[Groupe 7] C'est pas Jojo

C'est pas jojo

Groupe 7

Nous sommes le 1er Avril, c'est depuis le centre ville que Bones a décidé de passer son appel radio. Dans le but d'encourager les gens à montrer qui ils sont vraiment, et faire bouger le postérieur de Phaner jusqu'à lui, Bones et plusieurs pirates se sont dispersés au sein d'Arcadia Bay, usant de leurs pouvoirs et cherchant à faire le plus de bruit possible.

Il est environ 14h36, vous avez vu le début de l’activité en ville, il faut dire que c’était difficile à louper. Mais c’est pour suivre le mouvement ou entraînés dedans contre votre volonté que vous vous en êtes éloignés assez vite, dans les traces de quelques pirates qui semblaient pressés. C’est donc bien rapidement que vous vous êtes retrouvés le long des voies ferrées, elles semblent presque trembler sous vos pas. Le chemin de fer s’étend à perte de vue sous vos yeux. Pourtant l'abondance de pièces détachées de voitures sur votre chemin et la haute silhouette de la gare s'étendant au loin ne trompe pas, vous avez bel et bien posé les pieds en zone Pirate.

Pour te convaincre Gaheris, elle n’a pas eu besoin de te sortir de grands discours Arthur. Tu n’as pas de directive spécifique car elle n’aurait jamais entravé ta liberté, même si elle a dû faire ce qu’on lui a demandé. On lui a demandé d’envoyer des chevaliers alors tu es là et même si elle sait qu’elle pourra toujours compter sur toi, tu sais qu’elle sera toujours avec toi, quoi que tu décides de faire.

Sous le soleil voilé du début d’après-midi on te découvre, Body. Serait-ce le discours de Phaner qui t’a motivée à sortir aujourd’hui ? Peut-être as-tu juste voulu comprendre d’où venait toute cette agitation, peut-être qu’au final c’est ton rôle de cartographe qui t’as poussé à explorer et répertorier la trajectoire du chemin de fer.

Derrière il y a Midas dont la haute silhouette se découpe dans le jour, que fais-tu là Midas ? Aurais-tu pris enfin un engagement, aurais-tu suivi les demandes de ton chef de groupe ? Il semblerait que ton calme olympien n’ait pas été mis à mal par l’agitation de la journée pourtant tu ne sembles être venu qu’en simple spectateur, mais es-tu bien sûr qu’au final, ça restera le cas ?

Et enfin on te découvre, Bleach. Toi tu sais pourquoi tu es là, tu as entendu Bones et son message et tu l’as suivi. Alors naturellement lorsque l’heure a sonné pour toi d’accompagner tes comparses et de vous disperser par la suite tu n’as pas hésité. Tu les connais ces voies ferrées, toi tu sais où elles vont et tu sais d’où elles partent et qui sait, elles te permettront peut-être de rentrer plus vite une fois que tout sera fini.

INFORMATIONS

• Nous sommes donc le 1er Avril, il est 14h36 et vous vous trouvez sur les voies du chemin de fer. pour d'autres rien ne semble certain.

• Bones n'a jamais encouragé à la violence, mais libre à vous d'avoir interprété son message (si vous l'avez entendu, comme bon vous semble.)

• A perte de vue il y a les voies ferrées et le groupe de Pirates que vous suiviez s'est dispersé jusqu'à ce que vous les perdiez de vue. Vous pouvez sentir sous vos pieds un léger tremblement sans pouvoir dire si cela vient du sol ou des rails.

• Les indications qui vous sont destinées plus haut sont des bases pour vos réponses, si cela ne vous convient pas, n'hésitez pas à changer, cela reste principalement des pistes, nous avons essayé de les laisser volontairement très libres pour que vous restiez maîtres de vos actions.

• Ce tour sert principalement à vous rassembler, j'ouvre les hostilités quand nous aurons fini ce tour.

• Vous avez maximum 4 jours pour répondre quand c'est votre tour, même si le staff essayera d'être réactif pour vous poker quand c'est à vous, essayez de rester réactif de votre coté également.

• Faites-vous plaisir sur vos réponses. N'oubliez juste pas de parler entre vous si vous avez des doutes par rapport à une action. LA COMMUNICATION C'EST LA BASE. Ça serait dommage que ca vire en Hunger Games. ~~Trop vite.~~.

• Si vous vous sentez bloqué, si vous avez besoin d'informations, n'hésitez-pas à en parler entre vous, ou à questionner le staff. Je me tiens dispo sur @Bones

• Amusez vous bien ~

• Pour votre réponse, privilégiez des rps courts ! N'oubliez pas de mettre un petit résumé de vos actions en spoiler, pour qu'on ne s'embrouille pas.

C'est pas jojo - Groupe 7

Dans l'après-midi, nombreuses sont les personnes qui ne sont pas sur leur territoire respectif et c'est la situation idéale pour une personne comme Edison pour aller piquer la localisation de leurs chemins de fer pour en retracer les chemins. Si les pirates sont en train de suivre les ordres de Bones, Body elle a tout prévu. Ils ne seront très certainement pas là où elle se trouve : elle en profite pour saisir les données qu'elle ne pourrait pas forcément acquérir autrement que par cette ruse. Il y a moins de personnes, moins d'accidents, et surtout moins de potentielles excuses.

Cependant sur le terrain, ce n'est pas ce qu'elle avait pu s'imaginer. D'autres personnes se sont rendues au même endroit, ils brisent chacun sa petite loi. Seule celle de Murphy additionnent les échecs pour Body.

