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Luciano santiano ft. Luci

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Mar 22 Sep - 13:38

Luciano santiano ft. Luci Um0k

Luciano santiao

Feat Luci



Franchement, ce n’est quand même pas si grave…

Tu t’es coupé le doigt, Neo, il faut soigner ça !

-Pfff.

Tu étais en train de bosser à la construction d’un nouveau bâtiment et tu coupais des petites planches lorsque le drame est arrivé… Manquant d’attention, tu t’es salement écorché l’index. Par chance, tu ne vas pas le perdre, mais ça saigne pas mal, assez pour nécessiter que tu ailles à l’hôpital et que tu te fasses recoudre. Tu dois être le seul à ne pas être inquiet… Même Actéon, qui te suit absolument partout, couine et frotte son museau contre toi. Il te connaît mal au final… Ce n’est pas une égratignure qui va te mettre à terre quand même !

Mais bon, il faut avouer que tu as beau avoir essayé de mettre un petit bandage, ton corps ne parvient pas à refermer la plaie… Tu grognes tout de même, tu n’aimes pas avoir à te défiler durant ton travail. Tu as beau être un type nonchalant, tu te donnes à 100% chez les Greens et sous les ordres d’Ant, donc tu ne dois pas être absent pour la moindre tâche. Mais là, ça semblait assez sérieux pour que tu capitules et te rende directement à l’hosto.

-Merci beaucoup.

Tu remercies le médecin qui a soigné ton doigt, te permettant de retourner rapidement au camp pour terminer la construction du bâtiment. Tu parcours les couloirs, te dirigeant vers la sortie lorsque soudainement, tu t’arrêtes. Tes yeux se sont posés, l’espace d’un instant sur un visage qui te fait tilter. Tu as l’impression de le connaître, tu en es même sûr. Sans attendre, tu t’approches et commence à observer le mec sous toutes ses coutures, tel un chien renifleur. Tu te fiches même pas mal d’envahir son espace personnel.

Ou même son odorat, avec ton odeur nauséabonde !

-Oh c’est pas vrai…

Tu te redresses, plantant ton regard dans celui du latino. Une alarme sonne dans ton esprit alors que tu reconnais ce visage… Celui que tu as vu de nombreuses fois dans les centres pour SDF, qui te servait ta soupe, ou te montrait ton lit pour la nuit…

-LUCIANO !

Tu hurles dans tout le bâtiment, oubliant instantanément les tâches qui t’attendent dans le camp des Greens.

-T’es vivant !!!

Sans attendre, tu enlaces le latino sans prendre garde que tu es en train de le tuer avec ta puanteur !



Résumé:
Luciérnaga
no glasses who dis
no glasses who dis
Métier ferrailleur
Avatar lance (voltron, par asterein / dee-woo (art), séraphin, anakin uwwwu)
Luciérnaga
Luciérnaga
Ven 25 Sep - 20:39
patience
l'hôpital ne reprend jamais son souffle
toujours, tout fourmille
je le vois, là, depuis le coin où je suis assis
j'attends
au début, j'attendais mon frère.
peut-être pour aller manger quelque chose, ou pour le sortir d'ici
(nous sortir d'ici)
mais finalement, je crois que j'attends que tout se calme
que le silence revienne mais pas celui que j'entends au sous-sol
pas celui qui se prépare pour les sanglots ou qui cadenasse le mutisme des cadavres
non, moi je veux
le calme des aubes
quand les rayons viennent caresser nos peaux
dire que tout va bien, qu'importe le froid de l'hiver
qu'importe les ombres dans nos mémoires
qu'importe la fin du monde.
alors j'attends
avachi dans ma chaise
tranquille
j'ai déjà perdu du poids
ça ne fait que quelques dizaines de jours
je ne dors pas
ça fait trop peur
mais ça, ça va, ça ne se voit pas
pas encore
sûrement bientôt
ça va, ça ira, parce que j'aurais toujours mes sourires pour faire comme si ce n'est rien
pour ne pas inquiéter les autres
regardez : il y a bien trop de choses à faire par ici, trop de problèmes à régler de gens à sauver,
moi j'en ai pas besoin
promis
juré
et,
comme si le ciel venait se moquer,
une métaphore apparaît

