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[RP DEFI BAPTÊME PIRATE] The Bad Touch — Sweetie. (Terminé)

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Twizzlers
Bimbo blond girl
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Twizzlers
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Mar 4 Aoû - 23:00
.002
There's no way I can save you
'Cause I need to be saved, too.
ft. Sweetie
Les paupières clignotent au rythme des lampadaires qui s’éteignent et laissent les papillons sans but dans la nuit qui naît à peine. Il fait légèrement chaud, légèrement jour et l’air se charge de pluie qui ne tombe pas, qui rase la terre et fait remonter les odeurs brumeuses qui accompagnent ses pas qu’on entend pas. Twizzlers, comme toujours, se déplace mains dans les poches et capuche de sweat sur la tête, il marche en étoile dans les nuages, semblant seulement ne pas faire attention aux autres qui évoluent en masse constante autour de lui mais qu’il perçoit clairement tandis qu’ils l’éclipsent tous d’une lumière trop vive, de ces lumières dont il n’a jamais été doté et qu’il a toujours regardé comme on regarde le ciel. Twizzlers longe le chemin tordu et poussiéreux qui relie la partie des stocks, où il bulle à l’ombre d’une oisiveté latente, aux plus grands hangars hauts de plafond de ce qui compose l’ancienne gare. Murs impénétrables, plafonds en volière il tente d’oublier les ailes coupées dans son dos tandis que la poussière se soulève dans l’air, et la lumière révèle d’une lueur d’un orange qui meurt, un gigantesque mur de briques presque nues.

Sur ce mur traînent les empreintes de ses yeux d’un bleu qui devient pétrole, prunelles liquides qui débordent sur son visage lunaire à la pâleur extrême, devant lui il y a des dizaines de noms qui prouvent qu’ils existent. Et comm à chaque fois, toutes les fois devant l’immensité de ce qu’il ne réalise que trop peu, Twizzlers sent son cœur battre de sen sentir aussi petit, aussi insignifiant dans les boucles qui s’élèvent, les virgules qui se dessinent, les mots qu’on a jeté sur la matière ocre des phrases parfois trop crues, souvent trop dures. Il se sent brise dans la tempête des noms qui en eux-mêmes valent plus, plus que lui. Et dans la tempête il trouve son nom, il s’écorche sur des initiales qui ne le définissent plus, et qui pourtant marquent un début.

Et alors qu’il attend les pas de celui qu’il a entraîné là, il se sent comme le coucou qui pousse l’œuf légitime en dehors de son nid jusqu’à le faire exploser, il ne se retourne pas, il ne regarde pas celui que pourtant, il y a quelques heures, à peine le temps d’un battement d’ailes vers San Francisco il a convaincu de le rejoindre à l’heure où le jour se meurt. Sweetie ressemble à un soleil au mois d’août, tout brille autour de lui, trop facile et trop fort. Il y a de l’assurance dans ses sourires et du vertige dans les pas qu’il met l’un devant l’autre, il y a de la lumière dans son regard et une couronne qu’on porte haut comme tous ceux qui en connaissent le poids depuis assez longtemps pour garder l’allure digne et la nuque dressée. Sweetie est de ceux qui s’échouent à ses pieds et qui pourtant le font se sentir lune dans l’obscurité éternelle, au milieu de tout, Sweetie se tient debout, devant la porte de la gare, Sweetie titube presque sans que rien ne le départisse de ses ailes.

Regard en biais pour ne pas se brûler, se comparer trop tôt à Icare s’étant trop approché du soleil, Twizzlers préfère désigner de son menton glabre le mur significatif de la bâtisse, les bombes de peinture à ses pieds, certaines sont presque vides, d’autres presque trop pleines de ne pas avoir été assez utilisées, à l’horizon son nom complet brillerait presque trop fort pour être regardé sans lunettes.

« Ton nom, il n’y est pas. »

L’éclipse de son sourire contient autant d’ombres que de lumière, et dans son regard il y a la certitude que dans la cage à oiseaux, Sweetie a fait le premier pas.



résumé:
Holiday
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Holiday
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Sam 8 Aoû - 16:20
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SPECK
Après avoir descendu une énième canette de bière dans son gosier, Sweetie n'a pas vraiment envie de se rendre dans la gare. Pourtant, il y arrive et se fait directement accuser. Pour se défendre, Lukas demande le calme, main posé contre l'encadrement de l'entrée, mais aussi des preuves. Il lui prouve qu'il peut avoir tort en montrant plusieurs tags qui pourraient être les siens.
460 WORDS
FT. TWIZZLERS
Ça foule le bitume défoncé comme ça foulerait les virevoltants sauvages de l’ennui. Les pas las, ils traînent vers la destination comme s’il s’agit de l’énième bar et non le dernier. Il n’attend pas grand-chose de cette visite, quand bien même l’autre homme s’avère être une ressource intéressante. Lui rendre la pareille, c’est différent. Autant y couper court.
Et quand bien même cela pourrait lui permettre d’avuer cette proie pleine de ressources, en toute intimité, il en est incapable.

S’accordant une pause en posant sa paume contre un espèce de gigantesque chambranle détruit qui, peut-être, laisser passer cinq personnes en même temps, auparavant, Sweetie occupe toute la place. Un peu comme si lui seul mérite cette place, les lumières vespérales lui donnent raison. De dos, le coucher de soleil lui donne la vedette. De face, les ténèbres de l’antre dans laquelle ils viennent de pénétrer tente de dissimuler, justement, une face plus sombre.
Pourtant, Twizzlers s’est, volontiers, plongé dans cette part obscure, prêt à défier n’importe quoi et n’importe qui.
Sans prendre de contours ni aucune forme de procès, le jeune homme accuse directement. À cette attaque aussi caustique que gratuite, Sweetie ne sait pas lui répondre. Il est effectivement coupable mais ce n’est pas pour ça qu’il est premièrement muet et qu’il dodeline la tête comme un chiot balourd. À vrai dire, peut-être qu’il la penche par déséquilibre, encore. Peut-être même que l’origine du chancèlement le rend latent.

Il justifie sa torpeur en examinant le mur. En tout cas, il n’a pas vu l’autre Pirate le faire. En gros, chacun se fout de l’autre, c’est ça le but du jeu ?

Wow déjà… Du calme. Et puis qu’est-ce qui te fait dire ça ?


À priori le sourire Colgate se marie harmonieusement avec le calme olympien. Pourtant, sa passivité primitive n’est pas dû à sa vraie nature (loin de là, même), mais davantage à l’anomalie qui alimente ses veines, quitte à encore plus masquer sa réelle identité.
Dans un réexamen de la fresque de graffiti, il passe ses doigts malhabiles sur les traits indélébiles. Son index, quant à lui, fait du stop sur plusieurs qui pourraient retenir l’attention, pour diverses raisons. Toutefois, ils les convoquent parce qu’ils sont justement célèbres.

Ça pourrait être celui-là, le mien. Ou tiens, lui, encore. Et pourquoi pas lui ?


Peut-être n’est-il pas très lucide présentement, mais il est évident que le plus jeune ne détient pas assez de preuves pour convoquer la cour. En fait, il ne doit même pas disposer des moyens, du pouvoir pour condamner son collègue.
Enchaînant haussement des épaules et leur repos lorsqu’il croise ses bras, son regard flou le tutoie. Mais il ne le voit pas. Pas très bien.
T’es qui pour me juger comme ça, Twizzlers ?
Twizzlers
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Twizzlers
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Dim 16 Aoû - 2:14
.002
There's no way I can save you
'Cause I need to be saved, too.
ft. Sweetie
Il fait trouble et sombre au travers des yeux de Sweetie. Et une fois les deux pieds dans la mare stagnante qui sert de préambule à la tempête qu’il renferme en lui, il n’y a plus possibilité de faire marche arrière. Nageur entre deux eux aux sens contraires, un seul plongeon a suffi à Twizzlers pour avoir l’impression de se noyer, la tête sous l’eau glaciale des paroles qui tombent, la ligne tendue pour ferrer un poisson inexistant. Sweetie est de cette espèce de roche pleine d’aspérités, qu’on croit facile à escalader et qui se retrouve traitresse dès le pied posé trop haut pour redescendre.

Alors le soupir quite ses poumons, sa respiration se fait lente, se bloque et gronde d’alarme, il ne reste rien de la frivolité qu’il aurait aimé installer, il perd son sourire trop grand pour n’en garder que l’ombre qui n’atteint pas ses yeux. Face à lui se décale une menace inattendue, et les épaules se haussent dans une vaine tentative d’apaiser, Twizzlers marche dans les ombres et évolue dans ce qu’on ne lui dit pas. Alors encore une fois, une fois de plus, une fois dont on ne sait pas si elle compte, il ment, il joue les plus forts, les plus justes et sûrs de lui, il joue dans des chaussures d’adulte qui lui vont mal. Confidence dans la voix, fantômes dans les yeux.

