[Groupe 1] C'est pas Jojo.

C'est pas jojo

Groupe 1

@Bones • @Ecstasy • @Mandrille • @Bambi • @Almace

Nous sommes le 1er Avril, c'est depuis le centre ville que Bones a décidé de passer son appel radio. Dans le but d'encourager les gens à montrer qui ils sont vraiment, et faire bouger le postérieur de Phaner jusqu'à lui, Bones et plusieurs pirates se sont dispersés au sein d'Arcadia Bay, usant de leurs pouvoirs et cherchant à faire le plus de bruit possible.

Il est environ 13h30, sonne au loin la cloche de l'église. Si le fait de toucher la ville dans sa globalité est le but de la mission, c'est à ce même endroit où Phaner avait fait son grand discours qu'il se tient, Bones. Perché sur la fontaine abritant tous ces souvenirs des défunts, les chaussures dans l'eau, de ses épaules dépasse ce qui ressemble à un grand paquet de forme longue, son poids ne paraît pas lui peser. Il a le regard au loin, il essaye de visualiser ceux qui passeraient dans sa zone d'action.

Il se tiens prêt. Le temps est lourd, presque électrique.
Jamais il n'a dit vouloir faire appel à la violence, mais est-ce qu'il y a vraiment besoin de ça pour créer le chaos ?
Il n'arrêtera pas avant qu'il s'excuse, Phaner.
Et pour ça, il a tant de cordes à son arc.

Ecstasy, c'est Bones lui même qui t'a demandé de rester auprès de lui. Est-ce du a ce que vous vous êtes dit ? Ou bien a t-il compris sans que tu ne lui en parles vraiment les facultés que tu possèdes ? C'est un sourire qu'il t'adresse, relevant son masque quelque peu. Tout se passera bien Ecstasy, alors aujourd'hui, reste près de lui. Soit fier de ce que tu es, c'est tout ce qu'il t'a dit avant de se hisser sur cette fontaine.

Toi aussi Mandrille, tu obéis directement à ton chef. Respectueux de tes aptitudes il t'a confié la mission de localiser le chef pirate et de l'avertir de l'endroit où il se trouve. Il n'était pas très dur à trouver. Il t'a demandé de n'intervenir que si les débordements sont trop grands, et de privilégier la communication pour mettre fin à cette journée qui pour lui n'a aucun sens.

Pour ce qui est de ton cas Almace, tu fais partie de ces personnes à qui Arthur à donné des consignes volontairement floues. Bien qu'elle vous ait envoyés en ville pour surveiller la situation, elle n'a jamais précisé ce que vous deviez faire, estimant que vous prendriez les bonnes décisions de vous-mêmes. Peu importe ce que vous décidez de faire, le camp que vous décidez de suivre, elle sera derrière vous.

Si il y a bien une personne qui n'avait pas réellement choisi d'être ici par contre, c'est bien toi Bambi, mais pas de chance, il à fallu que le grabuge se passe bien trop proche de ta petite librairie. Est ce que c'est l'appel de Bones qui t'a fait sortir ? Ou bien est ce l'agitation ? Peut-être simplement cette tension dans l'air. Une journée que tu ne pourrais qualifier de banale semble se dessiner pour toi.

INFORMATIONS

• Nous sommes donc le 1er Avril, sur la place des souvenirs. Il est 13h30, cela fait environ une demie heure que l'appel de Bones a été passé. Ecsta et Bones sont donc déjà sur place depuis ce moment là. D'autres pirates étaient avec eux mais se sont éparpillés dans la ville.

• Bones se tient en haut de la fontaine, cela se voit qu'il attend quelque chose, mais quoi ? Phaner ?

• Il n'a jamais encouragé à la violence, mais libre a vous d'avoir interprété son message (si vous l'avez entendu, comme bon vous semble.)

• Les indications qui vous sont destinées plus hauts sont des bases pour vos réponses, si cela ne vous convient pas, n'hésitez pas à changer, cela reste principalement des pistes, nous avons essayé de les laisser volontairement très libres pour que vous restiez maîtres de vos actions.

• Ce tour sert principalement à vous rassembler, j'ouvre les hostilités quand nous aurons fini ce tour.

• Un dernier personnage viendra nous rejoindre, nous seront par la suite complet.

• Vous avez maximum 4 jours pour répondre quand c'est votre tour, même si le staff essayera d'être réactif pour vous poker quand c'est à vous, essayez de rester réactif de votre coté également.

• Faites-vous plaisir sur vos réponses. N'oubliez juste pas de parler entre vous si vous avez des doutes par rapport à une action. LA COMMUNICATION C'EST LA BASE. Ça serait dommage que ca vire en Hunger games. ~~Trop vite.~~.

• Si vous vous sentez bloqué, si vous avez besoin d'informations, n'hésitez-pas à en parler entre vous, ou à questionner le staff. Je me tiens dispo sur @Bones

• Amusez vous bien ~

• Pour votre réponse, privilégiez des rps courts ! N'oubliez pas de mettre un petit résumé de vos actions en spoiler, pour qu'on ne s'embrouille pas.

c'est pas
jojo

Sage comme une image, Ecstasy écoute sans rien dire. Aucun des mots prononcés par Bones ne lui a échappé. Un discours qui lui laisse un sentiment perplexe. Que cherche son leader au fond ? Inspirer un élan de solidarité entre ceux considérés comme « anormaux » ou semer encore plus la zizanie en provoquant Phaner ? Les tenants et aboutissants lui échappent. Mais Ecstasy a donné sa parole à son chef, il restera près de lui, quitte à ce que ce soit la dernière fois. Et il se demande bien si Bones a deviné que, lui aussi, il n’est plus tout à fait normal… Et ces dernières paroles qu’il lui lance avant de monter sur cette fontaine le persuade de plus en plus qu’il est bien difficile de lui cacher quoique ce soit.

Soudain, Ecstasy a peur. Il ne sait pas de quoi, mais un pressentiment lui souffle à l’oreille que tout cela ne peut pas bien finir… Et même le sourire du leader charismatique ne lui réchauffe que de manière très passagère son cœur. Du regard, il cherche simplement un visage familier, un signe qui lui donnerait de l’espoir. Mais les bruits provoqués par les Pirates dans toutes les directions de la ville lui soulignent que tout ceci n’est que le début d’un chaos qui prend une nouvelle ampleur.

Fébrilement, il se rapproche un peu plus de la fontaine. Comme si se rapprocher de Bones lui offrait une certaine protection…

« Tu penses que Phaner va venir lui-même ? » demande-t-il fébrilement à l’attention du principal fauteur de trouble.

Résumé:

agora

C'est pas jojo

Event

Treize heures, le message est passé.
Treize ans dix, on quitte le château.
Ordre d’Arthur.

Voir ce qu’il se passe, surveiller les actes de ces deux groupes antagonistes. La peste et le choléra, voilà ce à quoi il songe aujourd’hui. Treize heures trente arrive lorsqu’il s’assoit sur ce banc de la place des souvenirs. Le chef des pirates sous ses yeux, qui semble attendre, qui semble ailleurs. Qu’importe, ce n’est pas lui qu’il voit immédiatement. Non, il y a ce petit tas de galet gris et blancs non loin, et ce panneau agrémenté des noms de deux personnes aujourd’hui disparues. Comme beaucoup d’autres ici.

Mais Almace, c’est bien eux qu’ils voient.