juste devant moi
le focus se fait oh le reste du monde est flou flou flou
et l'odeur, tu sais, elle n'a pas trop changée
ici ou avant
j'ai l'horrible pensée qui s'impose, qui demande
est-ce que quelque chose a seulement changé ? pour toi, déjà si habitué à
être à la merci des autres.
si habitué à demander de l'aide, à détruire son ego, à accepter tout tant que c'était plus que rien.
j'ai essayé, je te jure, je te promets
mais je sais pas si j'ai encore de quoi rendre le monde meilleur
je suis qu'un enfant
je connais rien --on dit, ah ! à dix-huit ans tu sera adulte
c'est pas vrai
je sais même pas si ça arrivera un jour, mais là, je peux le dire :
c'est pas vrai
et moi
moi, petit enfant, comme le premier de la classe, je te réponds
oh wow, monsieur phelps ! je me rappelle parce que c'est le nom d'un grand champion
sûrement de deux, en réalité
je ne sais plus ton prénom, et ce n'est pas bien grave
tu ne m'en veux pas, non ? j'aurais aimé plus réagir
j'aurais aimé sauter de joie et te serrer de toute ma fougue et faire une blague pour t'entendre rigoler
à la place, c'est une étreinte tranquille ah comme elle tranche de tes hurlements de ta grosse voix de tes manières qui prennent tant de place
un sourire illumine mon visage
on dirait que tout va bien
qu'on est deux vieux amis dont les chemins se croisent par un heureux hasard
je me permets de te dégager un peu, juste un peu -mes mains restent sur tes épaules, et j'ai toujours l'air heureux
je pense que je le suis, vraiment
ça fait si longtemps ! woah, mais dîtes-moi, comment est-ce que vous allez ? enfin, on est dans un hôpital, mais, vous savez, euh, ah. je crois que c'était une question réflexe, ahaha un rire
dans ces couloirs
soleil.


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Dim 4 Oct - 11:29

k4pu.jpg

Beyond rules,
there is freedom

Let me learn by myself when I need

Tu sers Luciano dans tes bras, heureux de revoir celui qui t’aidait jadis lorsque tu étais SDF. Il est si bon de revoir un visage connu, toi qui n’en en avait pas vu depuis la fin de cette maudite tempête.

Ou plutôt… Tempête bénie.

C’est sûr que grâce à elle, tu n’as plus à dormir dans une tente, au milieu d’un parc, et que tu meurs un peu moins de faim. Après tout, il n'y a plus à payer les commerces pour se nourrir… Et l’humanité à une nouvelle chance de pouvoir traiter la Terre d’une bien meilleure façon, mais c’est quand même triste toutes les personnes que la tempête a enlevé aux gens. Toi, tu ne peux que compatir. Heureusement pour toi, tu n’as pas perdu le seul être qui a toujours compté pour toi : Actéon.

Monsieur Phelps ?

Ah oui, c’était bien le seul qui t’appelait par ton nom de famille, en y ajoutant « Monsieur ». C’est vrai que ça t’as toujours fait bizarre parce que les autres, ils t’appelaient « du con ».

Eux, ils ne faisaient pas partie du centre d’aide de SDF.

Tu finis par libérer Luciano de ton odeur putride, te reculant et prenant bien le temps d’observer son visage. Il n’a pas trop l’air blessé, et surtout, il n’a pas changé d’un poil. C’est quand la dernière fois que tu l’as vu ? Deux ans, non ? Bon sang, ce que ça remonte ! Tu étais venu chercher à manger et c’est Luciano qui t’as servi. C’est la dernière fois que tu l’as vu après, « pouf ! »

-Ne m’appelle pas monsieur Phelps, Luciano ! Tu sais bien que je n’ai jamais mérité un tel honneur !