Edison, tu ne sais pas ce qu'on pourrait faire de toi, alors méfie toi, reste dans l'angoisse.

Alors la femme se baisse vers le sol et s'arme de la première chose qu'elle trouve pour se défendre. Un caillou qu'elle prend dans sa main. Tandis que le sol tremble, le sol bouge. Elle n'a aucune idée de sa source et dans la panique observe autour pour remarquer que rien ne la surplombe si ce n'est quelque vieux poteaux. Elle se dégage du chemin de fer, elle a l'impression qu'un train de va pas tarder à arriver. Dans sa poitrine, c'est l'angoisse qui remonte jusqu'à sa gorge, si peu rentabilisée.

Oh tu en as marre de toujours subir le stress, ose t'approcher des individus les plus proches : demander si ça va ne coûte pas tant que ça.

- Bon sang ! Est-ce que tout le monde va bien ? Elle s'adresse aux quelques inconnus à proximité, mais elle ne sait pas si sa voix arrive à leur portée.

Encore à s'inquiéter pour des inconnus, encore à gérer les inconnus ? Cependant, personne ne va s'inquiéter pour toi.

AWFUL

Résumé:

il n'y avait rien, dans la situation actuelle, qui lui plaisait, à Gaheris. rien. ni l'endroit où il était, ni la situation et la température entre les groupes et les différentes déclarations et changements qui avaient eu lieu pendant ses longs mois d'absence forcée. le chevalier était étrangement fermé, le visage n'était pas serein et son regard ne semblait guère vouloir quitter l'horizon, les alentours, à la recherche des individus qui étaient pourtant là peu de temps avant qu'ils ne s'éparpillent. il avait accepté de venir sans montré un seul signe de réticence à arthur, parce qu'il lui donnait une confiance presque aveugle, parce qu'il n'avait aucune raison de faire l'enfant maintenant. les pieds en territoire pirate, les rails presque sous ses pieds et d'autres personne qu'il ne connait pas sont autour de lui, sa main serrait une barre de fer qui commençait à se faire ronger par la rouille. il n'était pas du genre agressif, mais il n'était pas en territoire amical et il se méfiait de quelques visages connus qu'il pouvait potentiellement croiser.

le sol tremble et ça ne lui dit rien de bon, étrangement, il ne paniquait pas plus que ça. ça n'était pas un élan de courage, juste un témoignage de sa fatigue et de son désabusement face à tout ce qu'il se passait à arcadia bay depuis la tempête.

reflex partagé avec une autre personne, il s'écarte et avant même qu'il n'ait pu prononcer quelconque mot, cette dernière avait déjà partagé son inquiétude avant lui. naturellement il se rapproche; probablement toujours un peu méfiant, les environs toujours gardés sous un œil semi-attentif. la barre de fer rangée dans l'arrière de son pantalon, venant alors coller son dos de manière inconfortable, il se sentait plus à l'aise à l'idée de saluer quelqu'un d'inquiet la main non armée quitte à s'irriter le dos.

« Tout va bien, à moins que tu ne compte t'attaquer à quelqu'un avec ta pierre. »

tutoiement automatique, présentation absente, il préférait éviter d'hurler qu'il était un des chevalier de la table ronde aussi vite, il ne savait après tout pas vraiment l'identité des autres non plus. un visage faussement rassurant, faussement rassuré, il sourit pour essayer de détendre l'atmosphère, pour prendre la température.

résumé:

C'est pas Jojo

Lorsqu’on m’avait donné pour consigne de surveiller la situation, mon sentiment premier avait été le soulagement. Au moins, on n’attendait pas de ma part que je tente de maintenir l’ordre, mais simplement que j’assume un rôle d’observateur afin que d’autres puissent réagir plus rapidement en cas de problème.

Il semblait probable que l’action se trame principalement en ville, où la foule s’accumulait peu à peu. Et pourtant, je n’y étais pas resté. J’avais supposé qu’assez de mes camarades y veillaient déjà au grain et – plus sincèrement – j’avais craint de me retrouver piégé dans le chaos si la situation dégénérait.

Lorsque j’avais remarqué un groupe s’éloignant, discrètement et suspicieusement, j’avais entrepris de les suivre tout en gardant prudemment mes distances. Un peu trop, sans doute, car je les avais progressivement perdu de vue à mesure que nous nous étions éloignés.

Maintenant que je me retrouvais le long du chemin de fer, seules trois silhouettes se dressaient encore à une quinzaine de mètres de moi, sans que je sois même certain qu’elles fassent partie du groupe que j’avais filé. Quoi qu’il en soit, il était à présent impossible de continuer à avancer sans être repéré, aussi espérais-je ne pas me faire soudainement attaquer.

Lorsque le sol se mit à trembler, je m’écartai instinctivement des rails. Quelques mètres plus loin, une femme s’écria sans que je puisse discerner avec certitude ce qu’elle avait dit. Elle semblait cependant avoir assumé une posture de défense, et je décidai donc de garder mes distances. Mieux valait d'abord voir comment les choses se passeraient avec l'homme qui venait de lui répondre.

agora

Résumé:

c'est pas jojo

Comme tout le monde, il avait entendu le discours de Bones. Il y avait évidemment ce sentiment de loyauté qui l’avait poussé à quitter le camp pour rejoindre les autres en ville, mais surtout le discours de Phaner l’avait dégoûté et il refusait de rester assis à se tourner les pouces alors qu’un Green avait publiquement encouragé cette espèce de chasse à l’homme. Et mettre le chaos un peu partout dans Acardia Bay semblait amusant.

