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[FDR 26/12] The Hunger Project - Mary

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Twizzlers
Bimbo blond girl
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Lun 18 Jan - 1:13
J'ai arrosé mon cœur de larmes apatridesJ'ai bu juqu'au lever du jour, cet océan qui nous sépare.La sécheresse du ton que tu emploies arrive aussi vite qu’il repart et assez émerveillé il le voit comme un ciel qui se couvre et se dégage un jour de grand vent, c’est ça que tu es Mary, un grand ciel qui peut aussi bien se faire bleu qu’orage et il range ses constatations dans une boîte qu’il n’ouvrira pas, ni à toi ni à personne, parce qu’il n’y a pas de place pour cela et que tu n’apprécierais sûrement pas.

Alors il recommence à te regarder, il déporte ses pupilles de la nuit mal éclairée pour te regarder briller doucement et dans ces yeux il n’y a pas de lumière, il n’y a que des ombres qui dansent vite et fort, il n’y a que le contrôle qu’il s’impose, pour une fois. Et tu perces la glace d’un brasier qui n’épargne rien, il le sait et il te laisse sonder ce que tu veux, parce qu’il sait que tu prendras ce que tu voudras dans tous les cas et inconsciemment une braise d’arrogance le fait luire de cette certitude qu’il n’y a pas de prix à donner, qu’il n’y a rien qu’on ne puisse en tirer. Alors il penche la tête, sans aucun amusement sur le visage, sentant une mèche d’un blanc pur venir caresser son front et s’échouer près d’un de ses yeux.

« Les deux. » Il voulait dire qu’il ne savait pas, il aurait aimé te dire que c’était simplement comme ça, qu’il le savait, mais il n’arrive pas à te mentir, pas sur ça. Parce que tu sais ce n’est pas qu’il croit ça juste parce qu’on le lui a dit, et ce n’est pas parce qu’il le croit qu’on s’est permis de le lui annoncer, il y a de la vérité dans les deux, parce qu’il n’a pas attendu qu’on le lui dise pour le penser, il a suffi de comprendre un peu les gestes et les regards des autres, du sien. Il hausse les épaules devant ce constat qui n’est que ça, il ne le vit pas mal ou en tout cas plus depuis longtemps. Alors il acquiesce si bas qu’on croit rêver son mouvement de tête, la ligne de sa mâchoire qui se tend vers le sol et ses cils qui se baissent suffisamment pour dessiner sur ses joues de longues ombres noires. « Il y en a probablement plus que ce que je ne serais jamais capable de voir. » Et ce n’est pas grave, parce qu’il sait qu’il n’est pas le seul à ne pas les voir, parce qu’il sait aussi qu’il en voit certaines que personne d’autre ne distingue.

Et finalement le profil se fait face, tu as devant toi tout son être tourné. Il n’est pas le meilleur pour saisir les nuances et encore moins pour comprendre lorsqu’il vaudrait mieux qu’il se taise mais à ce moment d’éclipse il te laisse t’exprimer sans tenter de rassasier sa curiosité. Il récolte ce que tu lui offres tout en sachant très bien qu’il a le droit à quelque chose de rare. Et pourtant à ses yeux tu sais à ce moment Mary, c’est toi qui est couronné.

Il le voit ton sourire, et ça brûle en lui de tout ce qu’il lui a manqué, de tout ce que tu sembles avoir été privé.

« J’ai toujours pensé qu’il y faisait chaud au milieu, et que c’était la meilleure place. » Il retient une grimace, c’était une chose que d’être entouré d’enfants, une autre que d’y être intégré. Twizzlers n’avait toujours été qu’une lune unique et solitaire dans son ciel, prenant les étoiles pour des sœurs qui n’en étaient jamais. « Et franchement j’en sais rien mais je ne saurais pas t’affirmer que c’est mieux d’être seul. » Parce que simplement parfois, avoir toute l’attention c’est pire que ne pas en avoir du tout, surtout quand celui qui regarde n’est jamais satisfait et jamais comblé parce ce que l’on est ou ce que l’on a été.

« Ce n’est pas tant forcément qu’on a pas de place, plus que celle qu’on nous donne est loin de celle que l’on veut. » Dont on a besoin, pourrait-il te dire, tout bas.