Monsieur, pour un SDF, ça ne sert à rien. Les SDF, c’est invisible.

-August, c’est terminé ! Phelps, c’est terminé ! Je m’appelle Neoephe désormais, mais tu peux m’appeler Neo ! Je fais partie d’un camp, maintenant. Ils s’appellent le Collectif de la Renaissance. On travaille à la construction d’abris, sauf qu’en bossant, je me suis méchamment coupé le doigt. Donc, me voilà ! Dans mon ancienne vie, j’étais très doué pour bricoler. Ikea ne me permettait juste pas de révéler tout mon potentiel.

Tu dis, non sans une certaine fierté, content de les avoir intégré et de pouvoir travailler à leurs côtés.

-Tu es tout seul toi ? Tu veux nous rejoindre ?
feat Luci
Grimy

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Luciérnaga
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Luciérnaga
Luciérnaga
Mer 14 Oct - 18:09
patience
l'orchestre se meurt seulement pour laisser place à une peinture -rire à sourire
et quand il me regarde comme ça, qu'il détaille mes traits qu'il s'y intéresse bien trop
je remercie le ton de ma peau d'avoir vide caché les hématomes que la tempête m'a donné
et je cache derrière mes manches mes ongles rongés mes peaux arrachées mes doigts névrosés
et mon rire coupable est peut-être nerveux plutôt que vrai mais ah, je me rappelle qu'il m'a déjà dit
pas de monsieur mais qu'importe sa condition ça restera toujours un être humain et je rajoute des titres à tous ceux qui le méritent
comme une célébration de leurs victoires, de ce qu'il fait qu'ils sont encore là ici
moi je t'écoute quand tu parles, je décortique les mots comme toi tu scannes mon visage et je crois qu'on a d'autres manières de lever les drapeaux rouges, d'appuyer sur les boutons d'alerte
mais ah ! pourquoi est-ce qu'on le ferait, là, alors qu'on a l'air si bien, si en forme, si vivants (comparés à ceux deux étages plus bas)
si plein de libertés, jamais autant livrés au possible
si libres qu'on ne sait plus quoi en faire.
je te regarde parler de ce que tu es devenu,
de cet avenir que tu te construis de tes propres mains.
mes sourcils se soulèvent mais j'ai toujours ce fichu sourire scotché sur mes lèvres
et quand tu t'arrêtes, quand tu poses la question, je ne veux que la fuir alors je ris un instant, juste un peu, quelque chose qui vient de fond de la bouche
et je dis, je clame, à moitié heureux et à moitié inquiété, dans mon meilleur jeu d'acteur : neo. neo ! ça veut dire nouveau ça te va bien !! et -et ce rôle de bâtisseur ! je suis certain que tu t'en sors terriblement bien ! qu'importe la vie d'avant parce que ça n'existe pas
ça n'existe plus
et qu'ikea c'était surcôté
et j'espère que ton doigt te gênera pas trop
pour ajouter quelque chose
n'importe quoi
tenir la conversation au bout des bras
mais il fallait bien changer de sujet
me mettre sous la lampe du détective, trop aveuglé pour penser à des réponses délicates
trop apeuré pour lui dire que je veux mais je ne le mérite pas
trop persuadé que je ne vaux plus rien
ah, moi, j'aide ici, avec mon frère. je ne sais pas si je t'en avais parlé ? il est infirmier. alors, je suis un peu un soutien moral. je travaille à la morgue, aussi. il en faut, hein.
un haussement d'épaule
comme si ce n'était rien
comme s'il n'y avait aucun cauchemars
et aucune peine
comme si c'était des étrangers
des aliens
des gens dont on n'en a rien à faire.


