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[31.12 - FIN DE LA FDR] Un peu de chaleur dans le cœur [RP COMMUN]

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Padparadscha
GIGA Sorcière des Marais
GIGA Sorcière des Marais
Métier Exploratrice trop curieuse
Avatar Anne-Marie (oc) || Fukari
Padparadscha
Padparadscha
Mar 19 Jan - 3:44
CE RP EST UN RP COMMUN : OUVERT A TOUS ET TOUTES, MEME SI VOUS N'AVEZ PAS RP PENDANT LA FETE DU RENOUVEAU. IL CLÔTURE LES FESTIVITÉS. amusez-vous bien ♡


Un peu de chaleur

dans les coeurs meurtris, un peu de douceur dans les esprits, un peu d'espoir dans nos vies.



The Ink Spots - I don't want to set the World on Fire

Assise à coté de la scénette improvisée, Mylendra attendait patiemment le signal de l'organisation, le regard jonglant bienveillamment entre les différents visages réunis pour l’événement. Étonnamment, elle n'angoissait pas tant face à son passage imminent sur scène. Peut-être était-ce car elle n'avait encore jamais chanté devant un véritable public auparavant ? Peut-être ne pouvait-elle simplement pas imaginer ce qu'était cette fameuse angoisse car elle ne connaissait l'ampleur de l'impact qu'une représentation pouvait avoir sur un artiste ? Elle adressa un sourire à George et à son ami, qui se tenaient à coté d'elle, leurs instruments entre les mains. Elle espérait simplement que leur répertoire musical plairait aux spectateurs.
L'oiseau et le postier s'étaient rencontrés au club de musique de l'Hôtel quelques temps plus tôt et avaient sympathisé autour de cet art, aimant à partager leur temps pour jouer ensemble. Ils avaient décidé, sur idée de George, de proposer leurs services aux organisateurs de l'événement pour marquer la dernière soirée de cette année tourmentée. Mylendra avait alors passé des jours à réfléchir aux morceaux les plus doux, joyeux et donneurs d'espoir qu'elle pouvait interpréter ou composer, avait encombré son nouvel ami musicien de questions sur le set potentiel pour qu'il choisisse avec elle ce qu'ils allaient jouer, avait répété avec lui et d'autres joueurs plusieurs fois, avait répété seule beaucoup plus, et le grand soir était finalement arrivé, la faisant attendre malgré sa légère impatience dans les coulisses invisibles du spectacle. Elle laissa de nouveau ses yeux clairs courir le long du tableau qui s'offrait à eux. Le soleil était déjà couché depuis longtemps et on éclairait avec tous les moyens du bord à disposition. Tout avait été aménagé pour l'occasion ; c'était rustique, mais festif et familial. Les enfants gambadaient et les adultes riaient, tout groupes confondus. Comme si l'on avait réussi à signer une trêve imaginaire le temps de quelques jours.
La chanteuse se demandait par moments si cette trêve prendrait fin aussitôt la Fête du Renouveau terminée.
Elle priait pour que cela n'arrive pas.
Une voix la tira de ses pensées, fixant son attention sur la personne qui les avait rejoint. Iel semblait faire partie de l'organisation de la soirée, leur demanda s'ils étaient prêts, leur proposa de commencer. Mylendra se redressa, s'éclaircit la gorge et hocha la tête en souriant avant de suivre George sur les planches. Leur heure – la dernière heure, ils se devaient de clôturer la soirée en beauté – venait finalement. La scène n'était pas très grande, pas très haute, et pourtant du haut de celle-ci la foule semblait presque doubler de volume. Le cœur de la sorcière prit une décharge presque imperceptible à la vue de celle-ci, mais elle inspira, expira, chassa cette sensation sans même y penser et son visage se fendit d'un sourire lumineux. Elle approcha du micro bricolé à la tête un peu bancale, sans trop oser y toucher.

"Bonsoir !" le micro avait grésillé et elle avait réussi à capter l'attention de la majeure partie de l'audience ; elle souriait "Bonsoir, je m'appelle Myllie, et voici George et Charo. Avant de commencer, nous aimerions remercier MacGyver pour la... fabrication ? de ce superbe micro et de ces superbes enceintes-radio, sans lesquel vous ne m'entendriez sûrement pas parler-" quelques personnes lancèrent une vague d'applaudissements pour le jeune homme et elle attendit avant de finir "… ainsi que toute l'organisation de la Fête du Renouveau qui nous permet d'animer cette dernière soirée avec vous tous. Mille mercis !"

Et les applaudissements reprirent en canon.
L'oiseau jeta un regard accordé à son partenaire, et doucement, la musique se mit à envahir l'air.
Comme un flamme dans les yeux, comme un pansement sur l'âme, elle se mit à résonner de lumière entre les humains de tous les horizons.
En un sens, il s'agissait un peu là de sa propre version des feux d'artifice de la veillée du nouvel an.
Moins explosifs dans la forme,
Plus étincelants dans le cœur.
Giga résumé:
Calico
i'll step on you
i'll step on you
Métier policière
Avatar Selina Kyle (Catwoman) · mum & z & angan & diva & daisy
Calico
Calico
Sam 23 Jan - 1:53
Un peu de chaleur
La journée tire à sa fin et les festivités elles aussi. Enfin.

Calico appuyée contre un mur en profite pour reprendre son souffle. Célébrations pour qui ? Elle a à peine eu le temps de se poser pour relaxer – quelques minutes volées tout au plus pour se faire maquiller (et à quel prix ?). Ses yeux se ferment sur la foule devant elle. Elle aurait bien besoin de vacances.

