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apocalyptiques alliances (⁂) luci & sweetie (end)

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Lun 20 Juil - 22:15
PERSONA'S ICON
SORROW
Se rendant à l'hôtel en quête du ferrailleur dont on lui a parlé, le lieu est pour autant hanté de souvenirs que Sweetie préfère ne pas revivre. Il explore les différentes salles, pourtant, avec une mauvaise mine et le jugement de quelques vagabonds qui reconnaissent en lui son côté pirate. Une fois Luci trouvé, il pense que celui-ci ne saura pas qu'il est un Pirate. Il veut échanger une poignée de main avec lui.
320 WORDS
FT. LUCI
Cœur serré dans la poitrine, paradoxalement, il ne calme pas pour autant l’étreinte entre ses poings puisqu’il considère que ce geste, en revanche, peut lui donner du courage. C’est d’un élan assuré qu’il gravit les marches, jusqu’au perron du bâtiment, bien que chacun des pas accomplis soient un pincement supplémentaire. Au vu de la mine grave qu’il présente, on pourrait presque croire qu’il s’agit d’un salon funéraire. C’est en quelque sorte, la pierre tombale de son ancienne vie, en revanche.

De plus, les faciès que certaines personnes lui présentent ne sont guère plus réconfortantes. Dévisagés par la plupart des vagabonds, il ne peut, en revanche, pas leur en vouloir. Peut-être que lui pourrait aussi ne pas vouloir l’approcher mais son optimiste le conduit à travers les diverses pièces, vers cette personne.
Cela dit, il ne fait finalement que les explorer puisqu’il n’a, en fin de compte, jamais rencontré ce type. Un autre mécano l’a juste décrit rapidement au bar. Un grand type à la peau halée, enfin, si Sweetie arrive à distinguer sa couleur de peau avec tous les ecchymoses dont il est habillé.

Il repère un premier gars dans ce genre-là, avec une contenance plus morne encore que Lukas qu’il pourrait en rire. En tout cas, croiser quelqu’un de plus déprimé que lui, lui donne le un sourire calfeutré par ses lèvres donc plutôt innocent.
Sangsue des larmes, toujours. Il se nourrit du spleen et d’autres sombres états d’âmes pour laisser croire qu’il va bien.

Hé mec, salut. Tu serais pas le ferrailleur du coin ? Enfin t’es celui qui correspond le plus à ce qu’on m’a raconté par ici donc y a pas de doute.


Il présente sa main pour l’échanger à son voisin. Décidément confiant d’avoir fait bonne pioche. Confiant aussi qu’un Pirate puisse être accepté par une personne extérieure au groupe. C’est peut-être dans ce genre de situation que son déguisement de garçon modèle lui sert.
Luciérnaga
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Luciérnaga
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Mar 21 Juil - 21:42
name one hero who was happy
un semblant de vie
quelque chose de chaleureux -d'ici, on ne voit pas les cieux
c'est une bulle, un écrin, un mirage
pas un chez soi, non (c'est trop tôt, quand on enlève le sparadrap c'est encore sanguinolent c'est vraiment pas charmant)
c'est comme si Dieu ne pouvait pas être témoin, et je connais son omniscience mais juste pour ces quelques mètres j'espère qu'Il comprendra : on essaie
(d'honorer Son cadeau, et de créer un peu de bien dans les marais qui nous empoisonnent dehors)
((s'il existe)(je ne sais toujours pas s'il existe)(dîtes-moi que non))
moi j'ai des personnes qui me font sourire dès que je vois leurs visages mais pourtant je n'arrive pas encore à les appeler des amis
moi je rends des services sans rien demander en échange parce qu'il y en a avec moins de chance mais pourtant je m'en veux
moi j'essaie de me détacher de cet endroit qui me fait autant de mal que de bien mais pourtant je suis là
encore une fois
alors tant qu'à faire, j'écoute, je parle, peut-être même qu'on arrivera à rire
(comme si c'était pas une épreuve, et comme si rien ne s'était passé, et parfois on s'amuse à faire comme si c'était encore un vrai hôtel -des clés derrière le comptoir, quelqu'un aussi là-bas, et des belles chambres juste pour nous ; des lits et des beaux paysages quand le matin, on se lève tard, la fatigue au bord des yeux (aucune blessure, ni sur la peau ni plus loin que ça))
mais la réalité revient comme une balle s'expulse d'un barillet
boum
(et au fond on sait qu'on est tous au fond du trou et quand on sourit on dirait des grimaces on souffre du manque de bonheur mais on sait pas comment le fabriquer avec seulement du malheur)
une fleur sur la joue ; elle fleurit bleu aujourd'hui, c'était jaune hier, ça sera peut-être rose demain
à défaut d'en avoir sur des drapeaux, j'ai des arc-en-ciels sur le visage
une mauvaise aventure, et une après-midi de perdue, et des idiots qui pensent que le chaos fera tourner le monde (non, ça
l'épuisera
et après
après
je ne veux pas savoir)
je ne veux pas savoir
vas-t'en
laisse-moi
à regarder par la fenêtre, à faire semblant de parler du beau temps comme si l'été était une chose dont on pouvait se réjouir
mais non
et mes yeux s'abaissent juste un peu, détaillent la carrure, dessinent les mèches parfaites, la mâchoire carrée, les larges épaules, les muscles qui s'y attachent,
ah.
dans une autre vie je l'aurais accueilli avec un sourire, et j'aurais serré sa main comme si on se connaissait depuis toujours, et je lui aurais offert un thé pour voir ce que je pouvais bien lui donner (oh, si je savais)
à la place, je
laisse ses
ses quoi ? bonnes intentions ? ah ! qu'en sais-je
mais ses avances flottent dans l'air et je n'ai pas l'intention de les faire se crasher sur mon épiderme
mes doigts coincés au fond de mes poches, le hoodie dépassé troué rafistolé noué à la taille -comme une carte d'identité
un mouvement de la tête, un regard, les autres s'en vont -ils ne seront pas loin (les esseulés savent s'entraider)
tu lui veux quoi, au ferrailleur ? je ne confirme jamais rien
je crois que j'ai appris, depuis le temps, que ça ne sert pas
les gens n'écoutent plus, ils ne font que prendre ce qu'ils veulent
qui peut les blâmer ? si j'osais, je ferais sûrement pareil




Spoiler:
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Mer 22 Juil - 18:14
PERSONA'S ICON
IMPATIENCE
Irrité que Luci ne réponde ni à sa poignée de main, ni à sa question, Sweetie tente tout de même de garder le sourire et de paraître patient. Néanmoins, il montre plus ou moins qu'il n'apprécie pas l'impolitesse qu'on lui accorde en jouant au plus malin. Il veut sa réponse sinon rien, ok ?
340 WORDS
FT. LUCI
Aucune réponse.

Sa main se referme, se renferme sans avoir su agripper quelconque information. Les articulations de ses doigts se crispent de frustration et compriment toute la nervosité gagnée en une poignée de secondes. Cependant, c’est peut-être la seule constriction qu’il affichera. Son cœur est certes, pincée, par aussi peu de reconnaissance, mais il n’est pas visible. Son visage reste, visiblement, en revanche, aussi faussement rayonnant.
Ce n’est pas le moment de plaisanter, pourtant, mais ce n’est pas le moment de faillir non plus alors pourquoi afficher une autre facette de sa personne ?

Pour autant, revanchard, il n’oublie pas. Il ne passe pas sa main ignorée dans sa chevelure pour une pirouette. Il la console en joignant les bras, se protégeant de cet individu qui veut, presque, le démasquer. L’aurait-il associé directement aux Pirates ? Peut-être l’a-t-il déjà reconnu dans la rue. Néanmoins, ce n’est pas le temps des aveux.

Qu’est-ce que je lui veux ? Qu’est-ce que je lui veux ?


Son index tapote patiemment sur son menton, faisant volontairement durer le questionnement.

Pas tes affaires.


Puis finit par ricocher plus loin, maintenant droit, à côté de sa mâchoire comme pour souligner un point très important. Et en somme, il pense que sa déduction est effectivement très juste pour garder cette malice sur les lippes. Certain, il finit par recroiser les bras une nouvelle fois.

Les gens, je vous jure, maintenant. On m’accueillait pas comme ça, avant. Je t’ai posé la question en premier, c’est à toi de me répondre, en premier. Tu saisis ?


