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La prophétie de la centrale // Ft. Moth & Scarf [03/03/21]

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Lun 22 Mar - 10:14

FT. MOTH & SCARF

La prophétie de la centrale.

Suite à la trouvaille de ce papier journal. Scarf ainsi que Body se sont rendus à la centrale. C'était à la fois palpitant, et anormal. Au fond, la femme n'était pas rassurée, tout était possible et peut-être que ce n'était pas leur vérité. Peut-être qu'il y avait autre chose, ou qu'ils feraient parti de ce groupe de 4 personnes... Toutes les idées sont possibles, il ne faut jamais rien prendre comme une information futile. Alors ils suivirent le chemin pour se rendre jusqu'au lieu désiré. Edison connaissait bien la ville, il n'y a pas de problème pour s'y rendre. C'est seulement leurs âmes qu'ils risquaient de vendre.

Sur le chemin, ils ont trouvé une jeune femme... Elle est sûrement plus jeune, Edison le parierait. Perdue, elle décida de les suivre. Body n'avait pas refusé, c'était une green et elle travaillait dans le domaine de l'électricité. Ce n'était pas négociable face à ce qu'ils devaient prouver. Mais dans les pensées de Body, suinte le risque, l'angoisse, l'anxiété. Si ils ne reviennent pas, qui va se charger de ce qu'elle faisait ? A t-elle bien fermé la porte à clé ? Est-ce tout est encore bien accroché ? Quelqu'un va t'elle tenter de la voler ? Les questions collent à son crâne, elle a besoin de se satisfaire, de vérifier, de se rassurer encore, pour se soulager. Cependant, il n'y a rien à faire, elle ne peut faire demi-tour vers son étrange chaumière. Alors, elle s'est contentée d'avancer, sans avoir rien sur la conscience pour lui rappeler que tout est bien fait, comme si son cerveau avait déjà tout oublier. Tout n'est qu'obsession, tout n'est que frustration, tout n'est que toxique passion.

Dans cette aventure, il n'y avait peut-être rien gagner, et tout à perdre. Il n'y avait peut-être rien à espérer, tout à craindre, cependant ils ne pouvaient pas se permettre de feindre. Une autre personne était mêlée à tout cela. Elle n'était pas même au courant ce qu'elle venait faire avec eux exactement. Il y avait tant d'angoisse qui remontaient, mais ce n'était en rien la mort qui l'effrayait. Elle était là, cachée, depuis tant de temps qu'il était dur de ne pas l'oublier.

Je m'y suis habituée. Ce n'est pas grave.
Après tout, je n'ai de place vraiment dans ce monde qu'à travers ce que j'offre à la société.


Arrivés devant la centrale, encore vêtue de noir et ses affaires rangées dans son sac à dos. Elle les ressort de nouveau, une seconde fois dans la journée. C'est répétitif, réconfortant, habituel. Elle reproduit les mêmes gestes, s'équipe convenablement. Edison est prête à travailler, à enquêter. Une fois de plus, tout est bien placé, le support dans ses mains, le papier sur ce dernier. Les ustensiles de travail accrochés pendent à l'ensemble pour être prêts à être utiliser. La femme à la peau sombre se met à souffler. Il ne faut pas, il ne faut jamais se reposer, il ne faut plus se laisser croupir sinon les autres vous mettront de côté.

- Nous pouvons y aller. Je ne sais pas qui désire entrer le premier. De mon côté, peu m'importe.

Edison a cet air solennel sur le minois. Quand elle pose ses yeux marrons, presque dorés dans ceux de l'inconnue, elle tente de ne pas se fourvoyer.

- Comment vous appelez vous d'ailleurs ? Je suis navrée par ce manque de politesse. Je suis Body, cartographe de la ville d'Arcadia et ancienne urbaniste de cette même ville. Mais assez parler de moi...

Parler de soi, c'est peut-être gênant quand tout ce qui la concerne n'est que son emploi. Le travail, sa passion dans lequel elle s'inonde pour oublier son moi. Devant l'entrée du bâtiment, au fond, Edison ne trouve pas ce lieu rassurant. S'il n'est pas géré correctement, c'est la ville qui peut en payer le prix. Alors elle se mord la lèvre inférieure. Cette jeune femme, est-elle vraiment sûre de ce qu'elle fait ici  ?  

RESUME
suite à l'aventure dans le sous sol d'arcadia, scarf ainsi que body ont décidé d'aller vérifier si les news du journal s'avèrent vraies

ils ont rencontré moth sur le chemin qui est pommée et genre, c'est une electricienne donc elle peut tjr aidé, mais ils lui ont pas dit le secret

ensuite body est méga stressée, elle se rassure avec des gestes répétés

elle se présente aussi, mais à pas grand chose à dire sur elle, elle demande qui entre en premier pck elle est pas rassurée
Moth
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Moth
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Lun 22 Mar - 20:20
La prophétie de la centrale

Même en marchant, en pressant le pas, là, à côté d'inconnus, rapides, et plus grands, aussi (ce n'était pas bien difficile), même en trottant de manière irrégulière pour ne pas se laisser distancer – sans pour autant oser se mettre à leur hauteur –, avec difficulté, d'ailleurs, dans son bleu de travail trop grand qu'elle ne quittait jamais ; même là, Moth maudissait l'idiot qui l'avait laissée, sans prévenir, au beau milieu de la ville en ruines.

Elle avait accepté de sortir, en ce jour de repos, pour se promener. Journée idyllique en soi, puisque la compagnie d'autre Greens lui était agréable (le dehors un peu moins, mais puisqu'elle n'était pas seule, tout ne pouvait que bien se passer). Évidemment. Et comme une greluche, elle s'était laissée mener là, à l'autre bout de la ville, dans des quartiers qu'elle ne connaissait qu'à peine – tout ça pour quoi ? Pour que l'autre aille vérifier Dieu savait quoi, Dieu savait où, et la laisse là, seule, avec la garantie qu'il reviendrait (garantie mon œil).

Il ne fallait probablement pas penser cela des gens de manière générale, encore moins de ses propres camarades ; mais Moth n'avait pas encore atteint l'étape du pardon, maugréant des demi-insultes à l'encontre de l'autre abruti, quand les deux compères avaient pointé le bout de leur nez, à quelques mètres d'elle. Sans vraiment leur demander leur avis, elle s'était mise à les suivre, comme ces moucherons qui s'entichent d'une victime à une soirée barbecue. Par un miracle qu'elle qualifierait de profondément humain et bienveillant, cependant, ils ne l'avaient pas rejetée comme une malpropre.

De là à dire qu'elle comprenait tout, c'était peut-être un poil exagéré. A dire vrai, la jeune femme ne comprenait même rien. Elle savait au moins qu'ils se rendaient à la centrale, car c'était la première question qu'elle leur avait posé ; elle avait pu leur communiquer sa possible utilité là-bas (dans une tentative supplémentaire de se faire accepter – et parce qu'elle n'avait, dans un élan de déformation professionnelle certain, pas vraiment envie que les deux lurons y fassent n'importe quoi), en tant qu'électricienne. Enfin, apprentie. Quant à la seconde interrogation, à savoir pourquoi ils s'y rendaient (puisqu'elle devinait, à leurs mines fermées, qu'il ne s'agissait pas d'une bête recharge de portable – à moins que ?), elle n'avait pas obtenu de réponse. Quelque peu stressée par le manque d'informations, elle ne s'en était cependant pas formalisée ; c'était peut-être privé. Elle leur déléguerait simplement le soin de maîtriser la situation, en espérant que cela ne serait pas dangereux.

