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[FdR - 31/12] Lorsque Maléfique rencontre Cruella [PV : Calico/Terminé ]

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Bloody Mary
Le Chaos en talons hauts
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Bloody Mary
Bloody Mary
Ven 25 Déc - 20:48
Lorsque Maléfique rencontre Cruella «Jingle bell, jingle bell, jingle bell rock
Jingle bells chime in jingle bell time
Dancin' and prancin' in Jingle Bell Square
In the frosty air »

( Mean Girl → Jingle Bell Rock )

Bloody Mary n'aimait pas Noël,
Parmi toutes les fêtes, c'était celle
Qui lui inspirait une mauvaise humeur.
Pourtant, cette semaine, c'était sans heurt,
Que Bloody Mary l'avait passé,
Et la mélancolie avait été chassée.

Les yeux délavés par la fatigue, iel avait tenu son stand toute la semaine durant, infatigable ! D'une main de maître, iel avait maquillé adultes comme enfants, sans montrer l'épuisement au bout de ses pinceaux. En vérité, iel ne le dirait jamais — surtout pas ici —, mais il s'amusait. Les odeurs d'épices et de miel caressent ses narines, il avait même abandonné dans un coin ses tracas quotidiens. Magie de Noël ou nouvelle manie ? Bloody Mary pour une fois, dans sa vie, avait mis la dysphorie en sourdine. Tout cela faisait remonter les souvenirs, qu'elle accueillait dans sa poitrine, avec amour et nostalgie.

De Dublin, où Chantalle s'élançait, dansait, chantait !
Belle comme à la scène, la musique dans les veines
Sans que le lendemain ne soit important, le rêve perdurait,
Et elle aurait pu, vivre longtemps, de cette folie un peu veine,
Nourrie en regards et admirations, gavant les plus impatients
De son chant de mésange, de ses jambes graciles, vile
Ange dont les soupirs arrachés sont autant de battements de cils,
Parfois amoureux, souvent lascifs, mille promesses de caresses.
Mille promesse de matin, où le corps lourd de paresse,
Elle aurait partagé autant de lits que de nuits.

Mais en ce jour-ci, Bloody Mary avait laissé la succube au placard. Il n'était pas question de corrompre, ou de se confronter aux agneaux de Dieu. Oh non. Il n'est question d'exprimer les milliers d'arts dont ses doigts sont capables — danses des corps, les pinceaux s'élancent sur les peaux d'or —, créer la magie, infuser dans cette ville morne la beauté des paillettes. Raviver les rêves, comme des braises rougeoyant dans le ventre d'une cheminée, faire croire que tout est possible pour peu qu'on accepte pour une fois, ces extravagances.

Alors... à l'intérieur, les mains sèches de travail, la jouvencelle la voit. Toute la semaine, elle lui a lancé des regards, avec son faux air austère, comme si elle surveillait que lae pirate ne fasse pas le gredin. Et quel esprit vain ! Croit-elle que Bloody Mary est dupe ? Les jeux d'apparences causent sa propre errance ; Bloody Mary a compris ce qu'elle aspire. Un peu de féminité, refoulée derrière des ongles teints, un peu de laissé-allé dans cette fermeté. Calico ? C'était bien son nom ? Passe et repasse, et à chaque fois que Bloody Mary la voit, iel ne cache pas son sourire.

Et de sa haute silhouette, Bloody Mary se redresse. Le chat noir s'arrête, et alors qu'enfin seule, la jouvencelle la contemple, elle attend. Sa veste de cuir est abandonnée sur un côté, son pantalon noir et droit à la taille haute donne davantage de hauteur à ses minces jambes. Les mains dans les poches, iel observe le chat noir derrière ses cils clairs ; une chemise blanche, un peu bouffante donne l'illusion d'une taille — alors inexistante. Des bretelles scient ses épaules, et enfin, autour de son cou, afin de dissimuler les plaques d'eczéma qui ne font que grandir, elle porte un long noeud de soie qui tombe en travers de son torse. L'expression de genre est diluée dans une tenue impossible à déterminer, et les nombreuses boucles rousses sont ramenées en arrière. Certaines tombent en travers de son visage, d'autres sont retenues dans un épais chignon dans lequel, parfois, il a rangé les pinceaux quand il manquait de mains.

Et au Chat Noir, la Succube de feu sourit,
Elle lui fait signe de venir la voir, ainsi,
Elle va lui parler, la voir succomber !
Non pas de sensualité, mais de la féminité,
À laquelle, l'on dirait, elle veut se refuser.


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Calico
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Calico
Calico
Dim 27 Déc - 1:51
Maléfique rencontre Cruella

Semaine. Interminable.

Sans doute se serait-elle amusée si elle n'était qu'une convive parmi les autres. Sans doute qu'elle trouverait du plaisir à reprendre le rôle de cette dame du monde – élégante, raffinée, toujours là pour placer un bon mot, une remarque, un sourire. Mais sa réalité est tout autre. Calico ne sourit plus. Et elle a d'autres occupations plus importantes que de distraire l'assemblée.
(empêcher un vol de vin chaud, pour ne donner qu'un exemple)

Avec cette célébration du jour de l'an qui approche tranquillement, Cali sent une lassitude la prendre. Enfin ça va finir. Étrange pensée, alors qu'il s'agit d'une de ses fêtes préférées (les plus brillantes et pleines d'espoir – promesses légères comme bulles de champagne)
(l'année prochaine, nous serons mieux)
(l'année prochaine, je le quitte)
mais tout est différent cette fois.