La foule s’était rapidement dispersée et en suivant un peu tout le monde, il avait fini par se retrouver sur un terrain qu’il ne connaissait que trop bien. Il était de retour dans son territoire, suivant les rails du chemin de fer à la recherche des autres qu'il avait perdu de vue. Il ne mit pas longtemps à remarquer les autres silhouettes devant lui, alors il accéléra le pas, persuadé qu'il venait de retrouver d'autres Pirates. Mais plus il se rapprochait, moins il en était certain. A croire que tout le monde s'était donné rendez-vous ailleurs. Alors il décida de garder ses distances, juste au cas où. Même si il était celui qui avait l'avantage ici, il était chez lui après tout.

Quand le sol se mit soudainement à trembler, c'est par réflexe qu'il se recula des rails, histoire de ne pas se faire écraser par le train. Un train qui ne passa pas. Pourtant il n'avait pas rêvé.

— D'où ça sort ça ? s'écria-t-il, plus pour lui-même que pour les autres.

Un rapide coup d'œil autour de lui. Tout le monde semblait aussi confus que lui, certains un peu plus sur la défensive aussi et ça le força à se tenir éloigné.

@body @gaheris @midas

artemis | www

résumé:

INTERVENTION

Vous vous êtes fait méfiants des secousses, vous écartant de ce chemin de fer qui ne vous inspire soudain plus confiance. Cela se fait plus fort et bientôt plus rien qu'un bruit strident de mécanique s'arrêtant près de vous. Pourtant comme tu l'as si bien remarqué Bleach, il n'y a pas de cheval de métal pour vous faire face. À vous qui vous tenez proches des rails et de ses mystères, il vous semble avoir entendu le tintement d'une annonce sans pouvoir distinctement comprendre le message passé. Toi Midas qui était resté en retrait, c'est tout autre chose qui t'interpelle.

Ce sont des pleurs, et lorsque tu tournes la tête, tu peux voir l'origine de toute cette tristesse. Si ses mains cachent son visage, ses vêtements peuvent vous paraître totalement inappropriés pour l'endroit. Elle a pourtant l'air si belle dans cette robe pastel.
Élégante.
Raffinée.

-Où est mon Mari...

Si tu l'observes bien Body, elle te semblera familière. Alors qu'à toi Gaheris, c'est sa voix qui t'interpelle le plus.

• Il y a un bruit de train qui s'arrête et c'est pas ultra cool comme son, tant bien que seul Midas remarque en premier cette femme qui pleure pas si loin de vous.
• Bleach tu es certain qu'aucun train pirate ne devait partir de la base, et tu as vraiment la conviction pourtant que quelque chose vient de se stopper près de vous, et même qu'il est possiblement encore là.
• Gaheris et Body, la femme qui se cache le visage et que vous avez trouvé vous dit clairement quelque chose.
• @Midas si jamais tu le sens, même si normalement on reprend l’ordre du tour d'avant, tu veux peut être passer premier ? Hésite pas a me poker pour me dire ce que tu préfères.

C'est pas Jojo

Déstabilisé par le tremblement qui se faisait de plus en plus féroce, je détournai mon attention de la potentielle altercation pour la reporter sur le chemin de fer. Que ce soit devant ou derrière moi, je ne voyais aucun train approcher et baignais dans l'incompréhension. Mais bien vite, le sol retrouva son calme, les vibrations remplacées par un grincement suraigu.

Lorsque le silence sembla être revenu et que j’écartai prudemment mes mains de mes oreilles, un son nouveau leur parvenut. Les pleurs d’une femme se tenant juste sur ma droite, le long des rails. Dans sa longue robe, elle détonnait énormément avec le paysage, et aurait semblé bien plus à sa place à un gala qu’au bord d’un chemin de fer. Mais j’étais bien plus concerné par son apparition que par son accoutrement. D’où sortait-elle ? M’avait-elle suivi jusqu’ici sans que je m’en rende compte, alors que j’étais moi-même concentré sur ma filature ? Mais dans ce cas, n’aurais-je pas dû la voir lorsque je m’étais retourné pour chercher le train, quelques secondes plus tôt ?

Son corps entier paraissait secoué par les sanglots qu’elle étouffait dans ses mains, et je m’approchai d’elle d’un air inquiet.

« Hum… Est-ce que ça va ? »

Au milieu de ses lamentations, il me semblait distinguer quelques mots.

« Votre... mari ? répétais-je en cherchant une confirmation. »

Face à cette mystérieuse apparition, mes inquiétudes quant à l’accueil que me réserveraient les trois autres personnes étaient clairement passées en second plan.

agora

Résumé:

C'est pas jojo - Groupe 7

Body sait qu'elle a raison de se méfier. Qui sait les intentions d'autrui sur un territoire où chaque individus peut se considérer comme ennemis ? Elle n'a pas la force, elle n'a pas le courage, elle n'a pas grand chose pour pouvoir se débattre face à l'adversité puisque son corps autrefois est déjà tombé. Elle a conscience de ses faiblesses. Son interlocuteur pour elle est idiot : elle n'a pas la carrure et l'attitude d'une personne qui volontairement blesse.

- Je ne lâcherai pas cette pierre tant que je ne suis sûre que personne ici ne voudra me nuire. Qui me dit que je peux vous donner ma confiance ?