« Si tu en avais eu une, t’aurais pas eu besoin d’en prendre une au hasard pour me la lancer au visage. »

Si vraiment Sweetie avait signé de son nom, malgré les informations de Twizzlers qui affirme le contraire sans certitude, alors la stratégie n’est pas la bonne. Pour le convaincre il aurait fallu lui pointer directement la preuve de son tort. Alors à travers le sourire parfait de Sweetie, dans ses yeux flous, dans ses intonations qui tombent juste mais pas assez près du parfait absolu, sonne un glas que Twizzlers sait saisir lorsqu’on lui laisse assez de place pour le faire. Et Twizzlers est de ceux qui s’infiltrent partout, qui s’insinuent dans la moindre interstice qu’on oublie de leur sceller, il se glisse dans la moindre faille jusqu’à craqueler le vernis de ce qu’on imagine parfait. Et jusque là, jusqu’au bout s’imposent ses mots qui n’ont rien de vrai, rien de tendre, rien de juste.

« Alors dis-moi, pourquoi t’en désignes trois au lieu de la tienne ? »

Parce que dans le crépuscule tombé sur eux il y a déjà une éternité, Twizzlers pourrait retrouver la signature qui lui appartient et qui porte un nom du passé, peint couleur indélébile sur un mur trop fragile pour supporter le poids des promesses qu’il y a insufflé.

« C’est quoi ton problème, t’as peur de signer ou t’as honte de ton nom ? »

Provocation vide de sens lorsqu’on a la possibilité d’inscrire un pseudonyme choisi à la place du patronyme, nom en lettres capitales qui le brûle de l’intérieur quand il pense trop. Et alors que Sweetie vacille, Twizzlers a l’impression de perdre le combat mené entre lui et la bombe de peinture à ses pieds.




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Holiday
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Holiday
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Dim 16 Aoû - 17:36
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BROOM
Sans broncher, Sweetie avoue étrangement assez facilement qu'il n'a rien taggué. On ne va pas dire que l'attaque lui plaît donc il se plaît à se venger en attaquant verbalement Twizzlers d'être un branleur qui n'a rien d'autre à faire que regarder un mur. Il suppose que c'est parce qu'il n'a rien taggué lui non plus qu'il l'a « invité » aussi. Après avoir balancé toutes les autres bombes du sac qu'il s'est approprié, Sweetie s'en munit d'une et en donne une autre à Twizzlers.
424 WORDS
FT. TWIZZLERS
Touché mais ça ne va pour autant dire que c’est coulé. Bien que les arguments de Twizzlers sont plus légitimes que ceux d’un ivrogne et qu’ensemble, ils sont encore plus redoutables qu’une armée, Sweetie ne sait juste pas les désamorcer.

Bien vu. Mais qu’est-ce que ça peut te foutre, que j’y ai mis ma patte ou non ? C'est quoi ton problème ? T’as pas autre chose à faire que contrôler ce mur, toi ?


Il n’a, finalement, pas peur d’exprimer sa virulente pensée. L’alcool le rend plus authentique et moins conscient de sa sévérité. La bordure entre l’apparence et la vérité, le gars des stocks vient de la faire voler en éclats. Ses faiblesses révélées, elles se conjuguent avec son inclémence.
Les lèvres rieuses sont maquillées de moquerie. Un rire gras s’échappe de sa gorge audacieuse. C’est le synonyme, aussi, d’une certaine arrogance.

Comme s’il n’était pas assez confiant, il se dote d’une posture d’assurance — mains sur ses hanches — et regarde la médiocrité de Twizzlers, plus bas. Non, ce Pirate n’est pas si petit face à son collègue mais préparer tout un attirail pour tagguer un mur, c’est franchement petit mais surtout lamentable.

C’est la seule chose que t’as contre moi ? Un sac avec des craies et des bombes ?


Sans aucune gêne, le brun se munit du sac. Son esprit embrumé l’empêche d’inventer des façons orthodoxes pour récupérer le sac tout en l’évitant de baisser la tête. En ces circonstances, le gymnaste affaisse naturellement sa colonne vertébrale pour le ramasser, grinçant des dents tout de même voyant que sa stature n’est plus aussi grande ; même pour une seconde.
Furtivement, il fait volte-face à son adversaire et ouvre le sac pour chercher un bien décent. Depuis son épaule, plusieurs bombes partent en arrière, projeter avec négligence ; quelques-unes atterrissent sur les rails.

T’as même pas une bière, là-dedans. C’est pathétique. Bon, j’vais prendre ça et toi, tiens aussi.


Le sac vidé, il ne sert plus à rien et est laissé tomber. Il n’a retenu qu’une bombe bleue et magenta. La première est remise, en un jet peu précis, dans les mains de Twizzlers tandis que le garnement débouche la sienne avec les dents.

C’est pas parce que j’suis torché que je suis idiot. Tu m’as fait venir ici parce que tu te sentais seul à pas avoir ton tag, c’est ça ? Alors, on le fait et après je retourne au bar.


Quitte à ce que cette déduction soit fausse, il ne laisse aucune chance à Twizzlers de le prendre de haut.
The walker
Maître du jeu
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The walker
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Lun 7 Sep - 15:14
INTERVENTION
Au milieu des tags de la gare, armés pour en apposer de nouveaux, c'est le grésillement des enceintes qui se fait alors entendre, puis un son strident envahie tout l'espace avant de se couper aussi vite qu'il s'est manifester.

Un silence.
Une annonce.

" Le tra-ain à des-nation de *grésillement* va arri-er en gare voie -ux."


La voix est familière, si propre à ce lieux, et pourtant aujourd'hui l'entendre résonner semble des plus étrange.

" Les pa-gers du train 2-0111 sont invit- à s'-ancer sur le quai."


Twizzlers
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Twizzlers
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Dim 13 Sep - 21:34
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ft. Sweetie
Tandis que Twizzlers regarde, d’un air d’enfant devant un bocal, Sweetie noyer le poisson il le voit surtout tanguer dans ses paroles qui s’enfoncent toujours un peu plus loin, coulant directement les paroles dures qu’il retient à grande peine. Pris entre deux eaux troubles le naufrage semble évident sous ses yeux d’orage qui s’efforcent de ne pas parler pour lui, tandis qu’il voit aussi bien la beauté que celui qui lui fait face, son arrogance et sa façon de le regarder, aussi. Et alors oui, Twizzlers se sent petit et se sent écrasé par la pression subaquatique qui se dégage de l’attitude de son opposé dans la pièce. Les épaules se soulèvent dans une mascarade qui s’apparente plus à une brasse coulée qu’au papillon léger qu’il aurait aimé mimer, si Twizzlers sait mentir il ne semble cependant pas vouloir masquer leurs différences. Bien sûr, Sweetie est plus charismatique, bien sûr qu’il est plus imposant, plus grand, tout simplement plus beau. Phare dans la nuit qui vacille, l’autre semble d’ailleurs en être trop conscient pour se rendre compte que rien ne vaut le coup chez Twizzlers. Être d’ombres et de rares lumières, Twizzlers est un être des bas-fonds et il le sait, il sait très bien qu’il n’a rien à prétendre et rien à envier, il sait qu’il ne lui reste rien d’un quelconque trésor qui mériterait une expédition sous-marine.

Alors avec une indifférence presque amère il continue de regarder Sweetie qui tourne sur lui-même, et sa capuche tombe sur son front, les bombes de peinture claquent à ses pieds, ancres de réalité qui lui permettent de ne pas dériver à la suite de son partenaire de petit bassin, dans lequel ils semblent évoluer sans se rendre compte qu’ils pataugent. Et Twizzlers risque un sourire qui ne lui coûte rien puisqu’il ne veut rien dire, au risque de boire la tasse avant de déporter le bleu trop pâle de ses iris pour en devenir marine, sur le mur, sujet du jour qui semble doucher Sweetie.

« Peut-être que j’ai que ça à foutre. » Et ce n’était pas tout à fait faux, sans être totalement vrai, Twizzlers avait des choses à faire, il les esquivait juste parce qu’aujourd’hui il n’avait pas envie de les faire. « Et peut-être que j’en ai d’ailleurs, rien à foutre de ton nom et de sa présence sur le mur. » L’air pourrait presque lui manquer, Twizzlers s’apparente plus à un professionnel de la bombe que d’un plongeur à la pointe de l’apnée. « Et après tout, qu’est ce que ça peut te foutre, à toi, de le mette ton nom ? » Les mains s’enfoncent dans les poches tandis que la bouteille est plus abandonnée sur la côte que jetée en pleine mer, une mer agitée des humeurs changeantes de Sweetie qui semble à présent chercher avec frénésie quelque chose dans son sac à dos, sans succès. « Et d’ailleurs, tu sembles te méprendre sur un truc, je t’ai demandé de faire quelque chose, c’est pas pour autant que j’ai quelque chose contre toi… » Et le sourire se fait mesquin, son regard plus froid, sans rien de la chaleur des rayons de soleil qui passent encore au travers de l’écume en mer peu profonde. « … Enfin, je peux chercher si vraiment tu y tiens. » Parce que Twizzlers a beau savoir très bien imiter l’eau qui dort, il n’en reste pas moins une tempête qui gronde, à peine contenue.

Il n’a pas le temps de creuser son petit jeu plus longtemps, attrapant au vol la bombe de peinture à son attention, dans un geste plus fluide que ce à quoi il se serait attendu venant du bourré face à lui. Et il ne lui faut pas plus de trois secondes pour le suivre vers le mur, assez loin de sa première signature, s’il ne faut que quelques vagues pour décider l’autre alors qu’à cela ne tienne, peut-être aurait-il été même prêt à déclencher un tsunami, par simple plaisir, par pure curiosité de jusqu’où Sweetie serait capable de le suivre s’il est simplement et justement un peu provoqué.