Les paupières se rouvrent lorsque le speech de Hummingbird débute. Les yeux ne se seront reposé que 3 secondes tout au plus. Un dernier effort. Et elle pourra regagner son lit. Il faut croire que les soirées et les veillées, ce n'est plus du tout de son âge.

Le dos se redresse. La musique commence. De là elle n'entend pas si bien. Elle aimerait se rapprocher, mais elle ne se sent pas tout à fait à son aise – trop sombre, trop sérieuse peut-être pour les derniers éclats de joie de cette fête qui l'a épuisée. Tout compte fait, elle restera là. Fera ce qu'elle sait le mieux faire de toute évidence : chaperonner, et gérer les adolescents sans foi ni loi.

Multi31 décembreGrow Up


résumé de la mort qui tue:
Luciérnaga
no glasses who dis
no glasses who dis
Métier ferrailleur
Avatar lance (voltron, par asterein / dee-woo (art), séraphin, anakin uwwwu)
Luciérnaga
Luciérnaga
Sam 6 Fév - 16:23

orchestra
c'était la fin
le point d'orgue, le bouquet final
et je ne savais pas comment je me sentais mais
peut-être que pour une soirée, il était possible d'oublier
de devenir un peu quelqu'un d'autre (moi, mais l'esprit aussi léger que les notes qui réchaufferont bientôt l'endroit)
de laisser un peu de vous (toi surtout) venir adoucir tout ce qu'on a bien pu dire toute cette année
tu m'avais dit que tu serais là et ah ! tu n'as pas menti (évidemment, jamais, pourquoi le ferais-tu ? c'est juste moi qui croit parfois les mauvaises choses) ; j'ai hésité et en venant, je me raisonnais en pensant qu'on entendrait tout de toutes manières de là où je dors, alors autant en profiter en meilleure qualité
(et peut-être pour à nouveau t'entendre jouer
me réveiller les idées plus claires et presque prêt à accepter que
certains étrangers ne veulent vraiment que mon bonheur)
de là où je suis, la scène est floue (foutue myopie)
mais ce n'est pas l'important, non ?
non.

Spoiler:
Noel
Gandalf 2.0
Gandalf 2.0
Métier Livreur en carton
Avatar OC par Hatteeho - IRL Dev Patel
Noel
Noel
Sam 13 Fév - 11:40
Un peu de chaleur dans le coeur
Libre
Encore il détonne au milieu du paysage, seul idiot à être parfaitement habillé pour cette fête de fin d’année, large sourire sur les traits et ce nœud papillon autour du cou - celui offert par la Mère Noël quelques jours plus tôt, celui en soie bleu et à pois noirs. Oh tu sais, Mère Noël, il a suivi tes conseils car le voilà habillé tout de bleu et de brun, camaïeu comme tu l’as suggéré toi-même, seul le veston n’est pas de la couleur de la mer.

Les veston, il est assorti lui-aussi.
Mais à ce petit chien qu’il se tient dans ce sac.
Sac à dos qu’il a ramené vers l’avant.

Gingerbread dite Ginger, elle est mignonne ce petit bébé husky à demi-endormie dans les couvertures qui garnissent le sac à dos normalement rempli de matériel photographique. Elle-aussi s’est mise sur son trente-et-un, Leon lui a également passé un nœud papillon avec bien du mal il est vrai - quelques minutes plus tôt, on pouvait encore le voir se batailler avec son chiot qui essayait de l’enlever. Elle, elle porte un petit nœud papillon rayé de jaune, de noir, de gris et de blanc, l’un de ceux qui appartiennent à Leon lui-même, il l’aura juste plus ou moins ajusté à sa petite taille.

Et voilà que débute la musique.
Ça le rend mélancolique. Un peu.

Il repense à ses parents et à ses sœurs. Il repense à Martin, perdu à jamais désormais. Il repense à Eleanor - son nom est depuis peu remonté dans son esprit - et à Mimi, toujours se demande s’il pourra un jour revoir leurs visages autre part que sur une photographie qui parfois se meut sous ses yeux. Normalement, c’est avec eux qu’il passe ces fêtes de fin d’année, on va faire dormir la petite et on essaye de rester sobre si jamais il y a un soucis. On rigole du froid et de la neige, de toute façon tout le monde dort à la maison. On caresse le chien et les chats qui montent sur la table et tentent de voler des petits fours. On chante des musiques kitchs des années 80 en espérant ne pas réveiller Mimi qui dort dans son lit -  c’est qu’elle a le sommeil lourd, la petite. On oublie qu’on ne devait pas trop boire mais heureusement les grands-parents sont là pour rester éveillés.

Aujourd’hui, il est seul ou presque.
Assis sur une chaise, à regarder une scène au loin.
A moitié brisée sous son verre pété.

Et ça le rend mélancolique.
Un peu.


Résumé:
George
Rapide comme l'éclair
Rapide comme l'éclair
Métier Postier à vélo
George
George
Mer 3 Mar - 20:37

Un peu de chaleur dans le coeur

Il s’est demandé s'il allait venir, lui, qu’il avait personnellement invité.
Il s’est demandé si tout allait bien se passer.
Il s’est demandé si toute cette organisation était aussi magique qu’elle ne le paraissait.
Syndrome des beaux décor en papier qui ne cache qu’une triste vérité.