Cependant encore une fois, le bruits des rails siffle dans ses oreilles en pleine discussion. Ses muscles et ses os se contractent tellement que le son est désagréable. Sa mâchoire relâcha un râle, jusqu'à ce que tout revienne à une situation stable et normale. Autour d'elle, elle entendait la voix d'un homme qu'elle n'avait pas encore trouvé, tandis que plus loin une femme cachait son visage avec ses mains. Body alors observait avec minutie les détails qu'elle pouvait lire : mais la carte restait encore indéchiffrable. Edison l'avait peut-être connue par le passé, mais elle n'arrive pas à retrouver la mémoire, alors elle se permet d'avancer. Sa main a conservé la pierre, ses pas sont assez lents.

Body suppose simplement que cette femme est perdue, elle veut vérifier qui elle est. Cependant, elle se demande bien par où elle a pu arriver. Elle jette quelques coup d’œil autour sans pouvoir trouver de réponse , parce qu'il y a n'a pas de faits. Ses lèvres ne formulent aucune paroles, elle se contente d'observer et d'attendre la réponse de la concernée.

AWFUL

Résumé:

« Personne, tu as raison de rester sur tes gardes. » Son petit sourire habituel, sa voix qui n'était en rien condescendante mais qui n'avait pourtant pas sa chaleur habituelle. Le chevalier devenait de plus en plus fade malgré le fait qu'il se forçait à maintenir les apparences.

Il y a la grimace lorsqu'il entend le bruit d'un vieux train qui s'arrête juste à côté de vous, son regard se tourne vers les voies et pourtant il n'y a toujours rien. Était-ce une hallucination ou étiez-vous tout simplement incapable de le voir ? Il s'apprêtait à se rapprocher des rails mais des sanglots et la voix d'un jeune homme coupent son élan. Il se rapproche, inquiet, la personne était-elle blessée ? Il se rapproche pour son assurer et sa voix, le peu qu'il parvient à en entendre l'intrigue, l'interpelle. Il la connaît cette voix mais il lui est impossible pour le moment de la reconnaitre réellement. Mais il y a cette certitude qui vient le gratter et ça le dérange.

Il reste au niveau du garçon l'ayant entendu poser une question il préfère rester silencieux sur ce coup là, préférant ne pas ensevelir la pauvre femme de questions alors qu'elle semble déjà si perturbée. Il en profite alors pour jeter un coup d'oeil sur la dernière personne qui était un petit peu plus éloignée de vous.

résumé:

c'est pas jojo

Le bruit qui suivit la fin du tremblement était insupportable et les mains de Bleach se posèrent sur ses oreilles pour étouffer cet horrible grincement. Il savait que ce n'était pas normal, aucun train n’était censé partir aujourd’hui puisque les pirates n’étaient pas censés quitter la base de cette manière. Sans oublier que le chemin de fer restait désert de tout wagon. Pourtant, il ne pouvait enlever cette impression que quelque chose s'y trouvait, invisible certes, mais quelque chose quand même.

Des voix se firent entendre derrière lui : deux autres personnes qu’il n’avait pas encore remarquées jusqu’à maintenant. Et en temps normal, il aurait été de ceux à demander si tout allait bien mais là, il était incapable de détacher son attention des rails. Il ne savait pas comment, mais il sentait que ce n’était pas encore terminé.
Son regard croisa celui du cow-boy et il lui dit en pointant le chemin de fer :

— Y'a quelque chose de bizarre.

Il ne pouvait s'empêcher de jeter des coups d'œil nerveux vers la voie ferrée, toujours avec cette impression qu'ils devraient se reculer, juste au cas où. Son corps bougea sans qu'il ne le décide et il se mit à reculer de quelque pas. Il finit par crier aux autres autour de lui :

— J'le sens pas, éloignez vous des rails !

Parce-que cette impression refusait de la quitter et que son cerveau lui hurlait de suivre son instinct. Ce n'est pas quelque chose qu'il faisait souvent, mais pour une fois il s'autorisa à l'écouter, en espérant que ce soit la bonne décision.

@body @gaheris @midas

artemis | www

résumé:

INTERVENTION

Comment calmer une peine dont on ne connait l'origine. Lorsque tu la questionnes Midas c'est les paumes de ses mains qu'elle appuie plus fortement sur ses yeux comme pour taire la tristesse, mais ça continue de glisser sur ses joues, ça ne s'arrête pas.
Pourquoi elle a si mal.
Pourquoi ça fait si mal.

Si les avertissements de Bleach peuvent vous inquiéter, elle ne s'en souci pourtant pas, elle.
Ses doigts s'écartent enfin, révélant le maquillage coulé de ses yeux.

- Silas.... Monsieur Galanter.

Elle sert si fort le tissu à l'emplacement de son coeur.
Sa douleur est visible.

Pour vous qui la connaissait, vous qui l'avait toujours vu si droite, si charismatique, cela est plus fragrant encore.
Il ne reste plus grand chose de ce sourire que vous aviez connu.
Elle qui avait mené la ville dans tant de projet, elle qui souhaitait tant faire encore.
Elle qui n'en avait plus la possibilité maintenant.

- Il faut que je retrouve mes enfants....

Sans un regard pour vous , le pas lent et le corps fatigué, elle s'avance vers la ville.

Et alors que tu la voit Bleach, se mettre en route, tu l'entends cette fois, le message. " Nous rencontrons actuellement des problèmes sur la voie ferré, merci de ne pas descendre du train. Nous nous excusons de la gène occasionné."
Si les autres ont put l'entendre, tu es le seul à n'en avoir rien loupé.

