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'till then i'll just pretend i don't need another lover • ft. Charognard

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Lollipop
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Métier Éclaireur pas vraiment éclairé
Avatar Ramuda Amemura || Hypnosis Mic
Lollipop
Lollipop
Lun 8 Mar - 18:55
'Til then i'll just pretend
I just wanna find a friend, i
I don't need another lover



Portugal. The Man - So young


Lorsque la portière du petit van rouillé a coulissé ce midi-là, au fond de la décharge, c'est pour s'ouvrir sur un soleil aveuglant. Casquette vissée sur la tête, brouillard accroché à l'esprit, cigarette aimantée aux lèvres, Lollipop s'est extirpé de l'engin en pestant contre ses mauvais rêves. Il lui a fallu un bon moment pour réussir à les chasser de ses pensées, mais il s'est finalement fait violence pour ne pas s'enfermer dans son camion et disparaitre sous ses couvertures jusqu'à la tombée de la nuit.
Alors, il occupe ses mains, prépare un sac à dos - occupe son esprit, prépare une expédition.

Que faire d'autre ?

S'il le pouvait, il aimerait aller voir Alan. Ou bien Casey. Ou bien les deux - ses deux seuls amis encore en vie. Mais il a du travail ; il doit ramener des provisions. Et puis, l'un comme l'autre, il n'a aucune idée d'où les trouver. Alan semble aimer se volatiliser, ces derniers temps, et il ne l'a pas trouvé à l'hôpital lors de ses deux dernières visites là-bas. Casey, quand à lui...

Casey est retourné à l'état d'illusion.

Voilà trois semaines, peut-être quatre, qu'il l'a croisé par hasard, et tout autant qu'il ne l'a pas revu autrement qu'en rêve. Pour autant, l'Irlandais semble mettre un point d'honneur à occuper chaque pensée du pirate, à tourmenter inlassablement ses souvenirs, à le réveiller même une fois avec ce flottement dans la poitrine, celui qu'on ne parvient pas à expliquer.
Il allume une autre cigarette en traversant la décharge, recrache une bouffée de fumée blanche en se demandant s'il le reverra vraiment un jour, s'arrête pour refaire un de ses lacets en se disant que peut-être, finalement, tout ça n'était qu'un rêve.
Et puis, comme sortie de son imagination, une voix l'interpelle, le tire de ses pensées. Il sursaute, Beryll, se redresse en haussant les sourcils.

"Mais c'est une manie en fait, de débarquer à chaque fois qu'on pense à toi."

Merde.
Ça lui échappe, et il regrette instantanément d'avoir parlé sans réfléchir.
En plus, c'est complètement faux.
Si Casey été apparu chaque fois que l'une des pensées de l'allemand l'avait pointé, ils auraient sans doute passé la majeure partie des dernières semaines ensemble.
Pourtant, cette fois, le grand roux se tient bel et bien devant lui dans un sourire ; sorti d'on ne sait où, par on ne sait quel hasard, avec ses yeux pétillants et son accent attrayant.

Toujours des coïncidences.

Il rigole, ramasse son sac, cache ses pommettes sous sa visière.

"Qu'est-ce que tu fous dans le coin ?"

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Charognard
vagabond
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Métier Facteur à la Poste
Charognard
Charognard
Lun 8 Mar - 21:00
i think we could do it if we tried
ft charo
ft Lollipop
Plus de trois semaines qu’il repense à Beryll. Pour une fois, il n’en a pas dit un mot à Bloody Mary, ni quiconque. Pour une fois, il l’a gardé pour lui, sans être sûr de la raison.

La manière dont Beryll l’a regardé, le polaroid de lui qu’il possédait maintenant et la photo sur le téléphone de Casey; tout devrait l’amener à la même conclusion et pourtant, il insiste. Et pourtant, il se répète que ce n’était que le choc des retrouvailles, l’embarras d’une situation qui ne lui était pas familière, l’incompréhension d’Arcadia Bay et du monde. Et au final, il finit par s’en convaincre.

Il n’y pense que le soir, couché à regarder le plafond et compter les secondes. Mais c’est normal, après tout. Il pensait aussi à Luci, à sa mère, à son père, parfois. A tout ce qui était lié à sa vie d’avant. Alors il n’est pas surpris que Beryll s’ajoute à cette équation. Il aime les souvenirs de leur enfance que son cerveau fait remonter à la surface, de puis en plus fréquemment, depuis les derniers jours.