Il s’est posé tant de questions.
Mais tout est aller vite. Il n’y a bientôt plus eu de place pour les interrogations.

Il y avait eu le visage et l’assurance d’Hummingbird, son sourire évident qui avait déclenché le sien.
Le regard porté ailleurs de Charognard et sa main à lui qui avait ébouriffé ses cheveux pour le ramener dans le présent.
Porté par une ambiance qu’il avait voulu chérir.
Une osmose qu’il aurait voulu réussir à créer.
Où les limites, les frontières, les groupes, n’ont plus de sens.
On l’on ne fait qu’un.
Une trêve, comme on n’ose en rêver.
On la souhaite pourtant, plus que tout.

Les devants de scène bien que l’on s’y dresse, on ne s’y sent pas vraiment à sa place.
On a toujours accordé ça a d'autres, s’accommodant avec trop d’aisance de simplement commenter les marges des feuilles remplis par des courbes que l’on n’a pas tracés.
Noyé de nombreuses fois dans le flot de paroles attractives, terrifiantes à la fois.
Un breuvage de vérité qu’il nous attire, nous repousse, nous rend curieux et plus petit que nous le sommes.
Ignorant. A regarder la couleur de nos chaussures là où d'autres redéfinissent l’horizon.

Usurpateur.

Il réalise l’impacte qu’il ne peut pas avoir.
Mais ce n’est pas grave, au fond.
Ça a toujours été un peu le cas.
Il connaît sa place.
Elle lui a toujours convenu.

Il n’est pas fort.
Mais ce n’est pas grave.
On ne lui a jamais demandé de l'être.
D'autres joueront ce rôle.

Ce n’est pas lui qui a créé ce rassemblement.
Ce n’est pas lui qui ttire tout les regard.
Les bons.
Les mauvais aussi.

Il n’est là que pour rattraper les mains des égarés

Parce qu’il n’est pas celui qui bougera les foules dans un grand mouvement.
Chacun fait avec ce qu’il est.
Avec ce qu’il a.
Et à Arcadia Bay il sait que l’on ne possède plus grand chose.
Alors on prend ce qu’il y a à prendre.

C’est à lui d’accompagner Humming, c’est à lui de pousser Casey.
C’est son rôle.

Alors les notes se jouent comme une évidence, s’accordant à la voix, au rythme des autres.
Ombre rassurante, tissant les filets de secours pour qu’aucun ne tombe.

Il ose pourtant, un regard au milieu des corps.
Un regard pour lui.
Egoïste.
Une assurance personnelle.
Trouvant le regard de celui qu’il voulait voir.
D’un coup plus rien ne compte vraiment.
Enfoui la pensée. L’enferme pour la chérit un peu plus.
Pudiquement.
Heureux, simplement.

Et puis lorsque l’on balaye simplement les participants, il y a ceux qui font du bien autrement.
Parce qu’ils sont un pilliers rassurant.
Tu t’es fait si beau ce soir, et bien qu’il avait approuvé ta tenue avant ton départ pour ce dernier jour de fête, c'était avec plaisir qu’il avait trouvé son visage.
Il espère que ce moment est bon, il espère que ce moment est doux.
Alors la façon dont ses doigts jouent les notes s’impliquent un peu plus.
Soyez heureux.
Vous en avez besoin.
Lui aussi.

Et au fond, loin de tous les autres, il y a Phaner, et pour lui il y a autant d’envie que de respect.
Il sait, il a trop vu, ce que cela fait d'être le centre de tous les regards. Il sait le bien et le mal.
Les avis divergent.
Mais il ne peut que reconnaître que ce moment lui revient.
Que le bonheur qu’il ressent en cet instant, lui revient totalement de droit.




résumé:
The walker
Maître du jeu
Maître du jeu
Métier Maltraiter les membres (rip)
Avatar IRL Chuck Norris
The walker
The walker
Sam 6 Mar - 19:45
INTERVENTION
La nuit et déjà si avancée alors que sonnes les notes du renouveau.
Vous y êtes, ça y est, dans cette nouvelle année que l'on souhaite plus douce que la précédente.
Bercé par les mélodies chaleureuses qui pourtant s'éteignent doucement alors que les étoiles elles, brillent si fort.
La scène se vide de ses artistes alors qu'une nouvelle chanson retenti. Un nouveau visage vient prendre place.

Mais vous n'avez pas le temps de réellement vous y intéresser.

Est ce le tonner qui vient de gronder ?
Non, ce n'est pas ça.
Vous vous en rendez comte lorsque vos regards arrivent à trouver la source de ces d'explosions.
Vous ne visualisez par toute suite ce qui se passe, là au milieu de tous ces gens qui s'agitent tout d'un coup.
Pourtant s'élèvent vers le ciel des flammes bien trop grande.
Le feu du renouveau devait brulé jusqu'à ce que le soleil ne pointe le bout de son nez.
On avait tant surveillé à ce qu'il soit alimenté. Les buches qui viennent d'être ajouté viennent pourtant de lui donner bien trop de force.
Maintenant, il n'y a plus de doute, il ne s'éteindra pas facilement.
Babylone non plus.