• Le train invisible ( lol) semble être a l'arrêt pour le moment.
• Madame Galanter, anciennement maire de la ville avant la tempête semble pas au meilleur de sa forme.
• Elle veut retrouver son mari et ses enfants.
• Elle vous semble déconnecté un petit peu, et n'a surement pas conscience de l'état de la ville.

C'est pas Jojo

Je crus dans un premier temps que mes questions resteraient sans réponse. La manière dont la femme avait enfoncé son visage dans ses mains semblait indiquer qu’elle m’avait bien entendu, mais elle paraissait préférer s'enfermer dans son chagrin que saisir l'opportunité de recevoir de l'aide. Vu son état, difficile de la blâmer. Il n’aurait pas été étonnant qu’elle préfère ignorer un inconnu venant soudainement l'interroger.

Pendant ce temps, les trois autres personnes s’étaient rapprochées, si bien que nous nous tenions à présent tous les quatre autour de cette élégante dame. Avaient-ils uniquement été attirés par ses pleurs ou étaient-ils aussi surpris que moi par son apparition ? Je ne pouvais en tous cas que continuer à espérer que la mienne ne m’attirerait pas de problème.

Après avoir fait remarquer à quel point la situation était bizarre, le garçon aux cheveux décolorés cria brusquement de s’écarter des rails et, rendu nerveux par l’enchaînement d’événements étranges, je bondis presque en arrière. La femme en pleurs ne suivit pas le mouvement mais réagit finalement à mes questions. Le nom qu’elle donna – certainement celui de son mari – ne m’aidait malheureusement pas beaucoup. Lorsqu’elle se détourna, la tête baissée, en annonçant qu’elle devait trouver ses enfants, je me contentai de la regarder tristement.

agora

Résumé:

C'est pas jojo - Groupe 7

Body ne rêve pas, la femme pour qui elle a travaillé est là. Cependant, s'affiche sur son propre visage un grand désarroi et beaucoup de peur, elle s'y souvent inexpressive est tellement en état de choc que sa pierre est lâchée. Cette femme, elle est censée être morte, enterrée. C'est la première fois qu'elle la voit accrochée à tant de sensibilité, qu'elle même finit aussi par subir apeurée. Elle qui tenait tant à sa sécurité finit par oublier. Ou serait-ce tellement l'envie de convenir et de bien travailler qui finit par la tirailler ? Edison n'avait toujours été que le petit pion qui tente de bien suivre les consignes à l'urbanisme, à faire ce qu'on lui demande sans jamais se poser trop de questions. C'était la dernière recrue, un futur grand champion. Alors, comment doit-elle réagir face à son ancien patron ? N'était-elle pas censée être décédée ? Après tout, Body aussi aurait du être morte, alors elle songe au fait qu'elle pourrait être encore en vie, comme si elle venait de se réveiller. Alors elle doit la prévenir, elle doit la prévenir plutôt que comme elle la laisser faillir.

- Madame le maire ! Attendez. La ville d'antan que vous gériez a bien changé. Vous devriez vous asseoir avant de rechercher quiconque. Nous devrions discuter, nous allons vous aider.

Ses dents grincent les unes contre les autres et la brune se met à suivre cette femme en gardant un peu ses distances. Elle tente de la ramener vers eux, et leur fait signe de la suivre aussi. Edison peut réaliser son vœux ancien et devenir un vrai acteur, elle peut vraiment faire le bien et aider cette femme pour qui elle a obéit. Ses lèvres se pincent tandis qu'elle oublie que la mort fut sa réelle fatalité. Le déni rampe dans ses pensées, parce qu'il est encore trop dur de s’imaginer que c'est un esprit qui tente de communiquer. Son minois semble paralysé, et ses mains sont entrouvertes vers la chagrinée.

AWFUL

Résumé:

c'est pas jojo

Une annonce sortie de nul part le fait regarder autour de lui, à la recherche de son origine.

— Vous avez entendu ?

Mais il n'y avait rien. Les rails étaient toujours vides, si ce n’était pour eux quatre et cette femme qu’il était incapable de reconnaître. Il avait enfin compris qu’elle n’était dans aucun groupe et que d’une manière ou d’une autre, elle était liée à ce qui était en train de se passer. Le nom qu’elle prononça ne l’aida pas beaucoup plus et dans une tentative pour l’aider, il se fit violence et s’approcha d’elle et donc de la voie ferrée. Mais l’autre jeune femme le devança avant même qu'il n'ouvre la bouche pour la rassurer.

— Madame le maire ?

Tout ça n’avait aucun sens. Bleach se sentait impuissant face à cette situation qu’il ne comprenait pas mais en voyant la brune suivre la femme en pleure, il s’écria :

— Fais attention ! Y’a quelque chose qui cloche chez elle… et pas que chez elle d'ailleurs.

Un regard vers les rails pour ponctuer sa phrase avant de se tourner vers le blond à côté de lui et lui proposer :

— On devrait continuer à avancer, tu penses pas ?

Parce-que personne ne semblait vouloir comprendre que rester à côté du chemin de fer n'était pas la meilleure des idées. Mais il attendait de voir si les autres comptaient le suivre lui ou l’ancienne maire. Il était hors de question qu'il avance seul et qu'il les laisse ici.