Loin de ses robes cocktail, loin de ses salons huppés, elle fait la ronde en pantalons noirs et veste en laine, ses talons hauts troqués pour des bottines grossières, mais solides. Dégradation superficielle de son état naturel. Elle conserve ce port de tête, ce regard hautain. C'est peut-être tout ce qui lui reste d'avant
(blessure encore vive derrière le paravent)

Une énième fois depuis le début des festivités, ses pas l'amènent à l'intérieur où tous s'adonnent à leur atelier dans la joie et la bonne humeur. Et Cali a l'impression de jurer dans le décor. Mais c'est son travail maintenant. C'est chez elle et tous les autres sont suspects – à peine des invités. Une énième fois, elle se retrouve devant la table de cet énergumène qui la regarde et sourit.

Elle l'a surtout ignoré, jour après jour, mais n'a jamais pu s'empêcher de lui adresser une œillade curieuse. Malgré les allures, il est étrangement doué pour manier les pinceaux. Elle a vu les plus petits et les grands arborer ses créations. Magnifiques il n'y a pas à dire. Mais sans façon, elle est occupée, elle a autre chose à faire, merci. Qui a-t-il maintenant pour se soucier qu'elle soit belle ? Il n'y a plus qu'elle et son regard sévère dans le miroir – critique qui relève chaque nouveau pli, chaque nouvelle ride.

Mais elle est là. Elle est lasse. Et il y a l'autre. Son sourire invitant. Sa main qui lui fait un signe.

Bras croisés, Calico s'avance. Elle accepte, mais qu'à demi-cœur. Seulement parce qu'elle est fatiguée. Seulement parce qu'elle est curieuse. Seulement parce que c'est la fin de l'année et qu'elle a bien le droit de s'amuser aussi un peu, non ?

Elle s'assoit dans la chaise. Son visage à disposition de l'étranger.  

« Alors. Qu'est-ce que tu sais faire ? »
Bloody Mary31 décembreBabylone


résumé de la mort qui tue:
Bloody Mary
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Bloody Mary
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Dim 27 Déc - 13:07
Lorsque Maléfique rencontre Cruella «Jingle bell, jingle bell, jingle bell rock
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( Mean Girl → Jingle Bell Rock )

Cruella a pensé que la bataille serait rude,
Mais Maléfique déroge à sa fière habitude,
Et son sourire est plus grand, victorieux,
Bloody Mary brille d'un halo lumineux.

Iel se redresse, garde son sourire au coin, et observe Calico rejoindre la chaise comme s'il s'agissait d'un trône. C'est là qu'il la regarde pour de vrai, auparavant, ce n'était que des oeillades de chats. Pour la première fois, iel la détaille, juge, note les micros expressions naissant au coin des lèvres et des yeux. Il penche la tête sur le côté, face à sa question, et c'est tout naturellement qu'elle répond :

« Il n'y a rien au monde que je ne sais pas faire, ma chérie, et si je ne sais pas ? J'apprends. »

Un clin d'oeil, ses longs cils clairs se dardent sur elle. Bloody Mary prend place face à Calico, et de nouveau, elle la contemple. Elle lui rappelle Chantalle, la prestance des femmes de films noirs, des robes mondaines qui cintrent la taille. Des talons qu'on ne peut plus porter, aussi acéré que des lames, aussi menaçant qu'ils rendent les jambes de Chantalle interminables. Il voit le blanc de son habit, le noir de son pantalon, la fatigue retenue dans ses traits austères. La jeunesse qui s'envole, mais aussi la beauté de la vieillesse.

Vois-tu Calico, dire oui à Bloody Mary,
C'est ce qui accentue sa joie,
Tu as signé avec le diable, roi
Et reine des apparences, ainsi
Il fera de toi, la femme que tu as été, jadis.

Et son sourire, si franc et sincère, sans montrer les dents, est un signe de bonheur devenu bien rare par ici. Iel s'arme de ses pinceaux et de ses fards, il clôt à demi les paupières, et iel ajoute pour la Belle :

« Mais mon véritable talent, cha-ton, c'est d'apporter des paillettes dans la nuit, donner du rêve aux cauchemars, transformer le réel pour en faire quelque chose de plus beau, et de plus vrai, un autre sourire plus triste cette fois, Bloody Mary est nostalgique, mais heureux·se. Iel prend un premier fard et fixe Calico. Enfin, pour répondre à ta question, voyons voir... »

Bloody Mary tapote le fard sur le dos de sa main, il s'agit d'un joli bleu nuit, dont l'éclat luit selon la lumière. Sa peau est si blanche en comparaison, si fine, il le montre à Calico, la laisse choisir ou non — quoiqu'il rêverait d'allonger son regard félin avec ce bleu nuit-là. Et la voilà qui argumente :

« Quelque chose de discret, mais Dieu est dans le détail, ma jolie. Un trait d'eye-liner pour allonger tes yeux, et pour raviver leur couleur, ce bleu. »

Bloody Mary roule des épaules, elle lui montre ensuite un fard pour les joues, d'un rose léger. Il le teste à nouveau sur sa main, la couleur ravive le blanc de sa peau. Et enfin, Bloody Mary avait gardé le meilleur pour la fin. Si le mauve est sa couleur préférée, c'est sans conteste le rouge qu'il préfère voir sur les bouches. Il dégaine à Calico un rouge à lèvres, dont l'éclat écarlate est vif.