« Viens pas pleurer parce que t’es trop bourré pour écrire droit. » Et armé de son aérosol il commence à taguer une phrase, coupée dans son élan par le grésillement qui résonne, ce qui est bien dommage pense Twizzlers en se détournant à regret de son œuvre dont le début laisse tout de même deviner qu’il était bien parti pour décrire l’inexistence d’une poitrine dont on ne peut que supposer l’identité de sa propriétaire.

Détourné de son ambition première Twizzlers abandonne bien vite et laisse la bombe retomber près de Sweetie. « Enfin vu que t’as pas l’air enchanté, ça te dit une petite balade en train ? » Pour plonger dans l’inconnu et s’y jeter à corps perdu, Twizzlers n’est jamais le dernier et déjà il s’est détourné, déjà il presse le pas vers les quais sans attendre, presque électrisé par la nouvelle attraction qui ressemble à s’y méprendre à un appât au bout d’une ligne à laquelle Twizzlers s’apprête à mordre, et plutôt deux fois qu’une.



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Mar 15 Sep - 10:45
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TRIGGER
Il fait mine, encore, que ça ne lui pose aucun problème de tagger le mur mais le doute le prend. Il tente de le calmer dans ses mouvements mais il a l'impression de tirer un privilège sur ce qu'il a eu. Trop dépendant, il s'y refuse et ne signe donc pas. Il pense que Twizzlers a sans doute remarqué son hésitation et propose un autre défi qu'il se propose de relever. Mais c'est aussi une très bonne excuse pour esquiver le premier.
427 WORDS
FT. TWIZZLERS
Ça n’a aucun semblant d’importance, visiblement. La nonchalance se joue dans ses mouvements. En guise de prémisses, il a déjà débouché avec confiance une bombe de ses canines. C’est à celui qui arrachera l’indifférence de l’autre, à croire. Chacun tente de rester passif pour être vainqueur. Mais passif ne désigne pas faire preuve de mollesse, plutôt de patience que Sweetie sait normalement maîtriser. Normalement, oui, mais certainement pas dans cet état. Encore moins dans ce contexte.

Semblerait-il que ça n’a pas d’importance mais ça en a réalité beaucoup pour le presqu’ancien Green, de renoncer à ses privilèges par cette marque d’appartenance Pirate. Justement, ça lui fait quelque chose. Les mouvements sont effectivement calculés de telle sorte à faire croire qu’il ne vacille pas. Si ses doigts tremblent plus qu’ils n’appuient sur la pression de la bombe, la seule cause, il dira que c’est l’alcool. Il a toujours de bonnes excuses. Non il n’ira pas pleurer s’il n’écrit pas droit, il en sera même satisfait et vainqueur ; ça ne sera pas une vraie signature. Ce n’est pas comme s’il avait tout rayé.
Il n’empêche qu’un grésillement dans le cœur l’empêche d’appuyer sur la détente. Il ne serait donc même pas prêt à érafler juste un peu son passé ? Pourquoi alors qu’haut et fort, il clame et cherche l’indépendance chez les Pirates, jalousent celle des Vagabonds ?

C’est un grésillement si assourdissant qu’il en devient abrutissant et absurde. Il est si grotesque donc si visible et audible. Il est si fort qu’il en devient authentique. Il est si fort que semblerait-il que Twizzlers ait pu l’entendre. Sweetie ne parle pas mais tout l’environnement réagit lourdement. Et l’autre homme semble vouloir atteindre le train par une autre voie. Volte-face, il se tourne vers un train apparu de nulle part.

Il faut vraiment être assez fou pour y embarquer sans y connaître la destination, s’indignerait la lucidité de Sweetie. Or, ce côté de sa personnalité est bien trop épongé par l’alcool qui le rend bien trop confiant, quitte à suivre Twizzlers dans ce voyage peu prometteur. Il n’a pas inscrit son nom, au final, mais il n’a pas perdu. Il compte bien montrer qu’il n’est pas faible.
En revanche, les grammes de liqueur n’ont pas nettoyé la personnalité de Lukas de ses pires défauts, à savoir, sa lâcheté. Ils les ont peut-être dissimulés dans un coin de son esprit, pour ne pas qu’il le remarque. Mais l’apparition de ce train se révèle aussi être un parfait subterfuge. Il marque donc un pas pour suivre Twizzlers et cette délicieuse excuse.
The walker
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The walker
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Mar 15 Sep - 11:27
INTERVENTION
Il est là, à l'heure. Pourtant plus aucun trains ne passe de nos jours, mais il fait son apparition sur les rails le cheval de métal. Son esthétiques est entre deux ages. Défi la logique. Et alors que ses contours sont flou, que l'on semblerait presque voir l'autre quai apparaître par moment, se sont ses portes qui se glissent pour laisser entrer les passagers, prés a les refermer une fois les voyageurs monté pour leur grand voyage. L'annonce reprend, crie au retardataire qu'il faut se hâter, il ne reste plus que trois minute avant qu'il ne reparte, on ne sait trop où.

• Il n'y a pas d'information sur la destination du train sur ses parois, seul son numéro est affiché. 200111
• Par moment il vous semble légèrement translucide.
• Tchoutchouuuuu.
• Il part dans 3 min. Enjoy.
• Si vous montez à l’intérieur et que vous avez besoin d'information, je pourrais vous donner la base, si vous souhaiter aller plus vite dans votre rp ( j'suis pas si je suis clair, aled.)
• Love sur vous.
Twizzlers
Bimbo blond girl
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Twizzlers
Twizzlers
Jeu 17 Sep - 21:15
.002
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ft. Sweetie
Et dans les gestes de Sweetie, il y a du vide, dans les inspirations de Sweetie, il y a du vide. Dans ses soupirs comme dans ses gestes qu’il s’assure d’avoir assurés alors qu’il n’y a que du vide, rien que du vide quand Twizzlers le regarde, il ne voit que du vide. Un vide qu’il n’envie pas, là où il envie presque tout le reste, où la morsure de ce qu’il lui manque revenant grignoter peu à peu ses entrailles sans qu’il ne se penche sur la sensation habituelle, non Twizzlers n’envie pas le vide de Sweetie, peut-être parce qu’il le reconnaît, peut-être parce qu’il a lui-même l’habitude de sentir son emprise sur lui, ce vide, cette attraction futile pour ce qui n’est rien, ce qui l’étreint trop fort quand tombe la nuit. Peut-être parce qu’on envie pas ce qu’on a déjà. Mais il le regarde du coin de son œil avant de se détourner, parce qu’il trouve que les grands airs que se donne le brun sont encore plus fascinants lorsqu’on a vu ce vide qu’il remplit comme un seau percé au robinet.

De l’air dans la tête aussi bien que sous sa capuche qui lui tombe sur un visage où le soleil n’entre plus depuis longtemps, la lumière qui perdure dans ses yeux qui donne l’impression de ne jamais savoir quand s’éteindre ou quand s’allumer, qu’on arriverait pas à étouffer même avec une éclipse, les pas légers et rapides secouent un jean qui menace de tomber à chaque pas trop vif sans qu’il ne cherche à vérifier s’il est suivi ou non. Dans un rire rauque et sourd le jeune garçon saisit la barre verticale accolée à la porte du premier wagon qui passe à sa portée, se hissant sans peine à travers la porte étroite, tournant le dos immédiatement à l’intérieur sans le regarder, pour enfin vérifier l’avancée de l’acolyte insoupçonné tandis que les grésillements continuent leur vacarme grinçant.

Il essuie une grimace en voyant Sweetie un peu derrière, ne retenant pas son ironie teintée de sarcasme. « Loin de moi l’idée de te donner une autre excuse pour te défiler mais mate un peu le numéro du train, si ça correspond à un onze quelque chose de l’année 2001, j’espère juste que ça sera pas septembre. » Et pourtant c’est pas pour autant qu’il descendrait du wagon, irrésistible aimant à emmerdes qui aime s’y vautrer encore un peu plus si ça le laisse exister quelques minutes, quelques secondes de plus, il ne reste plus qu’à espérer qu’il ne se lance pas tête baissée dans une mission attentat suicide.



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Sam 24 Oct - 18:55
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Ayant plus de courage pour un tel défi (enfin pas trop mais ça passe mieux) il le montre physiquement et verbalement. Pour chasser tout soupçon tout de même, cela dit, il préfère questionner le courage de Twizzlers, une fois assis dans le train. Il ravise son jugement, à la réflexion, et demande à Twizzlers s'il est du genre à vouloir attirer systématiquement l'attention sur ce qu'il fait et à ce que ça soit reconnu.
503 WORDS
FT. TWIZZLERS
Son pas chorégraphié vacille. Ce sont ses yeux qui dansent réellement, pour lui donner à voir des images plus oscillantes encore. Serait-ce vraiment un train pour que l’image qu’il renvoie en soit presque fantomatique ? Cependant, il n’a pas besoin de se frotter les paupières pour se réparer la vue ; elle se guérira après qu’une rasade de sommeil ait estompé toute la drogue qui l’embarque dans des suppositions de lâche. Déglutissant, il force tout de même le passage étroit entre les deux portes du wagon, non sans brutalité.

