Bloody Mary sourit, et ravala un peu d'amertume, Une gorgée d'alcool, un peu brûlante, Qui descendit, entre ses lèvres, consume Les dernières pensées virulentes.
Lae jouvenceaurelle roula des épaules, elle cambra son dos, elle étendit ses longues jambes, ses longs bras. Elle fit rouler son poignet, et de nouveau, sa bouche offrit un baiser chaud au goulot de la bouteille. Un frisson, démarrant de sa nuque, dévalant ses épaules, serpentant sur sa colonne vertébrale pour finir dans ses reins. Un frisson délicieux, de spiritueux, un peu spirituel— croyait-elle.
Dans le clair-obscur de la décharge, Sa présence était un mirage. À sa tristesse, elle se faisait ravage. Portant son regard, loin dans le rivage,
De carcasses défoncées, de bouteilles au sol, de feu qui s'élevait au loin dans l'horizon d'apocalypse. D'ombre et de mystère, tandis que le soleil au loin, vient se coucher, se lover, dans les ténèbres. Bloody Mary fredonna, un vieil air, autrefois entendu à la radio. Le vent fit remuer la longue veste de mousseline qu'iel portait, d'un gris taupe, dévoilant des jambes interminables d'un blanc de lait. Ses chaussures couinèrent sur les gravats, tandis qu'iel dansait au rythme d'une chanson dans sa tête.
« And then in the strange way things happen Their roles were reversed from that day The hunted became the huntress The hunter became the prey ♪ »
Son t-shirt noir rentrée dans son short en jeans donnait de fausses allures de forme à son corps filiforme. Iel avait serré le short, avec la trouvaille du jour, une écharpe de soie, afin de marquer une taille trop étroite à son goût. Bloody Mary gonfla la poitrine, iel admira le soleil au loin. Ses doigts dorés sur sa peau, les derniers soupirs de sa chaleur, qui peu à peu disparaissait, tandis qu'iel se réchauffait par l'alcool. Des bras plus rassurants que tous ses amants, un goût plus prononcé que toutes ses maîtresses.
Et plein d'ivresse, Voilà que la belle avec tendresse Se mettait à chanter, Fredonner, à danser.
Sa voix s'élançait dans les aigus, avant de retomber dans les graves, iel changeait autant de tons qu'iel s'habillait de tous types de vêtements. La chanson, c'était comme les étoffes qu'iel avait sur le dos ; ça lui allait. Chansons mélancoliques, ou verves dynamiques, Bloody Mary habillait ses cordes vocales avec chic. Dans sa bulle, à ellui, iel semblait heureux·se. Plusqu'iel pouvait l'être avec les autres. Isolé du groupe, il continuait de boire, à imiter la joie.
Puis un bruit l'arrêta, soudain. Bloody Mary plissa ses yeux, Le vent balaya ses cheveux de feu. Et sa bouche rouge se sépara du vin.
Lorsqu'iel se retourna, il trouva Rage. Devant elle — et lui. Terry haussa un sourcil, et lui envoya un sourire plein de charme — douce invitation, ou bien cynisme plein de poison ? Iel redressa le menton en sa direction, et félin, il se rapprocha. Il s'arrêta à environ un mètre de distance, et iel se lécha la lèvre supérieure, avant de boire. De nouveau.
« Lieutement Rage, c'est presque un plaisir de vous voir, lança la Vierge Sanglante avec un petit rire, dis-moi, ça t'arrive souvent d'épier les autres dans des moments intimes ? »
Bloody Mary jouait avec les mots, Pour elle - et lui —, c'était autant de maux, Qu'iel prenait souvent les autres pour des sots. Et de Rage, elle sourit, plus qu'il ne faut.
Bloody Mary est en train de boire (quelle surprise) Iel s'enjaille dans son coin, jusqu'à ce qu'iel entende Rage et l'aborde
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Sam 31 Oct - 17:01
O Rage O des espoirs
Rage sort de la cabine amenagée qui lui servait de douche. Pas qu'il se lavait fréquemment, mais ce soir l'attendait pour se décrasser. Il aimait quelque part cette pelicule de saleté sur lui, comme si ça allait le protéger des maux extérieurs et des bactéries en tout genre. Il souhaitait tellement s'adapter avec son environnement actuel qu'il en venait à ne plus réflechir comme il l'aurait fait par le passé. Il était mowgli, il était tarzan, mais il était surtout SDF. En se massant le menton, frais du rasage, il avise d'un oeil satisfait l'un des endroits les plus beaux de la décharge. Elle avait beau n'être qu'une poubelle géante, elle recelait de milles secrets et plus. ... C'était là sa place, et il le savait depuis qu'il y avait élu domicile.
En passant par l'un des nombreux chemins sinueux, la voix de celui qu'il reconnaissait être Bloody Mary l'arrête dans son sillage. Pensif, il le cherche des yeux, et s'accapare deux trois réflexions à son sujet. Une voix de chimère incroyable pour un être trop à part. Pas pour son identité, ni pour son physique. Mais pour son seul caractère extraordinaire, unique et encore trop rare. Il se fit la réflexion que Bloody Mary était de ceux qu'il fallait apprendre. ... d'autant de ses qualités que de ses profonds défauts. Et par profonds défauts, il entendait le danger qui menaçait de le rendre versatile et dangereux.
Le blond se masse l'arête du nez, consterné par la sale habitude de psychanalyser tout ce qui bouge. Bien malgré la conjoncture actuelle, il continuait par un naturel refoulé de comprendre l'espèce qui lui était sienne.