« Et celui-ci ira très bien avec ta veste. »

Un coup de rouge sur sa main, de nouveau, et il la présente près de son épaule. Iel observe le jeu de couleur, marié à la tenue de Calico. Et enfin, iel relève ses yeux délavés sur elle, un sourire en coin ; Bloody Mary est sûr de son tour de magie.

« Laisse-moi faire, ma belle, tu vas briller pour ce soir. »

C'est un serment.  



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The walker
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The walker
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Dim 27 Déc - 19:20
INTERVENTION POUVOIR BLOODY MARY
Qu’elles sont belles, les couleurs que tu étends sur ta peau, Bloody Mary.

Peut-être que tu ne les remarques pas, cependant, les traces étranges qu’elles laissent. Le coup de rouge à lèvres s’ancre un peu trop dans la peau. Le coup de rouge à lèvres s’enfonce dans ta peau, si peu, si légèrement, de ton geste délicat.

Peut-être que tu ne le remarques pas, en effet, au milieu des couleurs éclatantes et de ces traces discrètes. Pourtant, Bloody Mary, quand tu iras nettoyer les couleurs ou bien, si tu regardes un peu mieux, dans le jeu des ombres, tu les verras. Ses traces. Ses enfoncements.

Comme si quelqu’un était venu passer ses doigts sur de l’argile qui n’est pas encore tout à fait sèche.
Sauf que c’est sur ta peau—
Calico
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Calico
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Lun 28 Déc - 21:31
Maléfique rencontre Cruella
La réponse fait presque sourire Calico. Tout se passe dans son regard, l'éclat qui brille une fraction de seconde. Lueur approbatrice au fond de ses prunelles. C'est exactement la réponse qu'elle désirait – et tellement plus qu'elle attendait de lui. Cette attitude, cette confiance est des siennes, divas implacables et féroces. Quelle surprise de retrouver ça là, en lui, avec lui.
Elle serait presque confortable.
Mais il n'est certainement pas comme elle
(pas une âme sœur, pas même une sœur)
alors elle demeure polie,
et agréablement étonnée,
sans un mot de plus.

Elle scrute avec attention chaque couleur qui s'étend sur sa main – juge les tons, l'harmonie, la délicatesse du mélange. Ses traits se détendent, signe d'une joie, timide, qui ne sait plus comment se manifester. Elle ne se l'est pas autorisé depuis si longtemps. Elle est veuve. Certains auraient voulu voir sa vie s'arrêter avec celle de son mari. Ils ignorent qu'elle ne fait que commencer – que tout le reste n'est qu'imitation de la douleur. Mais ne s'est-elle pas prise dans son propre jeu ?
Où sont passées les couleurs qui l'ornaient si bien ?

Et ça lui revient comme une vague. Tout ce qu'elle a perdu. Tout ce qu'elle a sacrifié pour être ici. Et à quoi bon ? Avant que l'émotion ne la submerge, elle ferme les yeux, se recule sur son siège – le dos se redresse. Et quand ses paupières se rouvrent, il n'y a plus rien.
Que Calico,
et ses murs fissurés.

« C'est très beau. »

Le regard se repose une seconde sur la peau colorée. Peut-être n'est-ce que l'ombre, mais elle croit apercevoir un léger renfoncement dans sa peau. Drôle. Peut-être que le maquilleur est plus âgé qu'il ne le parait ? Les yeux filent vers le cou habillé d'un foulard, mais ne voyant rien de suspect, elle les dévie rapidement.

« Allons-y avec ça. Mais attention j'ai la peau délicate. »
Bloody Mary31 décembreBabylone


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Bloody Mary
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Lun 28 Déc - 22:29
Lorsque Maléfique rencontre Cruella «Jingle bell, jingle bell, jingle bell rock
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( Mean Girl → Jingle Bell Rock )

Bloody Mary remarque bien vite,
L'oeil qui brille, la joie ravalée
Aussitôt qu'elle a illuminé,
Les traits de ce joli visage fatigué.

Pourtant, quand Bloody Mary regarde Calico, il lui fait savoir dans ce long silence qu'elle ne lui fera pas à l'envers. Après tout, le diable est le diable, car il sait deviner les désirs tordus de ses proies. Il s'adapte, et une fois qu'elle a faussement validé son choix — une vague impression, les sombres desseins du joli diable lui auront fait croire que oui —, il s'assoit face à elle. Il sent sous sa peau immaculée, de légers picotements, il voit un instant l'espèce de renforcement dans sa chair. Mais ! Terrence est professionnelle jusqu'au bout des ongles, et il a promis de redonner de l'éclat à Calico.

