Bon dieu ça fait du bruit l'silence
Mon dieu ça prend d'la place l'absence
Elle a fermé les yeux, et lorsqu’elle les a ouverts de nouveau, la nuit était déjà en fuite.
Elle ne voulait pas dormir. Elle est tombé de fatigue.
Elle a encore la marque de la fermeture de sa veste imprimé sur la joue.
Le dos encore en vrac de s'être endormie de la sorte.
Elle ramasse les notes et les plans de la ville qui ont glissés de ses mains.
Elle a établit tout un code.
Annotes lors des contrôles de fin de journée les zones explorées par d’autres.
Ajoute à celle qu’elle a ratisser seule, la nuit, lorsque les équipes s’accordent un peu de repis.
Il y a encore trop de blanc sur ces cartes.
Ca sonne comme impossible.
Froisse les papiers lorsqu’elle se crispe.
Aucun résultat.
Toujours rien.
Et aucune certitude de son état à mesure des jours passés.
Aucun message adressé.
Aucune preuves même, qu’il soit encore entier.
Elle se rassure, se dit que c’est n’est pas le genre de Franklin.
Se replonge l’instant d'après dans ses tourments lorsqu’elle se rend compte que c’est faux, qu’elle ne le connaît pas, au fond. Elle ne connaît qu’un profil sur des fiches bien remplis.
Et si le meurtre ne fait pas partie des méfaits de Rhodes.
Qu’est ce qu’il en est de Bones.
Elle doit y aller.
Elle doit y retourner.
Plus vite.
Attrape la tasse de café.
Il est froid.
Ce n’est pas grave.
Essaye de remettre de l’ordre dans ses cheveux.
Dans ses idées.
Passe un coup sur son visage pour essayer de reprendre contenance.
C’est bien plus dur sans lui.
Et si c'était impossible, sans lui...Le château a cette heure commence seulement à s'animer.
Elle fait le tour et vérifie les directions à prendre, les habitations à retourner.
Elle se préparait a partir Arthur, à rejoindre ceux déjà sur le terrain.
Seulement tout s’est enflammé dans les conversations.
Jusqu'à ce qu’on vienne la trouver.
Jusqu'à ce que tu viennes la trouver.
Redresse le dos usé. Quand le regard comprend qui vient de passer la porte de la table ronde, c’est le visage qui se ferme, en une seconde.
Elle ne voit plus que toi.
Toi ,toi qui oses te montrer, après vos actions.
Toi qui oses te montrer après avoir saccagé la maison.
Volé le père du foyer.
Toi qui etait la, dans cette même pièce, cette nuit là.
L’énervement qui monte d’un cran.
C’est qu’elle n’a plus de patience Arthur.
C'était lui qui en avait pour deux.
-Tu dois avoir une bien bonne raison pour t’avancer ici après vos actions, en tout cas, je te le conseil. Parce que je t’avoue que ce n’est pas l’envie qui me manque d’enfoncer ton crâne dans ce que nous appelons la table ronde…Chacun des pas qu’elle effectue sonnent comme une menace lorsqu’elle s’approche jusqu'à ne laisser qu’un petit mètre entre vous. Elle n’a jamais aimé la violence Arthur. Mais tu sais, ton chef s’est tant appliqué à lui faire comprendre la leçon.
-Alors, qu’est ce que tu veux. Elle se fait si froide Arthur. Et pourtant, si tu savais comme elle bouillonne actuellement.
Malgré le ton, les paroles qu'elle utilise, elle ne peut pas s'empêcher de voir en ta venue une lueur d’espoir. Elle ne peut pas s'empêcher de souhaiter que tu pourras répondre à ses questions, toutes celles qui lui brûle la langue, lui bouffe le coeur.