Alors, il approche ses pas qui crisse sur le gravier. Il marche pied nu, la plante de ceux-ci étant bien trop dure pour ne ressentir que l'asphalte à 45 degré, brûlant du macadam fumant. L'automne n'était pas encore au rendez-vous, mais l'été, loin d'en être insupportable. Rage était d'ailleurs très peu vêtu, comme souvent. Armé de sa seule serviette colorée qui à l'origine avait dû servir à une fillette de 5 ans, puis d'un long pantacourt kaki déchiré ici et là. Les goutes d'eau avaient déjà fini de sillonner les reliefs de son corps musclé. Mais son regard lui commençait seulement l'inspection d'un nouvel horizon, avec pour personnage central, l'un de ses gros bras. L'un de ses hommes. Rage en venait à se demander s'il s'y était attaché, encore aujourd'hui. Mais une chose était certaine, Bm, parmi d'autres, était spécial. ... Et très foutrement sexy. Pour ça, que le spécial interagissait dans sa vision de comment il devait le traiter. Sa bouche rougie autant par ses fards que son attrait pour l'alcool l'excitait tout le temps, en dehors de l'exotisme du genre. Rage trouvait ça normal. Cependant il se savait aussi trop flemmard pour rentrer dans un piètre débat au sujet de ce qui compose un être humain. Aujourd'hui, ce soir même, tout ce qui l'appelait, là, c'était de le prendre. Sans artifice aucun. .. et s'il pouvait chanter sous ses coups de reins, il en serait probablement ravi.
Evidemment Rage ne s'était pas du tout fait discret. A lae voir se rapprocher, la tension dans son corps augmente sans qu'il ne puisse le contrôler. Les fragances d'alcool chatouillent son nez qui se fronce à l'idée qu'il dusse l'accompagner dans ses élans de buverie. Il va encore faire n'importe quoi, il le sent. Il note à ses propos le "presque" qui le fait sourire, alors qu'il lui répond en se rapprochant. En tuant ce 1m de distance de trop entre eux. - J'aurai encore préféré te voir te caresser, mais je te rassure tu as une belle voix. ... Tu avais le monde à tes pieds avec tes activités du passé ?
Le blond prend finalement place sur l'une des carcasses avant de s'étendre complètement sur icelle, prêt à se laisser aller à quelques emmerdes en devenir, le ventre grondant. Prêt à voir comment Bloody Mary allait l'accueillir.
Bloody Mary haussa un sourcil, Des avances ainsi, ce n'était pas les premières. Mais ça lae fait battre des cils. Voilà qu'iel se met à rire, sincère.
Roulement des yeux, avant d'échapper à Rage au dernier moment. Lae jouveanceaurelle remua les épaules, iel reprit une gorgée d'alcool, et marcha à reculons. Son rire était tantôt grave, tantôt aigu, discontinu, sec et pincé. Puis, une fois calmée, elle fit un petit geste de la main, comme si elle chassait des mouches. Néanmoins, ceci n'était pas assez pour lae faire rougir.
Parce que jamais, Bloody Mary ne rougit. Cette époque était révolue, Comme celle de l'enfance, sans issues, Où le rouge de maman, fini sur Terry.
Parce que Marie était corrompu, depuis le fond de ses yeux bleus, jusqu'au bout de ses ongles. Dès la racine de sa chevelure de feu, jusqu'au carmin de ses lèvres. Bloody Mary serra celles-ci autour du goulot, libre, déchaîné dans ses passions d'un instant, iel tourna les talons. Balançant bras et jambes, il se met à fredonner en réponse, la suite de la chanson. Puis, enfin, elle donne pour réponse :
« Mais le monde est encore à mes pieds, Rage, d'une voix de miel, ses cordes vocales tremblent, autoritaire ; ce n'est pas un espoir, c'est un fait. Bloody Mary donne toujours l'impression de raconter le vrai, ce n'est pas la vérité qui l'habille, c'est lui qui habille la vérité, autant d'étoffes sur son dos, autant de contes dans sa peau. Et te voilà bien tendancieux, continua Bloody Mary en haussant un sourcil, je serais presque gêné, presque, lieutenant. »
On ne contrôle pas le chaos. Son rôle n'est pas de se laisser dominer, son rôle est de bouleverser, les codes, les mondes, c'est détruire. Les pensées, les corps. Anéantir autrui, anéantir l'ennui.
Bloody Mary ricana, iel se rapprocha, et posa contre le torse de Rage la bouteille. L'alcool se dressa contre le verre, avant de retomber. Toujours, elle ne lui donne aucune chance de l'attraper, de la saisir, de la prendre au vol. Sa délicatesse est un leurre.
Dans cet horizon, sans fond, sans avenir, La proie, ce n'était pas Bloody Mary, C'était le type face à lui, Le véritable poison, c'était ellui.
Bloody Mary reprit la chanson, iel remua les hanches, et l'interrompt soudain. Mutin ou lupin, vorace ou sage, la Vierge Corrompue s'amuse, d'un rien, d'un tout. L'alcool rend joyeux le coeur malheureux, l'alcool soulève les rancoeurs, et fait s'échouer les langueurs. Langue de coeur, coeur rance. Bloody Mary sans rien montrer, iel épiait les réactions de Rage, le corps à sa vue, son sourire est mystérieux, un peu moqueur.