Et on attend docilement, en silence, la canne posée entre ses jambes. Il pense vaguement à Mum, comme souvent depuis que ce soir de la mi-janvier. Et il y a cette rage dans le fond de ses tripes, cet instinct bien trop fort de protection envers ce groupe - famille - et ce château - maison. Les anéantir ? Hors de question.

Que celui qui voudrait tenter se présente sous ses yeux.
Pour se faire détruire.

Résumé:

[Event / G1] C'est pas jojo

Le grésillement du talkie résonna entre ses deux oreilles. Les synapses en branle, les sens aux aguets, la main tendue sur son couteau, elle crache à la machine :

- Phaner, devine qui a trouvé Charlie ? Pas bien caché pour le coup. Le dude piétine la place des souvenirs.

Et la silhouette s'aplanit soudainement : alors que le regard de l'homme de main divague.Le petit corps de l'inuit, profite de l'énormité d'une voiture aux pneus dérobés pour se planquer ; et elle peste contre elle-même. Sans trop savoir quoi faire. Foncer sur le caïd et lui planter sa lame dans le palpitant serait aussi efficace que débile. Mais se cacher l'avance pas plus. Reste à communiquer comme lui a ordonné son grand manitou, mais elle y croit moyen. Déjà qu'elle-même est peu causante, si l'autre s'avère un chef de gang qui a clairement indiqué vouloir parler à son supérieur, alors elle risque pas d'en tirer grand chose.

-En attente d'instructions. et ses canines assasine un "lâche" qui manque de s'échapper de sa gorge.

Le grand Phaner n'a pas pris la peine de se déplacer, bien sûr que non. Il préfère la jeter, elle, au coeur du chaos - à croire qu'il la préférerait raide. Prudente, Jude, se laisse aller à une oeillade furtive. Et voilà qu'un crouton se pose sur un banc : qu'est-ce qu'il attend, ce vioque ? Des pigeons ? Le ciel est bien trop noir aujourd'hui pour jeter des miettes.

RÉSUMÉ:

Bambi & Co
C'est pas jojo
1er avril

Il fallait bien faire sortir Woolf
ça a de l'énergie ces bêtes-là
et profiter de l'air frais fait du bien –
ça change de la poussière et des livres.

L'appel de Bones ? Bambi l'avait bien entendu.
Mais il avait décidé de ne pas le prendre au sérieux –
ça s'appelle du déni sélectif –
mais qui ne se dresse pas debout sur une fontaine avec son masque ?
Qui ne se met pas en chemin en travers son chemin vers la tranquille ?
(Et si c'est pas cette ex-vedette qu'il reconnait pas à côté de lui ?)

Son humeur fait -10. Les sourcils se froncent, Woolf s'appuie contre ses jambes. Il faudrait marcher plus vite, Bambi, quitter les lieux avant qu'il ne soit trop tard.

Mais il ne sait trop pourquoi,
ses pieds restent ancrés au sol
et il attend
il ne sait trop quoi

cactus

résumé de la mort qui tue et explications:

C'est pas Jojo

Encore un peu.
Il faut attendre encore un peu.

Il sait qu’il finira bien par arriver.
Alors en attendant, il installe comme il le faut le plateau.
Joue tous les mouvements, place tous les pions.

Toile de fond en noir et blanc.
On observe le monde bouger, les silhouettes s' approcher.

Il y a les paroles d’Esctasy et le regard qui ne se tourne pas de suite.

-Bien sûr qu’il va venir.

Il le sait au fond de lui Bones.
Il a une image à maintenir.
Lui qui se fait garant de l’ordre ne pourra laisser le chaos se propager sans bouger.

Il faut juste faire assez de bruit pour que la seule pièce qu’il lui reste à placer ne soit autre que lui même.

-Esca, on va s’amuser d’accord ? Tu cours vite ?

Et puis ce n’est plus seulement à toi qu’il s’adresse, c’est à tout ceux qui se trouveraient assez proches pour que l’on joue ensemble.

-ON VA JOUER UN PEU. J’espère que vous êtes fort à chat….

Il n’est pas aussi bon que Phaner pour jouer à cache cache, mais il se defend bien.
Allons y.

- Prend soin de moi Ecsta..

Sa phrase à peine fini, c’est toi que tu vois en bas de la fontaine Ecstasy.
Seulement ce n’est pas toi. Ce n’est plus toi. Pas tout à fait. Non, bien caché dans ton corps il y a cette personne qui ne voulait pas avoir affaire à vous mais qui se retrouve sous la bannière rouge que vous représentez.

Pour toi aussi Almace l’angle de la scène à changé bien trop soudainement, te voilà à promener un chien.

Et toi Mandrille, toi qui t'étais si bien caché voilà que ton corps te semble si lourd, si endolorie la canne maintenant dans tes mains pourrait même te faire douter de l’age que tu affiches à présent. Mais sois rassuré, il y a quelqu’un pour s’occuper de cette conversation que tu avais lancé avec celui tant attendu.

- Ne le perd pas de vu. J’arrive dés que je le peux.
- Ah mais en voilà une bonne nouvelle m’ssieur Phaner, c’est qu’on a commencé la fête sans vous… Faudrait voir à pas trop trainer. Mais bon j’suppose qu’avec l'âge. Bon allez, a très vite papy Phaner. Bisous.

Il se demande Bones, combien de temps vous allez mettre à comprendre.
Combien de temps vous allez mettre à le trouver.
Combien de temps vous allez mettre à vous énerver.
Allez, premier round.

Résumé:

c'est pas
jojo

Le calme avant la tempête. Tout le monde retient son souffle. Ou juste Ecstasy. L’instant lui paraît suspendu, les dernières secondes de répit avant que tout ne déraille. Et le seul visage familier qui apparaît enfin est celui du libraire qu’il a pris grand soin d’éviter ces derniers temps. Bones est bel et bien la seule personne auprès de qui il peut chercher à se rassurer. Et forcément, ce n’est pas le fauteur de trouble lui-même qui parviendra à calmer ses palpitations d’inquiétude. Bien au contraire.

Courir vite ? Lui ? L’a-t-il bien regardé ? Il est probablement le seul Pirate à être capable de s’emmêler les jambes dès qu’il essaie de taper un sprint. Alors non, il court très mal et il a très peu envie de jouer. Ce trouillard voudrait juste rentrer chez lui…

« Bones, je suis pas sûr que… »

.... que ce soit une bonne idée. Mais pas le temps de finir sa phrase, quelque chose d’extrêmement bizarre vient de se passer. Quelque chose qu’il ne comprend pas. Parce qu’en quoi cela a du sens qu’il se retrouve désormais à regarder son propre visage ? son propre corps ? comment peut-il faire face à lui-même ?

Et une fatigue s’empare de lui, tout son corps semble lourd. Tandis que sa vision est obstruée par quelque chose qui lui démange le visage. Et la panique le saisit de seconde en seconde…

De là où il voit son propre corps, n’est-ce pas à cet endroit que Bones est censé se trouver ? Et il est où d’ailleurs Bones ?! C’est sa dernière phrase qui résonne alors dans son esprit « prends soin de moi »…

Oh mon dieu. Oh mon dieu. Oh mon dieu.

Et ses mains tremblantes glissent sous le masque sans oser le retirer, effleurent du bout du doigt la peau de ce visage qui lui ne lui appartient pas. Ce visage qu’il n’a jamais eu le luxe de pouvoir admirer de tout son saoule.

