[FDR 31/12] pas d'panique à bord, le fun et la vitesse d'abord ○ mac & nugget

La rancœur dans des dents grinçantes, être accompagné (encore) de Rage n’arrange pas les choses. On va se poser des questions, tu le sais ?
Il ne comprenait même pas quel est le but de son intervention dans l’histoire. Bon il a suivi le gros de ce qu’il a à faire, quand même. Mais à vrai dire, écouter les directives d’une personne totalement lambda en étant ivre mort ne l’aide pas non plus à comprendre tous les rouages ; même deux jours après les explications. Qu’il ne s’étonne donc pas de finir dans un rôle aussi peu important. Et pourtant, en tant qu’espion, ça aurait pu être crucial afin d’empêcher les dérives des pirates. Surtout d’un pirate comme Twizzlers ; un raté à ses yeux. C'est plutôt lui qui commet des ratés.
L’alcool joue toujours en faveur des pirates et un espion aussi ivre n’a jamais pu communiquer avec les responsables greens pour leur communiquer les actes délinquants.

Alors qu’il rôde en compagnie de son lieutenant, il entend pourtant encore la voix d’Ant résonner dans sa tête et se maudit de n’avoir rien arrêté à temps.
Il grince des dents lorsque tous deux arrivent à la hauteur des deux adolescents pris pour cibles.
Pathétiques. Méprisant au possible, Sweetie lève le port de tête et forcément, sent à plein nez une odeur bien trop familière.

Ils empestent la cannelle et l’alcool. À ton avis, qu’est-ce que transportent des types bourrés ?

Il retourne la question à Rage, l’évidence calquée sur son visage à s’en retourner les yeux. Après tout, même si sobre pour le moment, un alcoolique notoire comme lui en connaît en rayon sur la bouteille.
Il n’accorde presque pas une attention aux deux adolescents et ne semble parler qu’au blond. Mais derrière toute l’ignorance que Lukas arbore, il dresse déjà un stratagème. Oh, qu’on ne va pas croire que les deux mômes l’intéressent. Ils l’agacent, même, terriblement. Perdre son temps avec eux, il n’y a rien de grisant là-dedans. Ça le saoule d’être bloqué au second rôle.
Sweetie doit en faire bien plus, il doit prouver sa valeur. Ayant raté sa chance avec les Greens en oubliant de révéler les intentions malveillantes, il commettra plus d’actions en faveur des pirates.
Il cherche à t’impressionner, encore. Mais tu sais qu’on ne peut pas le faire confiance, hein ?

GO GO GO

• Je vous remercie de votre patience, vous pouvez de nouveau tous réagir, je vous demanderai juste de rester réalistes et de prendre en compte ce léger bouleversement ahem :clown:

• Du coup on repart juste après comme ça vous arrange, je vous laisse voir ça entre vous.
• Je reste dispo si vous avez la moindre question

Loser j'ai passé des heures à rien niquer (ni le game, ni ta mère) branleur j'ai jamais trouvé la voie du succès (ni la fame ni le pèze), rallume pétard enfoui sous terre ; plus rien n'est grave, passe-moi une bière

Il écoute attentivement la suggestion. Hoche brièvement la tête, docile. Entendu. Il veut aller derrière les barrières, poser les sacs, et courir ;
(le rejoindre, vite)

Mais quand une nouvelle voix s'élève, il tourne rapidement la tête à s'en briser la nuque, considère les nouveaux arrivants le visage hagard, suintant de panique, d'une peur inédite.
(celle d'être pris la main dans le sac)

Et il a ce réflexe un peu inné,
un peu nouveau,
de se décaler sur le côté pour mieux planter son dos droit devant Nugget, de toute sa hauteur. Un mur.

Il les toise d'un air méfiant, mais l'œil un peu étourdi par l'inhabituelle présence d'alcool dans son sang ; les jauge longuement, l'un et l'autre, ses yeux naviguent rapidement en essayant de former une idée cohérente sur comment approcher cet imprévu.