« Alors lieutenant, quel vent t'amène ? Lance Terrence en s'étirant, de toute sa longueur, ses jambes semblent aussi interminables que ses bras. Ne me dis pas que t'es venu m'entendre chanter ? Ou tu es venu pour jouer, avec moi ? »
Bloody Mary se marre à la remarque de Rage, et lui prête la bouteille en se moquant de lui (pas méchamment)
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Dim 1 Nov - 21:16
est un boulet qui edite au lieu de citer ses messages.
Donc. RESUME :
Rage a répondu que le vent des phéromones sentait bon et qu'il était prêt à prendre n'importe quel pari venant de BM pourvu qu'il parvienne encore à se le faire. Inshallah !
Bloody Mary
Le Chaos en talons hauts
Gros Bras (spaghettis)
Julian Devorak/Sackloth and Ashe/Ilja Van Vuuren (irl) - Vava de Nugget/Luci/Icare ♥
Bloody Mary
Lun 2 Nov - 0:34
Ô Rage, Ô des Espoirs « Conquest She was just another conquest Didn't care whose heart was broke Love to him was a joke till he looked into her eyes »
Bloody Mary était un poison. De ceux, au parfum de domination. Qui reste, s'encre dans la peau, Jusqu'à attaquer le coeur des sots.
Iel voit là, ce que Rage cherche, et sa franchise à défaut de lae faire rougir, lae fait sourire. Haussement de sourcils, iel lui renvoyait un regard un peu blasé, iel pencha la tête. Iel marcha en sa direction, et d'un ton grave, iel lui envoya à cette histoire de phéromone :
« Je sens surtout comme une odeur d'esprit d'adolescent, vois-tu, tu aurais dû mettre du déo. »
Un demi-sourire, provocateur, une verve aussi acérée que sur les talons, où Chantalle aimait se jucher. Toujours plus grande, toujours plus élégantes, mauvaise par nature, ensorceleuse d'aventure, charmeuse de serpent de tous genres. Mais pas de talons pour ce soir, la décharge ne méritait pas que ses pointes s'abîment. La semelle de ses Doc Martens couina sur l'éclat de verre qu'iel écrasa. Bloody Mary glissa la main dans la poche de son short, et iel récupéra briquet, cigarette.
« Ne m'engage pas sur ce défi, lieutenant, continua Bloody Mary en se rapprochant. Je suis sûr de gagner, tu vois ? L'alcool m'offre bien plus de plaisir, que ce soit en solitaire ou à plusieurs, que toutes les personnes de cette ville. »
Parce que l'ivresse réchauffe le froid dans le coeur, Parce que la sobriété provoque des angoisses, ses soeurs. Qui lae bouffent depuis l'intérieur. Un million de voix, assourdissantes de rancoeurs.
Bloody Mary s'arrêta devant Rage, elle ne semble pas lui porter de réel intérêt. En vérité, elle épie les réactions fait mine de s'en foutre, et lui chipe la bouteille. Iel bascula la tête en arrière, iel colla sa bouche contre le goulot, et l'alcool descendit son oesophage comme un feu terrible. Quand iel termine, elle tend la bouteille à Rage, avec un air de défis. Iel s'essuya la bouche avec le pouce, en lécha le bout pour récupérer les restes d'éthanol.
« Mais il est vrai... que... »
Bloody Mary lui rendit la bouteille, et fit un pas en arrière ; iel n'était pas décidé à se laisser attraper. Iel se pencha vers Rage, avec ses Doc Martens, iel le dépassait de presque dix centimètres. D'habitude, ça les charmes, ou ça les énerve, les mecs.
« Pour un pirate, ne pas tenir l'alcool, c'est un comble, non ? D'un ton caressant, presque innocent, tel un enfant qui met les pieds dans le plat sans le savoir. Qui sait ? Peut-être qu'à force de descendre les bouteilles, je serais reconnu comme plus fort que toi, et j'aurais ta place. »
Cela ne l'intéressait pas, Rage était bien là où il était. Rôle de chef, de sous-fifre de Bones, si ça lui plaisait. Bloody Mary n'était pas enchaîné ; iel avait choisi d'être là. Iel avait beau survivre parmi les rustres, iel se sentait plus ou moins à sa place. Certes, ce ne serait jamais comme à Dublin, mais c'était un pansement correct sur les plaies en ellui.
Un esprit d'adolescent ... ? Complètement, il le pense. Il se masse cette fois-ci le menton à l'idée de pouvoir retourner dans l'ère bleue de sa jeunesse. Il savait que de longues années l'attendaient encore, qu'on ne pouvait le considérer comme un vieux, voire même un adulte. Il n'en était clairement pas un. Certes il assurait et assumait des responsabilités, mais à quel prix. Et comment. Dans l'anarchie la plus totale, dans le désordre chaotique d'une vie qui lui plait à vivre. Bloody Mary était un véritable démon succube des temps modernes... D'un oeil expérimenté, il sait où regarder pour profiter du mouvement du fessier quand la tunique lui permet l'occasion de voir, il sait se pâmer de ces lèvres peu avares en répliques et malices, mais aussi de l'élan qu'il donne à ses déplacements. Rage n'aime pas être dans l'incertitude avec ellui. Ca le contrarie et il pousse un profond soupir avant de se laisser retomber sur la carcasse, celle-ci grinçant de douleur sous son poids.