Résumé:

agora

C'est pas jojo

Event

Un jeu ? A regarder du coin de l’œil le chef des Pirates, hausser un sourcil et serrer le pommeau de sa canne entre ses mains - pour mieux s’en servir, comme la dernière fois contre les côtes d’une asperge rousse. Et s’attendre à tout à son propos. Voilà bien longtemps qu’il ne considère plus les pirates comme de simples gamins, mais plutôt comme des gamins dangereux de leurs conneries.

- Hm... Qu’est-ce qu’il veut...?

Mots marmonnés dans sa barbe.
A destination de lui-même.
Avant que l’on fasse un shuffle.

Etrangement, voilà la fatigue qui s’envole, le poids lourd de sa jambe également, toutes les gênes de son corps - son dos, ses yeux qui tirent, sa rate qui gonfle, ses mains qui tremblent. Une mauvaise intuition s’étend dans le creux de son bide, encore un peu plus forte lorsqu’il voit le chien au bout de la laisse - il est mignon ce husky ceci-dit - et la touffe impressionnante de cheveux devant ses yeux - jamais de sa vie il n’a été aussi blond. L’impression de faire littéralement trente ans de moins. Il peine un peu à redresser les yeux et à voir son propre corps assis quelques mètres plus loin, son propre corps qui semble tout aussi perdu qu’il ne l’est, il faut bien avouer.

Bordel, il a autant de cheveux blancs ?

Ça pourrait presque le faire gerber, une seconde seulement extatique - il est jeune et plus malade - avant que l’envie de retrouver son propre corps ne prenne finalement le dessus. Une intimité soudainement violée, déchirée - qui pourrait savoir qu’il est à ce point mal en point.

Alors il fait un pas.
Avant de s’écrouler sur les genoux.

Une fatigue soudaine - presque inhabituelle pour lui tant elle est soudaine et violente - le prend dans les membres et les tripes. L’empêche de marcher, l’empêche d’avancer. Qu’est-ce qui lui arrive, putain ?

Résumé:

[Event / G1] C'est pas jojo

Ça avait beau être le caïd d'un monde apocalyptique, Bones avait tout d'une vaste blague. Un guignol masqué. Rien de plus. Et la jeune fille leva les yeux au ciel, laissant s'évader un soupir. "Gné gné on va jouer à un jeu. Gné on joue au chat" - non mais sérieusement ? Où est-ce que le gus avait décoté ses répliques ? Dans le guide du méchant psychopathe de base ?

L'inuit n'eut le temps de soupirer davantage que son corps se chargea de frisson. C'était comme si, l'apesanteur avait soudainement décuplé sa propre puissance et la jeune fille sentit tout son être s'aplanir et ses chairs s'amollirent. La force fut telle qu'elle se retrouva le postérieur appuyé contre du dur, et elle glapit.

Non.

Pas tout à fait. Un profond sentiment de malaise s'empara d'elle alors que sa voix s'embraya de milles couches de brouillards. Et son regard pianota un instant, évaluant la situation. Nulle attaque ennemie mais pourtant... Elle n'était plus là. Autre part comme si l'espace jouait de caprices. Et ce poids lourd qu'elle se traînait pour carcasse : les douleurs, les tremblements, le froid... Comme si la mort enroulait un bras autour de ses épaules.

-Putain. Quoi ? croassa t'elle en se levant d'un bond.

... Avant de s'aplanir mollement au sol, la tête la première, emportée par un vertige. Nullement soutenu par sa jambe forte. Une douleur terrible vint s'ajouter aux autres, alors qu'elle sentait des muscles inconnus se contracter sous la chute. Comme si sa chaire était enrouée. Un regard perdu croisa le bout de bois, mollement, attablé sur un banc et elle comprit que cette cane était sienne mais. Non, en fait. La respiration haletante, tranché au couteau, passée dans un mixeur. Le corps sans réflexe qu'il faut commander pour se relever. Et cette terrible pensée qui ne cesse de l'assaillir : où est-elle ? Qu'est-elle ? Et le souvenir fugace de cet oiseau de malheur à la robe églantine, l'assaille. C'était encore là, un de ces tours... Et si le corps différe, l'esprit est le même. Terre propice aux colères et aux rages tempétueuses. Mis au pied du mur, Jude essayera toujours de l'escalader : avec ou sans muscle appropriés.

-Bones ! Je vais te piétiner ! T'écraser ! T'étriper ! Qu'est-ce que tu m'a fait ? Bones ! T'auras jamais aussi bien porté ton surnom quand j'en aurais fini avec toi ! qu'elle hurle à en briser les corps vocales de cette carcasse.

Mais les mots sont les seuls à s'échapper de cette position de terreur, rabougrie, face contre terre, not fair.

RÉSUMÉ:

Bambi & Co
C'est pas jojo
1er avril

Et juste comme ça, plus rien ne va.
Le poids de Woolf n'est plus sur sa jambe
sa vue se trouble – comme un étourdissement alors que tout son champ de vision change, que l'air frais passe entre ses doigts, nus. Son regard se baisse sur ces mains – blanches, sans taches. Pas les siennes réalise-t-il inconsciemment alors que son cœur se met à battre un peu plus fort. Il relève là et c'est là qu'il se voit. S'effondrer.

« Woolf ! » La voix est étrangère, mais familière.
Est-il ?
Non, impossible.
Il se retourne, aperçoit Bones à côté de lui.
Et dans le reflet de l'eau, ses yeux croisent les siens. Cette tête blanche qu'il déteste plus que tout.

« Fuck. » C'est tout ce qu'il arrive à dire alors qu'il tremble un peu. Woolf confuse reste auprès de son « maître » par terre. C'est peut-être mieux ainsi. Pendant ce temps, Almace maudit le roi des pirates – étrange, il ne lui connait pas cette verve – mais la colère le prend, et à son tour alors qu'il lance fiel sur son ennemi.

« Qu'est-ce que tu as fait ?! Ramène ça à la normale ! »

cactus

résumé de la mort qui tue et explications:

INTERVENTION

C'est à l'abris de vos regards aprés avoir changé de cachette qu'il retiens un rire Bones. Il ne pensait pas assister à un tel spectacle.
Il y a vos menaces a son égard, votre colère qui monte.
Si tu savais qu'il était actuellement en possession de ton corps, peut etre ne serais-tu pas aussi virulente. Ou peut être le serais tu encore plus ? En tout cas il est trop tot pour lui pour se montrer.
Mais pour les autres tu es Bones Ecstasy et il faut que tu tiennes encore un peu.
Il a besoin de voir ceux qui se cachent vraiment.
Seulement lorsqu'il voit quelqu'un s'approcher, il ne s'attendait pas à ça.

_____________

Tu as essayé de rattraper ta fée Pissenlit, mais elle t'a semé et c'est peut être en espérant la retrouver que tu as suivit les bruits, essayé d'identifié d'où venait l'agitation.
Puis tu es tombé sur lui, lui qui avait fait cette annonce, lui qui était a l'origine de tout ce désordre, et si il n'était pas le centre de ton attention à cet instant, il y a pourtant un détail pour retenir ton regard.
Si les autres n'y ont pas porté grande attention, c'est cette forme qu'il cache dans son dos qui t'interroge.
Les mots que Josiane avait glissé dans ta tête se font soudainement plus clair.
Est ce qu'elle n'avait pas parlé de ça.
Est ce qu'elle l'avait perdu ?
Est ce qu'on lui avait volé?