@body @gaheris @midas

artemis | www

résumé:

INTERVENTION

L'ambiance s'est fait pesante, certain de vous l'on déjà remarqué. Il y a ce poids sur vos épaules. Sur les siennes. Il y a ce sentiment étrange Midas qui vient te saisir, il ne faut pas la laisser partir. Il y a tant sur son coeur. Les sentiments sont confus. Et cette ville qui l'attend ne la plongerais tel pas dans un sentiment plus grand encore d'incompréhension. Il ne faut pas qu'elle voit. C'est peut être à cause des paroles de Body, ou bien est ce autre chose. Toi qui es si proche du train que tu ne vois pas Bleach, tu entends les murmures, presque le bruits de ces petites fenêtres qui s'ouvrent.

Reviens.
Reviens.
La tempête arrive.

Et si les autres n'ont pas entendu, le vent s'est levé, la pluie a commencé à tomber.
Et le regard de cet personne avec vous s'est dressé vers un horizons que vous ne pourrez jamais voir.
Cela recommence ?
La tempête.
La tempête encore.
Le drame.
Les catastrophes.
Le malheur.
Il faut se réfugier.
Car vous êtes les prochaines victimes, cela ne fait aucun doute.
Il faut se presser.
Mais autour de vous, le seul refuge se trouve dans l'invisible.
Les gouttes d'eau viennent fouetter votre visage.

Il faut revenir.
Le train ne repartira pas.
Pas sans ceux qui manquent.

Il faut que l'on parte.
Ici n'est pas notre place.

Et la votre, a vous vivant.
Quel est la votre ?
N'êtes vous pas déjà à moitié mort ?

-Nous ne pouvons plus rien déjà, n'est ce pas ?

• Midas tu as le sentiment qu'il ne faut pas laisser madame le maire partir.
• Bleach tu entends des gens murmurer aux fenêtres du trains fantômes qu'il faut revenir.
• La météo c'est la merde.
• C'est la merde

C'est pas Jojo

La femme mystérieuse m’était peut-être inconnue, mais tout le monde ne partageait visiblement pas mon ignorance. Alors que je la regardais s’éloigner en reniflant, la femme à la pierre lâcha son arme de fortune pour s’élancer vers elle et tenter de la convaincre de faire demi-tour.

Elle était donc maire de la ville. Difficile d’imaginer que je n’eus jamais entendu parler d’elle car, même si Arcadia Bay avait énormément changé depuis la Tempête, il aurait été logique qu’elle y conserve un rôle important. Se pouvait-il alors qu’elle n’ait pas été présente à ce moment-là ? Cela expliquerait certainement la remarque de la brune quant à l’état de la ville… Mais dans ce cas, comment était-elle parvenue jusqu’ici ? Y avait-il, quelque part, un passage vers l’extérieur ? Cela avait-il un rapport avec le train invisible ? Qu’est-ce que cela impliquait pour nous ?

Tant de questions se mélangeaient dans ma tête que je parvenais à peine à y réfléchir, mais une lueur d’espoir s’était bel et bien allumée dans mon cœur. Nous ne pouvions pas laisser le maire partir. D’une part parce qu’elle représentait peut-être notre seule chance de nous échapper. D’autre part parce que, si elle avait réellement été absente pendant tout ce temps, l’état de la ville serait certainement un choc dont elle pourrait se passer.

À nouveau, le blond qui se tenait près de moi émit une sorte d’avertissement que j’approuvai d’un léger hochement de tête. Nos regards se croisèrent et il proposa que nous continuions à avancer.

« On pourrait les suivre prudemment... Essayer de les éloigner des rails, suggérais-je alors. »

L’apparition de Madame le maire était bien mystérieuse, mais c’était surtout le chemin de fer qui m’inquiétait. Les secousses. Les sons qui semblaient à la fois si distants qu’on les percevait à peine et si proches qu’on ne pouvait pas imaginer qu’ils puissent venir d’ailleurs. Comment savoir ce qu’il pouvait encore nous réserver ?

Soudain, une bourrasque humide vint me balayer le visage. Le ciel, certes couvert, n'aurait pas laissé imaginer l’arrivée de la pluie. Et pourtant, elle tombait à présent à torrents, encourageant d’autant plus mon retour vers la ville.

agora

Résumé:

C'est pas jojo - Groupe 7

Et ça recommence,
Une énième danse.
Encore, le vent se bat contre le corps.
Ils continuent de se tenir debout les pseudos morts.
Tandis que les vivants se réfugient dans le déni, encore.

Body se retourne alors pour adresser la parole aux deux hommes. Dans un premier temps à celui qui parle de cette histoire de bruit, de son. Sa voix se lève pour lutter contre le temps qui ne leur laisse pas de répit, d'Arcadia qui dégénère ils ne sont jamais à la merci.

- Nous ne sommes sûrs de rien. Êtes vous sûr que les rails sont dangereux ? Il n'y a rien pourtant...

Hallucination collective ? Mort ? Farce d'Arcadia ? Retour vers le passé ? La vagabonde ne sait pas où donner de la tête, elle n'arrive pas à poser calmement ses pensées, elle continue de se concentrer sur le maire. Elle est la seule personne qu'elle a connu, elle est la seule chose de réconfortant proche de ce chemin de fer. Si bien que quand ses yeux ambrés se lèvent vers le ciel, elle sait qu'il est temps de se protéger, de la protéger. Si une tempête doit surgir de nouveau, il faut se mettre à l'abri.