À ses pieds, E.T. s'est réfugié derrière ses mollets dans des couinements rendus anxieux par les adultes. Dans un éclair de lucidité, MacGyver remet les lourds sacs en place sur ses épaules pour pouvoir porter l'animal dans ses bras d'un geste protecteur.

– On transporte des médicaments. Pour mon chien. il déglutit. Il est malade. Regardez, il tremble.

Par pure terreur face aux deux inconnus, le petit chiot s'agite dans les bras de son maître, effectivement pris de légers spasmes.

Et pour enfoncer le clou, car de toute évidence "MacGyver" rime avec 'bon menteur', il remet naturellement sa casquette bien droite sur sa tête et dresse son menton aussi dignement que possible.

– Et je suis de la police. il tapote son petit badge en bois sur son torse, avec gravé "MACGYVER" en lettres maladroites ; comme si le reste du costume ne rendait pas ça plus évident (et plus ridicule). Et elle c'est ma stagiaire. Donc, euh, circulez. Y'a rien à voir.

résumé:

pas d'panique à bord le fun et la vitesse d'abord.

Elle n’a pas vraiment compris, Nugget.
Elle a juste entendu la voix inconnue dans ses oreilles, presque irréelle, si bien qu’elle s’est demandée si ce n’est pas l’alcool qui lui faisait entendre des choses. Pourtant, c’est quand tu t’es arrêté brusquement et que tu t’es placé devant elle qu’elle a compris.
Elle a compris que notre plan tombe tout doucement à l’eau.

Cachée derrière toi, elle observe.

Le cœur battant.

Partagée entre l’envie de se rebeller parce qu’elle n’a pas besoin qu’on la protège et l’envie de disparaître complètement derrière ta silhouette pour ne plus exister et ne pas

affronter

ses deux hommes là.

Elle ne veut pas admettre, Nugget, qu’ils lui font peur.

Elle n’a peur de rien.
Elle s’en est convaincue.

Et elle n’aura pas peur de deux types, pas après tout ce qu’elle a vécu. Pourtant, son cœur cogne contre ses côtes (elle se dit que c’est à force de marcher si vite), son souffle est court (elle n’a pas encore repris sa respiration) et elle serre ses mains tremblantes dans les sangles des sacs (il fait froid, c’est pour ça).
Elle n’a pas peur d’eux et encore moins de ce qu’ils pourraient faire.

Elle a vécu pire.

C’est ce qu’elle se dit.

« J’ai pas d’uniforme parce que j’suis que stagiaire. C’pour ça qu’on m’a envoyée, avec lui, transporter les médicaments. Y’a beaucoup de gens à la fête du coup, mon responsable a préféré me mettre sur une petite tâche pour pas que j’sois trop paumée… »

Ça lui semble crédible, dans sa tête à Nugget. Elle a déjà menti tant de fois par le passé— mais elle a un peu bu alors tout lui semble un peu plus facile. Elle ne sait même pas pourquoi elle se sent obligée de se justifier.
Elle se sentirait presque invincible face à ses deux grands garçons.
Elle note bien la différence de corpulence mais elle se sent si forte, si grande, qu’elle ne peut que s’imaginer s’en sortir assez rapidement. Et il y a Mac avec elle.

Nugget ne pense pas clairement.

Elle ne pense jamais clairement. Ce soir, surtout.

Il y a un peu de panique dans les gestes. Un peu de tremblement dans la voix. Mais elle se refuse à trop angoisser— ce n’est pas le moment et pas devant Mac, surtout, elle veut
lui prouver qu’il n’aura pas à la sauver

à chaque fois.

(Alors elle fronce simplement les sourcils.) « L’accès au lac est interdit, d’ailleurs. Vous avez rien à faire là, en plus il n’y a rien ici comme festivités. »

Elle serre les poings autour des sangles du sac, mal à l’aise.
Les épaules endolories.

Résumé:

(sorry pour le retard, j'ai d'ailleurs aucune excuse

)

Petite panique à bord

- Oh.

Des flics. Le blond arque les sourcils dans une mimique presque théâtrale, comme s'il avait été lui-même pris de cours.
Par quoi, là était toute la question. Il se rapproche. D'un seul pas, tuant de peu la distance qui les séparait. Rage avise du regard les petites têtes, terriblement ... amusé.