Si tes doutes devenait certitudes, ne serais-tu pas la personne la plus adapté pour lui ramener son trésor Pissenlit.

• Bones est caché quelque part, mais il n'est pas loin, et il se marre bien. Il espère que vous n'allez pas comprendre toute suite qu'il n'est plus au commande de son propre corps.
•@Pissenlit Nous rejoint donc alors que c'est bien le bordel déja.
• J'ai volontairement pas beaucoup avancé le groupe pour que vous ayez plus de temps pour jouer les corps des autres, si jamais vous bloqué par manque d'info, n'hesitez pas à me le dire !
• Des bisous

Tu coures droit devant toi Pissenlit.
Tu as entendu les mots rassurants de tes amis, leurs encouragements, mais tu ne les as pas écoutés. Pas vraiment. Pas quand Josy est en détresse et qu'elle a besoin de toi pour la sauver. Alors dès que les doigts se desserrent autour de tes épaules tu te mets à courir.

Vite.
Plus vite.
Comme une seconde nature tes yeux se fixent sur les traces dorées – effleurement de doigts, empreintes de pieds, frôlement de peau contre la caresse d'une plante – tu les vois toutes Pissenlit, et tu les suis ventre à terre.
Tu traverses la forêt.
Franchis le chemin de fer.
Descends la grande rue.
Sans t'arrêter. Incapable de le faire.
Et ce n'est qu'en arrivant aux abords de la place que tu perds sa piste et que les bruits t'interpellent.

Tu ne prends pas le temps de reprendre ton souffle Pissenlit, encore moins d'évaluer la situation. Tu coures comme tu l'as toujours fait – droit devant toi. Tu coures et escalades une carcasse de voiture qui te bouche la vue, sans même un regard pour l'adulte accroupie dans son ombre. Dressée à son sommet, tu englobes la scène à tes pieds.

Des adultes étalés par terre.
Des vociférations dans tous les sens.
(Certains que tu connais, d'autres non)(tu t'en fiches au fond)
Et là, ton miroir parfait sur sa fontaine détruite.
Tu n'as jamais vu Bones Pissenlit, mais tu n'as pas vraiment besoin de ça pour savoir qui il est. Même toi tu as entendu parler de son visage masqué.

Tu devrais être pétrifiée de peur, tétanisée par les nombreuses rumeurs que les petits chevaliers font circuler sur ce sombre vilain à la lumière d'une lampe torche une fois les adultes couchés. Mais quand tes yeux s'arrêtent sur lui c'est la colère qui te fait trembler.

Où est-elle?
Ses paroles prennent tous leur sens désormais.

- BONES !!

QU'EST CE QUE TU AS FAIT A JOSY ?! JE VAIS T'ECLATER LA GUEULE ENFOIRÉ !!

Et sans attendre de réponse, tu sautes au bas de ta voiture.
Et coures, droit devant toi, tête baissée.
Jusqu'à entrer en collision épaule en avant dans le ventre de ta cible.

On ne déconne pas avec ta fée.

résumé du passage de l'ouragan pissenlit ptdr:

c'est pas
jojo

Bambi face contre terre. Suivi par le vieux là-bas dont il ne connait pas le nom. A croire que plus personne n’est capable de tenir sur ses deux jambes. Et Ecstasy n’ose pas bouger d’un cil, de peur d’être le suivant. Surtout qu’il se sent si fébrile, si peu dans le contrôle… Ce corps qui ne semble pas être ne paraît pas être prêt à lui obéir comme il l’aimerait. Car Ecstasy en est désormais certain, ce ne sont pas les traits de son visage qu’il a senti sous ses doigts, sous ce masque. Bones.

Ce nom qui est alors subitement crié. Mais c’est surtout cette façon d’hurler à s’arracher les poumons qui lui fait tourner la tête vers ce pauvre homme qui ne semble pas au meilleur de sa forme. Qu’est-ce que Bones a pu lui faire pour s’attirer tant de haine ?

Et ce n’est d’ailleurs pas le seul à demander des comptes. Sa propre personne s’adresse aussi à lui. Enfin non… ce n’est pas vraiment lui, mais simplement son corps. C’est ça hein ? Mais s’il n’est pas dans son corps, qui s’y trouve ?! Et ça lui fout un sacré mal de crâne à Ecstasy. Sans oublier qu’il n’aime vraiment pas être ainsi le centre de toutes les attentions. Mais aucun moyen de la détourner cette fois-ci.

« Je, je… »

Mon dieu, mais si Ecstasy se trouve maintenant dans le corps de Bones, ne doit-il pas agir comme Bones ? Alors est-ce que Bones bégaie lui ? Non, bien sûr que non. Il doit se ressaisir.

« Avant de balancer des menaces, ce serait déjà bien que tu puisses tenir debout ! » finit-il par sortir à l’attention de l’éclopé à terre.

Il se surprend lui-même d’avoir été capable d’aligner plus de 3 mots. Et il reprend confiance. Oh qu’il se sent fier ! Trop fier au point de ne pas remarquer le boulet de canon qui arrive sur lui après avoir crié tout un charabia dont il n’a pas compris un mot. Et malgré la petite taille de la demoiselle, le choc est assez violent pour le faire vaciller. Sans oublier la surprise, la fatigue qu’il ressent, et ce poids sur son dos, Ecstasy ne peut retenir un cri. Et il trébuche maladroitement, l’eau à ses pieds n’arrange rien à sa stabilité. Et s’il parvient à retrouver l'équilibre, c’est simplement parce que sa main est venue s’accrocher à la première chose venue : la tignasse de la gamine. Qu'il relâche aussitôt en culpabilisant de lui avoir ainsi tiré les cheveux.

« Han pardon !! Excuse-moi, je… je voulais pas ! Ca va ?! »

Résumé:

agora

C'est pas jojo

Event

- Dégage, le chien...

Mots marmonnés à l’attention du clébard qui lui lèche le visage comme un forcené, qu’il repousse d’un geste rageur - putain, pourquoi cet idiot porte-t-il des gants en pleine journée ? Qu’importe, il n’a pas vraiment le temps de vraiment pensé qu’une voix familière s’élève. La sienne. Il redresse alors les yeux et le voit écraser face contre terre - bordel... - occupé à hurler des insultes au fautif. Jamais il n’avait autant eu envie de se retrouver lui-même. Et d’un air peut-être un poil sadique, il espère que la personne qui a pris possession de son corps s’amuse bien - la vieillesse, les yeux, la jambe, la leucémie, ce genre de choses.

Nouveau hurlement.
Une voix connue cette fois.

- Dent de Lion... qu’il souffle alors en essayant tant bien que mal de se remettre sur pieds. Et enfin, il parvient à hausser un peu la voix. DENT DE LION ! Qu’est-ce que tu fous là...?! Vous étiez censé resté au château ! Où sont les autres ?!

Roh putain, Dent de Lion.
De tous les enfants.
Il fallait que ce soit toi.

Et la voilà qui fonce, boulet de canon d’un mètre quarante, sur la carcasse de Bones, s’écraser en plein dans son ventre. Et là, son sang ne fait qu’un tour quand il voit l’autre la saisir par les cheveux - on ne touche pas aux enfants, pas d’un seul cheveux. Oh, peut-être qu’il ne saisit pas. Bones n’est plus là depuis un moment, l’autre se retient, bascule, amortit sa chute. Ou peut-être qu’il a compris.