Heureusement les mots qu'il enchaine, galvanise Rage d'une pulsion entrainante et provocatrice. ... Eeett, il se redresse une nouvelle fois pour attraper brutalement la bouteille, cette fois-ci, sans laisser le plaisir au pirate de jouer les mouches emmerdeuses susceptibles d'être tout bonnement inattrapables. Avant d'être parcouru d'un violent frisson en aperçevant sa langue sur sa lèvre. Il en ravalerait presque sa salive, mais ce n'est pas encore assez pour qu'il lui saute dessus. ... se fichant pas mal de si on fait 1m50 ou 2m. Il adorait cette particularité chez Bloody Mary, car il sortait du lot. Il ne s'ennuyait jamais avec lui. Rage... lui avait-il déjà donné son avis sur ce qu'il pensait de lui ? Pas dit que ca l'intéresse.
Les derniers mots un peu mièvres, et à la fois insolents du roux font briller ses orbes vertes d'une lueur fébrile. Okay. Nice. Rage se redresse, quitte le triste confort de la coque en fer pour lever la bouteille jusqu'à sa bouche et s'abreuver de cette fameuse pisse de chat sans jamais lâcher du regard Bloody Mary. Puis, surtout, une fois après avoir avalé trois longues gorgées, il rétorque en sifflant, les lèvres humides :
- Premièrement, tu la bois trop lentement. C'est facile de se dire fort quand on triche. Deuxièmement, comme tu es sûr.e de gagner, il n'y a aucun problème à ce que tu viennes tenter de me mettre un genou à terre puisque dans quelques minutes, je devrai ne plus pouvoir tenir debout. Et troisièmement ...
Même si iel se détache ou se dérobe à lui, Rage cherche à tuer une fois de plus la distance entre eux pour lae coller, pour glisser sa main sur ses hanches osseuses...
- Depuis quand mesure-t-on la puissance d'un pirate à l'emprise de l'alcool qu'elle peut avoir sur un ivrogne comme toi ?
edit : j'ai edité ma deuxieme rep comme un boulet @.@ je vais juste faire un resumé de ma réponse je me maudis.
résumé:
Comme BM le taquine et le provoque.. l'on peut dire que Rage y répond, tout simplement ~
Ô Rage, ô tes espoirs, ô jeunesse ennemie, N'as-tu donc vécu pour affronter Bloody Mary ? T'es-tu blanchi dans tant de travaux guerriers, Pour te voir flétrir, sur tes beaux lauriers ? Ton bras, que tant de pirates admire, Ton bras, à grands renforts, a sauvé l'empire De Bones, se retrouve entre les griffes du Diable.
Satisfait·e, Bloody Mary pencha la tête, et regarda Rage descendre la bouteille, lui renvoyer qu'iel boit trop lentement. Et à cela, mutin, iel répondit :
« Et toi, tu la bois aussi vite que tu viens à jouir ? »
Trois longues gorgées, trois longs baisers, à l'alcool qui va vite monter. Épreuve de force, à grand renfort d'égo masculin, voilà que le malin aguiche. Iel a su frapper, de sa langue de poison, iel a su trouver, les bons mots pour enjoliver et casser. Alors quand Rage ose rétorquer, poser ses mains sur ses hanches, Bloody Mary se tend. Ses yeux glissent sur le côté, caressent d'un battement de cil l'épaule ainsi dénudée, et la tension dans son corps disparait dans un soupir lascif.
Ô Rage, tes espoirs vont se faire l'ennemi de Bloody Mary.
Il sent, la force des paumes qui sont sur ses hanches, il sent la fermeté dont Rage cherche à l'éprouver. Pour autant, tout délicat était le garçon, jamais la fille n'était vulnérable. Et affable, elle consent à poser la main sur son épaule, la glisse le long de son bras, effleure en vol de papillon son torse, et revient prendre la bouteille. Un demi-sourire, enjôleur, se fiche sur sa bouche de sang. Et c'est le goulot qu'elle préfère baiser. Une gorgée, qui traverse son oesophage, calcine ses nerfs, réchauffe ses reins d'un frisson qui lae fait se cambrer. Une seconde, plus lente encore, d'un spectacle insoutenable, comme lorsqu'une danseuse burlesque s'effeuille sur scène. Et la troisième, se fait plus rapide, telle la fin d'un soupir lorsque le corps s'est tendu sous le plaisir. Enfin, lorsqu'iel rend la bouteille à Rage, c'est pour mieux glisser son genou entre ses jambes. Qu'iel presse, avec un regard féroce ; c'est Bloody Mary qui impose les règles, jamais l'inverse.
Bloody Mary se pencha à son oreille, alors Et souffle de sa parole de chat, un sort :
« T'en fais pas, je suis magnanime, je te tiendrais par tes cheveux d'or. »
Un avertissement, si ce n'était le jeu de l'ivresse. Bloody Mary se redressa, iel releva le menton, et lui envoya un drôle de regard. C'était foutu pour Rage. On cherche à le coincer, Terry en a conscience, il reconnait les gestes, les coups d'oeil. Alors iel rendit la bouteille à Rage.
Ô Rage, que ta jeunesse malhabile Ne fait pas de toi l'ennemi De ce beau diable habile, Qui habite, sous la peau de Bloody Mary. Amuse-le encore un temps, Peut-être en sera-t-il content. Mais attention ! Si elle rend service, C'est pour mieux te faire sévices.
Bloody Mary fais de gros sous-entendus, mais reste sur ses gardes.