Elle ne se précipita pas lorsque, une fois arrivés sur les lieux, l'inconnue féminine demanda qui entrerait en premier (surtout au vu du ton, très sérieux, de cette dernière). L'électricienne fixa ce type, là, dont elle ne connaissait pas encore le nom ; lui pouvait y aller en premier, puisqu'il était plus grand, plus âgé aussi, sans doute mieux taillé pour affronter... ce qu'il fallait affronter, peu importe ce que cela était. (Dans quoi s'était-elle embarquée ?)

Une cartographe ? Cela expliquait le matériel sorti par la dénommée Body. Moth n'en avait jamais côtoyé ; mais elle n'aurait probablement pas le temps de se renseigner de trop. S'éclaircissant la gorge après avoir pris une grande inspiration, elle se présenta à son tour :

« Je suis Moth. Je gère – enfin, j'aide à gérer l'électricité chez les Greens. Et vous.. ? » énonça-t-elle en se tournant vers le deuxième individu.

Et, même si elle leur avait plus ou moins confié sa survie quelques minutes plus tôt, elle ne put s'empêcher d'ajouter, par acquis de conscience :

« Vous pouvez au moins me confirmer que vous allez pas tout faire péter ? »



Résumé:
Scarf
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Mar 23 Mar - 11:35

Voyage au centre d'Arcadia Bay
From mort dans caverne to mort par électrocution.
Il fonçait sans regarder en arrière, sans se soucier de ce qui le précédait, et seul l'obsédait l'avenir. Celui qu'il craignait, appréhendait, et dont il ne pouvait s'empêcher de vouloir approcher, comprendre, atteindre. Alors son corps était entraîné par sa propre inertie, poussé sans volonté réelle ou consciente, un mécanisme subissant son propre fonctionnement inexorable.

Mais il devait impérativement vérifier ce que le funeste journal lui avait prédit. Pas même dans une quête bête et simpliste de savoir, ni pour tenter de comprendre les voies cachées du quotidien pour pouvoir s'exprimer ainsi, seulement pour avoir l'âme tranquille.

Pour être sûr qu'il avait trouvé quelque chose que personne d'autre ne devait pouvoir même tenir.

Arrivé devant la centrale cependant, il devait s'arrêter et prendre en compte enfin ses environs. Déjà sa partenaire en crimes, qui lui inspirait la résolution de passer en premier puisqu'il est toujours plus efficace de laisser passer la personne la plus imposante en avant pour s'expliquer avec quiconque pouvait vouloir les arrêter. Il y avait deux autres candidats d'ailleurs, dont l'un sortait d'il ne savait-où en somme. Scarf n'était d'ordinaire ni rude ni impoli, mais ses pensées étaient tourmentées et obscurcies par ses découvertes, aussi il répondait assez sèchement quand on lui adressait la parole.

"Enchanté. Je ne peux rien promettre ni rien vous dire, et c'est mieux pour vous ainsi, croyez-moi."

Peut-être ruinait-il les tentatives de Body d'établir une confiance mutuelle avec l'invitée à leur groupe, mais Tavish n'en avait plus grand chose à faire en réalité. Sortant son calepin pour relire ses notes une dernière fois, il poussait la lourde porte rouillée de la centrale et braquait sa torche devant lui. De prime abord, aucun bruit ne s'échappait du vaste bâtiment rectangulaire, et déjà Scarf se permettait des premiers pas hésitants à l'intérieur, couteau déjà au clair.

Il avait un groupe de quatre personnes à trouver ici, il en était certain. Quelque chose dans ses tripes le savait mieux que sa raison, son oeil se braquait de lui-même vers les ombres dansantes au gré de sa lumière.

L'historien avait quelque chose à trouver.
Je sais plus résumé \o/: Jean-malpoli dit même pas bonjour parce qu'il est obsédé par la centrale :clown: et il rentre donc!
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Mer 24 Mar - 9:48

FT. MOTH & SCARF

La prophétie de la centrale.


RESUME

Un fail de la joueuse... :clown:
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Sam 27 Mar - 16:40
la prophétie de la centrale

Moth aurait sans doute dû être agacée par le manque de présentations de l'homme, ainsi que l'espèce de dureté avec laquelle il s'était exprimé. Toujours aucune réponse sur les projets ; ça, la jeune femme l'avait bien compris, et elle se faisait doucement à l'idée – mais bon, elle ne demandait pas la lune, juste une vague idée de qui seraient ses sauveteurs si la situation venait à mal tourner (car elle était bien consciente qu'elle ne pourrait pas compter sur ses petites jambes ou ses bras fins pour accomplir quoi que ce soit contre qui que ce soit). Pourtant, c'est plutôt l'admiration qui vint emplir ses mirettes, légère mais bien présente. Il y avait quelque chose de plutôt cool dans cet aspect mystérieux du bonhomme, qui la poussa à, simplement, se taire et suivre les ordres (sans doute un instinct Green).

Une minuscule voix, qu'elle tentait d'enterrer au fond d'elle, lui murmurait toujours : « mais ils vont tout niquer, pourquoi t'es là-dedans ?? »

Le bruit de la porte s'ouvrant fit glisser un frisson le long des vertèbres de Moth. Il était introducteur d'un silence terrifiant et sombre – en théorie, ce n'était qu'une centrale, mais en pratique, cela pouvait tout aussi bien être un portail des enfers. Et comment le sauraient-ils alors ? En rencontrant une abomination décharnée et assoiffée de sang ?
Sa respiration, déjà mise à rude épreuve par l'hybride de marche rapide et de course qu'elle avait dû effectuer, s'accéléra à nouveau ; et elle dut se forcer à la silencier autant que possible.

Les paroles de Body n'aidèrent pas à la tâche ; mais, comme une petite soldate, elle s'exécuta et, d'un pas maladroit, suivit les deux inconnus.
Trop tard pour quoi ? Que pouvait-il bien y avoir de si urgent dans ce misérable entrepôt hanté ? Presque plantée à l'entrée (qu'elle considérait déjà avec envie comme la sortie), droite comme un piquet, l'électricienne fixait du regard la torche de l'homme, qui était un peu plus en avant.
Comme pour venir confirmer une pensée qui germait dans son esprit, la femme lui indiqua qu'il ne fallait pas se séparer ; bien, très bien, fantastique même, excellent conseil, on ne pourrait pas faire mieux. Pour rattraper son léger retard, elle vint trottiner vers la brune, lui rentrant presque dedans (elle ne chercha cependant pas à se décoller, quasiment prête à lui agripper le bras au moindre bruit suspect).