Même si Sweetie est le plus farceur sur le temps qui passe, en réalité, il est peut-être le plus impatient des deux. Il ne lui est pas difficile de jouer les bonnes personnes mais son côté exigeant a tendance à prendre le plus dessus et têtu comme il est, il a tendance à avoir le dernier.
Le pied tape, résolument, contre le parquet de cette chambre. Bras toujours croisé. Il est endurant. Il ne bougera pas d’ici. Il restera camper sur ses positions.
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Luciérnaga
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Mer 22 Juil - 23:26
you can't
tu sais je comprends
les échecs le refus l'irrespect ça ne fait qu'agrandir les trous qu'on a déjà formé à l'intérieur de sa tête (je suis devenue passoire, et un jour peut-être trou noir
et là alors peut-être n'en aurais-je plus rien à faire
dommage
ça sera trop tard)
je regarde tes phalanges se resserrer oh tu sais ç'aurait pu être autour d'un cou (le mien)
à en exploser les vertèbres
ou autour d'un verre
à n'en laisser que des miettes
je ne connais que la violence subie je ne sais pas (sauf une fois) ce que ça fait de se retenir de frapper de se laisser aller de s'ignorer
j'en ai entendu des histoires, si tu savais, et j'en ai vu des ecchymoses ; maintenant elles sont sur moi, et quoi ? tu veux en rajouter une ? faire tien un bout de ma peau ? et quand tout sera parti, ça restera plus loin
dans mes os dans ma tête
dans tout ce qui met des aiguilles dans ma cage thoracique
j'ai besoin de sortir.
j'ai besoin de sortir de respirer de l'air plus frais encore qu'ici là devant la fenêtre l'été est chaud oh écrasant et ta passivité ne fait que me donner des sueurs froides ; le reste est en surchauffe, juste sous la gorge, de tout mon thorax (bello ac pace)
il y a des plaintes d'enfant qui résonnent dans mon oreille
encore un peu et j'imagine leurs devoirs à peine commencés, et leurs tignasses ébouriffées, et leurs épaules affaissées, et surtout leur mauvaise foi distinguée
des babillages infantiles, des justifications puériles, des logiques juvéniles
il y a un soubresaut de sourire sur mes lèvres et surtout
de la tendresse
pour des souvenirs qui n'ont plus rien à donner (qu'est-il advenu d'eux ? oh Dieu, s'il vous plait, pas le pire)
l'impatience se montre, sauvage, soigneusement parsemée sur tout ton être et moi je
j'ai toujours peur tu sais
c'est si facile
de passer de l'autre côté de la fenêtre.
tu es venu demander un service. il n'y a pas de premier qui compte. c'est ce que tu as à gagner contre ton ego (oh, imposant, je n'en doute pas) et il faut que tu comprennes que le monde n'est pas à toi
enfin, je dis ça -je ne te connais pas
être gentil, c'est pas très conseillé pour survivre, il paraît.
c'est une idée stupide, hein, luci ?
je sais
je sais je sais je sais je sais je sais je sais je sais je sais je sais je sais je sais je sais je sais je sais je sais je sais je sais je sais je sais je sais je sais
et pourtant
t'es qui ?
tu pourrais être tous mes pires cauchemars
(mon plus grand rêve)
un inconnu de plus avec qui faire affaire
du potentiel raté
dis-moi, qui es-tu ?
(est-ce que toi aussi le soir tu as du mal à aller dormir avec les autres parce que tu te dis non je ne le mérite pas qu'est-ce que je fais là est-ce que toi aussi t'as des hérissons dans la tête qui t'empêchent de penser mais c'est pas des migraines non est-ce que toi aussi tu penses que tu n'arrivera jamais à oublier des images est-ce que toi aussi elles passent en boucle surtout quand tu ne veux que t'endormir dis-moi est-ce que toi aussi tu ne sais plus trop comment vivre)
moi, c'est luci.
mes grands yeux clairs braqués sur ta silhouette, la violacée juste sous la tempe (fusil à pompe)
débris humain à défaut d'être stellaire
et j'aimerais dire il y a une guerre dans ma tête mais qu'est-ce que t'en ferais
toi tu viens chercher une couronne, non ?
crois-moi
elle sera vide
(vide vide vide)
et lourde
(oh si lourde)
et avec toute ma fragilité,
une risette
(un phare dans la nuit de mon épiderme
l'ennemi connaît ma position et
je ne sais qu'en penser)




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Jeu 23 Juil - 0:31
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HONEY
Puisque Luci décide de lui donner quelques réponses, Sweetie se fait lui aussi moins timide et ose lui donne son nom mais pas encore l'objet de sa venue. Jouant encore un peu, il préfère lui montrer ce qu'il est prêt à vendre en échange de services. Néanmoins, il présente à Luci son alliance comme il était sur le point de l'épouser (pas à genoux, heureusement omg) en lui dévoilant son surnom. Se rendant compte de la gêne, Sweetie tente de faire une blague et de poursuivre l'échange sur la raison de sa venue.
335 WORDS
FT. LUCI
Expéditif et exaspérant. Toutes les secondes dépensées sont finalement rattrapées par l’autre. À cette conversation, ce dernier prouve de nouveau qu’il ne prend aucun plaisir et qu’il n’accordera pas une minute de plus.
Un encadrement mélancolique et des reflets semblable au stoïcisme, est-il sûr de pouvoir échanger avec cette personne ? Sweetie aperçoit, cependant, dans le miroir, de simples détails, qui le convainc de tenir tête à ce face-à-face.

Un maigre sourire rutilant. Une mince réponse qu’il recolle à d’autres morceaux récoltés ailleurs. Luci, un ferrailleur douteux ; dans tous les sens du terme. Peut-être pas assez suspicieux selon le Pirate, en revanche, pour parler d’une qualité aussi rare de nos jours ; la gentillesse.

Je viens pas faire ami-ami, pas de panique.


Tout le monde est égoïste, de toute façon, ici. Tu me prends pour qui pour pas savoir ça ? Tu me prends pour qui pour être « gentil » ?

Le bénévolat, ou ce que t’appelles « service », existe plus. Je viens avec un prix.


Péniblement, le brun plonge et fouille dans sa poche avant après un minuscule trésor qu’il dégote finalement au bout de plusieurs secondes sous un regard complètement interrogateur. Il ne répond pas directement à la question. Il lui présente plutôt la valeur qu’il représente : Un ex-fiancé capable de foutre une vie sentimentale en un clin d’œil.

Les gens m’appellent Sweetie.


Mais je ne veux pas être appelé ainsi pour autant.

Situation doublement gênante après ces révélations.
Pourquoi l’appelle-t-on encore chéri s’il n’est pas marié ?
Pourquoi est-il en train de tendre une alliance à un autre homme ?
Se rendant compte lui-même de l’embarras de la situation, il range automatiquement la bague, ne laissant pas, malheureusement, l’occasion au ferrailleur de pouvoir l’examiner.

Si ça te gêne, appelle-moi juste mon client préféré.


Peu à l’aise et maladroit, il tente de dévier la gêne qu’il vient de créer en une blague. Pas amusante mais on préférerait en rire pour balayer ce qu’il vient de se passer.


Luciérnaga
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Luciérnaga
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Jeu 23 Juil - 23:06
heat waves been faking me out
je suis sur le fil
j'ai l'impression d'avoir rendu les armes, de t'avoir enfoncé les manches dans les paumes pour que tu n'ai même pas à te baisser pour les ramasser
ma peau n'est qu'une illusion, et les rayons qui éclairent ma caboche se noient dans toute la noirceur qui s'y est perdue, qui s'y est plu
ce n'est qu'un nom
juste ça
quatre lettres
deux syllabes
une personne
si réconfortant et si angoissant à la fois tu sais c'est moi
juste moi
donné au bout de la langue
insécurité chronique
confiance sauvage
je crois que ça fait mal à chaque fois parce que j'y accorde trop de sens et
je crois que je suis déçu de ce que tu dis des choses que tu interdis et
je crois que ça me rassure aussi
ça veut dire que bientôt tu sera parti
et je n'aurais pas à m'inquiéter (de quoi ? de tout)
(je le ferais quand même)(anonyme)(inconnu)(inutile)
moi je rends des services
mais tu as raison, je ne sais plus trop
si j'existe.
(comment on sait ? quels sont les critères ? comment on passe le test ? où est-ce qu'on attend les résultats ? quelle est la moyenne, la normalité, l'erreur standard -qu'importe, de quoi me rassurer et m'empêcher de, oh, tu sais (non))
c'est une belle oeuvre que tu tiens entre tes doigts presque délicats
ce n'est pas n'importe quoi -ça brille
la lumière vient et ricoche droit dans mes yeux (coup de projecteur sur mes fantômes)
elle l'aurait aimé, cette bague (maman)
on dirait une éclipse dans le sahara
du sable figé dans un infini
équilibre -on dirait qu'elle durera jusqu'à la fin des temps, qu'elle nous survivra, de ses reliefs tranquilles, balayée par le vent et la pluie
la tempête ne lui fait pas peur
elle survivra à bien d'autres choses encore
(une séparation, un échange, un abandon)
et égoïste comme je suis j'ai envie de la marquer de lui laisser mon empreinte de la tenir entre mes doigts juste un instant mais quand je les tends pour la saisir tu
ah
tu la reprends.
tu as bien raison.
les gens t'appellent, huh.
ce n'est pas lui
sweetie, ce n'est pas vraiment lui
je crois que je n'arrive pas à empêcher un air de regret au fond des pupilles
j'aurais espéré de l'honnêteté
de la vulnérabilité
mais je sais : je donne toujours trop
et je survis de si peu
ça ira.
un soupir.
peut-être n'ai-je pas compris les signaux de fumée
ou peut-être n'as-tu laissé que des cendres
(ça crie au drame mais tes cheveux sont si bien coiffés, tu ne veux probablement jamais en parler)
laisse moi reformuler. tu as un besoin. tu préfères ? mettons les choses au clair :
ne me laisse pas si je m'engage
si tu veux que je t'appelle comme ça, dis-moi ce que tu veux. pour le moment, tu n'es pas client. tu n'es personne
et c'est bien triste
mais je te le dis : au moins, tu as l'air d'exister.




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Ven 24 Juil - 15:53
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INHIBITION
Semblant avoir compris que l'alliance avait ému Luci, Lukas ne sait dire s'il préfère voir Luci un semblant heureux ou toujours aussi morose pour leur échange. Il décide de procéder à la négociation en tentant de la rendre plus neutre mais s'avère être aussi sec et hautain que d'habitude. Il va même jusqu'à proposer les closes du marché après avoir montré les photos de sa voiture défoncée, sans l'avis de Luci. Tout en échange d'une bague. Il cherche à présent un stylo.
437 WORDS
FT. LUCI
La réaction n’est certainement pas celle attendue. Il ne saurait dire si son cœur est bercé ou finalement trop secoué par la lacune en moquerie.
La comédie ne s’invite pas et laisse, une fois de plus, la vedette à la tragédie. Elle se fait même beaucoup plus saillante qu’auparavant. Les traits de Luci se sont réveillés le temps d’un instant pour finalement se recoucher dans leurs draps ternes. Cet instant correspond, en effet, à la sortie de la bague.

Assez sensé, tout de même, il se doute bien que Luci se trouvait plus réjoui par la bague que la fausse demande. Il n’est plus aussi scintillant. La bague réfléchissait presque des faisceaux de gaieté sur son visage.
Juste pour expérimenter, Lukas voudrait retenter l’expérience pour voir s’il est capable de provoquer derechef cette réaction. Toutefois, il se contente de faire confiance à son assurance — à tort — et essaye d’égayer plus modérément le jeune homme.

Appelle ça comme tu veux et appelle-moi comme tu veux, en vérité. Je te passe juste l’info comme tu la demandais.


Tout de même conscient de son manque de tact, il ne peut s’empêcher de se fier à ses atouts. Ici, plus particulièrement, celui qui pourrait lui permettre de sceller un contrat. Cette fois-ci, il inspecte sa poche gauche, dans laquelle il vient de ranger le prix du marché. Il sort une pièce du contrat, cependant. Pas la bague.
Il s’agit peut-être d’une ruse insouciante de sorte à faire languir.