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Mer 4 Nov - 20:51
O Rage O des espoirs
Il manquait si peu de confiance mais tellement d'ego pour s'offusquer de sa répartie. Au contraire, il adore, il vénère. Un sourire s'est déjà effilé au coin des lèvres, et flotte de plaisir, pleins d'espoir face à une nouvelle verve bien tranchée chez lae diva. ... Bloody Mary était beaucoup trop attirant.e pour que Rage ne s'imagine pas se glisser entre ses reins. ... Et... pour ce qui était du temps de jouissance, il estimait avoir malheureusement une trop bonne endurance, cela dûe aux nombreuses fois et à sa lassitude. .. L'excitation était plus goûteuse et profonde lorsque le jeu s'invitait et qu'il s'enlisait dans les trefonds de sa cervelle.
Cette manière qu'iel avait de s'abreuver lui en disait tellement sur le peu de limites qu'iel se donnait. Mais il sent surtout un léger raidissement qui attire son attention. Ses prunelles glissent vers le bas, il tique. Mais tout de suite rattrapé par le sang-froid, il le pensait, de Bloody mary. .. c'était quoi déjà son prénom. Peu importe, sa question fut chassée d'un coup de main mental lorsqu'une main se hisse jusqu'à son épaule virile, pour que dans une caresse, iel allume les premières braises dans le regard du lieutenant. ... La cruauté se trouvait surtout dans l'impossibilité de le pourfendre. Iel donne trop d'importance à sa bouteille, à son alcool. Une chance que Rage ne soit pas violent parce que l'idée fulgurante de casser ce maudit récipient lui brûla les mains. L'impulsion première l'incitait plutôt à accepter ce troisième amant, entre eux. Rage s'amuse néanmoins à le voir descendre la fin de bouteille. ... parce qu'après tout, avec les millions de baisers que lui avait offert le roux, inutile de penser que l'alcool ne se reapprovisionnait pas en son sein. .. Bouteille quasiment vide qui lui fut remise alors que quelque chose de plus pernicieux se fourre contre son entrejambe, ainsi et injustement pressée pour ne pas être choyée par la suite. Là, Rage flambe. Puis, il jure. Là, la lueur dans ses yeux n'est plus la même. Il en faut peu avec Bloody pour l'exciter, pour l'inciter à la baise. Et ce regard féroce... Il siffle entre ses lèvres, pris de frissons et d'un vertige délicieux. Finalement, il attrape la bouteille et la finit. Il n'en ressent pas encore les effets ; il jette simplement celle-ci parmi le monticule cadavérique de ferrailles et de verres brisés. Sans lae lâcher des yeux.
- Dommage, il n'y en a plus.
Puis, ni une ni deux, il se rapproche sans crier gare et soulève Bloody, tel un vulgaire sac de patate, pour le porter avec lui. Et il rit, comme un con. Amusé par tout cela, peut-être que finalement, les quelques gorgées commencent à le faire agir sans plus réflechir... - Et si on allait baiser sur la plage. Après, tu pourras me tuer si tu veux. Oui, parce que... il connait un peu la bête. S'il lui arrache une oreille, il l'aura forcément mérité ? Enfin.. qu'est-ce qu'il s'en foutait.
résumé:
Rage souleve BM pour l'amener à la plage, mais QUELLE NE FUT PAS SA GROSSIERE ERREUR DE NE PENSER QU'AVEC SA BITE ! Peut-être cherche-t-il quelque chose chez Bm, plus que son corps, qui pourrait le rendre plus vivant qu'il ne l'est actuellement. ... l'adrénaline maybe ?
Ô Rage, que tes manières si peu délicates, Ne froissent pas le Diable, que sa colère s'abatte Sur toi, sur tes épaules larges, car le coup porté Sera un éclair foudroyant, qui t'aura frappé. On ne touche pas Bloody Mary sans avoir été invité.
Alors quand Rage lae soulève, tout son corps se crispe d'un coup, c'est l'alcool qui redescend. Son estomac se soulève, sa hargne — terrible — lui empoigne les entrailles. Iel pense qu'elle aurait dû frapper, plutôt que d'aguicher, entre ses jambes. Ses ongles s'enfoncent aussitôt dans la nuque de Rage, avec fermeté, et pour faire mal. D'un coup, le chat sort les griffes, et feule :
« Repose-moi. »
C'est un ordre, et ce n'est pas parce que Rage est son lieutenant, qu'iel ne se donne pas le droit d'en donner. Le monde consent, à ses ordres ; c'est toujours ainsi. Le vertige qui la prend la fait gronder. Bloody Mary ne tremble pas, Bloody Mary ne panique pas, et comme promis, c'est par ses cheveux d'or qu'elle tient Rage. Ses doigts tirent dedans, aussi sauvages que l'orage dans son humeur.
Ô Rage, ô tes espoirs, voilà qu'ils ont contrarié Bloody Mary.
Et Marie la Sanglante, avec ses bras enlacent, le corps qui lui fait face. C'est qu'il est léger Terry, malgré sa hauteur, c'est qu'il est assoiffé, Terry, avec ses rancoeurs. Il ne donne pas l'impression de se débattre, pourtant, c'est contre ses démons qu'il lutte, inlassablement. Ceux qui restent dans sa peau, ceux qui laissent des traces au-delà de son épiderme, comme si on l'avait marqué au fer à l'intérieur de ses os.
Pour moins que ça, Terrence en avait brisé, Des dents, des gens, des mâchoires, des nez. Si tu savais, toute la force qu'il lui faut en elle — Et lui — pour ne pas enfoncer ses pouces dans tes prunelles.