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Dim 25 Oct - 14:17

k4pu.jpg

Beyond rules,
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Tu souris, content que Luciano te félicite. C’est toujours bien de savoir que quelqu’un de sa vie d’avant nous félicite. En même temps, toi, tu n’as pas vraiment de témoins de ton ancienne vie. Dieu seul sait ce que ton frère et ta belle-sœur sont devenus.

Peut-être morts ?

Tu aimerais les revoir, tu ne sais pas vraiment pourquoi. Est-ce que la tempête les a touchés ? Qu’est-ce qu’ils ont fait avant cela, est-ce qu’ils ont pensé à toi ? Il faut dire que toi, tu n’as pas vraiment pensé à eux. Tu étais trop occupé à survivre dans les rues d’Arcadia Bay, au final. Mais là, tu essayes de reconstruire quelque chose. Tu essayes de donner un nouveau sens à ta vie, tu veux t’intégrer dans cette nouvelle communauté aux valeurs si proches des tiennes.

-Oh ! Merci beaucoup d’avoir si confiance en moi, mon cher Luciano. C’est rare qu’un type ai confiance en un SDF ! Mais bon, on peut dire que les choses se sont rééquilibrées maintenant, non ? On est tous des SDF !

Tu vas te prendre des coups.

C’est vrai que tu as l’air d’être un sans-cœur à parler comme ça… Comme si toi, la tempête t’avait touchée. Qu’avais-tu à perdre à part une tente et un chien ? Quelle famille avais-tu, à part Actéon ? Les autres, ils ont perdu toute une vie, au final.

-Mon doigt ne me gênera pas, j’en suis sûr ! Et puis, s’il se fait trop remarquer, il n’y aura qu’à le couper.

Tu parles si facilement de cela. Quelle importance de perdre un où deux membres ? L’important c’est de vivre, non ? Et puis tu es un peu soulagé pour ce petit Luciano. Il n’a pas perdu sa famille, son frère est encore là. Il a toujours un repère. Il a trouvé des occupations, aussi. L’infirmerie et la morgue, ce n’est pas jojo mais c’est utile. Il en faut des hommes comme ça.

Tu aurais aimé être un homme comme Luciano, avant la tempête, des sur qui on peut compter. Tu espères le devenir, maintenant que les pendules ont été remises à zéro.

-Si jamais toi et ton frère ne savez pas trop où aller, et que vous cherchez une toute nouvelle maison… n’hésitez pas à nous rejoindre chez le Collectif de la Renaissance, on pourra vous bâtir un toit. Et vous ne serez pas seul. Ça m’embêterait de te savoir perdu, mon petit Luciano. Tu as tant fait pour moi, je dois te rendre la pareille, maintenant.
feat Luci
Grimy