En tout cas, on ne touche pas.
Aux enfants.

- TU LA LÂCHES !

Aussitôt dit, aussitôt fait.
Almace enfin se redresse sur ses jambes.
Vient jusqu’à toi, Bones - ou qui que tu sois.

Il te saisit par le col - oh l’avantage d’un corps jeune, c’est qu’il a un peu plus de force, et sa jambe valide qui lui permet de tenir en équilibre. Et enfin il te présente son poing droit. Prêt à te l’envoyer en plein visage. Qu'importe qui tu es, Bones aura le plaisir de retrouver son corps avec le nez et la mâchoire de travers.

Résumé:

Bambi & Co
C'est pas jojo
1er avril

Bambi est déjà assez confus – Arcadia Bay et ses mauvais sorts, il en a par-dessus la tête. Qu'est-ce qui est l'auteur de cette magie ? Et quand est-ce que tout cela va retourner à la normale ? Le leader pirate, étrangement, lui semble innocent – y'a sa manière de bégayer et de se reprendre, en colère, qui lui rappelle vaguement un autre. Mais avant que l'étincelle d'eureka n'allume ses yeux, tout se bouscule.

D'instinct, il fait un pas de côté lorsque l'enfant fonce sur le roi des pirates. C'était moins une. Il retrouve son équilibre, et en tournant la tête aperçoit son corps qui repousse Woolf. « Hey ! » hèle-t-il à l'intention du démon qui habite sa carcasse, mais en vain. Le mot sonne trop faible, et l'homme est trop décidé à refaire la peau à Bones.

Alors que fait-il, Bambi ? Qu'a-t-il toujours fait en situation de danger ?
Il fuit, et abandonne l'autre à son sort
- qui sait, peut-être que s'il se fait assez bousculer, tout reviendra à la normale ?

Il retourne vers la seule chose qui l'inquiète en ce moment : Woolf, sa chère Woolf. Il l'appelle encore, tout doucement, des surnoms affectueux qu'il lui réserve, et elle semble comprendre lorsqu'elle le laisse glisser ses doigts dans sa fourrure.

cactus

résumé de la mort qui tue et explications:

[Event / G1] C'est pas jojo

C'était douloureux. Mais différent, comme si ce corps s'était lassé de ses propres chairs, comme si l'effort détruisait tout sans reconstruire. Et Jude beugla contre Bones comme elle l'aurait fait contre le monde. Pas juste. Pas juste se répétait son esprit en boucle ; la voilà de nouveau à 7 ans alors que sa maitresse lui confisait son couteau de chasse pour y mettre des paillettes à la place. Ce corps de vieux crouton n'était rien qu'un pas de paillettes désassemblées.

Et la cible de toute cette colère et toute cette confusion, lui répond bien faiblement, narguant sa nouvelle position. Et elle grogne, comme un animal sans dent. Papa lui aurait dit de faire au mieux avec ce qu'elle avait, alors elle saisit la canne qui est tombé mollement avec elle et doucement s'en aide pour s'y hisser. Si il faut taper Bones avec une canne, ainsi soit-il bon dieu.

Un kilos de paillettes dans la gueule, ça fait toujours mal hein.

Un pas tremblant. Maladroit. Malade. C'est comme redécouvrir ce qu'est un muscle et comment il fonctionne. Celui-ci n'est pas pas celui de sa jambe, qu'elle renforce, qu'elle connait dont elle a pansé les blessures et entrainé des jours et des jours sur un mur d'escalade.

Deux pas, celui ci est plus facile. Sand doute car la force de l'homme est naturelle même si ramollie. Ce corps n'est pas son outil, mais il a une mémoire, un mode de fonctionnement. Ses propres tissus à élargir, ses proches chairs à durcir.

Et un cri stoppe soudainement son épopée fantastique, laissant son troisième pas en suspens.

Une gamine - sortant de nulle part - et cognant son petit crâne contre l'épaule du bad guy. Et c'est un bordel sans nom qui s'ensuit : Bones s'écroule comme si il n'était qu'un épouvantail, se rattrapant in extremis à la tignasse de la môme et... S'excusant. Voilà le visage qu'elle occupe qui se rident un peu plus, alors qu'elle emprunte la sagesse à ses yeux. Le promeneur qui vire le chien. Le bras droit qui le s'en approche. Bones. Cette gamine. Et comme réalisant quelque-chose, le corps abimé se retourne un peu et plisse les yeux vers une carcasse de voiture.

Elle était sensée être là.

Pas papy pigeon mais bien Mandrille. Son corps. Son outil.

-Ce n'est pas Bones... qu'elle chuchote pour elle-même.

Ou bien si ? Quel était l'intérêt pour laisser son corps au milieu de toute la confusion et la potentielle violence qu'il allait déclencher ? Elle se mordit la lèvre. Reste calme Jude. Réfléchis. Quelle est la priorité quand on est en territoire hostile sans couteau ?

Se mettre en sécurité.
Et dans ce cas... Mettre son propre corps en sécurité.

Elle se tourne vers la carcasse. Celui-ci ne participe pas à la bagarre générale ; mieux fallait l'en tenir loin. Donc ne pas avertir les autres de sa présence.

Alors que faire ?
Identifier le danger et priez pour que le bouffon qui se retrouve dans son magnifique corps s'en tienne loin. Alors bien plus fort, elle crie à tous les autres :

-Les gars, Bones n'est pas dans Bones. Il faut que...

Et elle s'interrompt soudainement. À qui parle t'elle au juste ? Si tout ceux là ne sont pas Bones alors ça veut dire que Bones n'est pas là... Et si. il n'est pas là. Regard vers la carcasse. Oh. shit.

RÉSUMÉ:

C'est pas Jojo

Il avait oublié ce que ça fait.
Il avait oublié combien il en avait besoin.
Il ne voyait plus que la fatalité.
Le tunnel et sa fin.

On avait allumé pour lui un grand feu.
Pour oublier la lumière au bout du chemin.
Voir que les éclats brillent encore, ailleurs.

Mais on ne dit pas merci, quand on est un petit con.
On se reprend juste , et on fait ce qu’on a toujours fait de mieux.
Jouer.

C’est l'excitation qui monte dans son ventre lorsque vos voix s'élèvent.
Gronde contre lui.
Il vous regarde lutter avec ses corps qui ne sont pas les vôtres.

Si cela n’a pas l’air de vous plaire, il s’amuse tant lui, de vos protestations, de votre colère.
Vous êtes si pressé.

Il a bien vu Ecstasy, comme tu as essayé de tenir tête.
Et comme ta nature est revenue au galop.
C’est toi qui te prend la colère de la petite boule de nerf et si il ne réagit pas toute suite, c’est quand il voit le poing de la personne au cheveux long qu’il décide d’agir.
Tu as fait ce que tu pouvais Ecstasy, pas vrai ?
Tu pensais vraiment qu’il allait te laisser te faire frapper ?

On arrive si vite à la violence.
Comme si elle était votre seule réponse.
Et c’est lui, le pirate.
C’est drôle, vous ne trouvez pas.

Changeons encore.