Toujours la même sacoche sur son épaule; aujourd’hui est une de ses journées préférées. Délivrer le courrier chez les Pirates est toujours une aventure à part entière. Bien qu’ils reçoivent moins de lettres que les autres groupes, impossible de ne pas s’attarder. Violents, bruyants, chaotiques, ils sont tout ce que Casey apprécie. Alors il donne un colis, assiste à une bagarre, en lance une autre.

Quelle belle journée.

Et une voix dans sa tête ne peut s’empêcher de lui rappeler que c’est lui qui a insisté pour récupérer le colis des Pirates plusieurs jours d’affilé. Mais Casey est simple, presque simplet; c’est vrai, il espère croiser Beryll au détour d’une rue. Il ne se le cache pas. Après tant d’années, c’est normal de vouloir le voir.

Alors tant mieux si, entre les voitures et les vans, il repère une tête rose.

Il ne réfléchit pas, hurle son nom. Beryll, pas Lollipop - Après tout, il a sa permission pour l’appeler ainsi.

En quelques pas, le voilà devant lui; il rigole aux mots de son ami, ne prend pas le temps de s’attarder sur ses mots. Même s’il est gêné, même s’il se cache derrière sa casquette. C’est logique comme mouvement; il fait si chaud, dehors. Il a laissé son sweat dans sa sacoche pour l’occasion, profitant de l’opportunité pour ressortir un de ses t-shirts.

Une lettre est coincée entre son index et son majeur. Il la fait tourner dans ses mains par habitude.

“Je sais qu’on a rien branlé la dernière fois, mais tu te rappelles que j’ai un taf, quand même ?”

Puis une idée lui traverse l’esprit.

Il connait très bien le coin; il sait où trouver les gens, aussi nombreux soient-ils. Cela fait plus d’un an qu’il fait ça, qu’il s’y rend plusieurs fois par semaine. Il n’a nullement besoin d’aide pour se repérer, pour délivrer le courier, pour quoique ce soit. Alors c’est en toute logique qu’il sourit à Beryll.

“Tu me files un coup de main ! T’as rien à faire.”

L’intonation de sa voix n’est visiblement pas une erreur mais un choix volontaire. Il tape sur sa sacoche, pour en montrer la largeur et le poids. Il ne gêne pas pour lui sourire à pleines dents.

Il y a encore tant qu’il doit lui dire, tellement de souvenirs qu’il veut évoquer, d’anecdotes à partager. Il veut regarder l’agitation des Pirates avec lui, se moquer avec lui. En somme, il veut juste être avec lui.

Sans plus attendre, Casey tourne sur lui-même et s'apprête à partir, agitant la lettre au dessus de sa tête.

“Puis y’a des trucs croustillants, là.”

Quelques pas plus loin, juste pour être sûr, il se retourne. Le regard suppliant. Le regard qui veut dire Tu me dois bien ça.

↓ résumé;;


- depuis, il a pensé à beryll, mais normal :clown:
- en vrai il arrive assez bien à ne pas se prendre la tête
- depuis un moment il fait exprès de livrer du côté des Pirates pour essayer de le croiser
- il le croise en livrant du courrier
- et le force à venir avec lui
Lollipop
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Avatar Ramuda Amemura || Hypnosis Mic
Lollipop
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Mar 9 Mar - 0:16
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Portugal. The Man - So young


Le soleil tape sur les débris de la décharge, le brouhaha habituel propre aux pirates résonne entre les carcasses des voitures, la silhouette trop frêle de Beryll s'agite dans son sweatshirt croppé et ses yeux s'attardent sur Casey.
Casey lui, il est là, avec son air sûr de lui et son sourire grand comme un bateau, ses deux têtes de plus et son t-shirt moulant, sa nonchalance quand il demande à l'Allemand de le suivre, décide à sa place qu'il n'a rien à faire de sa journée.
Beryll cherche ses mots pour lui répondre, réajuste sa casquette.

"Heu- en fait si. Faut que j'trouve des trucs et que, enfin je-"

J'ai un taf, moi aussi.
Mais l'Irlandais a déjà tourné le dos, agite une enveloppe entre ses doigts, ne l'écoute plus, le supplie simplement du regard. Alors Lollipop soupire de résignation, hausse les épaules.

Pourquoi lutter?