• Le groupe d'Humming Charo et George ( et peut être d'autre gens) à fini sa part du concert, on s'apprête a recevoir la dernière personne qui devait venir pour passer sur scéne.
• Il est vers deux heures du matin, alors que l'on vient d'alimenter le feu du renouveau pour qu'il tienne le reste de la nuit, des explosions se font entendre en son cœur.
• Le feu s'emballe rapidement, et commence a s'étendre, faisant s'enflammer certains bâtiments et arbres de Babylone.
• Il y a des bidons d'eau dans les envions, en cas de dérapage du feu, seulement on avait pas prévu que celui ci soit aussi fort.
• Vous pouvez répondre même si vous n'aviez pas poster avant dans ce rp dés que Twix aura posté. ( Charo n'hesite pas a passer) ( Papa george est fier de toi.)
Twizzlers
Bimbo blond girl
Bimbo blond girl
Métier Lieutenant Gestionnaire des stocks ─ Petite bitch qui regarde la Terre tourner sur elle-même
Avatar Originaux par Re°
Twizzlers
Twizzlers
Sam 6 Mar - 22:57
I've got the scars from tomorrow and I wish you could seeThat you're the antidote to everything except for me

Les larges boucles blondes tombaient en vagues souples sur ses épaules, poids inhabituel qui lui faisait légèrement oublier les quelques démangeaisons crées sur son front et la base de sa nuque où les extensions s’arrêtaient et s’ancraient. Pour la toute première fois il avait partagé un regard avec son reflet qui lui renvoyait une image de lui qu’il ne s’était pas réellement attendu à avoir. Dans une moue dubitative il finissait de tourner la tête de droite à gauche pour apprivoiser les cheveux qui finissaient de le convaincre qu’après ça toute envie de se les laisser pousser lui serait passée.

Et dans une pensée presque émue il pensait à remercier ses instant d’adolescent mal dans sa peau qui était passé par assez de phases pour savoir comment appliquer du crayon sur ses yeux et ne pas s’enfoncer la brosse à mascara dans l’œil, surtout que le fait était que toutes ces choses ne lui appartenaient absolument pas et que s’il avait récupéré la plupart de ce dont il avait eu besoin dans les stocks, certaines choses comme le maquillage provenaient d’un coffre anonyme qu’il avait peut-être ouvert sans permission après avoir déterminé le genre de son propriétaire par l’horrible paire d’escarpins de plastique rose suspendue au rétroviseur central.

Un frisson désagréable passa dans son dos devant l’horreur de la situation s’il s’était avéré qu’il avait braqué le coffre de Bloody Mary, frisson qui passa bien vite étant donné la trop petite taille des affaires accompagnant le tout pour lui appartenir. Dans une dernière œillade de tempête dans le semblant de miroir il refermait lui-même son propre coffre, adoptant déjà les mimiques de ceux qui avaient les cheveux longs, ramenant d’un coup de mâchoire la masse dorée derrière l’une de ses épaules recouverte d’une épaisse fourrure blanche qui ne suffisait pas à lui tenir chaud, et en se mettant en route il se demandait quand même comment les femmes, et hommes l’ayant choisi, faisaient pour porter ce genre de choses et ne pas avoir froid en hiver.

Et c’est en arrivant atrocement tard qu’il comprit également qu’en plus de ne pas tenir chaud, sa tenue ne lui permettait pas d’avancer aussi vite qu’habituellement et il dût faire preuve de toute sa maigre volonté pour ne pas juste aller piquer un manteau à quelqu’un, n’importe qui. Faire demi-tour était impensable, même pour lui prêt à tout, il y avait des limites au supportable et une autre heure à marcher dans la nuit gelée des mois d’hiver en perruque blonde et longue robe fourreau de lune était de celles-ci. Ce n’est qu’en pensant à son plan parfaitement exécuté et aux notes de musiques à ses oreilles qui lui parvenaient enfin qu’un sourire prit place sur ses lèvres décidément trop agrémentées de reflets irisés et collants à son goût, en trop peu de temps.

Enfin arrivé sur scène il n’y a que vous, ceux qui êtes au courant, ceux qui s’y attendent et ceux qui le cherchent, peut-être qui peuvent le reconnaître, oh il est bien là et ce sont ses yeux de glace qui vous renvoient vos regards, c’est bien sa voix qui vous parvient, peu à peu couverte par la vie et les évènements qui le font à peine bouger, il n’a pas fini vous savez. Et vous êtes à présent si peu à faire attention à lui, lui qui vous observe pourtant, qui observe avec intérêt et satisfaction le ciel s’allumer et l’horizon s’embraser, les étincelles ce sont dans ses yeux qu’elles sont, et pourtant sur son visage il n’y a que ce qu’il veut vous montrer et quand il descend de scène il n’est plus déjà plus qu’une ombre, une ombre devant soudain, trop de lumière.

:copyright:️ 2981 12289 0

il chante ça:

RESUME:

Post "explicatif" ICI, peace ♥
Invité
Invité
Invité
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Dim 7 Mar - 0:45
Que serait une fête si on en profitait pas jusqu'au bout, pas grand chose aux yeux de la petite fleure qui apprécie la musique, qui se dandine et qui danse perdue dans la masse des corps qui observent avec intérêt, qui s'ennuient, qui ont été forcés de venir ou encore qui comme elle se laissent transporter par le spectacle, la musique. Elle ne connaît pas forcément les paroles mais elle fait des lalalas et des loulilous et elle s'éclate. Et c'est ça qui est bon. Elle n'a pas choisi de vêtements particulier et ne s'est pas coiffé non plus. Elle se sait toujours belle alors pas besoin de plus. Elle applaudit et sautille à la fin des morceaux comme une vraie gamine.