« Et euh... on cherche quoi ? Du coup ? A moins que ça non plus, je puisse pas savoir, chuchota-t-elle, crispée (comme pour ne pas attirer l'attention – mais de quoi ?). Je peux. Aider. Peut-être ? »

Et tout en prononçant ses mots, elle tenta d'imiter son aînée, déposant son regard un peu partout (sans jamais rien relever, puisque tout aurait l'air normal, tant qu'elle ne saurait ce qui ne l'était pas).


Résumé:
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Sam 27 Mar - 22:30

Voyage au centre d'Arcadia Bay
From mort dans caverne to mort par électrocution.
La pauvre petite n'avait pas l'air de trop lui en vouloir d'être aussi expéditif. Ou peut-être n'osait-elle pas l'exprimer, tant pis.

Brave mais vigilant, il décortique mécaniquement tous les éléments qui ne savent fuir sa lumière. Rien n'attirait son attention, aucun petit détail anthropique qui aurait pu supposer une activité humaine, mais il voyait si peu de la centrale à la fois qu'il ne comptait pas rebrousser chemin avant de l'avoir passé au peigne fin des heures durant. Être accompagné le rassurait quelque peu, et enfin les mots de Moth vinrent atteindre ses oreilles pour lui cause un déclic mental. Presque une épiphanie, tant c'était pourtant évident.

Se retournant brusquement vers ses camarades, il venait accidentellement les éblouir avant de pointer la maudite lampe vers le sol pour épargner leurs rétines. Tant pis pour la frayeur et le sursaut, il déclamait déjà sans laisser le temps aux deux aventurières de s'en remettre:

"En fait, vous pouvez sûrement nous aider. Vous devez être au courant des activités de cette centrale, non? Peut-être avez vous eu vent..."

Son regard se perdant -dans sa fuite éternelle de celui des autres- vers sa camarade des cavernes, il se rappelait enfin qu'il n'était pas seul dans sa quête. Plus que ça encore, il parvenait à se souvenir que le papier étrange ne donnait aucunement d'indications quant à l'heure de l'évènement, et pour peu qu'on lui fasse confiance. Tavish se trouvait devant un lourd problème.

Et s'ils étaient plutôt arrivés trop tôt? Pouvait-il seulement évoquer l'enquête sans parler du futur avec certitude? Pour peu que l'évènement ait lieu à minuit moins une seconde, il se pourrait très bien que la Green ne comprennent les implications d'une question posée quelques heures plus tôt, projetant sans doute aucun les deux complices dans une position inconfortable si le mot venait à se répandre qu'ils prophétisaient l'avenir. En somme, il devait poser une question assez vague pour qu'elle ne soit pas suspecte à posteriori, mais assez précise pour obtenir une réponse tant voulue.

Alors il déplorait déjà le fait de ne pas s'être concerté avec Body. Combien pouvaient-ils en dire, en réalité? Devaient-ils seulement jouer cartes sur table et espérer que l'électricienne garde son silence? Le libraire n'avait jamais été bon pour ces affaires-là, et il espérait seulement que la vagabonde s'était posée les mêmes questions.

"Finalement, je préfère laisser ma camarade parler. Nous ne nous sommes pas vraiment concertés sur ce que nous pouvons partager, vous comprenez? Je préfère ne pas trop m'avancer."

Un observateur distant aurait pu commenter que cela consistait à refiler la patate chaude en somme, mais ça n'était pas l'intention du pauvre hère à écharpe. Il fallait plutôt voir cela comme une preuve de confiance, après tout les deux qui savaient n'avaient pas bien le droit moral de demander à Moth de s'écarter dix minutes pour s'entendre sur le sujet.
Je sais plus résumé \o/: Jean-oops se prépare à déballer son sac, pis se rappelle qu'il est pas seul et sait pas trop ce qu'il peut dire ou pas, alors il laisse Body parler :clown::clown:
The walker
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The walker
The walker
Lun 29 Mar - 23:33
INTERVENTION
Vous êtes entrée en son cœur.  Vos pas vous ont mené jusqu'ici. Tout un mystère, cela fait si longtemps. Il faut dire qu'elle s'est fait capricieuse. Apportant la lumière quand l'envie lui prend. Presque une évidence. Cela  fait plus d'un an, qu'elle se joue de vous. Mais d'autre avant vous sont venu vérifié ses manigances. Est-ce a votre tour de chercher a déjouer ses pièges ? D'autres ont voulu comprendre, et a vos pas qui s'avances, c'est une turbines qui se met en route. Rend la lumière. Une seconde, et puis, c'est la fuite. S'échappe ailleurs. Observe et rigole. Il le faut bien. Vous etes coincé ici, n'est ce pas ? Peut etre que se n'est pas vous. Mais le jeu en tout cas, à commencé. Que le courant se propage et que les idées fusent. Venez cherchez la clef.


• Moth toi qui t'y connais un peu, tu vois que l'électricité est instable, certaines machines se remettent en routes de façon trés aléatoires dans la centrale.
• Pour tous les autres, vous entendez surtout le grondement de certaines d'entres elle, de façon discontinue.
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Mar 30 Mar - 13:18

FT. MOTH & SCARF

La prophétie de la centrale.

Body se laisse approcher. A vrai dire, il n’y a pas de raison de fuir tant que les certitudes ne sont pas mises au claire. Donc quoi qu’elle fasse, elle ne fera aucun pas en arrière… La femme ne refuse pas cette proximité, tout simplement parce que maintenant elles forment un noyau, tandis que Scarf plus à l’écart  joue les nuage d’électrons. Bien que l’angoisse ne fait que monter, elle ne s’éloigne guère de Moth sur qui elle a les yeux rivés. Ses yeux ambrés cherchent une réponse à ses questions… Elle se retourne directement vers son autre compagnon. Non, Body ne voulait pas se tromper, Body ne voulait pas omettre un détail, elle ne voulait pas rencontrer les difficultés… Il est plus simple de laisser les autres parler. Il est plus simple pour le corps de rester inerte tantôt que d’essayer de mastiquer des explications bien trop compliquées...

L’homme est peu rassurant. Il fouille, il fuit, il commence à parler et puis tout se coupe. Il est aussi incertain que l’activité de la centrale. Pour Edison, cette situation n’a rien d’idéale, elle n’est ni accueillante, ni banale. Elle a l’impression qu’il est perdu, mais ici il n’y a pas de cartes, il n’y pas de chemin à suivre… Il y a que le bruit mécanique, bruyant, sanglant de la centrale et ce mystère qui les rend progressivement mal et ivres. Non, il n’y a rien d’autre que le poids dans sa poitrine qui grandit. Et finalement… Il continue sur sa lancée, et Body n’a aucun temps de sursit. Elle doit prendre la parole et jouer les orateurs.

Il ne facilite en rien la tâche, et maintenant c’est à son tour. C’est son heure.


La mâchoire de la femme se tend doucement et elle repose ses yeux dans les larges verres de Moth. Plusieurs options sont là, ancrées dans ses pensées et elle ne peut plus faire le choix qu’elle désire : la passivité, laisser aux autres le poids de leurs actes se déchaîner. Non, Body avait tout à perdre ou tout à y gagner. Il ne fallait pas trop en dire, et en même temps, quelques miettes ne suffiront pas pour l’électricienne. Alors elle passe sa main sur sa mâchoire pour la détendre et commence à déclarer.