Il finit par ignorer la présence de Twizzlers qui se trouve justement près de ses portes. Oui, pendant plusieurs secondes, Sweetie a tout simplement esquivé les paroles pour répondre par les actes.

Décidé et intrépide, il en vient à employer la même lourdeur lorsqu’il s’assied sur l’une des banquettes, face à Twizzlers mais opposé à lui par le côté choisi.
Décidé car ses bras se croisent et sa mine s’apaise, paupières closes, ne regardant pas son adversaire mais même sous le repos, ses prunelles restent hautaines. Pourtant, ce n’est pas une décision mûrie et encore moins innée donc pas de quoi être fier. C’est plus histoire de prouver qu’il a les couilles et potentiellement qu’il puisse déjouer le défi de ce parasite, ça le ravit. Se dessine sur ses lèvres, donc, un discret sourire facétieux.

Ça m’est même pas venu à l’esprit et je pense que tu te fais des films. C’est à se demander si tu pourrais y aller vraiment seul. Est-ce que tu as peur ?


Rien à voir, non. Il le trouve même fou pour avoir presque foncé dans le train. Il ravise son jugement assez rapidement en émettant une négation chuchotée, pris par la réflexion.
C’est tout de même intéressant, et incroyablement anormal, de constater que Lukas est capable d’aller fouiller une autre personne plutôt que parler de lui-même. Mais après tout, cela reste uniquement dans son intérêt de compétition.

J’ai presque l’impression que t’as besoin d’un daron avec toi pour que tu puisses et veuilles vraiment jouer.


Ses genoux assez écartés de manière à y déposer les coudes respectifs, il soutient l’avant de sa mâchoire, destinée à tomber par un dos courbé, par deux doigts enfermés dans deux poings. Son visage mis en avant, ce n’est finalement que pour, comme d’habitude, afficher la partie plus tranchante de son corps, étant donc ce sourire carnassier.

Mais j’ai surtout l’impression que ça s’apparente à du « regarde-moi mal faire ».


Il pense peut-être mettre le doigt sur quelque chose mais est forcément loin du compte, avec une si courte analyse. Mais c’est la seule explication qu’il voit, pour le moment.
Pour sa part, il n’aurait jamais franchi les portes s’il n’était pas accompagné et il l’admet ; bien qu’il formulerait une autre excuse que sa couardise par d’autres choses à faire.
En attendant, il refuse de croire qu’il serait l’une des seules personnes à ne pas franchir le pas dans un guet-apens, s’il n’était pas accompagné, en questionnant justement Twizzlers.
The walker
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Lun 4 Jan - 0:04
INTERVENTION
Vos corps s'installent, prennent place dans ce train plus qu'étrange qui ferme ses portes avant que vous ne changiez d'avis. Crispe les rails lorsqu'il se met de nouveau en route. Puis, disparait le décor, doucement.
Tant que l'on ne voit plus rien.
Plus rien du tout.
Simplement votre reflet dans la vitre.

La lumière du wagon qui semble se fondre avec l'obscurité à l'extérieur n'a rien de trés rassurant. Et puis il y a ce silence.
Trop grand.
Trop lourd.

Pas un mot des passagers à l'autre bout du couloir.
Quand sont ils arrivés ?Etaient-il deja la lorsque vous etes montés ?
Tous les regards semblent posés sur un décor que l'on ne voit pas défilé.

Sile dans les oreilles, dérange le palpitant.
Gèle vos mains, lentement.


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Lun 4 Jan - 22:12
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ft. Sweetie
Si tu pensais Sweetie que le provoquer était une bonne idée, si tu pensais que chercher ses failles et s’y engouffrer sans même être sûr qu’elles en sont vraiment, tu t’es trompé. Parce que tu sais, bien sûr que Twizzlers a peur, bien sûr que si tu n’avais pas été là il aurait probablement réfléchi à deux fois avant de s’engouffrer dans le vieux wagon qui pourrait faire remonter de vieux souvenirs. Il ne fait pas partie de ces gens qui ont énormément de vacances derrière lui et elles n’étaient pas vraiment à la hauteur des familles qui se rendent sur la côte pour prendre le large et passer du temps les uns avec les autres, ses vacances à lui se résumaient à un bout de lit dans son coin de chambre avec assez de musique pour se briser en deux et beaucoup de bruit autour pour l’accompagner. Alors peut-être que c’est ça qui l’a poussé à monter, peut-être que c’était cette envie irrépressible qu’ont certains de voyages quand lui il a plus l’impression d’avoir été contraint à bouger.

Alors il regarde ton sourire carnassier avec des sourcils qui se haussent dans une mine d’étonnement amusé qui ne correspond pas vraiment à la situation, comme tout le reste subsiste l’idée de ne pas coller au paysage comme un chewing-gum à la fraise attaché à la banquette matelassée. Dans son ventre il y a se frisson, ce tremblement qui le glace comme un enfant apeuré qui se rend pour la première fois à Disneyland et est autorisé à monter dans Space Mountain, une appréhension irrépressible, l’envie de faire demi tour qui s’imprègne sur les frissons de sa peau sans se rendre compte vraiment qu’il a froid, pas encore, pas déjà. Et puis surtout, et il est là le centre du problème, elle est là l’explosion solaire de Twizzlers, c’est que sa peut décuple son envie de vivre, réinjecte des sensations primaires qui ont tendance à s’engourdir au fil du temps s’il ne les stimule pas, comme on hiberne en hiver.

« J’ai probablement peut de rester enfermé avec toi trop longtemps, surtout. » Parce que clairement, vu comme c’est parti vous êtes pas loin de faire des étincelles et l’électricité statique c’est jamais bon dans un endroit clos. « Mais tu as raison sur une chose, celle là je vais te l’accorder. » Il penche sa tête vers la fenêtre, faisant semblant de se désintéresser de toi alors que pour le moment c’est vraiment toi l’épicentre de son intérêt. « Jouer à plusieurs c’est toujours drôle que solo, quel que soit ton âge. » Même s’il a envie de te dire que mentalement t’es très loin du daron et tu te rapproches plus de l’adolescent, mais venant de lui cependant c’est pas pour ce que ça aurait de blessant. Et le rire est pas loin, parce qu’encore une fois tu tombes trop juste Sweetie, parce que ça , il s’en cache même pas. « En même temps mal faire c’est ce que je fais le mieux, t’as pas trouvé mieux ? »

Et malgré lui sa voix se tait, se coince, parce qu’il ne se sent pas très bien dans ce train et que les portes qui ont claqué vous enfermant dedans n’aident en rien, et que le mouvement de sa main se veut franc et sur alors qu’il se fait presque tremblant, vers la fenêtre, presque pour l’ouvrir, presque pour sortir mais le paysage disparu le convainc de ne même pas saisir la poignée, il préfère enfoncer ses deux mains dans les poches de son jean, partageant pour la première fois un regard sincère avec toi, un regard qu’on aime pas trop, souvent.



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Mer 6 Jan - 17:33
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GORGON
Il ne pensait pas toucher si juste. Finalement, il a dû mal à se l'avouer mais que Twizzlers lui donne autant raison le flatte, ce pourquoi il revoit un peu son attitude. Il a encore plus de mal à avouer que la nouvelle ambiance du train lui fait aussi peur. Il se montre donc plus inconscient encore quitte à dégager une aura protectrice autour de Twizzlers, pour qui il éprouve un peu de compassion. Une dure compassion puisqu'il l'oblige à s'asseoir à côté de lui.
498 WORDS
FT. TWIZZLERS
Au bout du compte, il ne le connaît pas si bien donc ça l’interloque forcément, d’entendre qu’il a autant raison. Son regard stupéfait s’est arrêté sur cet aveu. Il le laisse parler, tranquillement, cette fois. Il le laisse tout dévoiler.
Il ne le connaît pas si bien puisqu’il n’imaginait pas, après tout, que Twizzlers puisse lui autant raison et se donner autant de torts. Personne, chez les pirates, ne lui a autant acquiescé, même. Bien que tremblant, le jeune américain ne se recroqueville pas et ne semble pas avoir honte de qui il est. À l’inverse, Sweetie se replie, finalement, dans un tas de subterfuges pour ne pas montrer des peurs différentes mais plus nombreuses. Le confort de l’alcool, l’analyse des autres plutôt que la sienne et maintenant ce noir total qui ne le fait aucunement ciller (en apparence).

Après tout, n’est-ce pas le noir qui l’aide à faire naître ses plus infâmes mensonges ?
N’est-ce pas le noir, finalement, qui l’aide à briller ? Ce n’est seulement que quand la foule arrive, qu’il n’est plus seul, que Sweetie se sent en danger. Il se sent, enfin, en danger, lorsque tous ces inconnus apparaissent. Mais il ne démontre aucun signe de terreur.

Je dois être trop bourré pour voir autant de monde.


Vient naturellement la phase de déni. Toutefois, Sweetie dégage son regard de ces nouveaux arrivants pour fixer son partenaire de route qui, lui aussi, le dévisage, d’une manière bien trop sérieuse. Ce type ne faisait pas ce petit tour pour le fun ? À priori, il cernerait ce gars plus facilement qu’un autre mais cette manière de le zieuter le déstabilise. Qu’attend-il ?
Plus autoritaire qu’à l’accoutumée, il tire le bras du garçon inquiet, qui tente de se distraire en regardant la fenêtre ; seule chose moins effrayante que le reste. Il l’oblige donc physiquement, à s’asseoir et à ne pas penser au pire. Il déblatère pour qu’on n’entende à peine les crissements des rails rouillés ou les murmures, s’étant mêlé à cette sale ambiance.