Balayant en un éclair vers la gauche, de son doigt, sur l’écran sorti, il finit par trouver une preuve et présente la photo affichée sur le téléphone, à son téléphone.

Ma voiture, pour l’instant. Elle pourrait être belle comme moi mais j’ai besoin de la retaper. T’es pas mécano, je sais. Mais j’aurais besoin de pièces pour entamer des réparations. Je dirai pas non à des espèces d’enjoliveurs plus… classes.


Laissant son téléphone à Luci pour qu’il puisse les écumer, Sweetie se permet, quant à lui, une visite oculaire du lieu du ferrailleur, mains sur les hanches.
Sans doute un revenu modeste. Bien sûr, Sweetie ne peut se permettre de juger

La bague vaut cher mais je m’en tape maintenant.


Haussement d’épaules et moue peu contrariée.

Je pense qu’elle vaut à peu près tout ce que j’ai besoin pour la rénovation de ma caisse. Je te fais un listing sur papier. T’as pas un stylo quelque part ?


S’il ne prend pas en compte ses sentiments, pourquoi prendrait-il l’avis des autres ? Grand dominateur, le brun n’hésite pas à enchaîner et emprisonner ce que lui ou autrui peut penser. Il doit juste gagner.

Luciérnaga
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Luciérnaga
Luciérnaga
Sam 25 Juil - 13:51
let's set your heart on fire
est-ce que tu mens souvent, sweetie ?
c'est une question que je me pose régulièrement
et je me demande aussi si pour les autres c'est autrement
j'ai lu des choses sur les vérités relatives, et la vérité absolue (celle qu'on ne peut pas toucher, celle qu'on ne connaîtra jamais, celle qui existe dans les angles morts de nos œillères)
je sais que j'ai l'air terne mais si ma peau est couleur rouille dis-toi qu'un jour il paraît qu'elle était de fer
je ne l'ai pas assez protégée
et toute la beauté de ce blanc argenté
est parti en fumée
il en reste des morceaux, dans mes yeux dans mes dents dans des choses que tu ne verra jamais
ça illumine mon visage et moi
je déteste ça.
c'est comme s'il y avait déjà écrit
que j'ai trop de contrastes en moi
et souvent j'ai l'impression de
(tu sais)
être moi en faisant l'inverse de ce que je crois
(tu sais ?)
comme on change.
comme on ment.
je ne t'ai pas demandé ce que j'allais obtenir. je t'ai demandé ce que j'allais devoir offrir.
mais peut-être es-tu plus habitué aux récompenses qu'aux punitions, et peut-être ne vois-tu que ce que le monde peut te donner plutôt que ce qu'il peut te prendre
je n'en sais rien
je ne te connais pas
ni toi ni ta voiture ni où tu dors ni où tu vis ni où tu pries
(on prie tous, j'en suis persuadé ; la science est une foi nouvelle, et l'estime de soi aussi
rien n'est incompatible)
alors je souris juste à tes discours parce qu'ils me font rire
je crois que tu n'as pas encore compris que je ne te dois rien
et que si j'accepte c'est parce que je le veux bien
(et je sais que je veux toujours tout faire pour aider mais en as-tu vraiment besoin ?)
(est-ce que c'est ton chez toi est-ce que c'est ta maison est-ce que tu veux t'y sentir comme si tout allait bien ?)
(ou est-ce que tu ne veux plus de cette bague est-ce que c'est ça vraiment le cœur de l'échange est-ce que c'est pour ça que tu me l'as présentée en premier ?)
la beauté ne vaut plus grand chose. pour un bijou et pour le reste l'or, c'est pas mal pour les circuits électriques, les cartes mères, les téléphones, mais comme tu t'en doutes, ce n'est plus trop les priorités. on peut rien construire avec de l'or. c'est trop malléable. trois sur l'échelle de mohs. rayable par du verre. probablement du 750 millièmes. quel alliage ? résistance moyenne. ta bague est belle. on dirait qu'elle a vécu une courte vie. qu'elle aurait pu continuer pour des décennies si tu n'avais pas fini ici mais l'échange n'est pas équitable. je ne l'ai même pas examinée, je sais pas de quoi elle est faîte. ça peut valoir deux jantes en aluminium, et encore. ça paie à peine pour mon travail, sans parler des autres réparations que tu mentionnes.
une main dans la poche sort un crayon en papier -usé, court, mordillé (celui que j'utilisais pour dessiner)
mais j'imagine que tu peux proposer d'autres choses ? les yeux dans les yeux
attitude neutre
je ne veux pas confrontation je veux juste
être respecté, faire mon travail au prix qu'il faut
ne pas me laisser berner
ou sinon on peut envisager autre chose si tu veux te débarrasser de la bague. ça se comprend. il y a des choses qu'on voudrait laisser exister loin de nous.
pas les détruire, juste
les laisse s'en aller.




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Dim 26 Juil - 20:09
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SHYNESS
Peu étonné que la proposition soit remise en cause, Lukas reste profondément blessé que sa bague (ou plutôt une sorte de métaphore de l'amour qu'il a porté) soit aussi peu reconnue, peu chère. Il la lance donc à Luci pour extérioriser la colère et lui somem de l'examiner. Il l'invite à reconsidérer son jugement, même s'il est ouvert aux négotiations, aux autres services qu'il peut offrir. Néanmoins, il ne voit pas lesquels et attend des réponses de sa part.
367 WORDS
FT. LUCI
Non, Sweetie reste quand même une personne assez réaliste pour savoir toutes ces choses.
Bien sûr que dans tout marché, il existe une partie de négociation et il ne peut s’en sortir d’un tour de main ; il a peut-être pressé la transaction pour tenter l’emporter, cela dit.
Bien sûr que l’or ne vaut plus ce qu’il vaut ; même s’il ignorait que son prix ait pu autant chuter. Mais que son importance soit reléguée, désormais, à ce plan, le sidère. Offensé que sa bague puisse être jugé ainsi, le dédain bascule. De la pièce vers son propriétaire. Le dédain s’échange. Du propriétaire vers le visiteur.

Tu l’as pas examiné, comme tu dis. Qui te dit que ça vaut que deux jantes ?


Soufflant d’exaspération, il se fiche tout compte fait de l’humeur du ferrailleur. Finalement, ce dernier a éveillé des ressentiments dont il ne veut pas.
Pour les échapper plus facilement, il doit « s’en débarrasser », comme il dit.
Ça fait mal. Il a du mal à le faire.
Après avoir trituré sa poche, il la propulse dans les mains desquelles il a, précédemment, repris le téléphone.

Examine la bague, plutôt que de me regarder comme ça. Ça vaut pas un clou non plus. J’comprends que tu veux pas te faire avoir, que tu peux pas me proposer tout ton temps mais étudie la avant de me prendre pour un connard.


La bague pourrait étinceler d’amour mais ce n’est pas le cas. Complètement neuve, oui. Pas de traces d’ancienneté donc forcément peu de souvenirs. Or, Sweetie tente de les faire passer pour plus chers qu’ils ne le sont.

Je sais justement pas pour quoi tu me prends, en fait. Un garde du corps, un gigolo ? Non, j’ai rien d’autre à offrir enfin en tout cas, rien qui semble te convenir.


Lassé, il finit par arrêter de tourner en rond en s’asseyant quelque part dans cette petite salle. Il ne sait pas lire dans ce visage dissimulé, déjà qu’il n’a jamais été la personne la plus emphatique.

T’as pas l’air de savoir ce que tu veux mais je peux pas le deviner à ta place donc j’attends, quelques minutes, voir ce que t’attends de moi.

Luciérnaga
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Lun 27 Juil - 23:33
you can't figth it
je sais que c'est dur, de voir ses sentiments ne rien valoir alors que s'en séparer déchire le cœur
crois-moi je sais oh j'ai envoyé une fille en enfer juste pour un collier j'ai frappé des gens juste pour des cailloux qui brillent j'ai abandonné mon frère pour échanger des métaux si peu solides j'ai pleuré parce que je n'arrivais pas à retrouver sa bague de fiancée j'ai beaucoup crié aussi et au final j'ai tout rangé là-bas
dans un coffre-fort
et mes trésors ne verront jamais le jour mais c'est mieux pour cet or qui en a la couleur mais surtout le poids oh si je l'emmenais dehors il pèserait trop lourd (dans mon sac comme un noyé au fond de l'océan, dans mes poches comme un caillassé de toutes parts, autour de mon cou comme un pendu qui marche encore)
ils sont à moi et j'ai peur que quiconque ne les voit, ou pire :
qu'ils comprennent.
je suis d'un égoïsme étrange, non ?
je crois que ça vient de la peur (un peu des autres, et surtout de moi)
alors non je n'en sais rien moi je te parle de valeur matérielle pas de ce qu'elle veut dire moi je parle de choses que je connais pas de ce qu'il se trouve dans ton esprit moi je parle de ce que je te propose pas de ce que tu désires
j'attrape l'objet au vol
elle est lourde dans ma main
et le métal est chaud
presque comme s'il bouillait de colère lui aussi
je ne la regarde pas de suite, visiblement ce n'est pas là le plus important et
de mes yeux toujours tristes je te dévisage
j'ai comme l'impression que d'habitude tu adores ça mais qu'ici ça t'horripile
je n'ai rien dit ; je ne t'ai pas insulté, je n'ai pas remis tes mots en questions, je n'ai rien sous-entendu mais tu démarres au quart de tour et j'ai la patience pour n'en piper mot
alors je soupire, mais pas pour toi, ça s'entend
c'est de la fatigue
c'est mes cernes en son c'est l'esprit au bord du gouffre depuis que les murs ont été arrachés c'est tout qui s'accumule et moi qui croit que je peux porter le poids du monde
j'aurais pu m’appeler atlas mais ç'aurait été un mensonge.
je ne sais pas. je ne te demandais rien de spécifique pour ne pas te mettre dans l'embarras. je ne veux pas de quelque chose que tu n'as pas. c'est compliqué quand c'est comme ça et moi je veux tout simplifier arrêter et faire rigoler mais je sais pas. je crève la dalle. j'ai pas d'endroit où dormir. j'ai des outils à réparer. j'ai plus un seul pansement. mes réserves de bonne humeur s'épuisent. ça te parle ? ahahah. enfin. un triplet à la main, soudainement, je regarde des choses qui brillent, au moins tu te rappelles de l'alliage ? ce n'est pas indiqué sur le marquage.
les yeux quittent la loupe, mais pas l'objet
18 carats
on dirait qu'elle vient de gens qui pensaient n'avoir rien à prouver de plus après l'avoir enfilée
peut-être que je me trompe
peut-être pas
elle est magnifique. le travail est impressionnant, précis. c'est un très bel objet.
il y a un écho dans ma mémoire ; je sais reconnaître des jumeaux mais oh peut-être n'est-il pas encore temps, ou peut-être n'est-ce qu'un hasard
pas la peine de t'énerver, d'accord ? je sais apprécier les belles choses mais encore un soupire c'est plus ça qui va me nourrir, tu vois ? je ne sais pas qui tu es, je suis pas sensé avoir confiance et je pause je me fais souvent avoir.
et ça aussi, c'était stupide de le dire
je tends la main vers lui, le symbole coincé dans le poing
il sera forcé de s'approcher s'il veut retrouver son (trés)or