- Et bien… Dans un premier temps, nous aimerions nous renseigner sur l’activité journalière de la centrale. Pouvez-vous nous faire un rapport sur cette dernière ?


Tout chose à un temps et pour l’instant… C’était tout. C’était ce qu’ils cherchaient, ils voulaient savoir si la centrale avait ou non bien produit de l’électricité et quand dans cette même journée. C’était la première chose à savoir. Seulement avec cette phrase… Est-ce-que c’est assez précis ? Est-ce-que c’est trop vague ? Est-ce que Scarf lui en voudra si ce n’est pas le cas ? Est-ce que cette femme comprendra ? Est-ce-qu’elle ne compte pas les trahir, les tromper ? Est-ce-que le bruit qui tourmente ses oreilles, totalement irrégulier est synonyme de dysfonctionnalités ? Body n’avait pas de compas, de règles, d’échelle, de mètres, d’outils pour vérifier. Il n’y a plus que le poids de ses mots, et quand au son, elle préférait largement écouter les vieilles musiques sur son lecteur CD tantôt que ces cacophonies discontinues.

Elle commente dans le brouhaha.


- Vous savez s’il y a des mesures de sécurité à prendre ?


Il n’est jamais trop tard pour demander. Après tout, ils ne sont que de chaires, d’eau et d’os constitués.  Elle n’a pas peur de mourir, seulement de sentir la souffrance parcourir de nouveau son corps déjà trop endommagé. Ils étaient venus comme ça, préparés pour se rendre dans les tunnels sous terrains, mais il n’avait rien contre les ténèbres de la centrale.

RESUME


Scarf a laissé Edison parler et c'est pas du tout ce qu'elle voulait

Elle demande à Moth de lui faire un état des lieux de l'activité de la centrale aujourd'hui et a très peur de bcp de choses

Elle lui demande aussi s'il y a des choses à faire pour se protéger pck bon... ils ont tout pour aller dans un tunnel mais pas pour survivre à une centrale cheloue  :clown:

elle est très anxieuse comme d'hab quoi...
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Moth
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Mar 30 Mar - 18:37
la prophétie de la centrale

Elle avait failli croire qu'elle pourrait se montrer utile, mais c'était oublier son manque de connaissances crucial des parties de la ville que les Greens n'occupaient pas. Aussitôt éblouie, aussitôt déçue ; d'abord, l'homme ne savait pas quoi communiquer (de quoi rassurer Moth, bien évidemment), et ensuite, la seule question qu'il lui avait posée resterait sans réponse. La même constatation dut s'opérer lorsque la femme près d'elle prit le relais – la petite ouvrière tenta quand même de formuler une réplique.

« Je n'ai absolument aucune idée du fonctionnement de cette centrale, amorça-t-elle, un peu penaude. Elle est trop éloignée de notre camp, et trop instable, et personne n'a l'air de savoir comment elle fonctionne, maintenant. »

Moth s'était juré de ne pas y mettre les pieds sans une bonne raison. Loupé, pensa-t-elle un instant ; inspirant profondément, elle se souvint qu'il y en avait une, de raison, bien qu'inconnue, et qu'elle était là pour aider. Rien ne pouvait être plus valable, pas vrai ? Elle expira, comme pour chasser les mauvaises pensées de son esprit.

« Je sais que les Vagabonds et les Pirates s'en servent parfois pour recharger leurs appareils, alors ils pourraient sans doute en savoir plus, en se basant sur leur utilisation du courant par ici », ajouta-t-elle sans voir l'ironie de ses propos – elle qui se tenait face à deux Vagabonds sans le savoir.

Concentrée sur son souffle et sur la seule certitude qu'elle détenait (celle qu'il ne fallait pas, surtout pas, perdre ses compagnons de fortunes – elle était toujours quasiment collée à Body), Moth ne fit pas attention aux vrombissements trop familiers des machines. Quand il devint plus fort, l'électricienne fut contrainte de l'entendre ; puis de le voir, parfois, à la lueur de la lampe torche de l'homme (il semblait que, comme des chats géants, les alternateurs qui ronronnaient remuaient en même temps). Ce n'était pas continu. Ce n'était pas logique. Ce n'était pas normal. (Comme réveillée de sa tétanie, la Green fouilla fébrilement dans une des poches de sa combinaison pour en sortir, à son tour, une lampe – qui n'éclairait plus très bien par manque de batteries, mais qui ferait l'affaire pour s'assurer un peu plus d'autonomie au niveau de l'éclairage) ; et tout en faisant cela, elle écouta la seconde question de la brune qu'elle accompagnait.

« Surtout, et je vous le dis très sérieusement, reprit-elle d'un ton cette fois-ci plus assuré, observant tour à tour chacun des deux individus. Vous ne touchez à rien. Vous ne vous approchez évidemment pas des câbles dénudés, mais ça vaut pour le reste aussi, parce que si cet endroit – elle baissa le ton, comme si les murs l'écoutaient – si cet endroit est maudit, pas même Dieu ne pourra nous sauver, alors vous laissez les turbines tranquilles. Si vous voyez ou sentez n'importe quoi qui ressemble à un feu, vous donnez l'alerte et on se barre, et si l'un d'entre nous se prend une décharge, on ne le touche à mains nues sous aucun prétexte. »

L'avantage de ce lieu était certainement l'échappatoire à l'angoisse qu'il offrait à la jeune apprentie ; au moins ici pouvait-elle s'affirmer (et s'oublier en même temps), puisque c'était son boulot, de gérer l'électricité.
Par des gestes un peu trop amples, elle balaya ce qui lui faisait face avec son faisceau de lumière. Il fallait comprendre ; pourquoi c'était allumé, pourquoi ça s'éteignait, l'ordre avait-il un sens, les machines étaient-elles en surchauffe, les contacts étaient-ils défectueux ? Du bout du menton, elle fit signe à Body de la suivre et, sans avoir la fougue nécessaire à cette exploration, elle fit quelques pas de souris en direction d'un des alternateurs en marche.


Résumé:
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Dim 4 Avr - 0:34

Voyage au centre d'Arcadia Bay
From mort dans caverne to mort par électrocution.
Il était peu rassurant que la seule personne qui devait savoir comment fonctionne le bâtiment n'en ai pas la moindre idée. Par chance, l'obscurité du lieu cachait les yeux de Tavish qui se levaient plus haut encore que le ciel, et son soupir se perdait inaudiblement dans son écharpe. La deuxième remarque de Moth l'intéressait plus cependant, mais il attendait par politesse qu'elle ait fini de parler Il lui venait déjà l'idée qu'un quatrième personne se jouait d'eux et voulait les voir fuir, mais sa théorie ne tenait pas longtemps la route s'il se rappelait correctement de ce qu'il avait lu. D'ailleurs, qu'avait-il exactement lu, déjà?