Il sourit en coin et répond simplement :

- Des flics. À Arcadia bay ?

Il se rapproche une fois de plus, tout sourire aux lèvres. La tension était palpable, et même s'il n'était pas le plus grand de tous, il en imposait assez de par sa seule volonté.
Et pris d'un curieux élan de complicité, il rapproche le visage du plus enhardi, ignorant superbement ce qui servait de stagiaire, et murmure :

- Je pensais être le seul avec mon acolyte, derrière vous. On sait tous qu'ils se font rares par ici. Vous avez des menottes ? Des flingues ? chuchote-t-il alors qu'il commence déjà à le fouiller, dans les poches, ailleurs, de manière à vérifier ce qu'il dit... sans oublier de glisser des pétards au moment de la fouille.

gotheim pour epicode

résumé:

Incroyablement mauvais est son rictus. C’est rare les fois où il peut ressentir ce plaisir de dominer complètement une situation. Mais c’est probablement parce qu’il a toutes les cartes en main.
Lui n’a pas besoin de mentir, pour une fois.

Jack Russel. Ça vous dit quelque chose ?

Bien sûr que ça ne leur dit rien mais il les fait simplement mariner sur cette question. Attendre quelques instants pour qu’il soit le centre d’attention plutôt que Rage. Après tout, c’est son meilleur rôle, que de jouer la vedette. C’est la meilleure stratégie. Même s’il a clairement les boules que le lieutenant lui ait piqué son idée de trifouiller les poches des menteurs. Il avait une meilleure excuse, en prime.

J’imagine que non. Encore la stagiaire, je voudrais bien la croire même si, du temps où j’y étais, j’ai jamais vu un flic green faire du baby-sitting. Depuis quand on laisse en plus une stagiaire donner les ordres ?

Ses yeux posés plus bas vers la fausse stagiaire, il se permet clairement de la sermonner comme le ferait tout green qui se respecte. N’est-ce pas sa véritable identité ? En tout cas, il insiste beaucoup trop sur cette ancienne identité que, pour autant, il n’apprécie pas autant. Mais elle est bien la carte maîtresse sur laquelle il mise tout son jeu.

Je ne suis pas bourré, moi, pour t’assurer que je ne te connais pas et on n’a jamais été collègues.

Mains sur les hanches après avoir réprimandé la première gamine, peut-être que les centimètres avec l’autre le pousse à être d’une toute autre nature (plus cynique) une fois que ses prunelles océanes, roulés vers lui ; Rage ayant probablement terminer une inspection prétexte concluante ou non. En tout cas, Lukas s’apprête à embellir son argumentaire d’une parfaite conclusion en se révélant clairement. Tapis.

Je suis un ancien green flic. Ça aurait peut-être pu marcher sur quelqu’un d’autre.

Malicieux, après que son camarade ait cherché à lui glisser des fournitures précieuses dans les poches, lui prend sa compensation en lui dérobant la casquette dont il semblait si fier. Sweetie la visse à sa chevelure, rieur. Le véritable policier dans l’histoire, ça reste encore lui.

Pas de chance, « MacGyver ».

Celui qui enfonce vraiment le clou, insistant, c’est Jack. Car non « MacGyver » n’est pas un surnom commun chez les Greens et il n’a pas besoin de plus de preuve pour savoir qu’ils mentent, pour sentir l’avantage de son côté.
Ils ont gagné.

Loser j'ai passé des heures à rien niquer (ni le game, ni ta mère) branleur j'ai jamais trouvé la voie du succès (ni la fame ni le pèze), rallume pétard enfoui sous terre ; plus rien n'est grave, passe-moi une bière

Il y a quelque chose qui change en Mac entre temps. La surprise finalement passée, il prend peu à peu ses marques et parvient à ne pas se laisser impressionner. Qu'est-ce que ces deux types peuvent bien faire, de toute façon ? À bien y regarder, ils ne sont pas très impressionants.

Ou peut-être est-ce le vin qui lui brouille un peu la vue. En tout cas, il n'apprécie pas trop que l'un d'eux s'approche autant de lui.