Mais il n’en fait rien et au creux  de ses omoplates glisse sa main qui vient gratter le point imaginaire, celui qui le retient d’un fil à votre réalité, qui l’empêchera probablement de graviter.

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Bloody Mary
Le Chaos en talons hauts
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Lun 18 Jan - 1:40
The Hunger Project « Whatever happened to Fay Wray?
That delicate satin draped frame
As it clung to her thigh, how I started to cry
Cause I wanted to be dressed just the same »

( The Rocky Horror Picture Show → Don't dream it, be it )

« Les deux, répète Bloody Mary en passant ses doigts fins dans les fleurs en papier, elle en apprécie la délicatesse et le son qui en crépite, c'est ce qu'il y a de pire. Quand on finit par croire ce qu'on répète. »

Et ses bras retombent le long de son corps, iel se pince la lèvre, mais iel n'en dévoilera pas plus. Oh... c'est un être détestable, Bloody Mary, c'est un poison, une tumeur. Une fois qu'elle se colle au coeur, impossible de s'en défaire. Elle reste et dévore tout. Elle donne ce qu'elle veut posséder, et quand elle a fini de tout ronger, elle s'en va. Bloody Mary en avait abandonné des gens.

Parce qu'on l'avait abandonné, tellement de fois,
Qu'iel ne peut plus faire confiance, c'est un privilège de roi.
On peut se le permettre, quand on crève pas dans le froid.

Iel cligne des yeux, et quand Twizzlers lui fait face, un peu, elle le fixe avec un air de défi. Oh, c'est un être détestable, Bloody Mary, c'est un poison, une tumeur. Lorsqu'elle écoute, c'est pour mieux renfermer dans sa chair tout ce qu'elle peut dire. Les secrets, les fantômes qu'on garde, les blessures qui ne se referment, jamais, jamais vraiment. Bloody Mary ne peut pas dévoiler à Twizzlers que c'est dur de grandir,

Quand on est pas vraiment un garçon,
Coincé entre deux frères, à perdre la raison,
En se demandant pourquoi on déteste cette maison.
Pourquoi on aime les robes plutôt que les pantalons,
Pourquoi on admire maman, et ses chaussures à talons.
Oh bien rare, elle ne pouvait pas réellement s'offrir,
Tous les artifices pour se sentir belle, et il pouvait que ressentir,
La plaie dans son coeur, ah... elle a tellement grandi, et grandit, le pire ?
C'est que le feu brûle pour ne pas sentir le froid dans ses viscères.

Ce froid, qui...

Bloody Mary soupire, la cigarette coincée délicatement entre ses doigts, se consume. La braise rougit, et son regard s'enfonce dans la mélancolie. La fin d'année donne toujours ces élans de pourriture.

« Pas vraiment la place la plus chaude, au contraire, tu as pas grand-chose parce que l'aîné prend tout, et ce qu'il te reste, tu dois le donner au plus jeune. »

Son grand frère qui a regardé, muré dans son silence et l'effroi, son père qui tabassait sa mère.

« Et t'es obligé de te plier à la place qu'on t'a donnée. »

Bloody Mary sourit, amer.

Son frère qui ne faisait rien. Pourtant, qu'est-ce qu'il se vantait ! Qu'est-ce qu'il méprisait Terrence et sa carcasse en allumette, il lui crachait sans cesse qu'avec ses boucles éparses, elle ressemblait à une tapette.

Pourtant, ce n'est pas son grand frère qui s'est interposé.

« Bref, je surveillerais Lust. »

Bref, le chaos veillera sur la luxure. De loin ou de près.

« Et je ne te demanderais pas de lui pardonner, je suis pas comme ça. »

Bloody Mary se redresse, elle sourit à Twizzlers, et se penche sur lui. C'est un dernier baiser que la tumeur lui donne, sur la joue.

Il n'est pas innocent, mais il n'est pas intéressé pour autant.
Il a l'odeur de la cigarette, il a le parfum du ressentiment.
De celui que l'on partage, de celui qu'on comprend.

Ses doigts glissent sur son cou, sa mâchoire, et Bloody Mary défait une fleur en papier. Elle la rend à Twizzlers dans un silence solennel.