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Mar 28 Juil - 16:43
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REFLECTION
Partagé entre l'amertume et la compréhension, Sweetie se rapproche et reprend de force sa bague. Plus abordable malgré son côté taciturne, il sous-entend qu'il peut effectivement apprendre à connaître Luci et inversement d'abord via des services. Cependant, il ne voit toujours pas quoi lui proposer et donc essaye plutôt de percer à jour le vagabond plutôt que l'autre ne le fasse avant.
437 WORDS
FT. LUCI
Égarant sa nervosité dans ses jambes tremblantes, le verdict après analyse se fait attendre. Pour Sweetie, il y a encore de l’espoir que cette bague puisse, après expertise, obtenir plus de valeur. Quelques questions concernant l’alliage auquel il ne répondit que par des haussements d’épaules, des « va savoir, j’ai oublié ». Néanmoins, des justifications pareilles ne peuvent rendre la bague plus chère. L’apocalyptique réalité est là ; Luci n’en a pas besoin mais ne dénigre pas la beauté de la bague, la complimente même, sans pour autant la connaître.

Laissant penser qu’il est encore agacé, il se relève efficacement pour arracher la bague de la prison gantée dans laquelle elle se retrouve prisonnière. Il est froid, encore, mais il semble avoir retenu une leçon, tout de même.

Je te la vendrai plus tard, pour que tu juges mieux son prix que ça.


Ne dominant pas par la taille mais peut-être par ce regard sévère, il n’affiche pourtant pas l’expression qu’il devrait dévoiler. Il ne connaît pas cette personne. Pourtant elle souhaite en découvrir plus sur la bague, son symbole. Maladroitement, cette même personne se dérobe. Peut-être finalement justicier, le garçon, souvent costumé, la rattrape. Sous un monticule de sous-entendus, Sweetie avoue apprécier cette façon de se rapprocher de lui et ne pas vouloir le tromper, en retardant la vente de sa bague. Il esquisse un sourire, gauchement.

Je peux te payer en service, en attendant, ouais. Mais bon, on est dans le même bateau, j’ai pas grand-chose, en termes de matériel.


Las, Sweetie ne peut s’empêcher d’exempter un profond soupir. Après ce constat, le jeune homme ne peut s’empêcher de se sentir faible, contrairement à Luci. Ce dernier n’a pas grand-chose mais a pour excuse d’être plus indépendant. Partagé, il ne saurait dire s’il est le plus à plaindre ou bien l’autre.

Ce sentiment d’hésitation fait, pourtant, résonner une hypothèse dans la tête du jeune homme. Très curieux, il n’hésite pas à mettre les pieds dans le plat, bien évidemment. Un œil mis clos et l’autre concentré sur le sujet, Lukas est dérangeant, inquisiteur. Il agrippe même l’épaule du vagabond, pour s’en rapprocher et créer une intimité, peut-être embarrassante.

Tu cherches à nouer des amitiés ou quoi ?


D’après sa quête à la bonne humeur, son envie de se confier mais aussi son refus de vouloir être gentil, Sweetie pense avoir résolu le mystère qui se cachait derrière ce sombre visage. Il cherche, il gratte, oui, mais refuserait qu’on fasse de même avec lui. C’est peut-être parce qu’il a senti que Luci tentait de découvrir son homologue que ce dernier inverse les rôles. Pour le moment.
Luciérnaga
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Jeu 30 Juil - 22:02
that's just how it goes.
je crois qu'il y a de l'appréhension dans ma manière d'attendre
tu sais, c'est dur d'être égoïste. de s'empêcher de penser aux autres.
tiens, regarde, là :
qu'est-ce que tu penses ?
est-ce que tu es blessé ?
est-ce que tu réfléchis ?
est-ce que tu vas mieux qu'hier ? moins bien qu'aujourd'hui ?
est-ce que tu veux être tranquille ?
est-ce que tu veux vraiment faire disparaître cette bague ?
qu'est-ce qu'est cette voiture pour toi ?
d'où tu viens ?
est-ce que c'est beau, là-bas ?
est-ce que tu t'y sentais bien ?
qu'est-ce que tu as changé dans ta vie, et dont tu es fier ?
est-ce que tu crois que tu te connais ?
quel est ton pire défaut ? (d'après toi, et d'après les autres)
qu'est-ce que tu aimes ? (et je veux dire, vraiment
qu'est-ce que tu aimes vraiment
pas les spaghetti ou les chiens, pas les couchers de soleil ou les plages de sable blanc, pas la vitesse ou l'ivresse mais
plutôt tout le reste
ce dont on ne parle pas
moi j'aime bien en parler mais j'ai l'impression que
ah. pas toi.)
((peut-être ai-je tord))
et quand tu viens reprendre ce qui est à toi, j'ai eu comme l'impression que c'était un au revoir
je ne pensais pas qu'il était pour toi, et que tu allais laisser un autre s'inviter
alors quand tu proposes, quand enfin tu t'imposes (pas comme avant, non ; là tu mets de toi sur la table tu t'avances et c'est tout ce que je demandais ah un peu d'humanité qu'on arrête de se traiter comme des déchets) ça me
ça fait quelque chose.
je crois que ça se voit dans ma manière de te regarder
les pupilles aux bords des yeux, toi sur ma vision périphérique
on n'est plus en confrontation on est juste
deux humains
qui parlent
et qui tentent de se défaire
de leurs menottes de fer.
moi ça me va si tu t'agrippes ici-bas
je ne souhaite qu'une chose à tout ceux que je croise : de la paix
et si je dois devenir rocher pour que tu puisses y parvenir, alors je viendrais même te faire la courte-échelle en ployant sous le poids de ce qu'il se passe dans ta tête
mais tu sais,
tu m'as eu dès le premier instant.
ahaha un peu plat, mais réel oh les fossettes se dévoilent et les paupières se ferme en demies-lunes pas vraiment, mais il paraît que ça m'arrive souvent. pourquoi, tu crois que ça pourrait marcher ? toi et moi
ah !
on ne se connait pas.
(mais j'ai pas besoin de ça je veux juste des pensées à regarder tu sais quand tu vois littéralement les mots sortir de cerveaux ah s'en aller plus loin pour filer d'autres entités et construire des nuages d'idées moi j'aime voir les choses évoluer se corriger devenir meilleures et en même temps se contenter d'elles-mêmes ah si tu savais ; est-ce que tu peux parler un peu ? juste un peu
comme avant
quand tu proposais des parties de toi pas cachées dans ta poche)
(la vérité c'est que j'en ai rien à faire des jolies pierres
je veux connaître leurs histoires et les faire vivre à travers les ères
sauvegarder toutes ces charnelles proses, pour toujours les plus belles (néc)roses)




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Jeu 30 Juil - 22:47
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Bien que Sweetie a tenté un rapprochement, il se ravise aussitôt. Il garde son sourire mais casse complètement l'ambiance qui venait de s'instaurer ; un peu maladroitement. Il ne veut pas répondre à la question de Luci car il la trouve idiote. Il le taquine même sur cette formulation.
437 WORDS
FT. LUCI
Le portrait-robot qu’on lui a dressé, avant qu’il ne pénètre dans l’hôtel, respectait effectivement ce que représente Luci ; mais aux premiers abords. La personne ne doit donc pas aussi bien connaître le ferrailleur qu’elle l’a prétendu. L’image d’un visage émacié par la morosité et la jovialité d’une gargouille ne s’est pas non plus envolée d’un seul coup. Toutefois, il s’agissait simplement de la couverture. Lukas en découvre les pages.

A contrario du vagabond, Sweetie n’a pas diverses facettes. Un sourire qui ne dit pas grand-chose. Même en levant plusieurs voiles chez son interlocuteur, son avis ne change pas. Il est sans avis.

J’en sais rien. À toi de voir.


Une avancée infinitésimale rétrogradée par des pas éléphantesques, vers l’arrière. C’est presque comme si ses sentiments se sont rétractés. Timides même, ils se crispent en un haussement d’épaules.
Sweetie n’est pas venu se faire un ami, ce n’est pas son but initial et pourquoi en changerait-il ? À l’opposé, il se fiche presque de ce qu’autrui peut ressentir. Même une blague ne peut finalement pas être véhicule de complicité. C’est sans doute pour ça que l’humour de Sweetie ne fait jamais rire.

On peut devenir potes si tu me files des trucs gratuits, remarque !


Une frappe « fraternelle » dans un dos rempli de souci ; il n’en a que faire, si ça en rajoute un de plus. Plutôt, il ne voit pas les inquiétudes de Luci puisqu’il pense — il a admis, même — qu’il ne s’agit que d’un énième masque apporté par la tempête. Pire, il ne voit pas qu’il peut aussi être multiplicateur de ses embarras.

Un rire grave s’échappe de sa gorge déployée, pour prolonger sa blague. Il trouve même ça amusant qu’un type dépeint comme le plus amoché sentimentalement parlant de la ville se mette à dire qu’il soit populaire. C’est ironique.
C’est franchement ironique de demander à Sweetie si une amitié pourrait avoir lieu alors qu’il est celui clamer haut et fort son indépendance et méfiance envers autrui.