Bloody Mary soupire, et se reprend. Dans ce monde, le silence est d'or, la parole est de l'argent ; tout a un coût. S'il semble se calmer, un instant, avec la nausée dans le crâne, c'est pour gronder à l'oreille de Rage :
« C'est maintenant que je vais te buter, et je te laisserais pas me baiser sur la plage. »
Et Bloody Mary, c'est qu'elle mord ; ses crocs se ferment sur son oreille. Elle tire, c'est là le dernier avertissement. Elle tire — encore — les cheveux de Rage, elle tire, jusqu'à ce qu'il le lâche. Iel relâche la pression, iel enfonce au final le pouce sous sa pomme d'Adam, et iel serre. Si fort, malgré ses doigts frêles, jusqu'à ce qu'il cède, et qu'iel puisse se délivrer de cette étreinte non désirée.
Ses jambes sont raides, ses chaussures couinent, elle met aussitôt une distance de sécurité entre Rage et elle. L'oeil de Bloody Mary est de glace, son souffle reste régulier ; maintes et maintes fois, iel a connu ces situations.
(Et n'a pas toujours su y répondre)
« Donne-moi une seule raison, Rage, une seule, de pas te buter. Parce que je te jure que je pourrais. »
Iel se redresse, toute lascivité a été lavé, dans sa voix, dans son regard, c'est la férocité. Non pas celle du chat, non pas celle du serpent. C'est la véhémence du dragon, mais bien vite, Bloody Mary se reprend. Iel passa la main dans ses cheveux roux, iel plisse les yeux, ses pupilles se rétrécissent. C'est comme si, iel avait un éventail de personnalités, pour se jouer d'autrui, pour se façonner, selon les désirs, selon les dangers. Iel roula des épaules, et iel lui renvoie :
« T'as intérêt à te faire pardonner. »
Et c'est sans appelle, la belle Se doit toujours d'ordonner. C'est le monde qui est à ses pieds. Jamais l'inverse, jamais elle Ne les laissera recommencer. ...
RIP Rage Rage contrarie BM, on ne le soulève pas sans son accord. En réponse, BM le mord à l'oreille, lui tire les cheveux, et lui enfonce le pouce sous la pomme d'Adam. Rage a de la chance de garder sa tête. Une fois au sol, iel met une distance de sécurité, iel se calme, et lui balance que Rage doit se faire pardonner.
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Mer 25 Nov - 13:02
O Rage O des espoirs
Il l'a senti.e se crisper sous sa prise. Il ne saurait dire s'il aime la sensation d'avoir une emprise sur iel ou s'il se sent embêté. BM est un être pour qui il voue du respect et de l'attrait alors, s'il le contrarie ou la brise, ca ne serait plus comme avant. C'est ce que Rage pense. A l'ordre qu'iel lui soumet, le blond attend un peu, il fait frictionner ses neurones entre eux, prêt peut-être à se lancer dans une situation perilleuse et dangereuse. C'est que le pauvre blond s'emmerde comme un rat mort ces temps-ci, et il a déjà fait le tour pour niquer les plus téméraires. Le seul qui eventuellement l'intéresse parce qu'il ne lui cède pas, c'est sweetie. Il en oublie la requête. Ca lui remonte aux oreilles qui lui bourdonnent de réagir. Il lae repose d'un coup, un peu brute mais BM n'est pas un verre qui se brise trop facilement. L'instinct de survie a prôné sur son désir de foutre sa merde. Il s'en veut d'avoir obéi non pas à BM, mais à ses instincts ennuyeux. Il se glisse une main sur la nuque pour la masser, chagriné. Et il ne fait pas attention à l'aura assombrie de son gros-bras. Ni à la poigne qui le soumet. Petit à petit les signaux le rappellent à l'ordre. Le plus grand des deux est en train de l'enchainer, et de faire des choses qu'il ne devrait pas faire. Rage ne se fait pas toucher aussi impunément, il pourrait l'expulser, mais c'est sa queue qui se dresse à se faire mordre avec une telle douceur et rage. La douleur qui suit n'est qu'un linceul sur l'excitation qu'il ressent à se faire gronder de la sorte. Il soufflerait bien "encore" entre ses lèvres.
... Mais là le doigt sur la pomme d'adam casse le rythme, il déprecie la sensation au plus au moins et ni une ni deux il lui agrippe le poignet pour l'inviter à ne pas continuer, le tout dans un concours de force. Rage sent l'étincelle, une toute petite étincelle de rage. Okay, c'est lui qui a commencé, il ne peut décemment pas le foutre par terre, mais il plante son regard dans le sien en guise d'avertissement. Pensait-il sincèrement le dominer parce qu'on lui permettait d'agir de la sorte avec les autres ?
Iel s'éloigne et Rage ne peut s'empêcher de masser le cou. ... Bloody était intelligent.e, vraiment très intelligent.e. Iel semblait savoir où frapper pour faire mal. Dans un élan de provocation, le blond répond à sa menace :
- Tu ne pourrais pas.
Il ne pourrait pas et il lui rendrait la pareille. Le lieutenant est à deux doigts de se réveiller, mais ses dernières paroles l'amusent, contre toute attente. Okay. Se faire pardonner. hum. Il en appelle à sa reflexion. Le temps est lourd tout d'un coup, le silence est d'or d'ailleurs, mais pesant à la fois. On sait qu'il est judicieux pour eux d'eux, on sait aussi qu'il cherche le suspens.