Elle observe la diva prendre à son tour sa place sur scène et entame une chanson qu'elle connaît bien pour le coup alors elle n'hésite pas à faire partager ça à ses voisins immédiats en les bousculant peut-être un peu au passage. Jusqu'au bout elle profite. Jusqu'à ce qu'à ce que finalement la diva ne s’éclipse et... le feu.

"Le feu... Wow..."

Un ricanement s'échappe de ses lippes alors qu'elle admire le feu du renouveau qui visiblement a prit une trop grosse dose du dit renouveau et qui s'emploie à se propager alors que des explosions se font entendre au sein du foyer. Merveilleux, c'est quoi une fête sans explosion, elle vous le demande. Dans la salle ça commence à s'activer parce qu'il faut le dire la situation pue un peu du cul. Mais Daisy elle fend tranquillement la masse des corps pour se diriger vers la scène. Pas de pression, un joli sourire sur les lèvres alors qu'elle joue un peu des coudes.

Elle se hisse sur la scène et marche avec la plus grande sérénité vers la guitare qui se trouve sur la scène. Somme toute classique. Elle passe la sangle autour de son épaule, penche un peu la tête pour réussir à vérifier l'accordage dans le chaos ambiant. Elle fait vibrer les cordes une par une un sourire aux lèvres les yeux fermés.

"Parfait."

Elle tourne les talons, s'approche du micro qu'elle règle.

"Un, deux. Yes !"

Inspiration et ses doigts se lancent sur les cordes :


Chansons qu'elle connait par coeur à force de l'avoir écouté en boucle pendant des années. Elle ne parle pas un mot d'espagnol en vérité mais pourtant ici ça lui semble si facile. Au milieu des flammes et de la panique elle s'extasie, elle donne tout ce qu'elle à. Parce que les Gipsy King c'est pas n'importe qui, elle en a bouffé à tout le plus grands cabarets du monde et elle aime ça. Elle est dans son truc, elle se dandine active devant le micro alors que ses cheveux ondulent au rythme de ses mouvement et que sa voix projetée donne à l'événement une tout autre ambiance à ses yeux. Quoi de mieux qu'un grand effondrement et quelques accords endiablé pour conclure cette fête déjà grandiose. C'est l'enfer et pourtant, Daisy vit dans son petit paradis.

Résumé:
Calico
i'll step on you
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Métier policière
Avatar Selina Kyle (Catwoman) · mum & z & angan & diva & daisy
Calico
Calico
Dim 14 Mar - 19:06
Un peu de chaleur
Cali exténuée, Cali qui a seulement envie d'en finir avec cette fête
(cette journée pas possible)
Cali croyait qu'elle pourrait tirer un trait sur cette journée infernale
(ce cauchemar)
rentrer chez elle à la dernière chanson, féliciter les troupes pour l'organisation
et se terrer, loin de ses peurs, loin de ses pleurs.

Mais le ciel n'en avait pas fini avec elle.
Et le feu qu'elle craignait de rencontrer dans ses rêves gruge son dernier refuge
ce qu'elle considérait sa maison.

On oublie tout : la fête, les chansons, la scène.
On court à l'extérieur, on gueule des ordres. L'eau, n'oubliez pas l'eau !
Il faut retenir les dégâts,
ralentir l'incendie,
prier pour le moins pire.

Mais c'est trop tard et trop peu.
Le feu dévore et ne s'arrête pas.
Cali derrière son masque de fer et sa stature de cheffe,
se sent petite, si petite.

Multi31 décembreGrow Up


résumé de la mort qui tue:
Noel
Gandalf 2.0
Gandalf 2.0
Métier Livreur en carton
Avatar OC par Hatteeho - IRL Dev Patel
Noel
Noel
Jeu 18 Mar - 9:59
Un peu de chaleur dans le coeur
Libre
Il s’endort un peu au fil du temps qui passe, tient grâce à quelques verres d’alcool qui s’injecte dans les veines - pas trop, la dernière fois, il a fini par embrasser Bambi sans vraiment le vouloir. Mais le temps passe, doux et calme, tout va pour le mieux. Ginger s’est déjà endormie depuis longtemps dans la poche avant du sac qu’il tient comme il porterait un porte-bébé. Une vieille habitude peut-être ? Qui remonte et revient - il n’était pas père pour rien. Il lui caresse le crâne, a hâte que tout ceci se termine, oh il voudrait bien aller dormir enfin, deux heures du matin vous savez c’est déjà bien trop pour lui. Couche-tôt et lève-tôt, Leon a besoin de neuf heures de sommeil par nuit s’il ne veut pas finir grincheux et grognon le reste de la journée du lendemain.

Et pourtant cette fête ne semble pas vouloir en finir.
Le feu aussi. Qui prend, qui s’étend au-delà de l’entendement.

Il ne comprend pas, Leon, pourquoi et comment et franchement il se fout de l’explication. Le chiot dans son simili porte-bébé s’agite et s’excite et prend crainte, il faut la calmer putain mais il faut aussi chercher à éteindre le feu. Il ne pense pas, Leon, il a arrêté depuis bien longtemps. La fatigue s’est envolée, elle laisse seulement place à l’adrénaline qui coule dans le corps et qui s’agite pour lui. Il suit les ordres de la grande dame parce qu’elle semble savoir quoi faire - au fond, elle semble aussi paumée que lui mais qu’importe. L’eau les sceaux l’eau et les sceaux, en boucle encore et encore jusque point d’heure peut-être.

Et jusqu’à ce que s’arrête le feu du Renouveau.