Plus sérieusement, c’est comme ça qu’on devient amis de nos jours ? En attendant un simple « oui » de l’autre. Ma foi…


Il se penche en avant et se frappe la cuisse, se tordant effectivement de rire.
Ou est-ce de la moquerie ? De la taquinerie ? De l’auto-dérision ?
Car au fond, Sweetie a beau fanfaronner n’avoir besoin de personne, il a cruellement besoin de personnes.
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Jeu 30 Juil - 23:17
please care
moi j'y crois pas quand les gens me disent qu'ils sont simples
qu'ils n'ont rien à dire, qu'ils ne sont pas intéressants
j'y crois pas parce qu'il y a toujours des rêves qui nous font nous mordiller les lèvres quand on veut en parler
j'y crois pas parce qu'il y a des mondes dans des mondes et qu'on en construit tous sans faire exprès (en dansant en chantant en riant en priant)
j'y crois pas parce que les esprits ne sont pas vides et même si les avis restent blancs, il y a des satellites tout autour qui parlent parlent parlent et c'est les micro-discours, les habitudes subtiles, les choses dont on ne se rend pas vraiment compte qui m'importent
qui me font dire, ah ! j'y crois
j'y crois
ne me dis pas que tu n'as jamais souri en pensant ah, regarde
je suis heureux

et c'est tout ce qui compte pour moi
ah ! hé bien, si tu me laisses choisir parce que c'est bien ce que tu fais, non ? le choix sur mes épaules,
et si ça ne fonctionne pas ça sera ma faute
et si ça ne mène à rien ça sera ma faute
et si on te demande ça sera ma faute
et si tu t'attaches ça sera ma faute
je sais que ça sera ma faute
alors je dis oui
(c'est de ta faute, d'avoir laissé l'ouverture d'avoir suggérer de continuer même si tu fais tout comme si c'était l'inverse tes mots ne mentent pas tu sais qu'importe combien tu veux paraître ne pas croire en eux ; c'est pas grave, j'y croirais pour deux)
un sourire de malice sur les lèvres, de ceux qui ne s'inquiètent de rien
(pas des ventres qui grondent, et des fleurs sur la peau, et des vides dans les armoires, et des lits de pierre face à la mer juste sous la lune)
pffrrrr, je peux te filer des conseils ou des avis gratuits mais je suis pas sûr que c'est ce que t'imaginais en disant ça, mh ? c'est pas grave
si un jour tu penses à quelque chose comme ça, rappelle-toi, et viens
j'attendrais
c'est une invitation mais je ne pense pas que tu la comprennes ; encore moins que tu ne la veuilles
est-ce que c'est ta manière de prouver les choses ? de mettre tes doigts sur les choses qui te font peur
de les dominer de réduire leurs impacts de faire comme si elles n'étaient rien
je m'en fiche de ton bras ; peut-être même que je m'appuie un peu contre
le contact physique ne m'effraie pas
j'ai l'habitude de toujours y perdre.
avant, on demandait les gens en amis sur des réseaux sociaux ou en ajoutant un numéro dans son répertoire, la plupart du temps. je pense que les deux sont bien. avant et maintenant. de toutes manières, on le sent, non ? quand on devient ami avec quelqu'un.
pas là
pas maintenant non
mais peut-être plus tard
ou alors jamais
ah, tu vois ? tout ce qui nous attend encore
les options sur lesquelles tu n'as pas d'avis
il faudra bien un jour accepter l'une d'entre elles
qu'elle me plaise ou non




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Ven 31 Juil - 12:29
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FABLE
Il ne s'attend absolument pas à ce que Luci réponde à sa place. Apparemment, il pourrait devenir amis au fur et à mesure. Sweetie considère que c'est une vision bien enfantine. Avec la plus grande condescendance du monde, il frappe à nouveau Luci dans le dos pour que son poing puisse manger sur son crâne. Et encore, ça c'est gentil parce que... Wtf, il ligote la gorge de Luci avec son autre bras et la menace avec un couteau ??
410 WORDS
FT. LUCI
Le dos crispé par les spasmes hilares, les rires du brun se statufient pourtant net. Sa colonne vertébrale se déplie, se débloque en craquant. Aïe. Il n’attendait absolument pas ça. Il entend des propos bien plus burlesques que ceux qu’il a pu tenir.
C’est grotesque. Il n’aurait jamais donné autant de pouvoir à quiconque. Et pourtant, son interlocuteur a su être plus malin que lui ; ou plutôt, tout simplement plus logique. Son manque d’opinion laisse libre court à celui des autres.

Devant un remplacement audacieux à sa réponse, le britannique reste bouche bée et laisse seulement ses paupières répondre à une si brave entreprise. Pourtant, tout son corps communique sa surprise.
Uniquement sa surprise. Il se redresse et passe son index sous ses narines ; un geste qui permet à son rire de se calmer en un sourire vaguement espiègle.

Comme tu voudras alors. Mais m’en veux pas si je change d’avis et que je te lâche.


Finalement, il pourra avoir un avis. Peut-être que cette personne, en face de lui, peut lui importer ; lui apporter. C’est un revirement soudain. Or, Luci semble avoir brisé un mur déjà peut-être défaillant chez son homologue pour que son rictus soit devenu moins arrogant. Toutefois, Lukas ne descendra jamais de son trône invisible.

Il est même plutôt condescendant. Peu sûr de la comparaison avec les anciens réseaux sociaux, le caractère naïf du vagabond ne fait que se dessiner. Lui-même a avoué se voir arnaquer plusieurs fois.
Une faille qu’il n’aurait pas dû présenter à l’œil critique de Sweetie, qui se voit bien plus mature qu’il ne l’est pour donner des leçons. Il revient à nouveau vers le garçon.

Jamais vu des signes qui prouvent que tu deviens potes avec quelqu’un. T’as l’air de vivre dans un conte de fée, Luci.


T’es un enfant, Luci, si tu penses pouvoir être ami avec moi. La trahison n’est jamais loin.  

Même schéma. Il s’est rapproché et claque, une deuxième fois, le dos de son camarade.
Depuis quand sont-ils devenus aussi proches pour que Sweetie décide de faire perdre quelques centimètres à ce garçon et lui faire courber l’échine ?
La main gauche, qui vient de se heurter contre le dos se met à frotter vigoureusement les cheveux bruns. Un sourire malicieux traite la victime comme, oui, un enfant.

Depuis quand prend-il Luci avec autant de condescendance alors que lui-même la déteste ?
Depuis quand ce couteau se trouve sous la gorge de Luci ?
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Ven 31 Juil - 23:59
please don't hurt me
ça fait du bien, des rires
c'est comme le chant des oiseaux, tu sais ? déjà avant, parfois, souvent, je m'arrêtais et j'écoutais, à côté des voitures, dans les nuages de poussière, à proximité des coins verts
et j'appréciais
toute la fragilité de l'instant ; d'une communication inter-espèce qui sûrement ne mènera nulle part (ça dira juste : je suis là, et parfois je me demandais comment leur répondre et toi quand tu ris c'est pas comme moi ça vient d'ailleurs d'une autre partie de ton cœur c'est à se demander s'il n'est pas bouché si ça sort pas des poumons à cracher du vide (de l'air) à défaut de sang (de sentiments))
mh. je t'en voudrais sûrement. de toutes manières, ce n'est pas le genre de choses à promettre. ni le genre de trucs qui t'importent, non ? je ne sais pas je demande
je me laisse faire
physiquement, mentalement
qu'importe ; personne ne me malmènera plus que moi
et si tu pars, tant mieux ; ça voudra dire que tu n'es pas oisillon coincé dans son nid
et si tu brises mes espoirs, tant mieux ; ça voudra dire que tu sais prendre tout pour toi
et si tu casses ma tête, tant mieux ; ça pourrait éviter de mettre la lumière dans les coins que tu ne dépoussières pas chez toi

je vais te dire un secret, sweetie : je ne suis pas naïf
et c'est ma plus grande malédiction
(parce que je sais toujours que ça ne marchera pas mais j'essaie quand même
et quand j'ai le courage brisé et la joie arrachée et l'énergie partie et les mots envolés et la confiance trouée et les sens désaxés je continue de vouloir y croire)
(moi je vois les signes et c'est pas parce que tu ne les captes pas qu'ils n'existent pas)
(moi je vois les signes et c'est pas parce que j'en suis persuadé qu'ils ne sont pas faux)

je vais te dire un deuxième secret, sweetie : je ne suis jamais sûr de moi
mais j'essaie de toujours faire au mieux
(parce que c'est ce que j'aimerais qu'on fasse avec moi oh tu sais je crois tellement que je ne le mérite pas mais c'est un labyrinthe dont on ne sort jamais et au final je crois que je m'y suis habitué que je commence même à aimer ; tu sais les gens désespérés me font me sentir exister et c'est triste mais c'est vrai et je ne le sais pas encore mais un jour je comprendrais et ça cassera tout ce que je pensais  bon en moi)

je vais te dire un troisième secret, sweetie : regarde-moi
là, dans mes yeux
ils sont ridicules, non ?
ce clair-obscur
ils ont l'air de phares dans la nuit ; de mettre en lumière tout ce qu'on déteste
ils ne te lâchent pas
regarde-les : porter ma peine, et ma peur, et ma déception, et ma résignation, et mon indulgence, et ma foi en toi
qu'est-ce que t'en dis ?
est-ce que t'es un tueur ? un blagueur, un fraudeur, un menteur ? un acteur, un voleur, un profiteur ?
tu pourrais me tuer. est-ce que c'est ça que tu cherches à prouver ?
est-ce ta manière de me maudire ? de ne pas fléchir ? de me nuire ? de m'éconduire, de me bannir, de me faire fuir ?
oh, si tu savais
tout le courage qu'il me manque
pour appuyer sur mon cœur cabossé
pour oser sauter des falaises isolées
pour arrêter de savoir respirer
alors quoi ? j'ai peur de mourir
c'est bien tout ce qui me garde ici.
regarde-moi
tout est écrit là
j'ai rien à cacher j'ai tout mis à découvert et je sais que c'est dur à croire oh je sais que c'est stupide de toujours croire mais si je ne le fais pas alors qui le fera ? je sais qu'il y a des blessés des amochés des histoires mal arrangées mais si je ne prends pas la peine, où est-ce qu'elle ira ?
j'ai des problèmes
je n'ai jamais cherché à le cacher
mais toi, hein, toi
qu'est-ce que ça t'apportes, de faire comme si tout allait bien ?
est-ce que ça sèche tes larmes, est-ce que ça t’apaise le cœur, est-ce que tu te sens plus fort, est-ce que tu te crois invincible, est-ce que ça te rapproches de ce que tu désires ?
je ne te connais pas, non
tout ce que je sais c'est que, dans un coffre, loin loin loin d'ici brûle un or du même adn que le tien
et la fille, si tu l'avais vue
si tu l'avais (re)vue.
je ne connais pas tes histoires
et si tu veux les garder pour toi, ah ! tant mieux
mais la défiance dans mon regard veut dire : ne me prends pas pour toi
ne dis pas que je suis menteur
ne dis pas que je n'ai pas d'avenir
ne dis pas que je ne peux pas m'en sortir
(je serais tenté de te croire)
((mais c'est tes peurs, pas les miennes alors s'il-te-plaît
emmène-moi dans tes malheurs si tu veux mais
mets-y de la valeur, qu'on atteigne le sommet))
et si tu n'as jamais vu de signes,
alors c'est que tu n'as jamais accepté d'être aimé.

alors voilà mon troisième secret
je crois que ce n'est pas moi que tu menaces
et je ne suis pas certain que tu le saches.