– Des menottes ouais mais pas de flingues et- Eeeeeeh ! Recule ! De l'air !

Bêtement, il agite les bras, bat des ailes pour récupérer un semblant d'espace personnel, tentant de dissiper le malaise que lui procure le contact inattendu. Il n'aime pas qu'on le touche Mac, et si d'ordinaire ça ne fait naître en lui qu'un sentiment d'inconfort exacerbé, ce soir, c'est tout autre chose.

Il a la niaque.

Le regard mauvais, il fusille l'autre type du regard lorsqu'il prend la parole et commence à leur parler de races de chien.

– Bah ouais, c'est un clébard. Et ça c'est un husky. qu'il ajoute en montrant son propre chiot. Et donc ?

C'est peut-être l'alcool qui le rend soudainement bien audacieux, et en même temps si confiant. Sans un mot de plus, il laisse l'homme parler, s'étaler fièrement, jusqu'à ne pas réagir lorsqu'il lui vole enfin sa casquette.

Il reste silencieux, quelques secondes ; les rouages de son esprit s'activent. Puis, de haut en bas, il toise l'homme d'un air dédaigneux, avant de lâcher :

– T'es pas bourré mais t'es quand même sacrément con.

Ca claque dans l'air, sens prévenir.
Alors il continue sur sa lancée sans s'interrompre :

– J'ai dit que j'étais POLICIER, j'ai pas dit POLICIER GREEN, évidemment que j'ai rien à voir avec ces ploucs.

Il ne rougit pas cette fois là, ne bafouille pas comme il l'aurait fait d'ordinaire, croise simplement les bras d'un air détendu, quoique vaguement agacé. Le genre d'agacement qu'ont les petites bonnes femmes dans les supermarché, quand on les fait attendre trop longtemps et qu'elles sont à deux doigts de réclamer le manager.

Il est à ça de taper du pied. Au lieu de ça, il récupère agilement sa casquette d'un geste un peu rageur et la replace sur sa tête.

– On aide pour la fête, c'est tout, j'sais pas si vous avez remarqué mais y'a pas mal de monde réuni. Enfin, vous l'auriez vu si vous trainiez pas ici. Compris ? Circulez maintenant. J'répèterai pas.

Ce soir là, il ne rougira pas.
C'est fou comme l'habit fait parfois le moine.

résumé:

pas d'panique à bord le fun et la vitesse d'abord.

Nugget, elle n’aime

pas du tout,

la suite des événements.

L’un qui se rapproche de trop près et l’autre aussi. Dégagez, vous avez pas le droit de le toucher, personne n’a le droit de nous toucher, surtout pas des inconnus comme vous, des sales types qui se trouvent malins juste parce qu’ils sont un peu grands et qu’ils sont sobres.

Juste parce que ce sont des adultes.

Elle les déteste.
Nugget les déteste.

« Par contre, tu le touches pas. »

Elle repousse les mains du grand blond, pas trop violemment encore parce que, Nugget, elle sait très bien
⠀⠀⠀comment faire pour se faire passer pour la victime.
Jouer les faibles et les princesses en détresse, accostés par les vilains brigands.

Un ancien flic, hein.

Tu es pas un peu con, toi, à dévoiler tes identités comme ça ?
Nous sommes jeunes mais nous ne sommes pas débiles. Et dans ce genre de situation, tu n’as pas conscience qu’on pourrait l’utiliser contre toi ? Tu nous donnes toutes les cartes en main— comme c’est horrible, tu ne trouves pas, de se faire agresser par un ancien green ! Leur réputation pourrait en prendre un coup, quel dommage…

Au fond, elle se sent un peu acculée, Nugget.

Un peu surprise du comportement de Mac (parce que dans ses souvenirs faux et embrouillés, il n’était pas comme ça, ~~les fois où elles venaient le voir…~~).

Il faut partir. Il faut s’enfuir.
On a déjà perdu trop de temps.

Alors, Nugget, elle,
⠀⠀⠀elle
elle se met à pleurer, d’un coup.