Résumé:
Ant
abdos en béton
abdos en béton
Métier resp. bâtisseurs & artisans
Avatar kassandra (aco)
Ant
Ant
Jeu 18 Mar - 23:08
Les pieds qui dérapent sur la terre battue. Le souffle court, débraillée, les chaussures même pas lacées.

Il faisait sombre et chaud dans sa chambre. L'alcool qui coule dans les veines et qui rend chaque mouvement plus lent, plus délibéré. Les sons qui résonnent entre les murs et dans les poitrines, étouffés par la musique de la fête en contre-bas. Les sens qui s'émoussent au milieu des bruits de la foule, bulle d'intimité plusieurs centaines de mètres au-dessus de leurs têtes.
L'oubli parfait.

Jusqu'à l'explosion.

« Qu'est-ce qui s'est passé ?! »

La voix qui claque dans l'air, mi-question mi-accusation alors que son regard embrasse d'un même mouvement le brasier, Calico et ses quelques bras cassés. L'alcool est redescendu trop brusquement, emportant avec lui ce qu'il y avait de joie et d'amabilité. Il n'y a plus qu'une colère sourde et une panique plus cuisante encore que les flammes qui lui lèchent la figure.

Sous ses yeux impuissants, c'est sa ville qui est en train de brûler.
Le résultat de journées éreintantes et de nuits sans sommeil, de plans minutieux pour que chacun vive et survive. Des années de labeur, parties en fumée.  

Il faut qu'elle agisse.
Appelle ses hommes, organise ses troupes.
C'est son rôle.
Sa responsabilité.
Mais tout ce qu'Ant ressent, c'est de l’abattement devant cette nouvelle épreuve ; trop tôt et trop grande après les précédentes. Est-ce donc cela qu'est devenue sa vie, une suite sans fin de drames à surmonter ? N'y aura-t-il donc jamais de merci ? Des larmes de rage sèchent à peine perlées sur ses joues et Ant fait la seule chose dont elle est capable.

Elle se détourne de Cali et ses ordres hurlés, et pose son regard sur Mahalia et ses cheveux décoiffés. Cette sauveuse mystifiée sur laquelle elle s'était toujours promis de ne jamais compter.

« T'étais pompier non ? Qu'est-ce qu'on fait ? »

Elle veut juste s'appuyer sur quelqu'un d'autre pour une fois. S'il vous plaît.
Le temps de reprendre pied.


el resumo:
Padparadscha
GIGA Sorcière des Marais
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Métier Exploratrice trop curieuse
Avatar Anne-Marie (oc) || Fukari
Padparadscha
Padparadscha
Sam 20 Mar - 0:36

Un peu de chaleur

dans les coeurs meurtris, un peu de douceur dans les esprits, un peu d'espoir dans nos vies.



The Ink Spots - I don't want to set the World on Fire

Tout arriva vite.
Si vite, qu'avant que quiconque ne puisse réagir, le chaos avait gagné l'entièreté de la Fête du Renouveau.
Mylendra se tenait là, au milieu de toutes celles et ceux qui s'affairaient à tenter de calmer l'incendie. Tétanisée par la vue du feu se propageant, paralysée par les émotions et les souvenirs.

L'incompréhension.
Pourquoi ? Tout se déroulait si bien, tout était si doux. L'espoir semblait enfin avoir réussi à creuser son chemin jusqu'au cœur des personnes présentes. La musique avait réussi à toutes les rassembler, sans aucune distinction de groupe ou d'appartenance. La trêve, le répit tant attendu avait enfin gagné la ville. Comment ceci pouvait-il arriver ?

La peur.
Et les souvenirs du dernier feu qu'elle avait du affronter, de l'incendie qui avait ravagé tout un étage d'immeuble avant que les pompiers n'aient le temps d'intervenir. Le sentiment d'impuissance face à la force ravageuse des flammes, celui de dépassement face à leur vitesse destructrice.

Ses yeux couraient le long du chaos plus vite que ses larmes le long de ses joues, se perdaient tour à tour dans la foule et dans le feu, s'attardèrent sur la scène et la diva blonde qui chantait malgré le désastre et la peur laissa lentement place à la colère.
Mais que pouvait-elle faire ?
À côté d'elle, des voix la tirèrent de sa paralysie. Madame Blackwood et son stress se heurtaient à la responsable des artisans ainsi qu'à une femme que la sorcière ne connaissait pas, mais qui semblait être une ancienne pompier.
Séchant ses larmes, Mylendra porta sa pleine attention sur la voix de la femme pompier.
Seule, comme tous les autres, elle était impuissante.
Mais si elle se joignait au mouvement unanime, écoutait ce que les personnes qualifiées pouvaient lui enseigner,
alors peut-être pouvait-elle finalement être utile,
et essayer d'arrêter ce désastre elle aussi.
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Arthur
Père d'une grande famille
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Arthur
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Lun 22 Mar - 22:18

Un peu de chaleur
Dans le coeur.

1 JANVIER

C’est la colère que l’on ressent lorsque les poings se serrent.
Elle n’en peux plus de cette fête.
Elle veut que tout cela se termine.
Que tout cela cesse.

Elle avait voulu fuir Arthur, et tu lui avais offert toutes les clefs pour ça Ant.
Quand tu as fait gronder ta voix comme elle aurait voulu le faire.
Quand tu as fait s'éclipser un instant tout le reste.

Mais cela ne pouvait être que de courte durée, pas vrai.
Comme un rappel à l’ordre, les détonations étaient parvenus à ses oreilles.
Et rassemblant tout ce qu’il restait d’elle.
Elle avait couru avec toi.