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Sam 1 Aoû - 21:53
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WARNING
La seule raison pour laquelle Sweetie pointe une lame vers Luci, c'est pour lui apprendre une leçon et le mettre en garde. Il le libère mais le pousse automatiquement contre le sol avant de lui pointer une nouvelle fois sa lame. Il a l'impression que Luci souhaite trop creuser en lui. De ce fait, Sweetie lui renvoie la balle, et le couteau entre les jambes. Il l'accuse, pour se protéger, d'être trop fragile pour encaisser. Néanmoins, Sweetie pense aussi ne pas pouvoir se dévoiler.
507 WORDS
FT. LUCI
Le serpent a beau être lent et long, il reste silencieux, ce qui en fait toute sa sournoiserie. Sa queue rampe et s’enroule délicatement autour de la proie. Elle ne hurle que son appétit une fois ses dents aiguisées. Cependant, sa langue ne siffle pas comme le métal. Elle est tremblotante. Elle n’a pas confiance. Il la présente seulement pour intimider, un temps.

Parce qu’au fond, Sweetie n’emploie sa panoplie d’armes que pour contrecarrer son apparence angélique. Loin de dire qu’il soit une personne gentille, il est, en tout cas, bien trop lâche, pour dégainer aussi facilement des coups.
À vrai dire, sa peur se lit dans ce rapprochement plus étroit entre son visage et celui de sa prétendue victime que la trachée de cette dernière et la lame. À cette distance, même si son regard est lancé depuis le côté droit, il peut déceler l’effroi chez l’autre, à travers de nombreux signes.

J’espère qu’au moins, avec ça, tu m’en veux.


La porte de cette monstrueuse cage se libère rapidement mais pas de quoi laisser Luci s’enfuir, toutefois. S’il ne le garde plus aussi captif, il projette d’un coup de pied puissant le ferrailleur à terre et ne laisse aucun répit à la douleur en pointant la même arme mais cette fois-ci, sur du front basané.
Le Pirate se demande même si Luci a pris le temps de remarquer si son visiteur était inoffensif.

Non seulement tu ne fais gaffe à rien, mais en plus tu sais pas te défendre. Je te le répète, Luci, tu te crois dans un conte de fées ?


Dur et condescendant, il n’accepterait pas qu’on le traite ainsi mais il reconnaît que cela lui permet d’asseoir son autorité. Son sourire s’est effacé. Il n’acceptera pas la candeur.

Arrête de me regarder comme ça.


Tout le monde me regarde mais toi, tu me regardes d’une autre façon. Je sais pas décrypter ce que c’est. Pour quoi est-ce que tu me prends ? Un abruti, une victime, une âme à sauver ?

Regarde-toi avant. Regarde à quel point t’es fragile. J’ai l’impression que t’attends que ça, de souffrir. Tu voudrais pas plutôt abréger tes souffrances ?


La phrase résonne en écho.
Tenant entre ses doigts la lame comme la foudre, Lukas bande ses muscles pour faire filer le couteau dans les airs et atterrir, droite, dans le sol.
L’arme résonne, vibre, comme le tonnerre, captive entre les lames du plancher.
Démonstration de force, intimidation ou abandon ? C’est plutôt les trois.

Vaut mieux que t’apprennes à te réparer, toi, avant de vouloir réparer les autres.


Ou moi, plus exactement. J'ai l'impression que tu veux réparer mes dégâts mais qu'en même temps, tu grattes où ça fait mal. Ce n'est pas si facile, Luci.

Tous deux pourraient être assimilés à des reflets de miroir.
Sweetie brille et aveugle les mystères autour de lui. Luci, quant à lui, semble plus faible mais s’entête à sauver les autres. Ils font, chacun, la morale à leur propre reflet, plutôt qu’essayer de compléter les pièces manquantes de l’autre.
Luciérnaga
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Lun 3 Aoû - 0:01
it's all so incredibly loud
le silence
entre nous
les voix sous d'autres plafonds
là-bas dehors loin d'ici
ton visage
symétrique, soigné, beau, j'imagine
je crois que je vois flou
et le silence
entre nous
j'ai l'impression qu'il pèse sur mes tympans
un murmure et
je deviens sourd
ne crie pas s'il te plaît
chuchotte
je te promets -personne d'autre n'entendra et si tu veux
même moi je me boucherai les oreilles et tes secrets n'appartiendront qu'à toi et les fantômes (peut-être que c'est déjà le cas)
le silence
entre nous
et mes grands yeux clairs, je sais qu'ils sont difficiles à lire
j'ai l'air si simple, je sais je sais, j'aimerais pouvoir rire et dire
ah bon ? je ne savais pas qu'on pouvait se compliquer la vie
je ne t'en veux pas
je ne le peux pas
je suis trop convaincu déjà que
tout ça, là, ce n'est pas toi et ah
ne me donne pas raison, s'il te plaît
ne me laisse pas me ravager aux pieds des falaises pour une âme qui n'est pas à moi
mais pourtant tout ça, là, ce n'est pas toi et ah
je le sais tu n'as pas besoin d'en dire plus sinon pourquoi tu m'éloignerais ?
ne me dis pas que j'ai tord, s'il te plaît
ne me laisse pas ne pas t'aider alors que je pourrais tellement de donner
(luci
luci luci
luci luci luci
arrête ça
tout de
suite)
mais que veux-tu que je pense quand on valse comme ça ? quand tu m'éloignes du danger quand tu me fais flirter avec ces choses coupantes juste pour mieux m'y retirer quand tu me fais la morale ?
et alors ? qu'est-ce que tout ça me dit de toi ?
ça t'importe
tu n'es pas indifférent
toi aussi tu veux essayer de me sauver
mais moi, tu vois, j'ai déjà tout ce qu'il me faut (j'en suis si convaincu c'est écœurant oh je doute toujours de ce que je pense mais pas ça oh jamais ça, pourquoi est-on si certains de nos tords avant qu'ils ne nous étranglent ?)
qu'est-ce que tu en sais, si je ne fais pas attention ?
qu'est-ce que tu en sais, si je ne sais pas me défendre ?
j'aurais lâché un cri et c'est toi qu'on aurait pendu, sweetie
parce qu'un loup se fera toujours écrasé par tout un groupe de moutons
et que ces moutons vagabonds cachent des renards des oies et des martres
et les couchers de soleil sur mon visage sont là parce que je le choisis
parce que j'aime pas les coups parce que c'est pas moi parce que ça me fait peur tout ce pouvoir dans mes doigts et en même temps comment faire dans un monde comme ça où la violence mentale morale  psychique est devenue physique ?
je ne sais pas soigner ces maux-là avec mes mots, là
je ne te laisse faire que ce que j'autorise, mais tu n'as pas l'air de comprendre
alors non
je n'arrête pas
les pupilles toujours axées sur les fenêtres de ton âme
oh ne t'inquiètes pas je ne les forcerai pas
je vais attendre que tu me les ouvres
et quand la lame tombe, c'est une
capitulation
mais surtout ça veut dire que tu ne vas pas partir.
et alors -tout ce que j'ai dit dans ma tête, rien ne sert de te le justifier
je crois que tu ne me croirais pas
j'ai peut-être tord
j'espère que j'ai tord.
et mes yeux n'ont rien de naïfs
ils ont la douceur des plumes
j'écoute mais je ne suis pas prêt à comprendre
pas encore c'est trop tôt si tu savais tout ce qu'il se passe
là-haut
dans mon cerveau
je récupère la lame
la dégage, la main sur le manche comme un assassin
je la regarde
ça, je sais réparer
ça, c'est facile à polir à lustrer à améliorer
je n'ai baissé les yeux qu'un instant ; ce n'était pas pour t'éviter et ça se voit ça se sent et même à tes pieds j'ai cette tranquillité d'esprit
je ne prétends pas tout savoir, jamais, mais plutôt
ça me convient de ne pas tout connaître.
à vrai dire, ça m'arrange parfois
(parce que, tu vois
j'ai besoin qu'on ait besoin de moi)
je n'aime pas la violence.
(j'ai besoin de savoir que je suis utile
j'erre d'homme en homme avec ma sébile
et souvent je trouve des démons bien nubiles
de quoi occuper mon esprit de sibylle sous pluie de grésil
ne m'en veux pas -c'est comme ça que je trouverai mon asile)




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Lun 3 Aoû - 15:23
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STATUE
Après que Luci ait récupéré le couteau, Sweetie dégaine lentement son revolver, coincé dans sa poche arrière. Jonglant entre prudence et aveu, après que Luci lui ait balancé sa phrase grave stéréotype, c'est presque comme s'il s'en voulait de s'être montré aussi dangereux et méfiant. Il fait tomber balles et revolver et met les mains en l'air. Il offre, oralement, le couteau à Luci. Une tentative pour se racheter mais toujours condescendante. À vrai dire, Sweetie ne semble pas craindre le couteau mais plus le regard de Luci et lui demande pourquoi il regarde aussi différemment (long résumé oups mais ça permet de mieux comprendre aussi)
368 WORDS
FT. LUCI
La hache de guerre désormais enterrée, le terrain n’étant plus électrifié, l’homme à terre peut désormais se relever. Il le fait, mais sans la moindre prudence. À vrai dire, après avoir été acculé, il paraît, paradoxalement, rasséréné.
Ça en est outrecuidant. Main sur le manche d’une seconde arme.