Pour parler vrai, il n'écoutait qu'à moitié les avertissements et mises en garde. Oui, ne pas toucher les câbles, merci maman ta sagesse dépasse celle des pauvres de nous. L'esprit moulinant à des vitesses inestimables, il faisait danser sans but réel sa lampe dans toutes les directions possibles, peut-être pour attraper une ombre en fuite. Parvenant enfin à former un semblant de plan, il lâchait avec un ton incroyablement monotone et peu naturel:

"Je dois voir quelque chose, restez ici. Je ne quitte pas la pièce."

Au diable le bon sens qui l'incitait à ne pas s'isoler ou à ne pas mettre les doigts dans des pièges à loup, comme explicité précédemment, Scarf s'éloignait vers un mur proche pour s'agenouiller et poser son sac. Sa mémoire lui jouait-elle des tours? Ou un intrus le faisait-il? Son large dos cachant son œuvre, ou du moins il l'espérait, il relisait la une avec un nouvel œil, une attention fraîche et un pragmatisme clairvoyant.

La centrale devait marcher une heure, dans l'après-midi. Fourrant le papier à la hâte au fond de son sac, il se relevait avec une lenteur grave et dramatique, et avant même de se retourner, annonçait avec gravité:

"Ne touchez absolument à RIEN."

Sa voix se faisait brutale, sèche et autoritaire. Le libraire n'était cependant ni un sot, ni un fou, et il devait fournir des explications pour être pris au sérieux. Seulement, le pauvre idiot n'avait pas la moindre idée de comment les convaincre sans trop appuyer le fait qu'il était en somme plus étrange que la centrale elle-même. Ne trouvant rien de satisfaisant ni de censé, il partageait seulement ses conclusions, et comptait sur son charisme seul puisque la raison n'avait pas la liberté de s'exprimer.

"Nous allons ouvrir la porte par laquelle nous sommes rentrés, et attendre une heure sans interagir avec QUOI QUE CE SOIT d'autre. Compris? Attendre à l'intérieur je précise, de préférence cachés de l'extérieur."

L'asocial n'avait jamais pu être un leader, un de ceux qui inspirent et motivent leur entourage, et priait le ciel qu'il eut ce don-là depuis sa naissance sans jamais s'en être rendu compte. Enfin, il ne se faisait pas d'illusions.
Je sais plus résumé \o/: Jean-mystèresecrets s'isole (un peu) pour relire le journal et conclut que l'heure de fonctionnement de la centrale VIENT DE COMMENCER :clown: Du coup il demande aux deux autres de n'absolument toucher à rien (bah voilà, contente Moth?). Rappelle-toi que je suis gentil Lulu :clown:
Invité
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Mar 6 Avr - 20:10

FT. MOTH & SCARF

La prophétie de la centrale.

Tenter de respecter les règles était mieux, faire passer l'ordre avant toute chose pour rester assuré. Cependant, la jeune femme n'avait idée de comment la centrale marchait, donc les aventuriers étaient mal barrés.  Aucun d'entre eux ne pouvait assurer correctement l'opération, aucun d'entre eux n'était capable de suivre scrupuleusement l'ordre des choses, il n'y avait aucune bonne combinaison. La brune a l'intérieur est dévastée... Car ils sont vagabonds, eux, et n'ont aucune idée de comment elle peut bien fonctionner. Body est à l'origine urbaniste, pas ingénieure dans ce domaine. Elle est plus spécialisée pour connaître et faire appliquer les règles des zones urbaines.
Elle se permet d'ajouter :

- Mais... Nous sommes vagabonds. Si nous avons recceuilli avec vous, c'est pour venir nous aider parce que nous n'avons pas ces capacités.

Edison est claire dans ses propos. Tout est mesuré, pointilleux, poli. Elle ne veut en aucun cas gêner la jeune femme et la brusquer face aux difficultés de la réalité. Cependant, maintenant qu'elle est là, elle doit faire comme eux, et s'y confronter. C'est la réalité, et elle doit passer avant les sentiments, parce qu'il y a bien plus important. Les causes seront nommées ailleurs, peut-être jamais, peut-être tout à l'heure... Elle ne s'éloigne pas d'elle, parce qu'il n'y a pas de danger, parce qu'elle n'est pas en danger, parce qu'elle ne risque rien quand ils sont à proximité. Pendant les secondes paroles de la jeune fille, il était sûre qu'elle ne toucherait à rien. Les paroles étaient rassurantes jusqu'à ce qu'elle entende le mot Dieu. Là, les pensées d'Edison n'était plus là. Elle n'écoutait pas.

Quand Scarf doit vérifier quelque chose. Edison ne refuse pas. Elle sait ce qu'il va faire plus loin, sûrement épier ce petit bout de journal, de papier. Cependant, Moth ne doit pas regarder car cela reste un secret, c'est une mise en garde pour les protéger.  Elle ne la quitte pas des yeux, et se contente d'une expression faciale neutre. Ses cils battent deux fois avant d'allumer sa lampe frontale qu'elle n'avait pour l'instant pas encore allumée de nouveau. Puis de nouveau, elle cherche quelque chose, une lumière, une personne, une idée, un flambeau.

Après ce silence, un ordre. Il ne fallait encore toucher à rien. Comme si ce n'était pas évident. Il était vrai qu'Edison adorait toucher des câbles mortels. C'était un dada comme un autre après tout. Elle avait l'impression que cette situation se rapprochait de plus en plus d'une vaste blague, d'un quiproquo de fou. Être folle, cela ne lui faisait pas peur. Pour beaucoup de gens bien, il arrive un moment ou c'est l'heure. Alors Edison ne bouge pas, elle attend juste qu'on lui dise ce qu'elle doit faire pour aller de ce point, vers ce nouvel objectif là.

Quand elle entend les informations prononcées par l'homme, Body plisse les yeux. Elle hoche la tête et décidée décide de la centrale de reculer. Rapidement, elle fit la déduction que n'était certainement pas la bonne heure, et qu'ils étaient peut-être venus trop tôt. Seulement, il ne fallait pas que Moth les quitte, sans quoi elle pourrait alerter n'importe qui de leur étrangeté. Edison continue d'angoisser, de voir le mal partout, et de paniquer à la moindre pensée. Il fallait tout gérer, tout organiser, tout analyser. Le travail avant tout, alors elle suivit les règles sans s'en moquer. Dans le calme le plus serein, elle dicte à la blonde après avoir fait un signe de tête à Scarf.

- Ne touchons à RIEN. Allons dans un coin sans danger. Faites nous confiance.

Est ce que Moth avait vraiment le choix ? Pas vraiment, jusque là... Alors les deux mains de Body vinrent se déposer sur les épaules de la blonde pour l'accompagner en douceur vers la sortie. Elle espérait seulement que la femme ne résisterait pas à son geste mou.

- Je pense qu'il serait bien de se mettre là-bas.