C’est dans tes yeux qu’elle va vu bruler Babylone en premier.
Elle a vu ton visage se décomposer.
Et lorsqu’elle s’est tourné vers l’incendie, lorsqu’elle t’a entendu, te tourner vers elle.
Ce n’est pas à toi qu’elle s’est adressée.
Pourtant tu sais, elle aurait voulu te souffler, qu’elle était la.
Mais les gestes ont toujours eut plus de valeurs pour toi n’est ce pas ?

-VISEZ LE CENTRE DE L’INCENDIE PAS LES FLAMMES.

Un regard vers toi.

- Kallio va me chercher des pelles.

Il faut calculer comment isoler le feu.
Comment minimiser les dégâts.
Elle remercie secrètement la neige d'être tombée aujourd'hui.
Le bois mouillé brule bien moins vite, et l’avancé du feu semble s'éteindre de lui-même dans certaines régions, mais il ne faut pas le laisser prendre en puissance.

-QUE L’ON APPORTE LE PLUS D’EAU POSSIBLE. HUMIDIFIÉ TOUS LES ARBRES À PROXIMITÉ ET ENLEVER LE PLUS POSSIBLE TOUT CE QUI SE TROUVE SUR LE CHEMIN DU FEU.

Faire appelle a toutes les forces que l’on possède.
Mais tout le monde n’est pas capable de lutter face à des flammes.
Elle les connaît les visages paniqués.

-GEORGE EMPORTE LOIN LES PERSONNES QUI ONT BESOIN D’AIDE.

Et c’est en continuant d’indiquer comment cerner ce feu qu’elle s’active ne se laisse aucun moment de répit.
A peine le temps de respirer.



Spoiler:
The guardians
Negmow gespu'tuatl.
Negmow gespu'tuatl.
Métier préserver le monde de la dévastation.
The guardians
The guardians
Ven 2 Avr - 14:59
INTERVENTION
C’est le feu qui crépite jusqu’au fond des os.
Ça brûle sous la peau.
Ça brûle dans les yeux.

Terrorisée.
Face à ce trop grand incendie. Et elle, si petite. Si minuscule.
Que pouvons-nous faire.
Que peut-elle faire.

Elle vous voit, vous démener pour tenter de l’éteindre. Les voix hurlent et les ordres font échos et le feu fait trop de bruit. Le feu fait trop de mal.
Qui sait si on le remarquera, ce petit oiseau, qui tourne autour du feu qui se fait si grand, trop grand. Ce petit oiseau qui chante pourtant si fort comme pour attirer l’attention, comme pour appeler à l’aide.

Il faut l’éteindre.
Qui.
Qui.
Qui.
Qui a osé.
Mais c’est la peur qui est plus grande que la colère. Les actions plus fortes que les questionnements.

Alors les troncs des arbres proches de la chaleur semblent s’écarter comme pour éviter de se brûler.
Les branches se secouent, font tomber la neige dans le feu ou à vos pieds.
La forêt veut aider à tout prix.
Et elle ira chercher le coupable plus tard.

Au milieu de la pagaille, c’est sur l’épaule de la petite sorcière aux cheveux roses que l’oiseau s’est posé. Il a encore chanté, comme pour implorer son aide, leur aide, s’accrochant du mieux qu’il peut pour éviter de tomber dans tous ses mouvements paniqués.
Padparadscha
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Jeu 8 Avr - 22:02

Un peu de chaleur

dans les coeurs meurtris, un peu de douceur dans les esprits, un peu d'espoir dans nos vies.



The Ink Spots - I don't want to set the World on Fire

Le chaos ;
L'incendie, incontrôlable, incontrôlé, ravageait les arbres et les bâtiments sans aucune vergogne. La peur et la colère des habitants grondaient dans l'air, teintaient la fumée d'une lourdeur étouffante.
Poussière insignifiante soulevée par le vent de panique, Mylendra s'affairait entre les corps agités, courait d'un bout à l'autre du lieu, les bras chargés de seaux d'eau. Elle s'efforçait de suivre les consignes d'Arthur mais peinait à les appliquer. Malgré tous ses efforts, elle n'était pas qualifiée pour faire face à une telle catastrophe. Son regard jonglait rapidement d'un visage à l'autre, d'un feuillage enflammé à une poutre rougeâtre, du sol au ciel et s'attarda sur un oiseau qui volait en rond au dessus du feu. Une lueur d'horreur frappa ses yeux et elle manqua de peu de lâcher son seau ; que pouvait-il bien faire ici ?
Elle avait envie de lui hurler de s'en aller,
de s'éloigner des flammes, de préserver son plumage,
mais elle n'en fit rien. L'aurait-il seulement entendue, entre les cris et les pleurs ? L'aurait-il compris, dans leur détresse commune ? Elle redirigea son esprit sur l'incendie, vida le contenu de son seau pour s'apprêter à aller le remplir, quand son attention se laissa de nouveau prendre en otage. Bouche bée, les yeux larmoyants, elle contempla quelques secondes le spectacle incroyable qui s'offrait à elle ; les arbres, les branches, qui s'agitaient à la manière des hommes pour échapper au feu. Les autres habitants pouvaient-ils eux aussi le voir ? Elle, elle comprit instantanément.
Ce n'était pas la première fois.
Pas la première fois que les plantes semblaient douées de volonté, de mouvement. Elle avait déjà vu cela dans la Forêt des Murmures, dans tout le Grow-up ;
à Arcadia Bay, la nature ressent, pense, agit.