Luci a la capacité de récupérer la dague qui le narguait et le fait. Plutôt que s’en équiper, il se borne à l’analyser. Lukas dodeline la tête. Il ne comprend pas. Le doute le conduit tout de même à glisser le revolver qu’il effleurait, hors de sa poche-arrière. Mais il ne le pointe pas. De toute évidence, il a confiance en l’arme à distance qui détonera bien plus vite.

Toutefois, le seul choc que pousse le vagabond est cette capucinade entendue et réentendue. C’est assez peu honnête vu le manque d’originalité du propos. Pourtant, la frayeur des prunelles délavées lui a prouvé qu’il est assez inoffensif, qu’il ne lui ferait aucun mal.
Sweetie déglutit. Si la peur l’a emporté, l’autre n’a sans doute pas compris son avertissement comme tel. Il doit donc lui prouver à son tour.

Moi non plus.


La seconde arme portée plus haut, il ne fait qu’en retirer un tas de munitions. Elles s’écroulent. Le revolver faillit aussi, après que toutes ses filles soient anéanties.
Sweetie lève les mains en l’air, tentant de racheter son innocence.

Mais c’est souvent nécessaire. Garde le, c’est pour toi.


De toute façon, j’arriverai pas à le réparer.
Mais ce qu’il désigne du menton reste un cadeau. Comme un père offrant à son fils une première voiture. Cela dit, ça reste, comme d’habitude, couverts de connotations parce que Lukas ne peut pas être aussi honnête — aussi vulnérable — que celui vers lequel il se projette, inconsciemment.
Peut-être parce que l’autre insiste trop.

Pourquoi t’arrêtes pas de me fixer comme ça ? Pourquoi tu me dis pas de dégager ?


C’est comme faire le tour d’une statue. Elle est belle mais on s’en va rapidement. Pourquoi Luci le regarde d’une toute autre manière ? Si les gens flirtent avec la beauté de cette statue, ce personnage, quant à lui, flirte avec le danger qu’elle représente, capable de s’effondrer ; mais de quelle manière ?
Luciérnaga
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Luciérnaga
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Ven 7 Aoû - 20:36
are you stuck in your own ways ?
je ne sais pas si c'est la paix déjà mais, si toujours je l'espère, je peux au moins dire que c'est moins la guerre
peut-être que tu regardes de loin, depuis tes tranchées, ce qu'il se passe de l'autre côté du no man's land
la dernière grenade a éclatée
elle m'a fait valser dans les airs, on aurait dit que je savais voler
mais la réalité c'est que je me suis effondré
assommé
pas tout à fait certain de comprendre encore mais
si borné oh faîtes-moi taire bâillonnez mon esprit pour qu'il arrête de penser de continuer à toujours tout excuser
alors le couteau tâte mes empreintes par curiosité par nervosité jamais par nécessité ou par avidité
je sais que c'est une plume face à tes griffes
mais est-ce que ça doit m'empêcher de rêver ?
est-ce que je dois m'arrêter de respirer ?
j'ai essayé
ça ne fonctionne jamais
que veux-tu que je fasse ?
j'ai pas de défiance pas de méfiance même pas de confiance
tu dis que tu n'aimes pas la violence mais avoue
ça te plait cette sensation de puissance
cette manière d'en apprendre soi-disant aux autres
d'être le porteur du chaos pour le bien du monde (de moi)
ah ! ne veux-tu pas plutôt le changer ? essayer de s'en débarrasser ? de laisser tomber toutes ces idées de sang d'explosion d'extermination
moi je crois que quand on croit en quelque chose il faut se donner les moyens d'en faire une réalité
appelle ça de la bravoure, de la folie, de l'inconscience, du mépris
je vais prendre tes armes, plus tard, quand tu sera parti, quand tu ne le verra pas
et je les ferai fondre, le couteau et les balles de haine, pour qu'il n'en reste aucune violence
tu verra ! j'en ferais des jolies choses, des cuillères pour se nourrir, des toits pour s'abriter
et jamais rien pour blesser
la violence n'est nécessaire que si on est trop lâche pour lui céder
c'est pas un cadeau que tu me donnes
c'est un fardeau
mais c'est pas grave, c'est pas grave
j'accepte, sans rien dire
je refuse, sans rien dire
qu'est-ce que tu penses que je fais ?
en réalité, j'attends // j'attends, et j'attends de toi que tu reflètes ce que tu veux sur mes yeux miroirs
pourquoi tu me menaces ? pour voir hé bien, c'est la même réponse.
un haussement d'épaule
c'est pareil
sauf que je sais que je n'ai peut-être rien à t'apprendre rien à te dire rien à faire fleurir
moi je ne menace que ton subconscient d'insomnies horribles mais pas de trous à en perdre l'envie
à en perdre la vie
les doigts lâchent le métal, les mains s'étendent vers l'arrière, le poids s'adosse au plancher
pas tout à fait allongé, toujours là à regarder
simple observateur
je n'ai pas encore vu grand chose




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Dim 9 Aoû - 15:23
PERSONA'S ICON
DITCH
Maintenant que Luci décide de se repositionner assis contre le parquet, Sweetie se sent incroyablement gêné d'être en position dominante. Il a l'impression d'être jugé comme pitoyable. Il décide donc d'adopter la même position. Par contre, il comprend que Luci ne partage pas son opinion sur la violence mais Sweetie pense qu'elle est indispensable. À cet effet, il reprend son couteau et propose, indirectement, de protéger Luci en jouant les gros bras, en échange de services.
528 WORDS
FT. LUCI
Beaucoup trop de « pourquoi » croisent le fer dans son esprit pour qu’il ne puisse en placer un. Son épais sourcil tiré vers le haut laisse déjà entrevoir le brouillamini dont il est la victime. Serait-il, en réalité, la proie d’un manipulateur insoupçonné ? Il en déglutit, la pomme d’Adam assez saillante pour exposer une certaine anxiété. Peut-être que la gêne résumerait bien l’ensemble de ses sentiments pour se sentir aussi peu à sa place lorsque l’enfant décide de reprendre sa posture.

Beaucoup trop de « il aurait pu … mais » se disputent maintenant. C’est assez risible de pouvoir paraître aussi parallèle, au premier abord, pour finir par distinguer un point d’entente, bien vite annihilé par une bête interaction. Oui parce que c’est complètement bête, ce que tu fais, Sweetie.
Alors qu’il rêvait de cette place haut perchée, par coups de phrases à la con toutes faites, on arrive à le remettre en question. La place du dominant est relégué à celle de l’anomalie. Il n’aime pas cette place.

Sans réfléchir, son instinct le guide, lui aussi, à fléchir les genoux, de sorte à ce que ses prunelles azurines rencontrent les voisines.

Il a raison. C’est si simple de céder à la violence. Vilaine coupable morsure contre la lèvre. Ça fait mal, il n’aime pas non plus. Et pourtant, il ne peut s’empêcher de plutôt lorgner sur la lame rutilante plutôt qu’un lagon, pourtant plus scintillant, miroir de l’espoir.
Il a tort puisque, contrairement à lui, Luci ne semble pas avoir vécu empiéger. Non pas que ses épreuves se sont révélées moins pénibles mais il doute que la cage eut été la même. Ce couteau lui semble bien dispensable alors que Sweetie y a vu un moyen d’essoucher les racines entravant sa route.
Un cadeau est un cadeau, même empoisonné. Or, Sweetie, déjà peu poli, ne s’embourbe plus dans la bienséance, maintenant sans regards désapprobateurs, et extirpe le couteau de la vue de cette âme innocente.

C’était juste un test parce que je veux juste t’aider à te protéger. C’est le premier service que j’ai pensé à te donner, écoute. T’en proposes pas un spécifique mais ça m’a hurlé à la gueule que tu savais pas te défendre.


Il le laisse entendre comme une critique mais, quelque part, c’est aussi empreint d’une certaine jalousie qu’il le dit. Après tout, Luci, hormis tirer une gueule d’enterrement, ne semble pas avoir les mains sales et ne pas avoir autant de remords. Quant à lui, Sweetie a épousé la culpabilité donc en intégrer en plus ne le dérange pas. Ce n’est peut-être pas une bonne idée de lui enseigner la protection. Oui, il culpabilise au point de confondre les termes.

Je pourrais, éventuellement, jouer les gros bras pour toi mais je doute que t’aies besoin d’un killer baby-sitter.