« Mais vous savez pas compris ?! » qu’elle s’écrit, après un premier sanglot. « Notre chiot il est malade et il va mourir ! Putain on a pas le temps de se battre sur qui est policier et qui l’est pas, on s’en fout, il va mourir le chiot ! »

Elle passe les mains sur ses joues, renifle bruyamment.
⠀⠀⠀Les yeux baissés un instant, honteuse des grosses larmes qui coulent.

« J’veux pas qu’il meure notre chiot, on a juste pas le temps, faut qu’on s’en aille TOUT DE SUITE sinon il va juste, mourir ! On a rien demandé nous, on sait même pas qui vous êtes ni pourquoi vous nous agressez comme ça… Nous, on doit juste aller trouver un vétérinaire ou un truc du genre à l’hôpital le plus vite possible ! »

Un nouveau sanglot, la panique dans la voix.

« J’veux pas qu’il meure, j’veux vraiment pas qu’il meure… »

Et elle continue, la pauvre stagiaire policière sur le point de perdre son pauvre petit chiot.

« On a même pas eu le temps de lui trouver un nom… »

Elle pleure, elle pleure, elle pleure cette pauvre Nugget qui voit leur plan tomber à l’eau. À trouver ce plan B, celui d’amadouer ces deux adultes, dans l’espoir de s’enfuir, rapidement, rapidement, rapidement, avant que ça ne tourne mal, toute cette histoire.

Résumé:

Et lui aussi, il déteste les enfants dans leur genre. Vraiment des caprices et des larmes après quelques gouttes d’alcool. Il comprend peut-être encore mieux pourquoi on ne leur en sert pas pour qu’ils se comportent plus lamentablement que d’habitude.
C’est pathétique de croire que les attaques lui font réellement quelque chose. Sweetie est une personne bien trop persévérante sinon ennuyeuse pour déguerpir à un ordre de quelqu’un qu’il ne considère aucunement. Il a beau reprendre son couvre-chef, ça ne lui rendra jamais le rôle que ce type n’a jamais eu. Persévérant également dans son opinion sinon têtu, il est certain que ces deux énergumènes ne sont pas de la police. Surtout si ce n’est pas la police green.
Qu’est-ce qu’une faction ennemie ou des personnes neutres auraient à prétendre pour protéger l’événement organisé par des greens ? Au lieu de les nommer policiers comme ils l’exigent, il ne peut s’empêcher de les rabaisser comme des enfants.

Faudrait peut-être mieux former la pleurnicheuse, gamin. Si elle pleure comme ça, tu risques d’avoir des ennuis, quand tu seras vraiment flic.

Plutôt que participer au drame qu’elle a surjoué, il renforce la comédie qu’il a initié, ne souhaitant guère que le registre puisse être chamboulé aussi pitoyablement. C’est lui qui se moque des autres, pas l’inverse, on ne la lui fera pas. L’histoire de l’autre gamine, il n’y absolument pas, bien insensible à la tristesse. (Mais comprend-t-il vraiment les émotions ?)

C’est presqu’à croire qu’il se prendrait au jeu de se chamailler avec d’autres, grand enfant qu’il est lui aussi, jusqu’à ce que la réalité lui rappelle les responsabilités. Les responsabilités. Pas encore elle(s). Du moins, ce n’est pas elle mais qu’importe l’ancien collègue, ça lui évoquera toujours Calico.
Heureusement que l’autre a fait son travail à temps où il aurait dû l’affronter. Pas la peine de rester ici plus longtemps, la mission accomplie. Pas la peine d’expliquer leur départ, laissant les lents d’esprit avec un train de retard et les laisser se faire probablement embarquer par un vrai policier green. Le plan va marcher. On verra qui finit le plus sacrément des deux.

Toujours dans son rôle de grand moqueur, le pirate prend la fuite en compagnie de l’autre, grand signe railleur aux deux adolescents. Il ne pourra pas voir l’autre se faire à nouveau tirer sa casquette. C’est peut-être le plus frustrant. C'est frustrant, de ne pas savourer enfin sa victoire.
Le répéter, ça soulève son ego : il a gagné.

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