Je suis pas de si mauvaise compagnie, t’as tort : Je suis même plutôt clément. La preuve, je t’ai quand même rejoint dans la gare alors que j’y étais pas obligé.


Il est au paroxysme de la dénégation. Il en devient paradoxal. Il se crève les yeux pour ne rien voir, pour ne pas voir les fantômes rodant autour d’eux. Pour affronter cette réalité qui, pourtant, est bien trop effrayante pour être invisible, Lukas redouble la dose de surestime.
C’est peut-être pour ça qu’il est plus autoritaire. C’est peut-être pour ça qu’il tient aussi fermement l’avant-bras de Twizzlers.
Son ego est si inébranlable qu’aucune peur intérieure ne peut interagir avec l’environnement lugubre. Il reste le même : Une statue qui garde, finalement, l’autre homme en son sein. C’est presque comme si Sweetie tentait de protéger l’autre individu qui s’est confié à lui. Mais peut-on vraiment se sentir abrité avec une statue qui, finalement, n’agit pas et n’améliore pas la situation ?
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Jeu 7 Jan - 8:50
INTERVENTION
Est-ce qu'il n'est pas trop tard?
Vous êtes monté.

Cette ambiance qui glace vos os.
Fais trembler vos âmes.
Ces hommes, femmes, enfants.
Plus nombreux à chaque coup d'œil, jusqu'à ce que le wagon soit presque plein.
Masse de gens aux visages fixés sur un horizon inexistant.

Masse de gens dont vous faites maintenant parti.

Et voilà qu'une pensée éteins toutes les autres dans vos esprits.
Elle est douce, elle est faible.
Envoutante pourtant.

Qu'est-ce qu'il y a plus loin, pour que tous les regards se fassent si absent.
Est-ce que vous le sauriez si vous aussi vous plongiez vos yeux dans cette grande obscurité?

Trouveriez vous des réponses ? Celle qui vous manque. Celle dont vous avez besoin.
Où bien sont-elles ailleurs.

Si vous arriviez à réellement regarder autour de vous, vous auriez vu.

Cette homme au visage fermé et aux cheveux de jais. Tout dans sa tenu, dans sa présence, vous ferez penser à un homme d'église. Il a l'air d'une personne sur de lui. D'une personne de confiance. Vous n'auriez pas douté si vous l'aviez observé qu'il était surement une de ces personnes autour des quels les autres se rassemblent.

Cette jolie femme dont les yeux verts glissent sur le rebord, et dont la main elle, ne veut lâcher la plus petite quelle serre fermement. L'anneau à son doigt indique quelle est marié. Pourtant elles ne sont que deux ici. A priori pas de papa. Ou bien il n'est pas là. Est ce que c'est lui qui aurait si joliment tressés ses cheveux ?

Pas très loin, une autre famille, celle-ci semble au complet, mais le lien ne semble pas si fort. Il vous l'aurez semblé en tout cas. Aussi brun que le duo précédant été blond. Il y a dans ces ensembles de personne, une tristesse bien trop grande.
Une envie de ne pas les voir ici.
De ne pas vouloir qu'ils aillent là bas.

Il faudrait déjà savoir ou vous êtes, pour ça.

Dans toutes ses silhouettes, auriez vous reconnu quelqu'un ?

Le paysage ne défile pas, mais le temps lui ne s'est pas arrêté.
Bientôt.
Bientôt.
Est ce qu'il ne sera pas trop tard?
Pour eux, est ce qu'il ne l'es pas déjà.
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Ven 8 Jan - 21:12
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ft. Sweetie
En lui il y a cette urgence qui ne dort pas, il sent les sueurs froides lui courir le long de la colonne vertébrale, en lui tout hurle et se débat alors qu’il ne regarde pas Sweetie, que ses yeux quittent le paysage qui n’en est plus un pour les regarder sans les voir. Il tombe presque sur la banquette, tiré par Sweetie qui lui intime de s’asseoir et ses fesses se posent sur le siège alors qu’il veut courir, qu’en lui ça résonne trop pour le taire alors ses jambes s’agitent dans un espoir vain d’apaiser la sensation de devoir bouger.

Tu dois les avoir entendues toi aussi, les portes qui se referment en claquant, sonnant le glas de votre petite entreprise rapidement avortée et l’adrénaline coule dans ses veines, liquide noir dans le rouge et noie peu à peu ses dernières réticences et il passe la main sur la vitre froide, presque comme pour en essuyer de la buée, pour éclaircir le paysage qu’il ne voit pas tandis qu’il secoue la tête vers toi.

« Nan moi aussi j’les vois. » Et franchement il dirait pas là qu’il aurait préféré que ça soit pas le cas, mais ça ne l’empêche pas de le penser. « Et je trouve d’ailleurs d’un coup que ta compagnie est très agréable si tu veux tout savoir. » T’as au moins le mérite d’être vivant, toi, même si ton immobilisme le fait se sentir à chaque seconde volée un peu plus nerveux. D’une grande inspiration par le nez il essaie de se calmer tu sais, et ça marche mieux qu’il espérait, moins qu’il aurait fallu. Et soudain il tire sur son bras aussi bien pour se libérer que pour te faire bouger.

« Okay j’ai peut-être dit qu’il fallait entrer mais au final c’était clairement pas une bonne idée. » Il ne s’arrête pas, il à peur de regarder, il a peur de voir s’ils le regardent, s’ils l’entendent et s’il fait déjà assez partie d’eux pour ne devenir qu’un passager de plus. Il se baisse légèrement pour regarder sous les sièges, pour regarder partout et pour surtout essayer de s’occuper et se donner l’illusion d’être utile. Il se dirigerait bien vers une des portes pour vérifier qu'elles sont bien fermées mais faudrait passer devant eux et faudrait te laisser toi, là. Alors c’est toi qu’il finit par saisir par l’avant-bras. « Sweetie faut vraiment qu’on bouge putain de merde ».

Et comme pour t’y inciter il fait un pas dans l’allée, sans avancer plus, il t’attend aussi bien qu’un enfant qui a peur du noir, tu es un peu sa veilleuse Sweetie, et il espère aussi fort qu’il peut qu’ils sont pas en route vers le pays des Cauchemars parce que lui, il voulait aller à Disneyland. Le regard dans la vitre lui renvoie un reflet qu’il ne reconnaît pas, fantôme de lui-même.



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Lun 11 Jan - 13:23
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AUXIALARY
L'alcool ne perd pas de ses effets et Sweetie toujours autant. Voir Twizzlers bouger autant l'épuise un peu. Il comprend à moitié la panique qui le gagne. Sweetie se rend à peine compte qu'il est susceptible d'y laisser sa peau. Il ne fait que suivre Twizzlers vers les portes mais s'écroule contre un mur. Il y a d'ailleurs un bouton d'urgence. Il ne sait pas exactement à quoi ça peut leur servir mais en tout cas, ça ne peut pas faire de mal.
461 WORDS
FT. TWIZZLERS
Tournant à trois cents balles, c’est comme s’il se dédoublait, dans le regard de l’alcoolique. Il triplerait presque le nombre de passagers à bord et pourtant, ils sont déjà beaucoup trop nombreux à son goût. Il n’a jamais connu pareille heure de pointe qu’il en est blasé lorsque l’enfant à ses côtés épuise autant son énergie. Et pourtant, on le motive à faire de même, en le tirant également par le bras. Il se relève, comme demandé, mais laisse tomber son bras automatiquement. En dépit de cette attitude détendue par l’alcool, il n’a pas non plus baissé les bras. Il ne veut pas les baisser, en tout cas.

Je te préviens, si je vomis sur tes pompes, ça sera de ta faute alors arrête d’autant tourner.


Bien qu’autoritaire, il signale ça d’un ton bien trop prévenant. Presqu’un sourire, à un moment pareil.
Il est complètement déphasé. Son corps laisse prendre le dessus. Il ne fait pas grand-chose, bien qu’il voudrait. Lorsqu’il tente un pas, il tituberait presque. Lukas ne peut plus simuler et prétendre avoir le contrôle des choses : Le train a pris les commandes de leur destin et seul Twizzlers a le moyen de trouver une solution puisque dans un état bien plus stable.
Pourquoi tu lui demandes, alors, d’assumer des responsabilités et ta sûreté, Twizzlers ? Tu vois bien qu’il ne pourra rien pour toi.

Il a si peu d’emprise sur l’environnement qu’il suit uniquement la personne la plus valide. Il la regarde faire, l’air toujours autant déconfit. Il s’apprête à lui signaler sa naïveté, d’espérer que seulement ouvrir les portes pourraient suffire mais avant d’ouvrir la bouche, il finit par basculer et s’entrechoquer contre un mur ; avant peut-être de s’enfoncer voire, finalement, traverser plusieurs personnes et ne pas se rendre compte de cette magie.
La vitesse n’aide pas à cette réalisation car elle n’amortit pas sa chute si bien qu’il en grimace à clore les yeux quelques yeux. Puis il les papillonne. Mais la première chose qu’il entrevoit n’est pas le visage paniqué de l’autre passager vivant mais un bouton clignotant au rythme de ses paupières. Il devait probablement clignoter d’antan, aussi. Il n’hésite pas une seconde et aussi lourdement que son crâne a résonné contre le mur d’acier, il brise la petite vitre (plus de force dans le crochet que les pas, présentement) couvrant le bouton d’urgence qu’il martèle.