Pas le temps de retourner l’attaque contre toi Almace, car pour redistribuer les cartes, il est obligé de revenir à destination.
Mais c’est avec un grand sourire que tu ne verras pas qu’il accepte le coup.
Si tu savais, il en a vu d'autres.
Et c’est peut être le retour de Bambi dans son corps qui fait que l’impacte n’est pas si violent.

Elle avait compris avant vous Mandrille, le corps choisi par le maître du chaos.
Mais l’avantage est tiens pour quelques secondes Mandrille, te revoilà toi aussi dans ce corps qui t’es peut être encore plus cher maintenant.
Tu n’as le temps que d’entendre Phaner au Talky Walky qui demande ce que tu lui racontes, un point de la situation.
Tes yeux eux te permettent de voir ce qui t’entour, tu es dans une des boutiques, mais a peine a tu le temps d’essayer de comprendre laquelle que tu es déjà ailleurs.
Est ce que vous sentez l’orage dans l’air ?
Vous etiez peut etre trop concentré pour voir les gros nuages noir et ménacent qui sont maintenant au dessus de vos têtes, mais la pluie vous les fera peut etre réalisé, a moins que se soit le premier coup de tonnerre.

Résumé:

Bones qui bascule sous l'impact de ton épaule. La trille de la victoire que tu sens monter en toi, jusqu'à ce que les doigts s'accrochent à tes cheveux et les arrachent de ton cuir chevelu. Tu cries sous la surprise Pissenlit avant de te dégager d'une secousse. La douleur est cuisante mais tu as déjà subi pire (Fawn fait bien plus mal), c'est de rage et de frustration que sont composées les larmes qui montent à tes yeux.

Quelque part quelqu'un a crié le surnom sauvage que Almace t'a donné sans que ça te distrait une seconde. Par contre, Bones qui se confond en excuses et te demande si tu vas bien alors que tu prends ton élan pour renfoncer tes petits poings dans son ventre, ça t'en bouche un coin.

Est-ce qu'il se moque de toi ?
Est-ce que tu es si faible qu'il te prend pour la victime au lieu de l’agresseur ?
Un sentiment bien trop connu d'impuissance gonfle dans ta poitrine Pissenlit, alors que tes dents grincent les unes contre les autres. (Almace crie derrière toi, mais tu ne l'écoutes pas).
Tu t'élances, mais le libraire est plus rapide. Il soulève Bones avec une force insoupçonnée et un cri vengeur qui lui déchire les entrailles. Malgré toi, tu restes un instant bouche bée. +10 points de badasserie pour la mauviette.

Et puis tout se déroule très vite.

Il y a une seconde de flottement, où tu peux presque voir le poing retomber au ralenti vers le visage masqué. Il y a les muscles que tu bandes, prêtes à repartir à l'affrontement.
Et la seconde d'après tu es beaucoup trop proche du sol et dressée sur quatre pattes au lieu de deux. La confusion est immédiate et, instinctivement, tes crocs viennent claquer à quelques millimètres de la main qui parcoure ta fourrure.

Crocs ?
Fourrure ?
Pattes ?!

Ta position basse te permet une plus grande stabilité Pissenlit, sinon probablement serais-tu tombée suite à autant de révélations.
Des sons et des odeurs t'agressent alors que tes yeux te trahissent. Tu vois mal, si mal, pourquoi tout est fade, tout est atténué, tout est gris. Mais tu n'as pas besoin de tes yeux pour voir, non. Tu sais. Tu sens.
Tu sens l'homme à côté de toi (odeur étrangère, chimique, sueur, peur, peur, peur),
tu sens l'homme pâle, plus loin, (odeur familière, aimée, papier, poussière, shampoing, peur)(faux ?),
l'enfant (toi)
(ton cœur rates un battement)
(odeur de peinture, de terre, de forêt, de sueur, de rage, de peur toujours),
l'éclopé (la maladie recouvre tout, dévore tout, empeste tout son être),
le masqué.

Tu grondes Pissenlit, alors que lentement tes pas t'amènent vers lui.
Tu grondes et l'orage gronde avec toi. Tu sens tes poils se dresser férocement sur ton dos, l'électricité statique les dressant plus haut encore. Une nouvelle insulte s'échappe de tes lèvres et c'est un aboiement menaçant qui résonne avec le tonnerre.

Tu es tempête Pissenlit.
Tu es bête Dandelion(loup).

Bones va regretter le jour où il t'a donnée des crocs.

en bref c long pour pas grand chose:

c'est pas
jojo

Tout va vite. Très vite. Trop vite. Mais en voyant la masse de cheveux cendrés s’approcher, Ecstasy prend soudain très peur. Bambi est-il en train de se saisir de ce moment pour venir enfin se venger du vol de livre ? Parce que le voir ainsi foncer vers lui, avec cet air menaçant, le malheureux Pirate est certain de passer un mauvais quart d’heure, ne réfléchissant pas une seule seconde que le libraire soit lui aussi probablement victime du même maléfice l’ayant fait changer d’enveloppe corporel. La peur, le stress, ce corps fébrile, l’empêchent de se défendre correctement et telle une poupée de chiffon, le voilà prêt à recevoir le courroux qui va s’abattre sur son visage. Seul un balbutiement parvient à sortir de ses lèvres.

« B-bambi, j-j’ai pas fait expr- »

La fin de sa phrase s’envole. Il a les yeux fermés et il attend. Mais rien ne vient. Pas de choc. Pas de douleur.

Enfin si, de la douleur. Il y a en désormais. Beaucoup même. Mais pas de celles auxquelles il s’attendait. C’est tout son corps qui crie à l’agonie. Et quand il rouvre enfin les yeux pour essayer de comprendre pourquoi il se sent encore plus misérable qu’avant, c’est à nouveau l’incompréhension totale. Bones est désormais face à lui. Tandis que ses pieds sont de nouveau ancrés dans le sol. Et sa main… sa main tient une canne. Une canne ?! Oh mon dieu… Tous ses membres se mettent à trembler. Mais bordel, qui s’amuse ainsi à les torturer sans vergogne ?! Ecstasy voudrait pleurer, Ecstasy voudrait se rouler en boule et qu’on le laisse tranquille. Et son regard le pique mais finit par se tourner vers la bête qui grogne. Qui grogne et qui s’approche dangereusement du leader controversé.

« Bo-bones ! » finit-il par articuler « BONES ! Fais quelque chose ! »

Et ses genoux cèdent, sa carcasse s’affaisse, et Ectasy regarde impuissant ce mauvais rêve, ne réalisant pas que celui dont il vient de crier le nom est à l’origine de ce cauchemar.

Résumé:

agora

C'est pas jojo

Event

C’est frustrant. Frustrant de ne pas sentir le poing s’écraser dans le creux de sa joue, de ne pas sentir ses mâchoires claquer, de ne pas sentir ses dents grincer les unes contre les autres. Frustrant de ne pas prendre ce plaisir sadique, plaisir qu’il attend maintenant depuis des mois - depuis que Mum a disparu, depuis que tu l’as enlevé, torturé, foudroyé. Tu ne sais pas à quel point il attendait ça, tu ne l’imagines même pas.

Et pourtant.
Tu lui retires ce plaisir.

Car le revoilà de nouveau dans son corps, vieux et grinçant, jambe douloureuse, dos en vrac, mains qui tremblent et la maladie qui lui retombe dessus soudainement. Comme si à trop la sentir, il l’avait oublié. Deux secondes seulement - dont une à regretter la jeunesse qui l’a à nouveau quitté, petit souvenir étrange d’une nuit sur la plage qui lui revient en mémoire.