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Luciérnaga
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Luciérnaga
Luciérnaga
Mar 3 Nov - 22:02
selling all my problems
je ne savais pas que ça te ferait aussi plaisir, des mots doux expédiés sans trop y réfléchir
en oubliant de mettre l'adresse sur le colis
en étant pas trop sûr qu'ils arrivent à destination
qu'ils soient acceptés, qu'on aille les chercher et que quand on les ouvre, on y voit tout ce qu'on voulait vraiment nous dire
mais toi, tu sais probablement mieux ce que les gens veulent vraiment te dire
surtout si ça parle d'avant
je ne veux pas romantiser le passé, souligner ta bravoure comme si c'était un choix et non pas une nécessité, continuer d'en parler en situation acceptable alors qu'on t'a juste forcé pendant des années à ne plus avoir de dignité
mais comme tu le dis -on est tous là. on est tous pareils, maintenant, on dort sur les matelas sales et plein de feuilles qu'on trouve, en espérant que personne n'ait pissé dessus avant, et on trouve des conserves après des kilomètres, et on dit bonjour à des gens qui n'en ont rien à foutre
alors je ris
ça ne m'amuse pas, pourtant
je suis heureux que tu ailles bien, vraiment, mais
ça me fait si mal, si t'avais vu
la maison
s'effondrer
sur elle.
et je sais
je sais je te jure je le sais mais
j'ai mal
à l'idée de nouvelles violences
d'une haine qu'on garde à l'intérieur
jusqu'à ce qu'elle éclate un jour (comme la mienne)
jusqu'à s'en couper un doigt
et ça se voit que l'idée me dégoûte, et pourtant la sympathie, la pression sociale, ce qui est attendu
tout ça, ça me fait dire ahaha, mieux vaut éviter, quand même et ça sourit, cette chose sur mon visage
je crois que c'est ma bouche
elle parle toute seule, pour dire juste ce qu'il faut
et quand tes mots sonnent justes, vrais, qu'ils touchent
en plein cœur
je suis si fatiguée que je n'arrive pas à pleurer pour montrer mes sentiments
j'aurais aimé te dire merci avec d'autre chose que juste des mots mais je n'en peux plus j'ai
tellement qui passe dans ma tête et en face,
le vide
à force de trop ressentir.
vous n'avez aucune dette envers moi, monsieur Phelps ! merci beaucoup pour votre proposition. notre maison s'est effondrée mais de toutes manières, on dort plus souvent à l'hôpital qu'ailleurs donc bon ... je me souviendrais de votre proposition, ceci dit ! ça me donnera une excuse pour passer vous voir, prendre des nouvelles. plus tard
plus tard, on dirait un univers parallèle
quelque chose de pas réel
et qui n'a l'air de ne jamais
jamais se défaire de tous ces géhennes


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Dim 27 Déc - 22:04

Luciano Santiano
Tu remarques bien entendu la tristesse dans le regard de Luciano, dans le sourire de ce pauvre Luci qui n’a pourtant pas perdu son frère, mais à vu sa maison s’effondrer. Toi, tu ne comprends pas la tristesse de perdre une maison parce que cela fait bien longtemps que tu n’en as plus. Ta maison, c’était Actéon, c’était ta petite tente jaune qui était bien vite étroite lorsque tu laissais ton chien pénétrer à l’intérieur. Tu aurais été capable de mourir de froid pour le laisser vivre, celui-là. Evidemment, tu peines à comprendre la tristesse de ton homologue, comme si tu étais un sans-cœur, Neoephe. Tu parais comme ça, évidemment, parce que les choses que la tempête à pris, tu ne les connais pas, tu n’en as pas profité. Tu pourrais pleurer pour ton frère et sa femme, te demander ce qu’ils sont devenus mais l’amour que tu ressentais pour eux a disparu depuis bien longtemps, au même titre que sa compassion pour toi.

Toi, la tempête t’a tout apporté, à défaut de t’avoir tout pris. Tu as trouvé une famille, un sens à ta vie, des objectifs… Et puis toi, tu as Actéon, tu ne pourrais être plus heureux. Qu’est-ce que tu aurais fait, si tu l’avais perdu ? Que serais-tu devenu ? Mort. Alors oui, tu ne pleures pas, tu souris à la nouvelle vie qui s’offre à toi. Tu déteints dans ce tableau de désolation, tu fais tâche à travers la tristesse. Tu pourrais te sentir concerné, faire preuve de compassion, et juste feindre la douleur pour tes congénères que tu ne connais pas. Mais, tu as assez pleuré. Ah, ça, oui, tu as beaucoup pleuré. Il n’y avait qu’Actéon pour être témoin de tes sanglots, dans le silence de ta tente, pour lécher tes larmes et t’offrir sa truffe comme unique réconfort. Un réconfort, une présence qui a toujours valu 1 million de lingots d’or.

-Bien sûr que j’ai une dette envers toi.