Body oublie les sons, les grincements. Elle se concentre sur celle qui semble le plus en danger, parce que son corps à elle est déjà bien amoché. Ses paroles s'adresse au second qui semble un peu plus près. Peut-être est ce la panique, peut-être est ce la peur de la mort qui la pique, mais Body ne peut rester en place. Cette fois, elle tente de gérer son sang-froid, peut-être parce quand les moments comme ceux-ci, on n'a pas le choix. La première fois, son corps était trop endommagé dans la voiture qui l'avait piégée. La tempête ne gagnera pas, cette fois.

- Nous devons chercher un abri !

Puis à son ex patronne.

Madame, veuillez nous suivre, nous ne pouvons pas rester ici ! Le temps se gatte, encore une fois ! Je vous en prie, venez avec moi...

Quelques pas vers la femme.
Sa main se tend pour tenter de se poser sur l'épaule du maire.

AWFUL

Résumé:

c'est pas jojo

Bleach commence à faire signe au blond d’avancer vers la jeune femme mais un désagréable frisson lui parcourut l’échine quand des murmures se firent entendre autour de lui. Il s’arrêta. Des bruits de fenêtre en train de se baisser et ces voix qu'il entendait à peine et qui lui murmuraient de revenir. Des gouttes tombèrent sur son visage et il leva la tête vers ce ciel devenu soudainement gris. La pluie commença à tomber et un mot lui vint en tête : la Tempête. Il n'avait aucun souvenir de ce qui s'était passé pendant ce jour fatidique, mais il avait l'impression de le revivre.

La voix de la brune se fit entendre et son attention s'éloigna un moment des murmures.

— Le train est invisible. J’crois qu’il faut que la maire reste ici, elle doit revenir.

Ou peut-être que les passagers les appelaient eux aussi ? Il n’était sûr de rien. Comment savoir ce qu’ils voulaient alors qu’il ne pouvait même pas les voir ? Nerveux, il finit par demander aux autres :

— Vous n’entendez vraiment pas ? Les murmures…

Ces murmures qui s'immiscaient dans sa tête. Une part de lui était terrifié à l’idée de suivre les indications des voix, une autre se disait que peut-être, c'était le seul moyen pour eux d’être protéger. Pourtant, il décida de les ignorer et finit par proposer :

— P'têtre qu'on peut avancer vers la gare ? Se poser et demander à la maire c'qui s'est passé ?

@body @gaheris @midas

artemis | www

résumé:

INTERVENTION

Le temps n'est plus à la discussion. Aux doutes. Il n'y a que vous, et cette tempête qui gronde, une nouvelle fois. Il y a les avertissement de Bleach, les espoirs de Midas. Il y a les peurs de Body. Et puis, toujours, encore, ces murmures. Tu n'es plus les seuls à les entendre Bleach. Ils sont là, pour vous protéger, ils sont là pour que vous ne viviez pas ce qui leur est arrivé. Et le contacte sur la peau ce fait brise. Presque inaperceptible. Il y a ces mots pour vous convaincre. Ces phrases si personnelles que vous êtes seule a entendre. Le souffle des mots s e fait secret à vos oreilles pour vous convaincre de fuir. Il ne faut pas affronté la tempête. Ils le savent mieux que personne. On n'en sors pas gagnant.
Il faut fuir.
Cette arche de Noé que l'on vous ouvre pour que vous ne vous noyez pas dans ces eaux hostiles.
Ces portes invisibles prêtes a vous accueillir.
Vous n'avez plus le choix lorsque le ciel gronde de la sorte, lorsque la pluie se fait violente sur votre peau.
Est ce que l'inconnu vous fait si peur au point de vous mettre en danger ?
N'avez vous pas aussi vécu ce traumatisme de novembre ?
Et si cela était votre seule issu ?
Et si l'invisible était alors votre principale allié ?
Il y a tant de gens pour vous comprendre ici.
Tant de gens a souhaitez votre survie.
Tant de personnes qui ne veulent pas voir se renouveler le destin.
Le train dois partir.
Tout les passager doivent être a bord.
Ca répète, encore. Encore. Tout le monde l'entend.
Il faut partir.
Si il n'y a pas de gyrophare pour allumer vos cœurs, vous semblez pourtant ressentir d'autre battements dans votre poitrine.
Le danger vous guète.
Les bras qui vous retiennent se font si doux.
Montez à bord, ne soyez pas passager de l'éternité.
Il faut survivre, devant vous se trace la destinée.

•J'ai pas d'excuse pour mon retard, je suis simplement désolée, vraiment vraiment pardon
• La météo cest vraiment compliqué la, et alors que ca semble critique vous sentez presque comme des personne invisibles vous attirez a l'intérieur de ce train invisible.
• Ils vous attrapent, vous murmure les mots quils vous manque pour vous convaincre
• Clairement si vous restez la, vous etes en danger, a vous de vori ce que vous trouvez le plus dangereux.
• Les voix que vous avez entendu peuvent vous semblez familière.

C'est pas Jojo

Un consensus semblait avoir été atteint sans qu’une réelle discussion n’ait été nécessaire. Vu la vitesse alarmante à laquelle le temps se détériorait, il était impensable de rester à découvert. Je n’étais certainement pas le seul à l'esprit duquel la Tempête qui avait scellé notre destin un an et demi plus tôt revenait à présent.

Il restait à décider quoi faire de la maire, dont je ne pouvais pas me séparer au risque de voir mes espoirs me filer entre les doigts. La suivre jusqu’à la ville n’était en tous cas plus une option. La seule solution était donc peut-être de marcher au plus vite jusqu’à un abri, en espérant qu’il tienne bon.