Et ce fut comme un rappel à l'ordre, lorsque l'oiseau qui tournait dans le ciel vint se poser sans crier gare sur son épaule. Elle sursauta ; n'eut pas peur, mais se souvint.

Le feu ne s'éteindrait pas seul.

Elle sécha ses larmes, se remit en route, courut jusqu'au point d'eau et le chant de l'oiseau apeuré résonna jusqu'à ses oreilles. Il lui parlait.
Il leur parlait.
Elle pouvait le sentir. Il ressemblait à un messager, et son esprit bouillonnait alors qu'elle tentait de comprendre pourquoi il était venu se percher sur son épaule.
Et puis, soudain, elle comprit. Elle se remémora sa rencontre avec la jeune fille encapuchonnée dans les bois, alors que sa situation semblait désespérée. Elle se remémora les plumes qui s'échappaient de sa grande cape.
Pouvait-elle contrôler les oiseaux ?
Celui-ci était-il son messager ?

Elle n'avait pas le temps de se poser des questions. Son contenant rempli, elle entama une nouvelle course vers les flammes en tentant de rassurer son nouveau compagnon entre deux souffles.

"Ça va aller... Reste à l'abri. On va t'aider et... faire tout ce qu'on peut pour arranger ça."
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Mer 21 Avr - 14:30
Un peu de chaleur dans le coeur

Je traîne ma vieille carcasse jusqu’au village des Greens. De vraies maisons, des habitations en dur, un sol si piétiné qu’il est solide comme le roc. La pression de l’enfermement se fait immédiatement sentir et je ne me sens ni à l’aise, ni à ma place. Je raffermis ma prise sur ma canne et donne une caresse à Cousteau, autant pour me donner du courage que pour la rassurer.

« _ Allez Cousteau, je suis sûre qu’on va passer une belle soirée, hein ? Regarde toutes ces étoiles, et puis, ça nous changera de notre solitude du pont… »

Lorsque j’arrive sur le lieu des festivités, l’ambiance est bouillante, des activités dans tous les coins, des courses poursuites, des ateliers artistiques et des personnes qui ne cessent de jacasser. Je suis anonyme, ici, dans cette foule. Je repère le lieu de culte des Greens et adresse une prière silencieuse. Cette nuit de la nouvelle année sera aussi bien dédiée à la paix qu’à une profonde pensée pour ma famille perdue.

Cela me rassure de voir une entente cordiale entre tous les groupes, même si une tension est belle et bien présente. Phaner pourra faire ce qu’il veut, il y a de profondes cicatrices qui mettront bien des années à se refermer, mais, le premier pas est là. Cousteau me suit à la trace alors que je m’assois sur une demie bûche face à une scène.

C’est ici que je passe la soirée, à fouiller des yeux le public présent, à essayer de capter des têtes connues. Mais la mamie solitaire que je suis n’a que peu d’amis parmi la foule. J'espérais secrètement apercevoir Etham. Je suis bientôt tirée de mes rêveries par le début d’un concert. Je me laisse porter par la musique. Je tape du pied en rythme, j’applaudis à la fin des musiques pendant un instant, je me sens presque sereine.

Cela ne dure pas, ça serait trop beau. Le feu explose sous mes yeux. Ma jeunesse m’a quitté et je n’ai pas bien le temps de réagir. C’est Cousteau qui jappe et qui agrippe ma vieille robe de ses crocs. Je regarde le feu embraser les maisons que j’avais trouvé solides. Je me lève en protégeant mes yeux de mes bras. La chaleur me fait suer à grosses gouttes. Ca crie dans tous les sens, je capte des ordres que je suis incapable de suivre. Me voilà inutile. Un grand craquement résonne et me projette à terre. Je serre les dents, agrippe un rocher pour remonter sur mes vieilles cannes. Quelque chose de brûlant percute mon mollet. Un pousse un cri étouffé.

D’immondes souvenirs remontent à la surface de ma mémoire. J’ai l’impression de voir les ombres de militaires dans les bois avoisinants. Des coups de feu dans l’air ? Ou bien est-ce seulement le craquement du bois ? Pourquoi parlent-ils allemand ? Les aboiements de Cousteau me paraissent agressifs et les crocs qui cherchent à m’éloigner du feu m’agressent soudainement. Je redeviens une petite fille éplorée, perdue sur cette grande place, victime de la plus meurtrière des guerres. Nouvelle explosion, probablement une grenade non loin. Des mitrailleuses s’excitent. Je perds connaissance.

Quelqu’un attrape mon bras, me secoue, me soulève pour m’éloigner du chaos ambiant. Je marmonne en polonais.

« _ Papa… qu’est-ce qu’on va faire... ? »

Je me laisse faire, sentant ma vie en danger. La fourrure de ma chienne me réconforte. Plus loin, il y a une sorte de camp où sont disposées de nombreuses personnes qui vont plus ou moins bien. Mon esprit est diablement confus. Ils parlent en anglais, les coups de feu cessent, et à part des lueurs rougeoyantes au loin, il n’y a pas d’autres signes d’une guerre. Le bas de ma robe est ensanglanté, c’est en soulevant le tissu que je remarque une brûlure à vif, probablement causée par un projectile enflammé.

Camp Green - Fête du Renouveau - 31 Décembre 2020




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[31.12 - FIN DE LA FDR] Un peu de chaleur dans le cœur [RP COMMUN]
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