Bloody Mary n'a jamais pardonné à son père de l'avoir regardé comme s'il était une erreur dans la fratrie. Il n'a jamais pardonné à son grand frère de l'avoir séparé de leur géniteur,

Quand il l'a frappé, de toutes ses forces, rempli de fureur;
Quand il l'a frappé de toute sa rage, prêt à venger,
Sa mère qui le ventre gonflé, l'avait supplié longtemps.
Et il ne s'est jamais pardonné d'être ce qu'il était ;
Parfois, elle pense : j'aurais dû le tuer.
Et son père avait su qu'elle l'aurait fait.
Tous les deux savaient que l'un allait y passer.



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Mar 19 Jan - 1:16
J'ai arrosé mon cœur de larmes apatridesJ'ai bu juqu'au lever du jour, cet océan qui nous sépare.Ses propres paroles roulent dans ta bouche et sont recrachées par tes lèvres et il reconnaît à peine son intonation, il ne se retrouve pas dans ces syllabes que tu laisses s’échapper de toi, elles sont siennes et pourtant il y a tant de toi en elles qu’elles lui paraissent étrangères, d’un coup. Il te croit, comme il croit les autres et tes paroles tombent comme la pluie sur un sol craquelé, trop pour être abreuvé de ce que tu n’es pas prêt à donner, il ne se gorge pas des informations que tu donnes au compte-goutte, il les absorbe jusqu’à la lie sans s’en rassasier et pourtant sans t’en demander plus. Il ne peut pas voir ce que tu ne lui renvoies pas et pourtant il ne te demandera pas, parce qu’il a compris que ça excédait ses droits et qu’il a vu tes frontières tendues entre toi et lui, toi et le reste, qu’il ne se permettra jamais de passer sans signe ou invitation de ta part, même si ça veut dire te laisser derrière, même si ça veut dire te laisser dans la nuance de noir que tu ne broies que pour toi.

Il fait si sombre et pourtant le brasier incandescent de ta cigarette semble suffisant pour illuminer le défi dans ton regard, et fugacement il pense que pour ce soir tu lui en as donné suffisamment et ça réveille en lui les braises d’un sourire de garnement qui creuse ses joues. Il préfère croire ce qu’on lui dit plutôt que compter sur lui-même pour se faire une image de sa propre image, il ne saurait pas par où commencer. Alors l’air s’infiltre dans ses poumons par son nez tandis qu’il inspire de la même manière que certains vivent, vite et silencieusement. Ton écho renvoie l’idée de la place et les étoiles s’alignent pour le faire dire que décidément parfois la place qu’on nous donne dépend plus de ce que l’on est que du nombre qui nous entoure. Alors il ne préfère pas répondre qu’à ses yeux d’astre qui tombe, c’est plus que frères et sœurs ou pas, on récolte toujours de la place qu’on veut vous donner. Parce que peut-être que pour toi, pour toi ça aurait tout changé, peut-être que si toi, tu avais été enfant unique tu n’aurais pas eu à être aussi plié, aussi soigneusement tordu comme une serviette en papier qu’on abandonne dès le repas terminé.

Pour lui, rien n’aurait bougé parce qu’il aurait pu être aussi bien plus seul qu’accompagné ça aurait fini de la même manière et qu’il le sait, et peut-être que c’est tant pis ou c’est tant mieux. Sous l’émail de ses dents crissent les derniers cristaux de sucre sanguin au goût fraise.

« C’est pas vraiment la peine, tu m’as écouté c’est suffisant, c’est ce qu’on s’était promis. »

Il hausse les épaules alors que te faire face n’a jamais été aussi facile ou pourtant le souffle se coupe et coince plus loin là, juste dans sa gorge. Parce que malgré tout, il a retenu et il a appris de ce que tu lui as dit et inconsciemment il ne veut pas enlever à Lust le privilège et le seul appui qu’elle a en toi. Et l’air ressort de ses poumons dans un souffle muet qui fait s’élever la brume de décembre dans la nuit.