« Tu dis ça à un roux, chérie, mais ne t'en fais pas, rassure Bloody Mary en se rapprochant encore. Tu fais attention quand tu te démaquilles, tu hydrates ta peau, et tu te reposes un peu. »

Bloody Mary sourit, et c'est sincère. L'instant est doux, encore plus lorsqu'il pose le pinceau sur la paupière de la veuve Blackwood. Son souffle est calme, tout son corps est maîtrisé, son geste est plus que délicat. C'est à peine si le bout du pinceau est appuyé, et c'est sans la moindre hésitation qu'iel trace le trait. Il allonge le regard de chat de Cali Sinclair, appuie ces effroyables yeux. Et pourtant, le bleu nuit qui l'accompagne, rehausse son charme, redonne de l'éclat à ces iris éreintés. Sur ce terrain-là, c'est la magie de Chantalle qui opère. Ses boucles tombent le long de sa mâchoire, sa bouche entrouverte tremble un peu, et assure le geste de ses doigts. Le fard arrive au coin de l'oeil, et oh ! C'est qu'il lui va bien, à Calico, c'est comme si cette couleur était faite pour elle. Tout en nuance de bleu, et de ténèbres.

Sa peau gratte, mais ce n'est pas à cause de ça.
Ce n'est pas à cause des couleurs, ce n'est pas « ça ».
C'est autre chose, mais iel refuse d'y accorder son attention.

Et voilà qu'à la bouche de Calico, Bloody Mary y accorde tous les rouges de la passion. Il fond cet éclat écarlate dans le contour du crayon à lèvres, il apporte un peu plus de lumières à ses pommettes. Et voilà qu'il se recule, il contemple le résultat. Oh ! Fière d'elle ? Évidemment, c'est tout ce qu'on a attendu de Chantalle. Sa magie, le maquillage, le rêve. La voilà qui joint les mains, elle penche la tête sur le côté.

« Évidemment, tu es parfaite ainsi, regarde. »

Bloody Mary lui tend le miroir, il prend un mouchoir pour commencer à effacer les traces sur sa main gauche. Et comme s'il lisait dans ses pensées, il murmure juste pour Cali :

« Ton regard ne ment pas, lâche-t-il alors avec un ravissant sourire, de ceux qui éclairent la nuit, font fuir la pluie. Et c'est avec cynisme qu'il ajoute : je vais te poser une question : comment te sens-tu ? Un peu plus libre, non ? »

Parce que rien n'échappe à Bloody Mary, encore moins une femme blessée — Chantalle l'a été, trop de fois —, qui tente de se reconstruire dans les faux-semblants. Et sa main, créatrice de magie, voit enfin le maquillage partir. Bloody Mary fronce alors les sourcils, elle a la désagréable impression que l'os de son pouce est mou. Un regard vers ses doigts.

Elle constate.
Sa peau qui

(Sapeauquisapeauquisapeauquisapeauqui
sapeauquisapeauquisapeauquisapeauqui
sapeauquisapeauquisapeauquisapeauqui
sapeauquisapeauquisapeauquisapeauqui
sapeauquisapeauquisapeauqui)

Et par réflexe, la voilà qui recouvre du mouchoir sa main. Elle penche la tête sur le côté, et sourit avec douceur à Cali.

Ce n'est rien.
Ce n'est rien.

(elle tente de se convaincre)





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Calico
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Calico
Calico
Sam 2 Jan - 0:13
Maléfique rencontre Cruella
Elle est là.
Autant sauter le pas.
Calico ferme les yeux,
accorde sa confiance à cet inconnu aux manières étranges et familières,
quel mal cela pourrait bien lui faire ?
Il ne faut pas poser la question : déjà dix mille réponses surgissent, compétition entre les pires scénarios possibles. Non, Calico fait le choix de taire ses doutes, sa suspicion incessante parce qu'elle est
fatiguée
de jouer
à la plus forte.

Le masque se repose quelques minutes, et avec lui ses traits si durs. Sous le pinceau de Bloody Mary, la peau retrouve un éclat qu'elle croyait éteint depuis au moins dix ans. Ces caresses lui rappellent de vagues souvenirs, ceux de rire, de complicités adolescentes, la dernière fois qu'elle a maquillé une amie pour une soirée, le moment où elle a présenté les fards colorés à Sabrina avant qu'elle ne les souille de noir, comment c'était, se sentir belle pour le plaisir d'être belle, belle pour soi-même, et pas pour Lui.

Elle pourrait retrouver ça
recommencer à nouveau
être ce qu'elle pensait la meilleure version d'elle-même
il ne lui suffit que d'un pinceau et un peu de rouge à lèvre.

Les paupières papillonnent, chassent l'émotion avant qu'elle ne l'envahisse. Mais devant son reflet, elle fige. C'est vraiment elle ? Sa main touche timidement sa joue, frôle l'extrémité de son œil droit, juste là où l'eye-liner termine sa course.

Comment te sens-tu ?

Son regard croise celui de Bloody Mary. Libre ? Certainement quelque chose comme ça, mais Cali n'est pas poète, et les émotions dans leur torrent sont tellement entremêlées qu'une seule réponse lui semble possible :

« Quelque chose comme ça, oui. »

Et pour la première fois depuis un an, les lèvres rougies de Cali Sinclair se cassent en un sourire tendre, sincère. Mais elle voit bien que l'autre ne souhaite pas qu'elle s'attarde – ça se sent ces choses-là. Alors elle lui rend le miroir et se lève, mais pas sans exprimer, une dernière fois, sa reconnaissance :

« Tu sais bel et bien apporter des paillettes dans la nuit. Merci. »
Bloody Mary31 décembreBabylone


résumé de la mort qui tue:
Phaner
j'suis tout nu j'ai pas de rang !
j'suis tout nu j'ai pas de rang !
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Phaner
Phaner
Dim 3 Jan - 8:19

Les poètes et les troubadours, ont chanté des chansons d'amour
Qui promettaient au genre humain, de meilleurs lendemains.

