L'enfer, le silence
Il n’est pas de ces personnes qui remettent en cause leur propre existence.
Tous leurs principes.
Il trace les lignes sans faire de détour Bones.
Il se fixe des objectifs à atteindre, qu’importe la tempête.
Il est si sûr de ce que vous êtes.
De ce qu’il est.
Jusqu'à ce que tu tombes à ses pieds.
Si il a toujours ris au nez des autres, qu’importe leur taille, leur poid, leur développement musculaire ou bien la couleur de leur ceinture en termes d’art martiaux.
C’est bien parce qu’il n’a jamais eu à réfléchir à cette partie.
Tu as toujours été là.
Tu as toujours si bien rempli ton rôle.
Celui de le laisser s'ouvrir sur une parcelle qui n’est pas la tienne.
Comme des morceaux qui s’assemblent à la perfection grâce à leur différence.
Compensant les lacunes de l’un par les qualités de l'autre.
S’accordant malgré tout, sur un monde idéal.
Celui ou l’on se tient, bien au-dessus des autres.
Mais toi, tu es tombé.
Et tout s’est effondré.
Toute la vérité s’est fait la malle, sans crier gare.
Tout va bien se passer.C’ets vraiment toi, le plus idiot Bunny.
C’est bien toi, le plus con.
Il te déteste, il te déteste.
Parce qu’il n’y a qu’une solution.
Parce qu’il ne voudrait pas l'utiliser sur toi.
Cela lui a déjà volé ce qu’il avait de plus cher.
Alors il avait chuchoté en apposant la main sur toi.
-Oui tout va bien se passer.Et puis quand tu avais disparu, il avait simplement ajouté.
-Reviens vite.Il n’avait pas attendu tes départs pour commencer à s'éteindre.
Mais ta perde n’avait rien arrangé.
Il n’y avait plus eu de que l’attente.
De l’incertitude.
Dans ce cadeau empoisonné, elle n’avait pas livré tous ses secrets.
Est ce qu’elle avait voulu le punir, une nouvelle fois ?
Il s'était fait patient.
Autant qu’il avait pu l'être.
Le décor ravagé de son antre pourtant témoin de ses limites.
Chaque départ du lieu comme si on lui arrachait ton retour.
Et puis ils avaient disparu, les un aprés les autres.
Par choix.
Par obligation.
Des fois sans qu’il ne comprenne.
Sans qu’il ne cherche, pourtant.
Le ciel avait semblé peser bien lourd lorsque installé dans cette banquette qu’il avait fini par haïr, il n’y avait eu que les traces de sang que tu avais laissées sur le sol, comme seul souvenir.
Il y avait bien eu des étincelles, pour survivre.
Seulement la main qui frappe, ce n’est pas la sienne.
Dans les plans que l’on compose, on place toujours tes positions.
Même lorsque tu n’es plus là.
Il avait ouvert une bouteille, revu les dispositions de tous.
Regardé la tienne.
N’avait pu se résoudre à la supprimer.
Et puis.
Et puis il y avait eut ta voix.
Il n’avait pas vraiment réfléchi, tu sais.
Se mettant à ton niveau.
Regardant ton visage comme on regarde celui d’un revenant.
Semblent y croire à moitié.
Ce demandant si la folie dont on l’avait tant accusé, n'était pas véridique.
-Il n'y a pas à dire, tu sais te faire attendre. J'ai toujours admiré ton sens du timming.Et il t’avait serré, serré si fort.
Pardon pour le sentimentalisme, tu sais comme lui qu’une seul personne, ne l’a jamais réellement subi.
Mais te savoir de retour est pour lui, comme une bien grande délivrance.