Et de nouveau s’embrouillent les sens. La place lui semble étrangement grande, l’adrénaline encore dans le creux des veines du coup donné droit dans le bide de la tête, une énergie qui dégueule par tous les pores de la peau.

- Pu-...

Ah oui, il l’avait promis à Mum.
Ne pas jurer devant les enfants.
Ne pas faire jurer une enfant.

Le voilà maintenant dans ton corps Dent de Lion, le corps d’une enfant remplis d’énergie - mais il s’en doutait pour tout t’avouer, de cette sensation, il n’y a qu’à te voir, te côtoyer au quotidien. Il n’y a qu’à te voir grogner, oh si seulement il savait.

Mais il s’entend plutôt chouiner - d’un ridicule par pitié... Et tomber. Encore. Une nouvelle fois. Pourquoi tout le monde tombe dans son corps, ça en deviendrait presque vexant. Et l’autre qui chouine, pleure, demande son sauveur.

- Tu supplies le fautif, espèce d’abruti !

S’insulter soi-même.
Insulter un gosse.
Insulter de la bouche d’un gosse.

Désolé Mum, il n’a pas réussi à tenir sa promesse.

Et maintenant, le plus important revient à la charge : où es-tu Dent de Lion ?

Résumé:

Bambi & Co
C'est pas jojo
1er avril

Une seconde plus tôt, ses doigts parcourent la fourrure de Woolf ; la suivante, ses jointures s'éclatent contre une joue, un masque. Le changement de perspective lui donne la migraine – il ressent la fatigue de son corps, la même après avoir provoqué son pouvoir (quoi ? qui ? où ? la librairie ?) – ses yeux captent à peine ce qui se déroule sous ses yeux, Bones, frappé, par son poing. Et la prochaine chose qu'il capte, c'est qu'il est celui qui mangé le coup, celui qui doit supporter la douleur cuisante contre sa mâchoire.

« MAIS PUTAIN »

Il en a marre, Bambi, il en a marre. Il voulait seulement prendre une balade tranquille avec Woolf. Et pendant ce temps, sa propre personne se dresse devant lui, les yeux grands ouverts, globuleux. Complètement perdu. Woolf, Woolf est dans son corps – mais ça il l'ignore encore. Elle, de son côté, reçoit tout un lot de nouvelles informations – ces couleurs, toutes ces couleurs, mais les odeurs, rien, rien ne lui parvient, elle est complètement désorientée. Que fait-elle sur ses deux pattes ? Vite, elle se remet au sol. Ses pattes avants, pourquoi ont-elles ces choses ? Elle secoue, elle secoue, et elle fait tout ce qu'elle sait le mieux faire en tant qu'husky :
elle hurle, la gorge tendue, elle hurle, un son qu'elle ne comprend pas, mais étrangement familier.

Et Bambi, dans le regard de Bones, se voit se prendre pour un loup.
Il pleurerait, sûrement, si Woolf n'était pas en train de s'approcher de lui, grognant.

« Woolf ! Woolf, c'est moi, c'est Bambi, c'est… »

Fuck, mais ce n'est pas Woolf à l'intérieur de Woolf, n'est-ce pas ?
Un regard sur son corps à lui
(c'est Woolf qui est là, n'est-ce pas ?)

Ses nerfs, ses nerfs sont en feu. C'est quelque chose dans l'air – l'électricité ? Un orage. Un orage se prépare. L'énergie est étrange. Pourquoi y est-il réceptif ? C'est pas son genre de truc, et pourtant, pourtant, il sent, Bambi, il sent que quelque chose se prépare.

Il recule, un pas, deux pas, tout comme il peut sans provoquer la personne à l'intérieur du husky.

« On se calme, ok, je ne suis pas Bones, je peux te le prouver, j'te jure ! »

Better think fast, car le chien n'a vraiment pas l'air en mode négociation.

« Si… si tu ne bouges pas, je vais enlever le masque ! »

Est-ce que ça suffira à prouver son innocence ?
Il est tellement confus, Bambi,
il veut seulement rentrer chez lui.

cactus

résumé de la mort qui tue et explications:

[Event / G1] C'est pas jojo

Comme un gamin à la sucette charpardée, comme un ouvrier sans outils - et la petite grimpeuse projette fantasmes sur ses mains, sur ses muscles et sur sa peau tannée. À celles qu'on lui aura dérobées, déposant cette carcasse abimée pour seule pitance - et de famine, elle hurlerait de peur Jude. Ces yeux habillés de traces volatiles auront tôt fait de se noyer dans sa détresse, si seulement, elle s'y abandonnait. C'est rauque comme douleur. Ne pas pouvoir. Rester coincée. Balottée dans ces jeux vicieux, dans ces délires astrophysiques (les haïr est bien là, son seul partage avec Phaner) : et s'échouer dans un corps dévoré par les années.

Alors : quand soudainement, l'air emplit de nouveau ses poumons. C'est comme une respiration pendant une noyade. Et sa jambe s'étend, ça tend le muscle, hérisse les poils. Les tissus se sérrent d'eux-même, imitant la nature même du métal. Dur. Solide. Construit. Travaillés. Et ses muscles retrouvés, Jude se surprend à lâcher un juron et un rire : joie pure. Osmose parmi les osmoses. Jouissance nouvelle. Phaner n'aurait rien à faire dans cette joie tout à elle : pourtant voilà sa voix qui s'éléve de la machine, grisant sa bonhomie.

- Le dude joue à tournez-manége avec nos corps, fais pas confiance à ma voix ! qu'elle balance.

Parce-qu'elle son instinct lui crie de le crier. Parce-que malgré le bonheur, tout son corps reste en alerte, comme si il s'attendait à s'envoler de nouveau loin de cet esprit. Jude elle, à tout du mec hétéro : bien trop contente d'épouser son corps pour l'écouter. Sourde oreille à son instinct.

Mauvaisse passe.

Et la voilà de nouveau comme étrangére, à elle, même.
La voilà, soudainement, minet fragile aux allures délicates.
Et si elle déteste tout autant, son corps, au moins la surprise est moindre.
Et elle reste sur ses deux pieds.

Un chien agresisf. Le pépé suppliant. Un Bones apeuré, prêt à risquer son masque. Une gamine toujours aussi hostile. Et le dude aux cheveux longs qui.. oui. Euh. Certainement. Il léve la patte là ou ? Et Jude ne prend le temps de comprendre ce bordel ambiant et préfére prendre les choses en main : pas question qu'elle ne se laisse balotter par les délires du Bones, là.

Elle claque la main de l'inconnu qui posséde Bones :

- Ce ne sera pas nécésaire. Bones est caché quelque-part dans une de ses boutiques. Et elle désigne les bâtiments d'un vague geste de main. Dans mon corps.

Sans rien dire de plus, elle s'asseoit sur le bord de la fontaine - comme si elle se préparait à chiquer du tabac. Presque fatiguée.

- Il joue avec nous ce boloss. Je sais pas pour vous, mais pas question de lui donner satisfaction de mon côté. Moi je dis : privons le de son jeu.

Et elle soupire Jude. Parce-qu'elle en a déjà assez de ce remue ménage, parce qu'elle sait bien que malgré sa hargne, elle ne pourra pas faire grand chose si l'autre à le pouvoir de le priver de ses outils. Parce-que prendre le corps du grand caïd en otage, serait le forcer à la prendre le sien.