Tout semble bien se dérouler.
Tout semble aller comme prévu.
Et les poumons se lâchent.
Se retiennent pourtant, de respirer totalement.
Il faut que tout soit parfait.
Il faut que cela soit aussi grand que les attentes de chacun.
Il faut montrer à quel point nous sommes maîtres de ce désordre constant.

Tous n'attendent qu’un plan de route, un espoir.
Savoir à quoi ressemble demain, peu importe à quel point le dessin peut sembler flou.
Nous ferons de ces esquisses de futur œuvre d’art.
Nous en serons maîtres.
Nous en serons fiers.

Car toujours, nous aurons donné le meilleur de nous.

Le torse est droit.
Le regard est vif.

Il s’attarde pourtant Phaner, sur les sourires, les plaisanteries.
Il y répond.

Il y répond toujours.

Il ne semble pourtant pas faire partie de la fête.
Là sans vraiment l'être.
Consolide chaque conversation, pour contredire chaque doute posé sur le cœur.

On a fait entrer dans le temple, tellement de visages.
On peine encore à retenir tous les noms de ceux qui y déposent des prières.
Il le faut.
C’est ce qu’on attend de lui.

Mais nous sommes si nombreux.
Nous sommes si différents.

La tâche est si difficile.

Sourire.
Sourire.
Sourire.

Le décor est presque trop beau.
L’air trop doux.
Tout est trop parfait.

Il fait si froid.
Beaucoup trop froid.
Ses mains sont gelées.

Si ce n'était que ça.
Notable comme un coup de pinceau en trop.
Une ligne qui dérive.
Une couleur mal accordée.
Un détail invisible pour les non habitués.

Devient obsession et tourment pour les malheureux qui l’auront constaté.

En un geste, un battement de paupière
Faire semblant.

Ce n’est pas ce qu’il désigne.
Il ne doit pas notifier ces fausses notes.
Il doit peindre en ces jours, le plus beau des tableaux.

Croire, c’est tout ce qu’ils leur reste.
Alors on joue avec ce que l’on a.
On compose avec les miettes.
Remet de l’eau dans les aquarels usés.

Dépose les utopies à leurs pieds pour ne plus voir le désespoir.

Le décor est beau.
Si beau.

Mais.
En.
Fond.
Gronde.
Les débordements.
Les faux raccords.
Si il doit être le seul à les voir.
Qu’il en soit ainsi.

Il faut vendre du rêve.
Le père noël n’a toujours été qu’un compteur de songe.
Un mirage que l’on réalise trop tard.

Alors.

Qu’ils rêvent et rêvent encore.
Qu’ils croient.
Qu’ils croient en nous.

Avant qu’il ne soit trop tard.

Ignorons les racines pourri de cet arbre de fête.

La forêt est grande et certaines graines sont encore jeunes.
Tout ce que nous pouvons faire, c’est de ne pas avoir peur.

Si la menace est forte alors nous l'effacerons avant que le tableau se fige.
On efface aussi vite que l’on ne crée.
Combien de projets n’ont jamais vu le jour ?

Nous avons un rôle à jouer Miss Blackwood.

J'espère que vous ne l’avez pas oublié.
Cette œuvre n’est pas pour nous.
Nous devons seulement veiller à son intégrité.

Quel nom poserons-nous à ses pieds, lorsqu’elle sera terminée.
Cela ne dépend que de vous.
Alors, madame Blackwood, pardon...
Dites moi, avouez moi Calico.

Que doit-on apposer?
Regardez-moi, vous qui vous abandonnez à ces rêves que nous construisons.
Avouez-moi, vous qui commencez à vouloir les voir se réaliser.
Avouez-moi tout, Calico.

Un mot de votre bouche suffira pour que je sache si la palette que nous utilisons pour repeindre les horizons n’a pas été assez touchée pour que nous réparions l’horizon.

Les couleurs sur votre visage sont pourtant si jolies.
Ce sourire, ce magnifique sourire, surtout.
J’aurais aimé que nous en profitions.

- Vous voilà très en beauté Miss, Calico. Je suis heureuse que les festivités vous plaise, vous etes trés belle.

L'œillade est attendri, la main déjà sur l’épaule, mais ce n'est pas pour vous que je prononce mes prochains versées.

-Avez vous trouvez vous aussi vos marques parmi nous ? On m’avait parlé d’un stand de maquillage mais je ne m’attendais pas à voir de si jolie façon d’utiliser la peinture.

Se tourner.
Faire face.
Attendre les réponses mais avoir tracé toutes les perspectives.

- J’en oublie mes manières excusez moi. Vous pouvez m'appeler Phaner.

Tendre la main.