S’il y a autant de monde et s’il est en marche, ce train, il doit bien servir à quelque chose, ce bouton.


Dépendance exacerbée, le grand gamin imagine que ce bouton d’urgence peut soit stopper le train, soit appeler « quelqu’un ».
On te l’a dit, pourquoi comptes-tu sur Sweetie alors que même dans une situation aussi désespérée, il en appelle à l’aide aux autres ?
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Ven 29 Jan - 16:45
INTERVENTION
Il faut fuir, c'est l'idée qui se grave au plus profond de votre crane.
Qui pousse votre corps a trouver la sortie.
Le clignotement du bouton de secours comme un S.O.S.
Et s'est tous les rouages qui s'arrêtent.
Stop la machine dans un grand fracas.
Le son des roues comme un cri insupportable.
La force de cette vitesse coupé en route qui vous bouscule.
Vous propulse contre la paroi la plus proche.
Sonne la fin d'un voyage avant d'arriver à sa destination.
Pourtant, personne ne se lève.
Pourtant personne ne s'inquiète.
Pourtant personne ne remarque.
Tout le monde reste sa place.
Attend simplement, que le voyage reprenne son cours.
Il y a pourtant quelqu'un qui vous regarde.
Quelqu'un qui se souci de vous.
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Ven 29 Jan - 21:52
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ft. Sweetie
A l’urgence cède la panique ce n’est plus votre situation désespérée qui le préoccupe, même si au fond les tremblements nerveux et les spasment d’agitation dans ses jambes subsistent. Dans son esprit il n’y a plus que la possible traînée de vomi que tu pourrais laisser sur ses baskets comme la voie-lactée dans la nuit avancée, il n’y a plus que ça qui habite son ciel et s’il cache sa mine dégoûtée il n’en est rien pour celle révoltée à l’idée. Il y tient tu sais, à ses baskets et il n’ose même pas te demander la dernière chose que tu as mangé, ayant trop peur que ça rende d’un coup cette possibilité bien trop réelle. Son œil plus alarmé que scandalisé il se contente de te regarder te redresser et te déplier comme un origami dont on aurait oublié le but principal, celui d’être un modèle réduit.

« T’as tout l’espace du monde pour lâcher le contenu de ton estomac, si t’arrives à viser mes pompes je te les fais bouffer. »

Et son sourire à lui est bien là, sur le coin de son visage presque en écho au tien qu’on devine à peine. Et c’est avec un air médusé qu’il te regarde à peine t’agiter et brasser beaucoup d’air pour rien, et il se demande sans te le dire à quel moment ton seuil gestes/utilité a-t-il à ce point été dépassé. C’est seulement quand il te voit tomber et qu’il se décide finalement à s’avancer pour voir si tu as besoin d’aide à te relever ou si tu as abandonné la lutte et décidé de rester au sol comme une tortue sur le dos, incapable de se relever, qu’il est frappé par sa chance de t’avoir à ses côtés. Tu sais tout seul il n’aurait jamais vu ce bouton, et malgré tout, malgré les paroles échangées et les attitudes qui ne trompent pas, quand tu martèles le bouton de ton poing serré c’est sa poitrine qu’il sent se compresser dans un élan de soulagement qui le cloue sur place.

« Ah putain oui bien joué, putain. »

Ca ne se voit peut-être pas mais ses mots sont remplis de gratitude, et sans y réfléchir il s’approche près à t’attraper pour vous aider à sortir étant donné l’instabilité de tes pas et du flou de ta vision, ne pensant déjà plus à ses baskets et la menace qui pèse encore sur elles. Il ne s’attend pas au choc qui suit de quelques secondes à peine, il n’a pas le temps de se préparer au choc qui le propulse brusquement en arrière et lui donne la possibilité de rencontrer plus intimement un siège qui s’enfonce dans son dos sans permission, lui envoyant une vive décharge de douleur.

Mais tu sais Sweetie il y a autre chose à laquelle il n’avait pas pensé, il n’avait pas pensé que toi aussi tu subirait les dures lois de la gravité et de la force t, il n’avait pas songé que toi aussi tu serais propulsé et surtout il n’avait pas réfléchi au fait que s’approcher de toi ne faisait que renforcer les probabilités.
Alors oui tu vois, quand tout l’air de ses poumons s’échappe d’un seul coup et qu’une ample et large douleur pulse dans tout son être et que son thorax semble comprimé il ne comprend toujours pas, il n’y a que quand il te voit enfin que la situation fait sens et qu’enfin les étoiles semblent danser plus près de sa rétine. L’air lui manque et il n’ose même pas faire l’inventaire des dégâts et des douleurs, de l’air sifflant qu’il aspire.

« T’es lourd bordel… Putain combien tu pèses ? »

Ca aurait pu être drôle si les paroles n’avait pas été prononcées dans un râle d’agonie qui le fait se sentir comme un papillon rare trop épinglé au mur d’un collectionneur qui aurait eu peur qu’il s’envole.



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Sam 30 Jan - 0:01
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OVERTHROW
(flemme de conclu) Sweetie est emportée par l'arrêt du train et frappe, après plusieurs péripéties, Twizzlers de plein fouet, pris maintenant en sandwich. Il finit par s'échouer sur le sol, épuisé. Mais il s'énerve que de tels accidents se produisent.
460+ WORDS
FT. TWIZZLERS
On n’aurait pas dû le laisser faire. Il ne faut jamais laisser un succès entre ses mains. Une telle erreur conduit son orgueil au paroxysme. D’un point aussi haut, la chute est inévitable. Elle ne se fait pas tarder, même. Elle se manifeste de manière plus virulente que cette victorieuse escalade. Il ne veut pas la voir, cette retombée, ni l’entendre. Son visage grimace comme pour se protéger du plus effroyable. Un instant, il clôt les paupières et se couvre les oreilles mais il est frappé par la dure accélération que le train lui fait prendre. Son dos le rattrape assez rapidement à l’arrière d’un siège duquel il manque de se renverser.

Le train hurle toute la colère pour avoir déjoué ainsi ses manigances. Les détritus polluant la rame dansent sur le sol, entre les jambes illusoires, puis dans les airs. Un tract chiffonné vient même se coller sur le visage de Sweetie. L’enlever dans de telles circonstances n’est certainement pas le plus facile. Il gesticule dans tous les sens mais y arrive assez rapidement mais cela lui coûte d’être victime de l’allée principale qu’il regagne, plutôt que se reposer contre l’arrière du siège qu’il a tenu jusque là fermement.

Les autres personnes présentes dans le train ne s’affolent aucunement puisqu’elles se tiennent parfaitement stables, même lorsque le corps du jeune homme les traverse. La masse ectoplasmique l’empêche de voir le mur du fond vers lequel il s’apprête à se heurter. Ce n’est même qu’au dernier moment qu’il aperçoit le dos de son coéquipier. Si ses réflexes étaient encore assez intacts, il l’aurait évité et ce, quand bien même le manque de secondes à disposition, en se positionnant sur le flanc avant l’impact. Pour autant, c’est bien de plein fouet qu’il percute Twizzlers entre lui et la paroi métallique qu’il vient probablement de rencontrer aussi. Le train complètement à l’arrêt, l’épuisement est total et Lukas s’écroule contre le sol avant même de s’inquiéter pour l’autre garçon. Son regard fixe le sol, pas encore prêt à tolérer une nouvelle cascade au vu de la fatigue de son corps. Ses muscles n’ont pas envie de se relever, le dos complètement plaqué contre le mur et les épaules effondrées. Ce n’est qu’au bout d’une minute qu’il tente un murmure de son surnom et un timide regard vers l’autre. Lui demander s’il n’a rien de cassé, ça serait bien ironique.

Tu peux bouger ?


Même cette question reste un peu bête et le gêne. Il se masse la nuque et regarde ailleurs. Tout le monde se fiche bien de ce qui leur est arrivé. Ils sont laissés à leur propre sort. Il serre les dents. D’un poing fatigué, Sweetie frappe le sol.

J’ai appuyé sur un bouton d’urgence pour de l’aide, pas pour qu’on se retrouve à l’hôpital. Y en a pas un qui peut sourcille là-dedans ?

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Mar 2 Fév - 23:16
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Plus rien ne fait sens alors que soudain tout se renverse, soudain il n’y a plus de haut et plus de bas, il n’y a plus que toi qui presse si fort de ton poids contre lui qu’il ne semble plus pouvoir se sentir lui-même, ou bien peut-être est-ce simplement qu’il se sent trop. Il n’y a plus assez d’air en lui pour te répondre et à peine assez de raison pour ne pas sombrer dans la douleur qui explose dans son dos, ses côtes, sa poitrine. Au dessus de vous des objets volants ont fini leur course et contre vous il y a le mur contre lequel tu glisses avant de rejoindre le sol où il ne tarde pas à s’affaler à son tour dans un râle rauque. Il n’y a jamais eu beaucoup de lumière en lui, justifiant toujours qu’on pense qu’il ne l’a pas à tous les étages mais à ce moment précis il a une conscience accrue de votre situation et de ce qui vous entoure et prudemment il prend des petites respirations en faisant l’inventaire des dégâts.