Rage regarde ailleurs, tout à ses pensées, prenant au sérieux la demande car ca l'éloigne d'un potentiel ennui, d'une contrariété pénible à supporter. Puis il penche subitement la tête en la fixant, content de son idée simplette :
- Je t'amène une nouvelle bouteille ? .. On pourrait ensuite finir la soirée en amoureux. ... et ...
Plus sérieux, il glisse entre ses lèvres :
- Si tu veux me tuer, je t'invite à le faire lorsque je dormirai contre ton épaule. L'alcool a tendance à me fatiguer, et ... j'ai envie de ta présence.
A vrai dire, il ne lui laisse pas l'opportunité de répondre ; il se met déjà à la recherche d'une bouteille. Il renchérit en marmonnant :
- Tu n'en cacherais pas une quelque part d'ailleurs ?
résumé:
Rage prend au sérieux les menaces de BM qu'à moitié. Il lae sait assez dangereux pour le tuer, mais les menaces Rage en mange à la pelle alors il essaie de détendre l'atmosphère, encore trop stimulé par l'aura délétère de son "homme de main".
Julian Devorak/Sackloth and Ashe/Ilja Van Vuuren (irl) - Vava de Nugget/Luci/Icare ♥
Bloody Mary
Jeu 26 Nov - 17:30
Ô Rage, Ô des Espoirs « Conquest She was just another conquest Didn't care whose heart was broke Love to him was a joke till he looked into her eyes »
( The White Stripes → Conquest ) Oh... Rage, bien sûr que Bloody Mary pourrait, Le surnom qu'on lui a offert jadis, jamais L'on était tombé aussi vrai. Oh Rage, tes espoirs vaniteux se font l'ennemi De Bloody Mary, qu'il est vain de croire, si ? Qu'un jour tu ferais d'elle — et lui — La petite poupée soumise à tes désirs.
Et le pire ? C'était que Bloody Mary considéra la situation, avec froideur. Iel haussa un sourcil, en forme d'accent circonflexe en constatant l'excitation naissante de Rage. C'est tout aussi froidement qu'iel songea : merde, ça, ce n'était pas prévu . Son regard restait impénétrable, la tempête dans son crâne se calma, et redevint une mer calme. Il ne faut jamais provoquer l'eau qui dort, le sais-tu, Rage ? Que tenir son poignet ainsi, l'avait tendu, l'avait rendu malade ? Mais jamais Bloody Mary ne démontre ses faiblesses, pas ainsi. Alors lae jouvenceaurelle prend ses distances, elle observe, tempère les émotions. Et froidement, elle se met à réfléchir.
« En amoureux ? »
Bloody Mary battit des cils, il ne retient pas le rire qu explosa dans sa gorge. Un rire mutin, un rire de fée que l'on fait vite d'oublier ; peut-être est-il sincère, peut-être est-il singé. C'est ainsi, avec Bloody Mary, l'on ne découvre jamais la vérité. La suite lui arrache un autre pouffement, elle se plie en deux, et se reprend.
« T'es sérieux ? Dormir contre mon épaule, en amoureux ? Mais quel queutard, j'vous jure. »
Oh... Rage, que tes vilains espoirs cessent. Parce que Marie la Sanglante est bien plus qu'une tigresse, C'est qu'ils ont essayé, avant toi, avec violence, tendresse De dompter l'animal sauvage, Ô Rage que tes espoirs Ne ne finissent pas par de ton piédestal te faire choir.
Bloody Mary croisa les bras sur sa poitrine, de Rage, elle considère la proposition, et c'est avec calcul qu'elle balance :
« Pour dormir à mes côtés, il faut payer. Et une bouteille, ça ne sera pas suffisant pour te faire pardonner. »
Il pourrait rajouter de se méfier de lui, il pourrait raconter à Rage, comment il s'est vengé des garçons comme lui. Qui tente de posséder, Chantalle ou Terry, qui se passe de son consentement, jusqu'à finir en rampant à ses pieds, suppliant. Il n'y a rien de plus cruel au monde que ce beau diable rouge. Lorsque Rage lui demande s'il ne cache pas de bouteille, Bloody Mary sourit d'une grimace méprisante, et lui envoie :
« Ouais, dans ton cul. »
Et sans rien ajouter de plus, iel fouilla dans les poches de son short. Il attrapa briquet et cigarette, il s'en ralluma une et la glisse doucement entre ses lèvres. Bloody Mary en profita pour faire le point sur la situation, les masochistes ? Elle en avait fait son travail autrefois. Il commençait à avoir la migraine, la fumée de nicotine pénétra ses poumons, et l'aida à remettre de l'ordre dans ses idées. Il glissa les doigts dans les poches, il se détendit alors, il devait la jouer plus fin. Au final, un sourire revint, il expira la fumée par les narines.
« On va voir si tu le mérites, lieutenant. Des deux, qui restera debout. »
Bloody Mary s'attendait pas à ça Bon bah, iel lui dit qu'une bouteille se sera pas suffisant pour se faire pardonner. Et ça tire à balles réelles jpp
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Dim 27 Déc - 19:08
Pardon pour le retard
O Rage O des espoirs
TOO serious. Tout affairé à chercher la bouteille, il semble avoir surpris son gros bras. Enfin, gros bras aussi fin qu'une brindille de foin. Des fois, il se demande vraiment comment iel s'en sort, à la limite de son talent pour la verve. C'est bel et bien quelque chose qu'il reconnait chez BM, ses traits d'esprit. Mais compte-t-elle vraiment mettre à genou son lieutenant avec ses arrachages d'oreille ?