Merci beaucoup de votre initiative. Réveiller les teintes cachées n’est pas à la portée de tous, mais à voir ce que vous avez fait présentement, je ne peux que m’incliner.

Un regard qui dérive, qui s’appuie dans les yeux d’une jocombe à peine terminée.

Toutefois, puis-je vous emprunter ce magnifique chef-d'œuvre ?

Les compliments, on sait que l’on ne doit pas les laisser au placard.
On le sait mieux que personne.
Alors on les prononce.
Qu’il soit pour elle, pour vous.

Ne doivent-ils pas être formulés ?

Bien sur que si, il le faut.





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Bloody Mary
Dim 3 Jan - 13:16
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( Mean Girl → Jingle Bell Rock )

Ah... le sourire de Calico,
Il est un peu brute, chaud.
Un présent dans sa paume,
Qu'elle gardera, précieusement.

Et Bloody Mary bat des cils, iel relève un peu le menton, son sourire est fier. Un instant, iel en oublie sa main, les sensations dans sa peau. Insolente jusque dans les courbes de ses boucles rousses, elle se pince la lèvre inférieure, et songe qu'elle l'aurait séduite, Calico. Elle aurait pu l'aimer. Le compliment ne fait qu'apporter de la tendresse à son regard, de la délicatesse à son sourire franc, et Bloody Mary murmure pour sa belle-de-nuit :

« Et je t'en aurais apporté bien plus encore, toi et moi chérie, dans une autre vie... il voit au loin, une présence se rapprocher, et son sourire se fait plus large, sa voix plus grave et sensuelle, on aurait levé un verre pour trinquer à la survie de chacune. »

Et quoi le vieux, là, il vient se mettre entre SA belle-de-nuit et elle, il perd une seconde son sourire. La main sur l'épaule (l'attitude), mais Bloody Mary se reprend vite. Ses doigts restent accrochés sur le mouchoir, dissimulent l'horrible chose dans sa chair. Pour l'instant, elle ne veut pas y songer, et la présence de Phaner vient bousculer l'harmonie. Oh... L'entendre valider la beauté de Calico, l'art dont il est capable avec ses pinceaux lui réchauffe le coeur. Mais Bloody Mary, elle n'aime pas, ces manières dont les hommes se parent. Iel regarde Calico, cherche la validation dans le geste de Phaner.

Parce qu'elle, ça la fait trembler.
Parce qu'elle, ça lui fait rappeler,
Toutes ces fois, où il l'a voulu,
Son corps, l'amour, temps révolu
Qui la fait encore frémir d'effroi.


(Tu es un monstre, tu seras toujours un monstre
Tu es une anomalie, tu seras toujours une anomalie.
Une erreur de la nature, tu seras toujours une erreur de la nature.)

Mais ! Ici, tout n'est qu'une question d'apparence, et de Phaner, elle sent les bonnes pensées. Sa remarque n'est-elle pas une tentative pour la faire flancher ? Oh, le vieux, sais-tu que tu as face à toi le diable en personne ? La succube ne se démord pas, et ses yeux se plantent dans ceux de Calico.

(Ce n'est rien, ce n'est rien, ce n'est rien. Dans ta tête, dans ta tête, tête tête tête tête, ta peau est est ta peau est ta peau est un millier d'échardes qui dorment dorment dorment)

Et quand enfin, ses doigts se détachent du mouchoir, cette main affreuse se retrouve dans le dos, il se penche vers Phaner. Il se penche un peu, fait sentir qu'il est bien plus grand. Et quand la main gracile de Bloody Mary vient serrer celle de Phaner, toute sa délicatesse s'envole pour se troquer contre la fermeté — un bref instant de virilité, dans toute la douceur et la tendresse de sa frêle carcasse.

Et son comportement s'adapte, c'est avec une pointe d'humour qu'il lance, sensuel  :

« Merci, monsieur, ce mot a l'innocence des enfants turbulents, et Bloody Mary lui envoie un clin d'oeil effronté, et si vous le souhaitez, je peux aussi m'atteler à faire de vous une oeuvre d'art, après tout, mes doigts savent user de multiples de caresses. »

Le clin d'oeil est appuyé, un peu désabusé — Bloody Mary séduit ou provoque. Et quand leur poignée de main se sépare, celles de Bloody Mary rejoint l'autre dans son dos. Sagement, bien droit, il ajoute :

« Néanmoins... voyez-vous, une femme n'est pas un objet, Madame a seulement eu besoin qu'on réveille son éclat, et Dieu sait à quel point je pourrais me damner pour un sourire pareil. »

Bloody Mary avise, la main cavalière sur l'épaule de Calico, puis de nouveau son regard se pose sur elle. Et c'est pour elle qu'iel sourit, ses yeux brillent de cette lueur farouche. La poupée de porcelaine cache un millier d'épines ; elle se recule d'un pas. Son trouble est impalpable, le déni se fait plus fort, elle attend ! L'aval de Calico. C'est sa belle-de-nuit qui décide.

(Un monstre un monstre un monstre ta main qui ta main qui ta main qui ta main qui et c'est Marcia qui danse danse danse danse belle à la ville belle en scène elle danse danse danse danse sur ta main ta main qui qui qui qui comme cette fois-là ta peau est un couperet aiguisé)

Ta détresse, Bloody Mary, c'est la seule caresse dont tu les prives.