Au fond de lui une douleur sourde et continue qui se fait aiguë et sifflante lorsqu’il respire trop fort, le dos qui répond encore présent tout en se rappelant à son souvenir à chaque mouvement brusque. L’ironie se pousse quand son regard cherche ses baskets parce que tu vois, c’est la première chose qu’l vérifie et les voir intactes lui donne assez de vie pour qui se déplie lentement du sol sur lequel il est allongé, d’abord les bras en étouffant ses grimaces, ça boge et ça fonctionne et c’est le principal, les doigts répondent à son appel. Doucement ses pieds se posent à plat et remontent les genoux, d’une lenteur volontaire et délibérée il finit enfin par saisir un accoudoir pour redresser le buste dans un souffle étranglé de douleur et d’effort.

« Ouais à peu près, on s’est pas loupés mais ça ira, et toi ? » Il évite de te regarder parce qu’en fait, il en est pas sûr du tout, il sait juste qu’il a pas trop le choix et que vous devez toujours vous tirer de là. Alors s’il avait fallu il se serait arraché de là même avec le corps brisé en mille morceaux. « Et puis bon, franchement vu leur état tu m’excuseras mais je préfère encore qu’ils réagissent pas. » Parce que si c’est pour finir comme eux il préfère encore compter sur toi. Alors dans un souffle douloureux mais engagé il se dirige vers la porte la plus proche en s’aidant du mur le temps qu’il peut pour ne pas trop solliciter les côtes qui sont cassées. L’hôpital il sera toujours temps d’y penser quand vous serez sortis surtout que tu sais, c’est pas vraiment son genre d’y aller, lui il préfère se laisser cicatriser tranquillement dans sa voiture où personne vient l’emmerder.

Ce n’est qu’une fois qu’il avise la difficulté d’ouverture des portes que vraiment il saisit la chance qu’il a de t’avoir là et surtout en meilleur état parce qu’une première pression fait à peine bouger le battant il ne prend même pas la peine de cacher le regard reconnaissant qu’il coule sur tes biceps.

« Si on s’y met à deux on devrait pouvoir ouvrir je pense, tu m’aides ? »

Tu es libre de refuser tu sais, il ne te le dira pas mais il s’en veut un peu de t’avoir embarqué dans l’embardée de l’enfer que ça a été et en même temps il a beau être sévèrement amoché ce n’est pas pour autant qu’il n’est pas en état de t’aider, et il se retient de rire à l’idée de votre équipe de bras cassé entre toi qui est bourré et lui qui est abîmé.



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Mer 3 Fév - 6:46
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DOGGEDNESS
C'est un peu à chier dsl. J'allais pas juste décrire qu'il ouvre une porte mais en fait, c'est principalement ce qu'il fait et tout seul (lancer de dé). Autrement, il a mis du temps à réagir parce que ça le frustre que personne, surtout Twizzlers (mais il l'avoue moyen) le remercie pas, au moins. Mais après il pige qu'il a mal donc... ça passe ?
434 WORDS
FT. TWIZZLERS
Le manque de réaction du public n’est pas surprenant. Face à leur stoïcisme, on ne peut qu’être dépité ou comme le souligne le plus jeune, on ne peut décidément pas compter sur eux. Mais le désappointement va au-delà, pour Sweetie. Ça le dérange jusqu’à l’en ronger voire l’irriter. Alors il ne fait que les fixer avec une vergogne insensée.

Pourquoi cet aveugle acharnement ? Effectivement, ça ne sert pas à grand-chose d’en vouloir à des fantômes ou des démons. Mais c’est peut-être une habitude bien trop facile et malsaine que Sweetie a pris, de manière à se déculpabiliser : Ils sont fautifs du heurt entre lui et Twizzlers. Il ne va pas chercher plus loin. Pas d’excuses à donner, il attendrait même d’autres formules de politesse en retour.
C’est aussi beaucoup plus facile d’en vouloir aux morts qu’aux animés. Son regard désabusé continue de scruter le public ectoplasmique, pas le départ de l’autre passager vivant. Bien qu’inquiet de son état, comme il a pu le manifester, il est surtout bouleversé que cette chute, finalement, ait pu retirer le mérite qu’il aurait pu recevoir. Car effectivement, malgré la chute jusqu’à l’autre bout du wagon, le brun pense avoir réalisé un coup de maître qui n’est pas reconnu à sa juste valeur par son acolyte.
Plutôt que d’en vouloir à Twizzlers qui finalement, n’y est pour si peu puisque bousculé par les événements, il préfère en vouloir aux autres personnes, quitte à ce qu’elles n’existent pas.

Ce n’est, par contre, que lorsqu’on l’appelle à l’aide, qu’il refait surface. Il ne s’est pas encore relevé. Il déplace nonchalamment la tête, toujours fier en dépit d’une coiffure maintenant échevelée, et constate l’incapacité de l’autre pirate à ouvrir une maudite porte. De l’aide ? Bien sûr, si ça lui redonne une chance de faire ses preuves. Si ça lui redonne une chance de recevoir ce fameux remerciement.

Elle est si dure que ça ? Pousse toi, je vais essayer.


Il ne lui donne, en réalité, pas le temps de s’écarter. Son outrecuidance repousse la poitrine du jeune homme hors du champ de la porte. Dans le reflet de la vitre, un sourire satisfait salue et nargue l’autre homme maintenant à sa gauche. Comme si c’est quelque chose à bien noter.

Il en fait beaucoup trop. D’autant plus qu’il prend plus de temps qu’il n’en aurait prévu. La porte ne semble pas fermée mais le loquet peut-être déjà un peu rouillé d’avoir été aussi peu actionné. Son pied contre la porte, agacé, c’est seulement au bout de ces trente secondes qu’il y parvient, avec un peu d’huile de ressentiment, donc.
The walker
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The walker
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Ven 5 Mar - 15:40
INTERVENTION
C'est fini.
Cauchemar à grande vitesse, réveil brutale.
Esprit et corps usé d'un épisode aussi court que perturbant.
Les portes s'ouvrent sur un paysage familier.
Retour à la réalité.
Vous ne savez pas vraiment où vous avez atterrit, mais alors que vous vous échappez, c'est la grande tour de l'observatoire qui vous domine.
Sa position semble indiquer que vous êtes en plein territoire vagabonds.
Si vous vous retournez, le train semblent déjà avoir mit les voiles, vous êtes presque sur d'avoir entendu quelqu'un refermer la porte derrière vous.
Il n'y a plus rie, tout a disparu, ne reste que le son des mécaniques se remettant en route vers ailleurs.
• C'est tout pour mon les amours ♥
• Je vous laisse ici, je ne sais pas si vous voulez continuer le rp ou non, mais en tout cas, vous etes arrivé prés de l'observatoire.
•Merci beaucoup d'avoir participé à ce défi, je suis heureuse qu'on ait réussi a l'amener au bout.
Twizzlers
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Dim 7 Mar - 21:27
.002
There's no way I can save you
'Cause I need to be saved, too.
ft. Sweetie
Sous tes mains et derrière tes bras la porte cède, la lumière jaillit et lui grille les rétines alors que le soulagement l’inonde de tout son être et tu ne le vois peut-être pas mais il te coule à cet instant un regard qui en dit plus long que tous vos instants partagés. La respiration se fait lente pour éviter de sentir les milliers d’aiguilles tranchantes qui lui donnent l’impression de se balade en électron libre dans sa poitrine qui frémit à peine sous l’appel d’air, sous sa main. Il aurait pu s’offusquer de ta bousculade, il a simplement froncé les sourcils parce que tu ne le sais peut-être pas mais il faut lui laisser du temps, les choses lorsqu’il ne les fait pas sur un coup de tête il faut qu’elles montent jusqu’à son cerveau et sans vouloir se l’avouer il sait que la route est longue pour y arriver. Et puis tu vois, il ne faut pas trop lui en vouloir parce qu’autour de lui il a l’impression qu’un épais brouillard est tombé.

Il te voit et il t’entend mais tout son corps lui hurle de te faire passer au second plan et amorcer la descente lui semble insurmontable sans vouloir penser même au chemin qu’il reste, qu’il vous reste encore à parcourir. Alors presque de peur que sa lenteur te gêne de nouveau il te fait signe de passer devant, ce sourire de mauvais garçon toujours collé au visage dans son air insolent.

« Après-toi, j’aurais pas envie d’être de nouveau à l’initiative d’une catastrophe. »

Et le connaissant tu dois savoir que ça ne serait pas si impossible que ça, partant du principe que tout devient toujours un peu plus périlleux dès qu’il y met un pied, mais aussi toujours un peu plus vivant si tu lui demandais son avis. Ce n’est pas tant qu’il aime les catastrophes bien que les provoquer l’amuse tant, mais c’est surtout qu’il n’apprend jamais de ses erreurs, parce que tu vois vous êtes là tous les deux, et la Terre aurait bien pu vous abandonner qu’il ne se serait pas senti plus vivant que maintenant. Et tu pourrais le lui demander, tu aurais sûrement envie de le frapper et c’est peut-être pour ça qu’il ne te le dit pas, mais même s’il avait su à l’avance, il y serait sûrement quand même monté, dans ce train. Et si toutefois tu te le demandes tout de même, il t’aurait probablement entraîné à sa suite une nouvelle fois parce que les choses sont toujours mieux lorsqu’elles sont vécues à plusieurs.