Cette phrase est stratégiquement passé sous la négation pour plusieurs raisons. À la fois, Sweetie a dû mal à accepter de pouvoir jouer ce rôle puisqu’il n’est pas considéré comme gros-bras dans sa faction, mais surtout puisqu’il est certain que Luci refusera. Toutefois, même s’il y a peu d’espoirs, Lukas est toujours prêt à, follement, jeté une bouteille à la mer.
Luciérnaga
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Luciérnaga
Luciérnaga
Dim 9 Aoû - 23:03
patience
accroupi
plus de supériorité physique
est-ce que ça te dérangeait ? oh
tu étais bien le seul mais j'apprécie, j'imagine, que tu veuilles instiller une atmosphère d'égaux
à moins que
peut-être
juste un peu
tu aies du mal à te placer au-dessus ?
dis-moi, si tu avais le choix
est-ce que tu t'enterrerais six pieds sous terre ?
pas entre six planches de bois, non, mais vraiment pour y vivre
toujours entouré d'agglomérats prêts à t'étouffer et pourtant si étrangement rassurants
je t'imagine scarabée multicolore, miroitant de ces effets papillotants
hésitant à t'envoler
arrêter d'être regarder ou prendre sa liberté ?
mais --ce ne sont que des suppositions et moi
je ne sais pas
je me dis, peut-être, as-tu détesté mon regard parce qu'il regardait tes élytres ton protonum tes sternites tes sternums plutôt que juste
une jolie chose
à peine vivante
objet d'art à garder à l'écart
ou alors à briser pour pouvoir en pleurer le passé
pour pouvoir écrire des sombres histoires dignes des planches d'un théâtre
je n'arrive pas à dire si je pense que ça te plaît ou que ça te met en colère
je suis peut-être âme innocente parce que je n'ai rien vécu moi-même mais oh si tu savais
toutes ces vies par procuration
et toutes les choses que je tiens éloignées
mais peux-tu deviner ?
je ne sais pas
tu n'es pas très bon pour cerner les gens, non ?
ah
moi non plus.
c'était juste un test parce que je voulais savoir ce que t'avais derrière la tête.
il parait que je suis doué pour ça
j'ai extirpé des fantômes des plus sombres parties de l'encéphale oh si tu savais
des choses qui ne sont jamais glorieuses et je crois que toi aussi, tu aurais des choses à raconter mais
pas là, n'est-ce pas ?
je veux pas que tu partes
pas forcément
fais comme tu veux ; et ces fameux yeux t'ont juste prévenus : assume ce que tu choisis
mais je me permets de souligner que tout ce que tu as prouvé, c'est que je ne voulais pas me défendre et pour le reste
oh, pour le reste, j'ai encore dans mes mains les brûlures d'une batte improvisée elle a frappé quelques têtes juste le temps de me détester et après elle s'est évaporée elle m'a laissé avec mes bleus et mes mauvaises idées ; tu vois, je ne mérite pas
de tant
dysfonctionner
et en même temps, c'est tout ce qu'il me faut.
alors -tu as sûrement raison
tu veux toujours te débarrasser de cette bague, mh ?
je reviens sur mes pas
tapis
je croyais que t'étais mécano un rire, léger
quelqu'un qui s'en fiche de la réponse
quelqu'un qui n'aime pas les étiquettes qu'on colle un peu partout
(sauf pour lui, jamais pour lui)
juste là, au bord de mes lippes
inconscient de tout ce que tu proposes d'offrir, pas certain non plus de la contrepartie




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Mar 11 Aoû - 21:12
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MECHANIC
Les analyses de Luci sont déplaisantes mais il les digère sachant qu'il lui a un peu permis précédemment et qu'il lui a fait subir un pire sort. Il préfère donc détendre l'atmosphère avec une blague semi-pas drôle semi-moquerie. Toutefois, il se lamente presque que Luci n'accepte pas son offre parce qu'en vrai, c'est la seule chose qu'il peut proposer pour qu'ils commencent à s'entendre et que Sweetie remplisse sa part du marché.
398 WORDS
FT. LUCI
N’importe quelle phrase est triturée. Peut-être parce que c’est son métier, sa destinée, d’être ainsi sauveur, Luci ne peut s’empêcher de décliner sous une autre version les mots de Sweetie voire les réparer.
Très franchement, Lukas n’aime pas être ce fourgon qu’on examine, qu’on teste pour le tuner ensuite. Cela dit, il vient exactement de faire la même chose avec son interlocuteur, de manière plus physique, plus brutale. Pour en rester sur la métaphore du bolide, lui n’a fait qu’abîmer une voiture en la rayant alors que Luci n’a fait qu’inspecter sous le capot que, de toute façon, Sweetie a ouvert au préalable.
Non, décidément, il ne peut pas lui en vouloir.
Non, il n’est pas un bon mécano et ça lui arrache la gueule que même un inconnu qui ne l’a jamais vu avec, ne serait-ce, un cric, sache le reconnaître aussi facilement. En vérité, il jongle plus des armes que d’outils. Crispation des dents et tête déviée, ces constats faits à l’arrache sont véritables mais cinglants ; assez pour les parer.

Je suis mécano, si, mais j’ai pas encore la prétention de retaper des gens comme des bagnoles. À la place, tu vois, j’essaye qu’ils soient pas trop amochés.


Mains sur les hanches mais toujours aussi, il se gosse grossièrement de rire quand il annonce ça.
Une blague misérable parce qu’il serait sympa.
Une vilaine moquerie parce qu’il est détestable.
Peut-être devrait-il y ajouter une pointe d’auto-dérision ?

Visiblement, là, c’est raté.


J’ai compris, t’aimes pas la violence et tu sais pas te battre. Mais comprends que je peux le faire pour toi.

À vrai dire, ce n’en est pas vraiment. Après tout, corps et âme ne semblent pas avoir fait les frais de cette menace au couteau pour qu’elle ne soit pas contre à ce que l’agresseur reste. La défaite ne s’est pas faite lors de la tombée des armes mais plutôt dans ce refus. Il proposait des bras d’acier en échange de pièces plus chères. La transaction est forcément un échec cuisant.
Pourquoi aucun autre service ne traverse son esprit ?

Sweetie, toujours si sûr de lui, toujours sûr de jouer des rôles, ne peut pas tromper quelqu’un avec de faux services. En vérité, jouer les gardes du corps, c’est sans doute la seule chose qu’il puisse faire pour Luci.
C’est sans doute la seule chose pour qu’avec Luci, il puisse commencer à s’entendre.
Luciérnaga
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Jeu 13 Aoû - 23:48
i'm falling now but it feels so wrong
je sais -je questionne tout ce qui existe.
mais je te jure, ce n'est pas parce que je retourne tout dans tous les sens, que je regarde tout sous toutes ses coutures que je ne sais pas juste accepter les faits, oh au contraire
c'est pour pouvoir encore plus les embrasser pleinement que je demande, que je regarde, que je scrute
parfois il n'y a pas de réponse et
c'est comme ça.
mais toi, je crois que c'est juste parce que tu ne sais pas où elles se trouvent.
es-tu sûr d'avoir exploré toutes les parties de ton cerveau ?
pas que les évidentes, non, mais surtout celles un peu cachées, dans lesquelles on ne veut pas vraiment s'aventurer
ah, mais n'es-tu pas de ceux qui sont courageux ?
non, bien sûr que non
sinon tu refuserais ce que tu hais.
c'est étrange, non ?
on s'explore, mais si différemment oh sans jamais se croiser, sans peut-être jamais se comprendre
je n'ai jamais dit que tu étais mauvais dans ce que tu fais, qu'importe ce que c'est ; moi j'ai juste ri de l'ironie et des choses qui se sont dites oh mais regarde : c'est pas grave, j'ai un nouveau souffle de joie dans l'air
j'arrête pas d'en faire mais oh arriverais-tu à l'attraper, même si tu le voulais ? pourrais-tu l'inspirer, t'en inspirer, la faire tienne et la cultiver jusqu'à la fin des temps ?
ça va. je ne suis pas trop amoché, quand même de nouveau éclats
de rire

fait pour couper seulement les fils qui nous attachent à des poids trop lourds
(tous ceux qui me tiennent depuis six pieds sous terre)
bon. à part des trucs pour tuner ta voiture, il te faut quoi ? pour réparer l'intérieur. elle roule, au moins ?
les yeux au-dessus de lui, perdu là-bas
dans la lumière mourante d'un soir d'été
encore beaucoup trop chaud pour des heures si douces
mais les couleurs sont si adaptées à la situation :
du jaune folie
du orange panique
du rouge sang
du rose fleur de peau
des restes de bleus en dégradés, presque oubliés




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Sam 15 Aoû - 15:26
PERSONA'S ICON
FINE
Blessé que Luci rejette sa proposition sous-entendue, il fait comme si de rien n'était et répond simplement à sa question. Sa déception se transforme en grand désintérêt pour se protéger d'un autre coup. Peut-être c'est plus facile de parler à son lui du coeur, ceci dit, mais Sweetie cherchera pas à en savoir plus sur Luci.
404 WORDS
FT. LUCI
Non, t’as pas l’air amoché.


Constat fait rapidement. T’as pas l’air comme si seulement l’intégrité physique d’une personne suffisait pour dire qu’elle va bien. Et comme si ça ne suffit pas, Sweetie ne porte même pas un regard sur ce corps intact devant lui. Relayé par un haussement d’épaules, ses bras puissants se ferment contre sa poitrine. C’est peut-être la seule chose puissante, son corps, en fait.
Son cœur, moins. Et puis il repense à la bague aussi. Franchement, il est faible.
Sa proposition n’a pas été retenue. Ça l’affecte. Mais comme depuis le début, il se plaît à la jonglerie en alternant entre des sourires glacials et du fer trop chaleureux. C’est plus cool de faire l’acteur que le cascadeur en émotions.

Mais personne n’est amoché, voyons le positif.
Si Lukas a proposé une aide plus humaine qu’à l’accoutumée, c’est peut-être parce qu’il s’est aussi senti coupable. Mais après recollection avec ses délires utopiques, Luci dit qu’il va bien. La frayeur passée ne lui a peut-être pas fait grand-chose, mais le passé plus lointain, une tempête plus soudaine encore, n’a pas dû épargner une mine aussi défraîchie de joie. La faim n’en est pas aussi coupable non plus.
Mais tu mens. Tu dis que tout va bien. Tu ne veux pas que je sache. Très bien, je saurais rien du tout. Si ce n’est que moi et du pain qui t’intéresse.

Elle fait le taff. Elle galère en pente, j’ai un clignotant qui marche pas etc. mais je gère le truc. Faut juste que la caisse paraisse en bon état.


Parce que de toute façon, il n’y a que le beau qui l’intéresse. Le beau fait croire que tout va bien et qu’on s’en sort. C’est un peu la phrase qui correspond à leur entretien : Ils ont très bien cernés tous les deux que l’autre ne va pas bien mais à coup de rôle de beau-gosse toxique ou de faiseur de leçons blasé, ils font semblant que, ça roule.
En tout cas, c’est que Lukas en retient et il a décidé de ne plus autant s’intéresser à Luci qui demande un copain mais juste pour la forme, à son goût.
Ça le blesse, de s’intéresser à l’autre. Alors il s’en fichera. Il aura de l’intérêt dans les achats, mais un désintéressement dans des conversations profondes. Une poésie sans rimes logiques, sans figures de style percutantes, sans sens. Juste du texte sera lu.
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apocalyptiques alliances (⁂) luci & sweetie (end)
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