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Calico
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Mar 5 Jan - 1:55
Maléfique rencontre Cruella
Temps suspendu. Instant de complicité. L'impression d'être devant une part d'elle-même – quelque chose d'enfoui, de lointain, mais de familier. Comme une sœur qu'elle n'aurait jamais connue. Cali redevient un peu plus Sinclair, et tous les possibles s'étendent devant elle.

Comment prendre un verre. Avec lui. La proposition la surprend, comme la sortie soudaine d'un rêve. Elle n'a pas le temps d'y répondre, une main qu'elle reconnait à son poids et sa chaleur se pose sur son épaule. Le sourire qu'elle a réservé à Bloody Mary s'éteint, mais pas tout à fait – une brillance demeure aux commissures de ses lèvres, prêtes à éclater à nouveau, du bonheur qui se contient à peine. Et pourtant près de lui, près de Phaner, elle recompose un masque – pas tout à fait celui qu'elle réserve aux autres. Non, celui-là relève de l'élégance calculée, du sérieux et du détachement.

« Vous êtes un flatteur, Phaner. »

Sa main se pose sur la sienne, toucher de plume, pour l'inviter à la retirer. Puis elle observe, silencieuse et d'un œil amusé, la scène entre les deux hommes. La soudaine masculinité qu'exsude Bloody Mary lorsque la poignée de main est échangée la divertir. Elle ne s'y attendait pas, mais les hommes sont tous des coqs songe-t-elle en retenant un rire. Elle en a la preuve.

Et elle, elle se retrouve au milieu de cette bravade.
Quand cela lui est-il arrivé pour la dernière fois ?
Mariée si jeune, elle n'a pas profité longtemps des luttes livrées pour elle.

Mais elle a passé l'âge pour ces enfantillages – et Phaner aussi, elle l'espère. Elle pose une main sur son bras, mais c'est à Bloody Mary qu'elle s'adresse ; qu'elle remet à sa place.

« C'est ok. J'étais sur mon départ. » Puis vers Phaner, avec ironie : « Vous ne m'empruntez pas à quoique ce soit. »

Prête à partir, mais pas tout à fait. Ses pieds la retiennent, il y a encore quelque chose qui veut passer le pas de ses lèvres. Une idée, une promesse, une redevance pour ce qu'il a fait pour elle aujourd'hui. Elle lui doit au moins une réponse. Alors elle adresse un regard rieur au pirate avant de lancer :

« Je trinquerai à ces vies entrecroisées. »  

(Car ce n'était que ça
et jamais ça ne durera)
Bloody Mary31 décembreBabylone


résumé de la mort qui tue:
Phaner
j'suis tout nu j'ai pas de rang !
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Phaner
Phaner
Ven 22 Jan - 1:08

Les poètes et les troubadours, ont chanté des chansons d'amour
Qui promettaient au genre humain, de meilleurs lendemains.

Il n’a jamais douté que votre beauté pouvez bruler aussi bien les ailes des anges que celles des démons.
Si il se fait flatteur Calico, c’est bien parce qu’il ne fait que mettre en lumière ce qui vous compose.
Il n’y a qu'à voir la ferveur avec laquelle on vous défend.

Voulez vous vraiment faire le beau ?
Voulez vous vraiment faire le mâle ?
Vos contradictions sont intrigantes.

Ce costume vous sied parfaitement pourtant.
N'êtes vous pas venu distribuer le bonheur aux plus innocents.
Mais soyez rassuré, je ne suis pas là pour juger sur les apparences.
L'habit n’a jamais fait le moine.
Pour ce qui est des actions par contre, il s'agit d’une symphonie bien différente.
Que vos notes sont graves, que vos actions sont fausses.

Voulez vous vraiment que je m'engage sur les chemins que vous tracez pour moi ?
Vous sentez vous donc si menacez pour ressentir ainsi le besoin de serrer votre main sur la mienne de la sorte ?
Les doigts qui s’accrochent, qui s'agrippent ne sont-ils pas ceux en proie au plus grand désespoir.
Ne juger pas ainsi la main que l’on vous tend.
Elle pourrait être celle qui vous tire à l’avenir d’un mauvais pas.

C’est poliment qu’est refuser l’invitation.
Un rire que l’on laisse mourir alors que sont remises soigneusement à leur place les lunettes.

“ Je ne doute pas de vos talents. “ Lance-t-il avant que la poignée de main ne s'achève.

Il écoute, il entend.
Ne détourne pas le regard, sans pour autant le faire provocateur.

Il attend, seulement.
Attend la fin des discours.

“ Je m’excuse Ma Dame, si je vous ai offensé cela n’était point mon but, je ne suis pas idiot et je sais que vous êtes la seule maitresse de vos choix et de vos envies. “

Dans son sourire, il n’y a que de la tendresse.
Il a le cœur a la fête Phaner, il n’y a pas de place pour les confrontations.
Ce n’est pas son souhait.
Alors c’est vers Mère noël qu’il se tourne cette fois.
Attrape la main qu’il avait quitté quelque seconde auparavant.
La porte à ses lèvres et y dépose un baisé.
Léger. Sans appuyer.
Politesse sans se vouloir geste déplacé.