Il se redresse, beaucoup trop jeune et vigoureux pour se montrer encore rouillé. Et chaud, d'ailleurs, ses muscles roulent tellement sous sa peau ces temps-ci qu'ils brûlent même la nuit.
Il avise subitement la proposition de payer. Payer comment. Par le corps ou des services ? Bm pourrait lui demander certaines choses qu'iel n'obtient pas seule. Il tourne la tête pour fixer la magnifique chevelure rousse et attend qu'il propose finalement.
Rage apprécie la vue, mais. Les mots qui sortent de sa bouche sont du poison. Ca commence à l'écoeurer. Sa tête tangue et se balance en arrière, déjà las.
- Okay, les menaces j'en bouffe tous les matins, au ptit déj et au quatre heures avec les pseudo chevaliers de mes fesses, certains crétins de vagabonds et les plantes vertes. Si tu veux t'y mettre, vas y. Tu veux pas baiser, c'est ton problème.
Tu me fatigues déjà ... j'étais venu ici pour me reposer ou niquer, pas me mesurer à ta haute grandeur, Bloody mary.
Sa langue claquerait presque lorsqu'il prononce son nom. Et, peut-être un peu de rage, il se détourne de lui :
- Bon vent avec tes 156 bouteilles, n'oublie pas demain, on a du taff'.
Il voulait surtout chasser la tentation de le psychanalyser. Après tout, il s'agissait probablement de l'un des membres les plus tordus et blessés du coin.
résumé:
Ca devient malheureusement trop sérieux pour rage, le jeu dangereux auquel il joue a fini par le gaver, et pourtant, c'était ce qu'il recherchait au début. Peut-être qu'il a surtout peur de renouer avec son ancien lien, de jouer la psychologie avec BM car c'est un cas à part, alors il préfère partir.
Julian Devorak/Sackloth and Ashe/Ilja Van Vuuren (irl) - Vava de Nugget/Luci/Icare ♥
Bloody Mary
Lun 28 Déc - 0:16
Ô Rage, Ô des Espoirs « Conquest She was just another conquest Didn't care whose heart was broke Love to him was a joke till he looked into her eyes »
( The White Stripes → Conquest ) Bloody Mary haussa un sourcil. Pas plus de réactions, ainsi, Iel préfère distancer Rage, Et vain espoir, ce manque de courage.
Iel ricane, iel roule des yeux, et iel l'observe répliquer. Au moins, sa lubie est passée, mais il vient de la persuader qu'ici-bas, iel n'avait pas d'alliers. Pas plus chez les pirates. Le danger est partout, constant. Même ivre, la belle le sent. Ceux qui veulent l'approcher de trop près sont les pires, n'est-ce pas ? Ils veulent pénétrer dans l'intimité, corrompre tous les secrets, et raviver les insécurités. Bloody Mary est blasé, et quand Rage se plaint, elle renvoie :
« T'es un pirate chéri, et lieutenant, tout le monde veut ta peau. »
Il hausse les épaules, et glisse ailleurs ses cheveux de feu. Il recule déjà, et il ramasse la bouteille que Rage a abandonnée plus tôt.
« Va donc te branler ailleurs, rajoute-t-il dans un soupir. Au moins, tes intentions sont claires, mais je ne laisse personne me baiser. Et ne pas le vouloir, ce n'est pas un problème, un sourire au coin des lèvres, la vipère siffle : ma haute grandeur ? Ça veut rien dire. Baise moins et lis un livre, ou va crever étouffer dans ton vomi. »
Bloody Mary avise Rage, son dos, la bouteille. Elle se voit déjà la lancer de toutes ses forces, ou lui foncer dessus, la lui éclater sur la tronche. Se faire traiter d'hystérique ? Ce ne serait pas la première fois, au contraire ; c'est typique de Marie la Sanglante. Les coups de mâchoire sur les oreilles, le nom qu'on lui prête. Bloody Mary hésite, puis laisse l'idée glisser entre ses lèvres, en même temps que la fumée de cigarette se dissipe.
On gonfle la poitrine, on ravale l'égo blessé, et les stigmates sous la peau. On laisse Rage filer, et on tempère la hargne dans les poumons. On sourit en coin, on fait semblant, et on s'éloigne. Pour Bloody Mary, Rage vient de perdre la bataille ; refuser de boire, c'est donner raison à la belle de nuit. Et s'enrager ainsi, parce qu'elle refuse de lui ouvrir les cuisses, confirme à Bloody Mary que ce n'est qu'un enfant.
Rage a réagi à a frustration, Et elle a tu toutes les passions. Elle, il ne lui reste que l'ivresse, L'alcool, c'est une brûlante caresse.
Ça la réchauffe, ça lui chasse la mélancolie, et l'aide à garder le masque. Bloody Mary retrouve alors son premier amour, l'ivresse et l'euphorie, donné par ses tendresses. Dans le coucher de soleil de septembre, la belle-de-nuit boit, calme les craintes dans la joie et la chanson. Elle repense à Dublin, Fredda et les filles. À cette première nuit, où Chantalle avait paradé dans les rues, habillée et maquillée. Elle était belle Chantalle. Belle en scène, comme à la ville, la voir danser les a transformés en excité. Et puis [...]