Body a déjà observé scrupuleusement la pièce. Elle montre une zone derrière un générateur inactif avec sa lampe frontale. Il est plein de poussière et une sorte de chemin est visible à l'arrière. Ils ne seront pas vu derrière cette machine de plusieurs mètres. Elle en est certaine, à moins que les personnes décident d'entrer par un chemin caché, qu'ils n'avaient pas prévu à l'arrivée. Et ça y est, encore une fois, elle soupire, elle en a marre de trop penser. Ses mains toujours sur le bleu de travail de Moth, elle attend l'accord de chacun.

RESUME

Body précise qu'ils sont vag et connaissent pas grand chose à la centrale, elle est stressée tjr

Elle écoute Scarf et prend Moth doucement par les épaules pour obéir sans rechigner, elle lui fait confiance

elle est très anxieuse comme d'hab quoi...

Comme emplacement où se cacher, elle montre l'arrière d'un générateur
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Mar 13 Avr - 15:44
la prophétie de la centrale

Ah. Ben justement. Si vous êtes vagabonds vous devriez savoir quand ça tourne, non ?
C'est ce que Moth aurait auparavant répondu ; mais il lui semblait désormais évident que ce genre de conversation ne menait à rien (s'était-elle trompée ? Étaient-ce les Pirates qui se servaient des caprices de la centrale ?) - elle acquiesça simplement d'un hochement de tête.
Presque motivée à s'avancer vers les machines, c'est cependant sans déception aucune qu'elle se figea en plein milieu d'un pas dans un effet cartoonesque, afin d'écouter ce qu'avait à dire l'homme peu commode. Toujours plus de mystère – et, visiblement, de défiance, vis-à-vis du premier conseil pourtant plutôt avisé de Body (allez-y, éloignez-vous, vous viendrez pas pleurer quand un démon vous aura bouffé la jambe).

Elle se tourna brièvement vers la brune – comme si elle allait lui expliquer – avant de retrouver sa position initiale et, lassée, attendit (pas bien longtemps, car d'un peu plus loin le vagabond ordonna de ne rien toucher – au moins avait-il entendu et compris cela ; Moth s'en trouva soulagée).
Plus spectatrice qu'actrice (ce n'était pas inhabituel), elle l'écouta encore dans son non-sens. Attendre quoi ? Qui ? Quel événement ? Pourquoi la porte ouverte ? Pourquoi la vie, pourquoi la mort ? Le vide. L'incompréhension. Débrancher ses neurones et se laisser guider.

Guider, c'était le mot, puisque l'électricienne sentit soudainement quelque chose lui agripper les épaules - au secours c'est qui c'est quoi cette merde il se passe quoi je veux pas mourir - et sursauta. Elle se rendit silencieusement compte de sa stupidité en apercevant les doigts de son interlocutrice sur le haut de ses bras. Oh. La panique lui rougit un peu les joues (elle songea que c'était peut-être dû à la chaleur, sous son uniforme ; ou encore à la surprise enclenchée par le contact humain, peu habituel ; ou parce qu'elle avait la sensation d'être prise pour une gosse ; ou bien encore, car le souvenir de sa grand-mère fronçant les sourcils lorsqu'elle portait un débardeur ancrait dans sa mémoire la fonction pécheresse de cette partie du corps).

Hochant la tête, elle alla ouvrir la lourde porte de la centrale (et hésita quelques secondes devant ; peut-être valait-il mieux fuir, loin dehors – mais peut-être aussi était-elle plus en sécurité à l'intérieur), qu'elle cala avec une pierre (celle-ci manqua de lui tomber sur le pied, et la jeune femme remercia Dieu de lui avoir évité une souffrance supplémentaire).
Sans plus de cérémonie, elle se dirigea vers l'endroit proposé par Body et s'assit promptement sur le sol. Elle n'aimait pas que le générateur lui cache la vue, alors elle remua un peu, pour tenter de capter ce qu'on lui cachait.

« Vous pourriez au moins me dire que vous maîtrisez la situation. »

C'était reparti – encore. Cette fois-ci, Moth fixait l'homme du regard. Elle lui déléguerait volontiers toute responsabilité, mais sans même savoir s'il se situait du côté du bien, c'était plus compliqué. Et si elle ne déléguait pas, elle avait besoin d'avoir le contrôle.

« Pour de vrai. Pourquoi vous dites rien ? J'veux bien vous faire confiance, mais j'aimerais bien savoir si vous êtes des terroristes. Enfin je me doute bien que vous êtes pas des terroristes » - elle disait cela simplement car la femme s'était montrée sympathique, signe que même sa prudence était défaillante - « mais c'est bon, je suis à l'autre bout de chez moi, je saurais même pas comment rentrer toute seule, vous à tous les coups vous êtes là pour invoquer Satan- »

Le grésillement d'une machine non loin la fit de nouveau bondir, en lâchant cette fois-ci un léger cri ; honteuse, elle se couvrit la bouche, détourna le regard, et ramena ses jambes contre sa poitrine. Si c'était un signe pour qu'elle la boucle et angoisse dans le calme, alors c'était réussi.
Patiemment, mais non sans ruminer, elle attendit.


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Mer 14 Avr - 0:06

Voyage au centre d'Arcadia Bay
From mort dans caverne to mort par électrocution.
La première remarque amère de l'inconnue vint frapper Scarf, et déjà son regard fuyait pour ne pas affronter celui de l'électricienne, comme d'habitude. Il aurait pu répondre, mais elle se lançait dans une sorte de furie verbale, assez intense pour terrasser la grande gueule du philosophe. Venait cependant un troisième combattant: un bruit suspect. Tavish aurait presque pu le remercier, tant les accusations lui tombaient sur le dos. Le silence revenant cependant, il devait s'asseoir en face de la boule de panique pour répondre, non sans regarder au large comme toujours. Fatigué, il laissait tomber lourdement:

"Vous voulez être rassurée, ou la vérité?"

La question n'avait pas de but réel, il en devinait très facilement la réponse. Peut-être permettait-elle d'amorcer le sujet, d'en faire deviner la gravité.

"Nous cherchons à vérifier des informations, et je jure que nous n'avons aucun autre but. Je me permet même d'ajouter que je n'ai aucune attirance pour Satan et ses arts."

C'était brasser du vent, certainement. Combien pouvait-il en dire, sans prendre de risques sur son propre avenir. Personne de mal intentionné ne devait apprendre l'existence d'un journal ayant prédit ou non le futur, quoi que cette pièce seule puisse présager de plus profond. Sans consulter sa partenaire, il se permettait d'en dire déjà trop.

"La centrale a déjà, ou devra fonctionner une heure aujourd'hui. En conséquence, des enquêteurs viendront. Je jure encore ne savoir rien de plus, et tiens seulement à vérifier ces deux affirmations. Prenez le temps de respirer et d'affronter votre angoisse, elle empoisonne votre jugement."