Parce-qu'elle est au pied du mur, et qu'elle ne peut plus l'escalader.

RÉSUMÉ:

INTERVENTION

Si ces changements semblent convenir un peu mieux à certains d'entres vous, ce n'est pas le cas de tout le monde. Tu te retrouves avec une pissenlit prête a t'attaquer Bambi, et qui sait si les paroles de Mandrille pourront calmer le jeu. Bones en tout cas, n'a pas l'air de vouloir sortir de sa cachette. Tu sais de la patience, il en a à revendre. Et puis ce corps qu'il t'a emprunté, il n'est pas si mal.
Il pourrait s'y habituer.
Est ce que tout ne serait pas plus simple pour lui de ne jamais te le rendre ?
Parce que si vous finissiez tous par entrevoir ce qu'ils portent, la souffrance qui le ronge et la fatigue qui le perds, peut être vous aussi, vous réfléchiriez deux secondes avant de le récupérer.
Tu n'arrives pas a supporter Ecstasy ? Tu ne vis pourtant ça que pour quelque instant, tu sais, il n'est pas dieu, et il n'est pas responsable de l'état du corps d'Almace, bien que celui ci semble l'indiquer en tant que coupable. Mais il ne peux rien faire pour toi, pas toute suite pas encore. Il faut tenir encore un peu, c'est bientôt l'heure, il ne se montrera pas avant.
Vous pouvez lui en vouloir, vous pouvez crier après lui, les insultes cela fait bien longtemps que cela sonne comme un son mélodieux à ses oreilles.
Vous ne comprenez pas ?
Vous ne comprenez pas tout ce que l'on pourrait faire avec ces dons que l'on nous a donné ?
Refusez vous de voir l'infinie et les limites que l'on pourrait dépassé.
Il ne faut pas avoir peur.
Et en parlant de peur, alors que la tienne Bambi s'intensifie, voila que la foudre bien frappé la fontaine où se tenait le maitre du chaos il y a encore quelque instant.
Tu la sens l'électricité, elle parcourt tout ton corps, te fait hérissé le poil.
Les grands fracas de l'orage au dessus de votre tête semblent s'empirer à chaque secondes passées.
Si tu tend l'oreilles Almace, toi qui est soudainement plus sensible aux bruits, tu remarqueras peut etre que dans une des boutiques cela s'agites.

• Petite inter rapidos vous gardez les corps que vous avez là pour encore un tour.
• Bones n'a pas prévu de sortir de sa cachette, en tout cas, pas toute suite.
• Bambi tout ton corps semble chargé d'électricité.
• Ecsta, va falloir tenir le coup encore un peu. Jtm
• Almace tu entends du bruit dans une des boutiques, peut etre qu'en recoupant avec les infos de Mandrille vous pourriez trouvé celle ou Bones se planque.
• Si vous avez des questions hésitez pas a me poker.

Tu avances Pissenlit.
Calmement.
Régulièrement.

Tu vois les adultes (les humains) qui s'agitent autour de toi, qui paniqué par ton air féroce, qui désintéressé des actions d'un simple chien.
Ta propre voix sonne à tes oreilles et tu détestes immédiatement ce son (est-ce vraiment comme cela que tu parles, ou est-ce ton ouïe sur-développée de canidé qui lui donne cette note si agaçante ?)

La question te distrait, juste un instant avant que tu reviennes à ta cible.
Elle s'agite aux pieds de la fontaine, incroyablement consciente de toi et de la menace que tu représentes. Comme ça te change Pissenlit, d'être crainte, enfin. Il balbutie des excuses pour que tu l'épargnes, mais tu ne l'écoutes pas ; tu ressens une étrange excitation face à cette agitation chez ta proie, comme un loup avec un lapin. Une envie de jouer, de cruauté. Tes babines se retroussent toutes seules, alors que tes pas te rapprochent toujours de lui.

Peur.
Amour.

C'est un sentiment étranger qui te sort de tes pensées belliqueuses. Le sien. Et tu te retrouves bien obligée de constater que ce n'est pas Bones, dans ce corps qui pourtant lui appartient, alors qu'un énième adulte vient le confirmer à son tour de ses mots.

Il l'annonce comme une défaite, un inévitable. Comme si là se trouvait le nœud du problème et le début de toutes leurs solutions. Les adultes sont si stupides, tu voudrais leur crier.
Tu grognes de plus belle à la place Pissenlit, avances-

La foudre te coupe dans ton élan.
La violence écrasante de son pouvoir te plaque au sol en même temps que son claquement assourdissant te meurtri les oreilles.
Tu pleures.
L'orage gronde, la nature déraille.
Tu as si mal.
Il faut que tu fasses quelque chose Pissenlit. Avant qu'il ne soit trop tard.
Tu trembles sur tes pattes alors que tu te redresses.
Josy t'a appelée à l'aide.

Avant que quiconque puisse t'en empêcher (pas même ta peur), tu coures et tu bondis.
Pattes en avant, tu atterris sur la poitrine de Bones.
Et refermes ta mâchoire sur l'objet qui dépasse de son épaule.

en bref:

C'est pas jojo

Event

Où es-tu Dent de Lion ?
Bones qui chouine, supplie le chien. Son propre corps qui n’en finit pas non plus de chouiner - c’est humiliant à souhait. Le gamin à côté de Bones qui semble soudainement trop sûr de lui. Et le libraire qui... hurle à la lune. Seul un corps manque à l’appel, celui de la jeune qui les accompagnait jusque là - et d’ailleurs la voilà qui se manifeste, c’est pour quoi ce gosse semblait soudainement un peu trop confiant.

Il souffle du nez en le fixant - drôle de sensation dans le corps de l’enfant, il lui semble que ça a bien plus d’impact dans son corps à lui mais allez savoir à quel point il a l’air ridicule.

- Bones m’intéresse pas, je cherche la gamine, marmonne-t-il.

Parce qu’à cet instant, elle est bien plus importante que tout le reste. Et si l’autre taré finit par arriver - celui qui voulait tous les anéantir - qui sait ce qu’il pourrait bien lui faire. A cet instant, il ne pense qu’à une chose : la faire sortir d’ici, de gré ou de force.

Mais ces mots sont coupés.
Par la foudre.

Qui claque à côté d’eux. Soudainement, bruyamment et il grince des dents, l’ouïe un peu trop sensible - ah, il avait oublié qu’il commençait doucement à la perdre dans son corps cinquantenaire. Le chien couine, hurle, grogne, saute à la gorge - à l’épaule - du corps du fautif. Et ça lui apparaît soudainement, cette hargne un peu trop connue - reconnue.

- Dent de Lion !

Il fait un pas et entend.
Des bruits dans les magasins.
Autour d’eux, pas loin d’eux.

Son regard croise celui de son frère - petit tas de galets non loin - avant de se perdre dans les vitrines. Il plisse les yeux, oublie Dent de Lion quelques secondes seulement. Car en vérité, la Green a bien raison : il faut retrouver l’autre malade pour le forcer à tout stopper. Ah, pourtant il pensait que le Pirate faisait des étincelles.

- Du bruit, annonce-t-il sans même voir que Dent de Lion a décidé de bouffer le corps de Bones malgré tout. Du bruit par ici.

Et il pointe de son index d’enfant les vitrines à quelques mètres d’ici.

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