Tu réponds en glissant tes mains dans tes poches. Tu insistes parce que c’est la vérité, parce que tu sais que chaque main tendue vers toi, c’était comme une promesse pour toi. Celle que tu allais vivre, qu’il te faudrait rendre chaque aide donnée. Non pas que tu t’en sentais illégitime, non pas que tu doutais de la sincérité de ceux qui te venaient en aide… Simplement parce que tu voulais leur rendre la pareille, parce que leurs sourires valaient aussi 1 million de lingots d’or. Leur rendre service à ton tour, tu le savais, était la preuve que tu t’étais sortit du gouffre duquel tu étais coincé. C’était important pour toi.

-Je tiens à te rendre la pareille. Ce n’est plus moi qui suis dans le besoin, mais c’est toi. Un jour, je vous bâtirai une maison, à toi et ton frère. Une plus belle, plus solide que l’ancienne.

Tu lui promets, comme quelque chose que tu ne pourrais jamais tenir… Mais que tu tiendras, même s’il te faut en souffrir.

-C’est triste de dormir à l’hôpital, mais je vois que malgré ta tristesse, tu continues d’aider les autres. Tu es un homme bon, Luciano.

Tu poses ta main sur son épaule.

-Tu as toujours été bon, n’en doute jamais !

Tu lui assures en souriant, tapotant son épaule avec une certaine amicalité.

-Oublie le monsieur Phelps et le vouvoiement. Je suis Neoephe, maintenant, mon ami.
Grimy


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Luciérnaga
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Luciérnaga
Luciérnaga
Sam 2 Jan - 18:57
lying again
non, vous n'avez aucune dette
on n'a pas de dette entre nous (nous, les gens un peu
sur le côté
même si toi depuis t'es au milieu des grand projecteurs (de voiture ? de la scène ?)
mais tu sais déjà avant, on était
enfin
tu sais ?)
aucune dette
j'en veux pas, de toutes manières
et puis, j'ai pas fait grand chose moi
j'ai dit bonjour, et j'ai retenu un nom, et j'ai servi de la soupe
n'importe qui peut le faire, mais tout le monde n'a pas le temps, vous savez
ce n'était pas de leur faute
on perdait ce que ça voulait dire, le temps, et moi encore parfois je veux juste que
le soleil se couche
qu'il me donne une excuse pour enfin dormir encore
et, fatigué de toute cette journée passée à continuer,
le soir, je n'arrive pas à fermer les yeux
j'ai trop de dettes envers tout le monde
moi je ne veux pas de ça, non.
je veux pas la pareille
parce que moi j'ai pas ton courage ; je vois de la pitié partout et je veux pas déranger oh si tu savais c'est
ma faute
un peu
beaucoup
je ne suis pas dans le besoin
non, jamais, j'ai juste le repentir
au fond de la gorge, et dans chacun de mes doigts, et entre tous mes souffles
je veux pas de compliment
j'y crois jamais
depuis toujours ! pourtant on m'a toujours dit
tu es un bon garçon, luciano c'est pas vrai je le sais j'en suis persuadé et c'est très gentil à vous de vouloir me consoler mais
il faut me montrer la vérité, vous savez
et me dire, combien je suis ridicule, et dérangeant, et négligeable, et faible, et inutile
moi je ne veux pas vous tutoyer
je ne veux pas vous appelez neoephe
ça serait tout accepter et oh ! quel ego me permettrait ça ?
mais je crois que c'est tout ce qu'il me reste pour pouvoir m'en aller
je peux pas plus en supporter j'ai
les genoux qui me disent attention, et mes mâchoires qui se titanisent, et des tâches dans mes yeux
il est temps de s'en aller
hurler dans un coussin, un peu plus loin
on ne me verra pas, et on m'oubliera, s'il-vous-plaît c'est tout ce que je demande
très bien, neoephe. une maison. c'est une promesse. pour lui oui, pour mon frère mais pas pour moi oh si vous saviez ! moi je vais m'enfuir, courir à ne plus pouvoir continuer, et aller là où on n'ira pas me chercher
bon, hé bien, il est temps pour moi de filer. à bientôt, alors ?
laissez-moi
me perdre
je crois que je dois
me retrouver.


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