« On se rend les coups, elle et moi, ça ne changera probablement pas. J’ai entendu ce que tu m’as dit à défaut de sûrement avoir tout compris. » Il a une grimace pour lui-même, il aura au moins eu le mérite de s’être pris un des plus beaux mépris depuis longtemps, sur fond de leçon qu’il a probablement retenue à moitié. « Mais j’ai saisi la symbolique, je crois. » Même s’il sait que la faveur ne lui sera probablement pas rendue, pas par elle en tout cas. Et tu sais, il ne veut juste pas que tu deviennes ce garde-fou, il ne veut pas te mettre dans cette position-là.

Et il te laisse te pencher et embrasser sa joue, il respire ton odeur de cigarette à peine maquillée sans rien en dire, il préfère cueillir au creux des ses mains en coupe l’unique fleur de papier qui lui semble si grande d’un coup que son poids lui pèse presque assez pour faire trembler ses doigts. Il n’y a pas de pardon pour elle, il n’y en a pas pour toi parce que tu sais ça fait longtemps qu’au fond de lui, il n’y a plus la place pour ça, plus la place pour vous en vouloir, il n’y aura plus que des souvenirs qu’on arrose de temps en temps excepté que cette fois-ci, le souvenir est de papier.

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Mar 19 Jan - 11:57
The Hunger Project « Whatever happened to Fay Wray?
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( The Rocky Horror Picture Show → Don't dream it, be it )

Le chaos (sur)veille la Luxure, de près ou de loin. Le Chaos veille sur la Luxure, et s'assure qu'ils ne l'approcheront pas. Quand on crache sur la Luxure, le Chaos intervient, une bourrasque de flammes. Tous les mots mauvais sont des maux pour l'âme, et le Chaos rend les coups à sa place. C'est que Bloody Mary protège plus Lust qu'ellui, oh, iel peut mourir demain ; il s'est déjà préparé à cette éventualité. Depuis qu'il a quitté la maison, depuis qu'il a senti les mains du clochard sur lui. Qu'importe, elle, on s'en fout.

Elle préfère qu'on s'en foute.
Elle s'embrasera plus fort pour s'éteindre sans demander son reste.
Ce n'est qu'une question de temps.

Peut-être que Twizzlers l'a compris, lui aussi, peut-être qu'il s'en fiche — et c'est mieux, percer à jour Terrence est ce qui provoque les angoisses. Parce qu'elle aussi, elle a peur d'entendre d'eux, d'elles, de tous, ces petits mots qui font bien plus mal, ces :

tu l'as cherché.

Tu n'es pas un vrai mec, c'est de ta faute.

Tu

l'as cherché.

Alors iel regarde la fleur dans les paumes de Twizzlers, aussi haut et grand qu'iel est vide et abîmé. La peinture dorée sur sa peau et son visage, elle resplendit.  Oh... c'est qu'elle est de mauvaise qualité, il suffit de gratter pour s'apercevoir des moisissures.

« Lust est clairement la petite protégée, lâcha Bloody Mary, elle a perdu sa soeur, rajoute-t-elle avec une indifférence pragmatique dans la voix. Et sa bouche revient embrasser la cigarette. Va savoir à quel point sa survie est ici est une malédiction. »

Bloody Mary hausse les épaules, et la voilà qui recule d'un pas, puis de deux. Ses yeux fixent Twizzlers avec un air de défi, rien de méchant, c'est l'assurance qui transpire dans tous les pores de sa peau. Cette insolence qui dissimule toutes les souffrances. Ils ne sont pas si différents.

« J'espère pour tes crushs que quand t'es amoureux, t'embrasse avec un peu plus de passion que t'as eue avec ce vieux. »

Un petit rire, un dernier sourire ; Bloody Mary a toujours le dernier mot. Il n'attend pas plus, et voilà déjà qu'il se détourne. Iel n'abandonne derrière son passage que l'odeur de nicotine, cette impression que le monde n'est pas assez grand pour supporter toute la difformité de sa mince silhouette. Et Bloody Mary repense à la conversation, Lust, Twizzlers, et Phaner. La couronne de fleurs sur la tête, ça forme comme un diadème en toc, c'est plus un linceul qu'un chapeau.

Voilà que le moment est revenu de retourner travailler,
De faire de tous, des jolis minois qu'on aime contempler.
Les enfants comme les plus grands, ramener les sourires,
Raviver les éclats, les éclats de rire, et encore, encore polir,
Ces visages qui ont tout perdu, donner l'illusion qu'un instant
Que plus rien n'est important.




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