L’air nerveux, le jeune homme changea tout à coup de sujet pour nous demander si nous n’entendions pas de murmures. Après un instant d’incompréhension, je réalisai que, par-delà le sifflement du vent, des voix s’élevaient effectivement peu à peu. Et si les mots restaient incompréhensibles, les sentiments et les intentions étaient plus que transparentes. Doucement, je les sentais emplir mes oreilles et venir m’envelopper, comme pour m’attirer à elles.

« Si... Je les entends aussi. »

Maintenant que je les avais remarquées, il était difficile de les ignorer, si pas impossible. Je comprenais mieux les regards anxieux que le jeune homme jetait régulièrement vers les rails, car c’était sans nul doute de là qu’elles nous appelaient. Entre les gouttes de pluie, il me semblait même presque sentir des doigts m’effleurer.

Et pourtant… Pourtant, malgré la sensation glaçante qui me parcourait le corps, il y avait quelque chose de rassurant dans ces voix, dans leur ton, et dans les quelques mots que je comprenais à présent.

« Oui, on devrait, mais je– Je sais pas si on réussira à aller jusqu’à la gare. Ça devient dangereux là… »

Indécis quant à la confiance à accorder aux murmures, j’étais incapable de donner un avis tranché. Dans le pire des cas, mon attitude ambivalente risquait de nous faire perdre un temps précieux. Je songeai, trop tard, que j'aurais mieux fait de me taire et de laisser les autres décider à ma place.

agora

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[Groupe 7] C'est pas Jojo Tumblr_o7ejxcQyPO1qza1qzo1_540

C'est pas jojo - Groupe 7

La première fois, elle n’avait rien pu faire. Elle n’était que simple victime.
Maintenant, le temps qu’ils leur restent est infime. Cependant, la peur forge parfois les actions. Les personnes deviennent plus téméraires et sortent de leur chrysalides pour y faire face. Bien sur que Body voit que les frissons le long de sa peau ne s’effacent, il faut agir face à cette situation qui les embarrassent. Maintenant elle entend… Les voix viennent murmurer à ses oreilles, douces et réconfortantes.

- Je les entends de même.

Elle sent les battements et ne lâche plus la maire. Enfermée la première fois dans une cage de métal et de verre, l’idée de s’enfermer dans l’inconnu réveille en elle des craintes qu’elle songeait encore secondaires. Pourtant, ils ne semblent plus avoir le choix. Elle a faillit y passer une fois, mais maintenant qu’elle a un rôle, un objectif il est difficile de baisser les bras. Ses bras et corps qu’elle a tellement négligé vont pourtant maintenant l’handicaper. Les battements dans sa poitrine ont tendance à plus la stresser et l’angoisser.

Ce n’est que maintenant que la mort m’effraie…

Edison n’a pas d’autres choix que de se laisser emporter, même si la terreur affronte son corps entier. La première fois c’était le feu qui l’avait piégé, maintenant l’eau va se mettre à grimper. Elle n’a pas pourtant l’envie de grimper dans une machine qu’elle ne connaît. La mécanique et la technologie ne sont jamais sûres… Et lutter contre la tempête elle même serait bien trop dur.

- Nous ne pouvons pas rester là… Il faut faire vite ! Montons à l’intérieur de cette chose… Nous n’avons pas le choix. La gare est plutôt éloignée, il a raison. L'eau montera trop vite sous nos pieds.

Accrochée à madame le maire elle se laisse entraîner avec elle. A l’intérieur pourtant elle lutte tant bien que mal, est ce que c’est bien réel ? Est ce qu’elle devra se laisser piéger dans un objet inanimé qui risque encore de mettre sa vie en danger ? Sur les joues d’Edison, la pluie n’est plus seule à couler.

AWFUL

Résumé:

c'est pas jojo

Ces voix qui le faisaient trembler il y a quelques minutes se firent soudainement plus chaleureuses. Ils pouvaient sentir des mains se promener sur lui, comme des caresses, l'incitant à les suivre, comme si elles étaient les seules à pouvoir les protéger. Et enfin, il n’était plus le seul à les entendre. D’un côté ça le rassurait, il ne perdait pas la tête mais de l’autre, ça voulait dire que tout ça était bien réel.

La tempête empirait de minutes en minutes et peut-être qu’ils avaient raison, c’était impossible d’atteindre la gare en toute sécurité avec cette pluie et ce vent. Mais il n’y avait rien qui pouvait réellement les protéger aux alentours. Rien sauf… ce train invisible. Et Bleach ne savait pas quoi faire, faire confiance aux voix ou suivre son instinct qui lui hurlait de fuire. Mais la douceur des voix… Il n’eut pas réellement à faire un choix car ses deux compagnons semblaient vouloir monter dans ce train et il ne comptait pas les abandonner.

— Ecoutez, moi j’veux bien qu’on monte dedans… mais par où ?

Puis son regard se posa sur la jeune femme et malgré l’averse qui les trempaient de la tête aux pieds, il remarqua qu’elle paraissait être la moins rassurée du petit groupe. Agrippée à la maire, elle ne semblait pas vouloir la lâcher. Alors Bleach s’approcha doucement, il voulait lui faire comprendre qu’elle pouvait avoir confiance en lui. Il était un pirate certes, mais pas un monstre. Et à ce stade, il avait surtout l'impression d'être de retour à cette époque où tous les groupes n'existaient pas encore. C'était juste eux et la Tempête.

— Eh, tout va bien ? Si on reste ensemble, ça va aller, ok ?

@body @midas

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