Peut-être la dernière phrase était de trop, mais c'était sa manière d'apaiser la salle. C'eut été plus simple si les machines ne hurlaient pas dans leur labeur déraisonné. Tant pis, aucune circonstance n'était trop déconcertante pour permettre un peu d'introspection.
Je sais plus résumé \o/: Jean-vérité lâche le morceau pour la centrale et l'enquête, mais cache ses sources en contrepartie. Pis il demande à Moth de se calmer :clown:
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Sam 1 Mai - 17:21
INTERVENTION
Les mises en garde de Moth cherche à vous protéger des dangers qui vous surveille dans l'ombre. Vous n'êtes pas les seuls à observer se qui se passe. Cacher en attente de réponse, guettant l'arriver d'un groupe qui ne semble pas montrer le bout de son nez. N'avez vous pas encore comprit qu'elles sont déjà présentes ces fameuses personnes ? La porte que vous aviez ouverte se referme brusquement. La lumière de la centrale s'affole, s'allume et s'éteint dans un enchainement à vous faire mal aux yeux, découpant tous les mouvements que vous effectuez. Vous pouvez attendre encore, elle viendra vous trouver. C'est une musique qui se joue alors, résonne dans le grand bâtiment abimé. Vous n'entendez pas la même pourtant. Se joue celle que vous aviez le plus besoin d'écouter, les mots que vous aviez le plus besoin d'entendre.
• Vous attendez, mais rien ni personne n'arrive.
• La porte se ferme.
• La lumière se met a clignoter, ca ressemble un peu a cet effet la qu'on voit en boite ou je sais pas ou, qui fait que vos mouvements semblent saccadés. ( on me souffle dans l'oreillette que c'est un stroboscope :clown: )
• Vous entendez chacun une musique différente, les paroles sont celles que vous aviez envie  que l'on vous dise.
• Sorry d'avoir mit trois cent ans, c'est pas la grande forme en ce moment.

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Dim 2 Mai - 0:03

FT. MOTH & SCARF

La prophétie de la centrale.

Edison voit bien le visage rouge, rosie de la jeune Moth, cependant, elle n'a pas conscience de ce que ça vient faire ici. Sûrement sa tenue pas assez adaptée à la température ambiante : il faut rester réaliste, sans entrer dans l'empathie. Elle n'est pas la meilleure pour se connecter aux autres, elle n'est pas toujours la meilleure pour comprendre ce qu'il peut se passer dans leurs têtes, car il n'y a de concret, parce qu'il n'y a rien sur quoi se baser, et l'imagination et l'interprétation sont synonymes de mensonges, de troubles, et de confusion.

Maîtriser la situation... Edison ne maîtrise pas la situation. Elle ne va pas mentir pour lui faire plaisir. On ne fait pas plaisir avec des mensonges, il vaut mieux la vérité que de se conforter dans un idéal que l'on ne peut réaliser. La brune fait un non de la tête, et se confie alors par rapport à sa forme de pensée. Dire ce qu'on a envie d'entendre, depuis la tempête, Edison a arrêté.

- Non. Nous ne sommes pas là pour vous rassurer, la réalité est telle qu'elle qu'il n'est jamais possible de tout maîtriser. Ici, encore une fois, c'est le cas, et nous n'avons le choix.

Puis les dires de la jeune femme, elle n'a pas confiance, mais elle ne lui en veut pas. Cependant la cartographe se demande pourquoi elle ne doute que maintenant, il ne fallait pas les suivre, il ne fallait pas venir là. Bien que Body n'a pas confiance en elle, elle assume sa présence, elle subira les conséquences, elle a fait un choix. La vie n'attend plus, la mort n'attend pas. Alors ses yeux fatigués fixe la châtain avant de lui répondre avec le sarcasme adapté, elle prend le pas.

- Ah, moi je suis terroriste ET sataniste. Je suis pour la destruction et le chaos et c'était mon objectif ultime... Je suis démasquée, quelle dommage !

Et finalement, Scarf dévoile la majeure partie du plan. Body ne lui en veut pas. Il tente de rassure l'autre femme qui a peur, qui est dans ses pensées abstraites, elles la perdent plus qu'elles ne l'aident. Elle n'a rien à ajouter si ce n'est la raison de sa présence qu'elle se met à additionner.

- Je suis ici pour l'accompagner dans sa quête et valider ses informations. Et il a raison, nous coller des étiquettes sans connaître nos intentions ne changera rien à la situation. Anticiper nos actions ne vous aidera pas à voir clair dans l'obscurité. Au lieu de vous y perdre, restez réaliste plutôt que d'inventer des élucubrations.


La loi de Murphy aura toujours raison. Cependant, elle la comprend puisqu'elle aussi partage un stress permanent, il est facile de se perdre dans la confusion.  Les bruits autour sont mécaniques, stressants et le dos de Body reste collé au mur, droit. Ses yeux sont plantés devant, ils fixent tout droit.

Soudain, d'étranges lumières se mettent à l'aveugler. Elle ne comprend pas vraiment ce qui est en train d'arriver alors ses yeux sont cachés par le support qu'elle a l'habitude d'utiliser pour bloquer la potentielle source de luminosité. Ca n'a pourtant pas l'air de bien fonctionner... Quelle est cette ambiance étrange ? Edison est de plus en plus gênée, stressée, angoissée si bien que son dos est de plus en plus noué. Les tensions dans son corps ne font que se propager et là : la musique se met à chanter. Beaucoup de personne auraient danser, mais dans les soirées, Edison était la personne qui rester au bar à discuter avec un verre et potentiellement à draguer. Aujourd'hui, elle n'avait aucune aide et surtout aucune envie. Son visage n'a pas l'air de vouloir exprimer une quelconque émotion, mais son corps la trahi par sa jambe qui suit le rythme, le son.

- Qu'est... Quoi ?...

Elle entend :
Baio - Endless Me, Endlessly:

- Qu'est ce que c'est que ça encore... Qui se sert de la centrale comme boîte de nuit ?...

Au fond, ces paroles la rassure, peut-être parce qu'elle aurait bien besoin de se rassurer, parce qu'elle aurait bien besoin d'un nid, de l'aide d'une personne pour venir la supporter avec tout le travail, tous ses doutes, tout ce qu'elle n'arrive pas à se donner à elle même. Cependant, ce n'est qu'une musique... Personne ne va lui apporter. Alors elle se contente toujours de bouger le pieds.

RESUME

Sarcastic Body

Elle dit ses intentions suite aux revelations de Scarf

Puis elle est en mode WTF C UNE BOITE DE NUIT ICI EN FAIT

Elle fait genre elle aime pas la musique, mais son pied bouge en rythme avec sa musique
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Moth
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Sam 12 Juin - 17:45
la prophétie de la centrale

C'était comme si la machine avait décidé tout le monde ; Moth à la fermer, et l'homme à l'ouvrir. Elle voulut glisser qu'elle souhaitait la vérité, mais c'était en fait tout l'inverse, et elle se contenta de hocher la tête, espérant qu'il prenne la décision pour elle (elle qui voulait savoir, afin de se préparer, mais qui préférait vivre dans le déni, pour avoir moins peur). Ce fut Body qui entreprit cette démarche – tant mieux.
Les explications ne l'aidèrent effectivement pas à comprendre comme elle avait pu l'espérer (c'était bien la peine de râler). Les paroles de Body la rendirent même, pour un bref instant, plus confuse (était-elle vraiment une terroriste adoratrice du diable ?) ; lorsqu'elle comprit le sarcasme, Moth plissa les yeux et détourna la tête.