“ Veuillez m’excusez vous aussi, si mes mots vous ont heurté. J’ai simplement du mal à me passer de sa précieuse présence. “

S’écartant pour laisser place, pour ne pas interférer plus que de raison. Laisse Calico délivrer les mots qu’il lui restait à dire, puis lorsqu’elle se joint à lui, c’est d’un geste de la tête qu’il s'éclipse.
S’enfonce là où le monde se fait plus rare.

“ Je suis heureux de vous voir ainsi profitez des festivités, j’espère que les stands que vous avez eu l’occasion de visiter ont su vous donner entière satisfaction. Vous êtes un atout majeur ici bas, le savez vous Miss Blackwood ? J’attend impatiemment que vous me racontiez chaque détail de ces jours passés. Je vous laisse retourner à vos visites, je voulais simplement me rappeler à votre souvenir. J’ai pour ma part vu des choses bien plus intéressantes que je ne l’aurais cru. Il faudra que je vous parle du petit roi, quand nous en aurions l’occasion“

Ce n’est un au revoir que de courte durée Calico, nous devrons bientôt nous retrouver.
Les talons se tournent, et avant de disparaître entièrement, sans même se retourner il ajoute.

“ Elle a refusé. Il fallait s’y attendre. “

Bloody Mary
Le Chaos en talons hauts
Le Chaos en talons hauts
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Bloody Mary
Bloody Mary
Ven 22 Jan - 14:57
Lorsque Maléfique rencontre Cruella « Moretto, comme ta bouche
Est immense quand tu souris
Et quand tu ris, je ris aussi
Tu aimes tellement la vie
Quel est donc ce froid
Que l'on sent en toi? »

( Rita Mitsouko → Marcia Baila )

Oh Phaner, ne tente pas le diable.
Et Calico, n'oublie pas : tu es redevable.
Les paillettes dans la nuit, le bonheur dans tes yeux.
C'est bien assez pour la créature aux cheveux de feu.

Et quand Phaner lui touche la main, Bloody Mary s'embrase depuis l'intérieur. Oh. Rien ne le démontre, le contrôle qu'il a sur elle-même est si vaste, et il se contente d'un sourire gêné, un peu de ceux que donnent les vierges effarouchées. Aussitôt que les lèvres quittent sa peau, elle pose la main sur sa joue, et joue :

« Oh lala, quel honneur, vous serez presque pardonné, Monsieur. »

Et Bloody Mary pense : pourquoi les hommes agissent toujours ainsi ? Pourquoi ne font-ils que prendre ? Ne voient pas qu'il n'y a plus rien, plus rien à creuser et à arracher. Pourquoi sont-ils si friands de toucher, s'accaparer, posséder ?

À quel moment l'a-t-elle invitée ?

Et quand Phaner emmène Calico, Bloody Mary — la main gauche toujours dans le dos — ouvre grand son bras, presque au-dessus de sa tête. Et le voilà qui tire sa révérence, tend la paume vers le chemin que sa Belle-de-nuit emprunte. Une salutation théâtrale, puis iel se détourne ; il range ses affaires, soigneusement, et ravale son trouble.

À quel moment a-t-elle donné son autorisation ?
C'est comme Charles, il n'attendait jamais avec sa passion.
À toujours exiger, prendre, arracher, sans s'inquiéter.
Oh. Ce n'est qu'un baise-main, mais Terrence déteste être touché.
Par eux.

(Marcia danse, belle à la ville comme à la scène, elle danse danse danse danse la voir danser me transforme en excité
Oh. Quel est ce grand que l'on sent en toi ?
Tu danses et danses, tes jambes sont des couperets aiguisés tu danses sur du polystyrène tu danses et danses danses danses pendant qu'il vient sur toi qu'il t'empêche de respirer et tu suffoques alors que tu danses danses danses tu détestes
tellement la vie)

Bloody Mary gonfle la poitrine, il se redresse, puis reprend son masque. Le visage est fermé, le regard terriblement froid, et c'est un peu sèchement qu'il prévient qu'il va aller manger et fumer.

Mais il n'a pas faim, et sa bouche brûle.

Plus Bloody Mary s'éloigne de la foule, plus les bouts de son masque tombent au sol. Des éclats aiguisés, qui s'écrasent, s'étalent, et à l'intérieur de Terrence

La purulence grandit
Grandit !

Et enfin seul, Bloody Mary regarde sa main.

Et elle gratte, et elle gratte, et elle espère tant que ça finisse comme redevenir comme avant. Que sa peau retrouve son bel éclat blanc. Mais plus elle gratte, plus elle frotte, plus sa peau change, se transforme, comme de la pâte à modeler.

Ironique n'est-ce pas ? Pour une personne qui modèle genre et personnalité selon les désirs d'autrui ?

Qu'est-ce que c'est cette merde, putain.

C'est ce qu'iel répète, en boucle, et ça fait un mal de chien. Dans l'intérieur de ses tripes, dans les entrailles pourries. Tout s'écroule soudain.

Si la panique lui broie la gorge, si l'angoisse cisaille ses chairs, Bloody Mary ne pleure pas. La crise est longue, interminable, et ses pensées tambourinent dans son crâne.

Quel est ce froid que l'on sent en toi ?
Maintenant tu es en cendre, en cendre.

Fais semblant de brûler, Terrence.


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