Et tu sais, peut-être qu’il ne te le dit pas mais sur son visage tu le vois peut-être déjà, les étincelles que l’adrénaline a laissé au fond de ses yeux et les coins de sa ouche qui se tordent un peu trop en avant.

« C’était quand même mieux qu’un tag, faut avouer. »

Et oui tu vois, il ne te le dit peut-être pas directement, mais il te le dit comme ça. Et il prend à peine le temps de regarder le train partir sans vous, se retournant vers son nouveau but qui n’attend plus, parce que chaque pas lui coûte et qu’entre vous et sa banquette sur laquelle il se jure de s’échouer et y rester pour au moins un mois se déroule un périple et qu’il n’a pas envie de te laisser là, pour se convaincre plutôt que ce ça ne sera pas à toi que prendra l’envie de le planter là.



résumé:
Holiday
Agent double dose de Love
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Holiday
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Lun 19 Avr - 23:36
PERSONA'S ICON
MORTIFY
Il le trouve complètement barré. Il finit par vomir avec tout l'alcool et la vitesse endurées. Il ne peut plus contenir le ressentiment et insulte franchement Twizzlers de s'être comporté ainsi et de n'en avoir rien à carrer de lui avoir fait passer sa vie devant ses yeux. Sweetie tire les oreilles de Twizzlers comme un daron mais le menace aussi. Il menace de le laisser planté là aussi.
459 WORDS
FT. TWIZZLERS
Non, il ne peut pas être sérieux. Définitivement, non. Au vu de son état inquiétant (les côtes sans doute fêlées) ça ne peut être que du foutage de gueule. Peut-être pour ça que l’aîné lui tire un premier rire jaune à l'entendre essayer de dédramatiser la situation. Il n'a que ça comme réponse à cette intrépidité persistante. Ou plutôt cette stupidité persistante.

Ma parole, t'es… Ouais… Sacrément con.


Souvent c'est lui qu'on catégorise ainsi.
Souvent c'est lui qui a tendance à dédramatiser les mauvaises situations.
Mais aujourd’hui, on a atteint le pire. Mais même pour lui, cette situation était tout bonnement surréaliste. Le type nage en plein délire. Il ne semble pas encore avoir bu la tasse alors que Sweetie finit par simplement rejeter toute sa saturation biliaire face à tout l'excès. C'est trop. Il ne peut plus se retenir.

Il dégueule sa rage, juste devant l'autre. Il est presqu’agenouillé. Il a succombé. Il a perdu. Ce n'est pas un vrai pirate. Il ne peut clairement pas endurer tout ça, son souffle haletant après avoir vomi ce qu'il ne pouvait plus supporter. Il ne supporte pas Twizzlers comme il ne supporte pas les autres pirates. Ils l'épuisent.

Les jambes pliées, ses yeux larmoyants par l'acidité, il n'a pas fini d'en extirper le tout.

Un autre… truc… sans toi aurait été mieux, si tu veux mon avis.


Même dans une circonstance où il est le plus minable, Lukas ne peut définitivement pas s'empêcher de mettre plus bas que terre son vis-à-vis. Ses paroles sont tranchantes mais il n'est pas assez sincère encore. Auquel cas, il aurait clairement vomi sur ce morveux. Ou pire, il l'aurait baigné dedans pour qu'il se rende tellement compte dans quelle merde il les a réellement mis, plutôt qu'oser croire que c'était presque à refaire. Il a bien compris, oui. Même un mec bourré est capable de le comprendre.

C'est un gamin. Et comme tous les gamins, il les humilie en le tirant volontairement par les oreilles. Peut-être que les résidus d'alcool le poussent également à se comporter comme le cliché d'un parent.

On a failli y passer. La Tempête t'a pas suffit ? Si t'oses encore dire que c'était mieux, dis-le moi que je te jette sous les rails, la prochaine fois. J'aurais pas à subir tes lubies.


Parce que tout ce que tu lui as fait endurer, Twizzlers, ce ne sont que tes lubies, voire tes caprices. Alors qu'il pensait que tu le défiais réellement, comme un camarade, il se demande si tu ne l'as pas juste utilisé comme un jouet. Or, la poupée que tu as autant malmenée n'a plus envie de jouer avec toi.
Contrairement à toi, elle grandit. Elle veut mener une vie en dehors de la tienne.
Twizzlers
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Twizzlers
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Lun 13 Sep - 0:33
.002
There's no way I can save you
'Cause I need to be saved, too.
ft. Sweetie
La tête se penche, il les voit tes interrogations, il les comprend, tes réticences. Oh tu sais Sweetie, il le voit dans tes yeux, dans le pli amer de ta bouche et dans les creux éphémères qui se creusent sur ta peau. Il est stupide, tu le sais, il est bête et il est simple et pourtant il comprend si bien ta supériorité, il la voit émaner de toi et il s’en fiche tu vois, il ne cherche pas sa place au panthéon de tes appréciations, non lui il sait déjà où est sa place dans la dépréciation. Alors il ne s’étonne pas de ton air de vainqueur à qui on donne une gifle, il remarque à peine la lueur de fureur dans ta pupille claire, dans tes yeux de brume. Il voit très bien ta rage et ta fureur, autant qu’il comprend ton ressentiment et ta rancœur et devant aucune d’elles, il ne recule.

Il est intrépide tu vois, il est si stupide, tu sais. Il n’y a pas de manière plus simple d’expliquer son manque de réflexion, son absence de bon sens ou encore la fuite de toute bonne conduite logique mais tu vois Sweetie, il est bien plus que ça même s’il est moins que rien. Dans ses entrailles au plus profond de ses os tremblent les stigmates d’une rencontre fortuite entre toi et lui et pourtant plutôt que de ramper là où il aurait fallu il préfère braver vents et douleurs, et respirer à pleins poumons l’air fêlé qui envahit la cage de son être. Parce qu’il ne connaît rien d’autre qui le fait se sentir vivant, parce que les frissons qui s’enchaînent pour lui réveillent son cœur, affolé pourtant. Il hausse les épaules face à ton mépris, ne flanche pas sous les crachats que ton âme lui jette, que ta bouche lui crie, parce qu’il ne s’est jamais senti meilleur que ça, Sweetie et c’est là toute sa différence avec toi.

Il reconnaît ton port altier et ta force, il accepte sans sourciller le fait que tu sois le plus intelligent des deux, le plus débrouillard des deux, le plus beau des deux, le meilleur des deux, le plus censé des deux. Il n’a jamais voulu voler haut et si tu veux t’élever libre à toi tu sais, ce n’est pas lui qui te retiendra. Il ne te dira pas qu’il pense que ton tête-à-tête avec la dixième bouteille de la journée n’aurait pas valu mieux que votre virage à 180°C sur la voie ferrée, parce qu’il n’a pas envie de prendre ton poing dans la gueule, parce qu’il ne s’en relèverait probablement pas, cette fois. Alors il se contente de te renvoyer ce rictus insolent de celui qui fait comme s’il ne comprenait pas tes insultes à peine voilées, pour qu’elles ne l’atteignent pas.

« Ouais, ça aurait pas été très difficile à trouver en plus. Pas très original non plus. » Mais il oublie presque que toi t’en es pas un, d’original. Que toi qui vomit l’acide de ton être jusque sur ses chaussures, t’en as rien à foutre du monde qui tourne autour de toi quand il ne te concerne pas. Et il est désolé tu vois, raiment, de t’avoir embarqué là-dedans, parce que généralement il se démerde pour se mettre en danger tout seul comme un grand. Un grand que tu qualifies d’enfant sans savoir vraiment, qu’en réalité c’est un adulte déjà depuis bien longtemps. Un de ceux que tu ne supportes pas peut-être, un de ceux qui continue ses lubies et ses caprices sans avoir vraiment voulu t’entraîner dedans. Et il ne s’excusera pas, pas même alors que ses oreilles chauffent sous ta poigne, parce qu’il n’a même pas vraiment la capacité de voir l’acte presque parental, parce qu’il ne fait pas le rapprochement. Les mains dans les poches nonchalamment posées au fond, le regard presque adolescent, si profond pourtant.

« Bah, je ne savais pas non plus que ça allait être comme ça t’sais. » Il retient une grimace de douleur, tout son corps hurle à l’agonie en réalité et c’est lui que tu secoues comme une poupée, chiffon entre tes mains et cire dans les yeux. « Mais bon t’inquiètes j’ai pas l’intention de t’entraîner dans quoi que ce soit, t’es tranquille. » Il secoue avec insolence son sac à dos d’où tombent les sprays colorés au sol, pile devant toi, presque dans ta bile recrachée. « T’as même gagné de la peinture gratos pour aller écrire partout à quel point j’suis con, je t’en voudrai même pas. »

Ça aurait été un comble, ceci dit. Et il avance dans le couchant, il prend de l’avance sur toi après avoir dégagé ses oreilles de tes doigts vengeurs, parce qu’il n’y a aucun doute sur le fait que tu le rattraperas bien assez tôt, en fait, tu l’as peut-être même déjà dépassé.



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[RP DEFI BAPTÊME PIRATE] The Bad Touch — Sweetie. (Terminé)
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