Vérifier des informations. Il y avait donc des rumeurs sur ce qui allait se produire ? D'où pouvaient-elles provenir ? Des enquêteurs ? Comme ceux qui faisaient partie des chevaliers ? Pourquoi ces deux personnes s'y intéressaient-elles autant ?
Elle ne s'offusqua pas face au conseil de l'homme, mais elle n'arrangea rien à sa manière de respirer. Elle était désormais simplement plus consciente que la situation échappait à son contrôle. Concentrée sur ses propres réactions (les sueurs froides, les poils hérissés, le souffle saccadé), elle chercha ses mots face à la brune, qu'elle ne voulait de toute façon pas vraiment contredire. Visiblement, ils étaient tous les trois aussi perdus les uns que les autres.

« Merci », adressa-t-elle sobrement au premier, le visage fermé et les syllabes peu articulées. Elle inspira. « J'essayais juste de savoir... c'est vous, qui êtes étranges, à ne pas vous méfier de moi. »

Il n'y avait probablement qu'elle pour se trouver encore un tant soit peu crédible, mais derrière sa phrase ne se cachait aucune intention menaçante ; c'était là le pur reflet de ses pensées.
Pas le temps d'en débattre plus, cependant. Le bruit de la porte claquant fit déjà manquer un battement à Moth, qui s'en recroquevilla d'autant plus ; mais c'est la pensée que quelque chose ou quelqu'un avait réussi à faire valdinguer la pierre qui la fit frissonner. Et ensuite, les lumières.

L'électricienne ne sut s'il fallait être contente de n'avoir pas pu investiguer les machines plus en détail. Les mains crispées sur ses genoux, elle laissa son regard faire des allers-retours entre ses deux compères, la surprise rendant doucement sa place à la terreur sur son visage.
Rien n'allait. Rien ne pouvait bien aller.
Elle serra les dents, retint son souffle.
Fallait-il hurler à l'aide ? Ou, à l'inverse, se terrer dans un coin ?
Pas question de sortir de sa cachette. (Pourtant elle voulait fuir, si fort que ses jambes en tremblaient.)

Et puis, la musique.

Spoiler:

Elle avait commencé doucement ; c'était peut-être pour cela que Moth ne l'avait d'abord pas entendue. Mais elle était bien là. Douce (une boîte à musique ?), apaisante – une voix.
Le contraste était grand entre ce qu'elle voyait et ce qu'elle entendait désormais ; et, aussi terrifiant que cela pouvait paraître, Moth s'en retrouvait presque plus sereine (presque). Elle ferma les yeux et tenta de ralentir sa respiration ; presque comme si, après le torrent de pensées qui l'avait assaillie, elle avait eu besoin de tout éteindre.
Ce n'était certainement pas une solution miracle, mais c'était probablement que le silence caché derrière les cris des machines.

Ce sont les paroles de Body qui la tirèrent hors de cet espace qu'elle s'imaginait sécuritaire. Une boîte de nuit ? N'entendait-elle pas la voix douce, les jolies notes, et l'affirmation à laquelle elle voulait se raccrocher depuis tant de mois sans jamais vraiment y parvenir : tout va bien ?
C'était trop beau pour être vrai.
Mais qu'entendait-elle, alors ? Était-ce elle, ou Moth, le problème ? Elle se tourna vers son autre camarade, dans l'espoir de trouver dans son regard une réponse.

« Qu'est-ce que vous entendez ? » prononça-t-elle maladroitement, bien consciente que quelque chose clochait – il fallait impérativement trouver quoi.

Au fond de ses oreilles, une douce quiétude ; devant ses yeux, le chaos complet. Et au milieu de tout ça, toujours cette même sensation que tout lui échappait.


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Scarf
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Lun 14 Juin - 22:39

Voyage au centre d'Arcadia Bay
https://www.youtube.com/watch?v=L3wKzyIN1yk&ab_channel=RagnBoneManVEVO Scarfouille entend ça (ou un équivalent dans le message lkjqelhkgermhle° :scarf:
Par chance, il était le dernier à parler, et avait donc le plus de recul. Lui-même se trouvait tourmenté par une musique sans source, sans origine, sans raison. Il parvenait au moins à comprendre que nul n'entendait la même mélodie, et répondait avec un calme anormal, et en conséquence bien moins rassurant qu'il n'aurait dû l'être:

"Encore autre chose que vous deux, pour sûr."

Déjà sa plus grande sagesse se rappelait à sa raison, et il joignait calmement les mains pour formuler un plan à ses compères. Il n'était pas forcément le plus intelligent, le plus charismatique ni le plus pertinent, mais comprenait qu'il devait se faire chef quand ces deux-là venaient à se perdre dans la panique. Que dire, alors? Des paroles creuses et faussement inspirantes, sans doute, mais il lui en venait d'autres. Au diable les attendus, de sa renaissance à aujourd'hui, il n'avait que craché la vérité que fuient les menteurs, et il le ferait encore et à jamais.

"Ne cherchons pas à comprendre. Surtout, ne cherchons PAS à comprendre. Essayons de sortir, le reste doit être ignoré. TOUT. LE. RESTE, doit être ignoré. Compris?"

Sans grande conviction, il se dirigeait vers la porte, et cherchait quelque outil pour l'enfoncer par la force brute seule. Dites bien ce que vous voulez: l'ermite mystique possiblement dément ou irréel à vos yeux avait déjà par la contemplation seule pris un temps d'avance, et il ne lui venait pas une seconde à l'idée de tenter de l'ouvrir par des moyens normaux. Il ne croyait pas non plus en son bélier improvisé à l'aide d'un chariot à l'aide, mais tentait sa chance pour s'assurer que la solution n'était pas des plus simples.

"Aidez moi à charger ce bestiau. Des objets lourds, des trucs qui traînent et des cordes, des liens pour les attacher. Je vais l'écraser contre la porte."

Joignant le geste à la parole, il plaçait son missile à quelques mètres de la porte et se mettait à tenter de percevoir quelque forme d'outil ou de pièce de métal perdue dans les lumières aveuglantes et dansantes. Ses compagnons n'étaient certes nullement forcés de suivre son plan, mais lui allait le faire quoi qu'on puisse lui reprocher. Après tout, il était encore le seul à avoir gardé toute raison, pas vrai? La musique, les paroles lui dansaient dans la tête inlassablement, lui torturaient la raison. Prédire un futur hypothétique, se retrouver enfermé dans une centrale avec des presqu'inconnus et devoir subir le chant ex nihilo, un instant la pensée lui traversa l'esprit: était-il déjà dément?

Nulle importance, la porte ALLAIT céder, d'une manière ou d'une autre, il en viendrait à bout, et le mur allait tomber si elle refusait de se plier à sa volonté.
Je sais plus résumé \o/: Jean-j'aipeurdusurnaturel abandonne l'idée de comprendre parce qu'il a peur que ça mène juste à encore plus d'emmerdes :scarf: et cherche juste un moyen de fuir (sans trop y croire).
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La prophétie de la centrale // Ft. Moth & Scarf [03/03/21]
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