Pourquoi se heurter aux coïncidences qui ont toujours deux coups d'avance ? Trois semaines que le roux envahit ses pensées, qu'il vit dans l'espoir de le croiser à nouveau, et voilà que celui-ci lui tombe finalement dessus en lui offrant une porte de sortie pour éviter de réfléchir plus, pour éviter de faire ses corvées, pour s'amuser - pour être avec lui.
Au final, il se dit, rien n'a changé depuis leur enfance. Casey est toujours cet aimant lumineux et solaire qu'il est incapable de battre, de fuir ou d'abandonner.
Il équipe une bretelle de son sac à dos, saute quelques pas pour le rejoindre et se penche sur l'enveloppe, un sourire affamé collé au visage.

"Fais tourner les potins, j'aime bien quand ça croustille."

Il n'est même pas étonné que son ami s'amuse à ouvrir les lettres de ses clients ; bien au contraire.

"Tu fais souvent chanter les gens, avec ces trucs ? Ça doit être fun, j'me demande bien c'que les abrutis de mon groupe reçoivent comme courrier."

Et puis, il repense à la fête des Greens sabotée, à l'enlèvement de la cheffe des Chevaliers, à l'attaque du chateau l'été dernier. Il ricane.

"Sans doute que des menaces de mort."

Il faut dire que ses compagnons de piraterie ont tendance à être mal accueillis presque partout là où il vont. Et si ce n'était pas pour les diverses substances qu'il peuvent offrir au reste de la ville, il y a sans doute déjà longtemps qu'ils seraient tous en train de croupir derrière les barreaux.
Beryll soupire, rallume sa cigarette. Parfois, il aimerait tout plaquer et partir.

Mais où ?
Comment ?
Avec qui ?

La fumée opaque s'échappe de ses poumons par ses lèvres et il fourre ses mains dans les poches de son pantalon de chantier bleu ciel en marchant. Il a l'air tout droit sorti d'une série comme ça, à fumer sa clope sans les mains, à trainer des pieds dans ses fringues un peu trop grandes pour lui. Il y a toujours cet air de gamin prisonnier dans un corps d'adulte qui lui colle à la peau quand il se perche sur ses compensées, quand il doit faire de plus grands pas pour réussir à suivre son ami et ses jambes de géant.

Moins vite.

Mais le postier déborde d'énergie, ne se rend sans doute pas compte de la différence d'efforts que l'un et l'autre doivent fournir pour aller à la même vitesse. Lollipop jette un oeil a sa sacoche débordante.

"T'es le seul livreur de la poste ? Ou bien c'est toi qui t'occupes de ce coin?"

Il ne sait pas trop s'il trouve plus étonnant de le croiser aujourd'hui en plein territoire rouge, ou de ne jamais l'avoir vu trainer dans les environs auparavant. Car jusqu'à récemment - jusqu'à qu'il prenne la facheuse habitude de s'isoler au moindre tourment - il passait le plus clair de son temps à se balader entre les épaves à la recherche d'occupations.
Il prend une dernière bouffée de tabac et laisse tomber le mégot à ses pieds.
Encore un organe qu'il ruine délibérement.

(Reste à espérer que son coeur ne soit pas le suivant.)

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Charognard
vagabond
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Métier Facteur à la Poste
Charognard
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Jeu 11 Mar - 23:11
i think we could do it if we tried
ft charo
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Il entend les pays de Beryll derrière lui, désynchronisés des siens, qui tentent désespérément de suivre le géant. Ça l’amuse; et puis, il peut bien soutenir la cadence quelques temps. Pas besoin de ralentir. Ils ont beaucoup de boulot, après tout.

Il a tellement à dire, pourtant, il ne saurait pas par où commencer. Alors il se contente de répondre à son ami.

“Souvent c’est osef, juste des rendez-vous, des dates et des lieux. Mais des fois y’a des trucs funs. T’as pas idée du nombre de lettres érotiques par contre, c’est grave chaud. Littéralement, du coup.”

Casey rigole alors qu’il se rappelle de certaines tournures de phrases qu’il ne pensait n’avoir jamais à lire. Jamais de son vivant n’aurait-il pensé avoir à lire des échanges épistolaires interdits au moins de 18 ans.

(Jamais n’aurait-il penser livrer des lettres pour le reste de ses jours non plus, ah)

La fumée lui donne envie de soupirer. Rien de nouveau; Beryll fumait déjà quand ils se sont rencontrés. Bien sûr, Casey avait vu d’autres fumeurs - à commencer par son géniteur -, mais voir la cigarette à ses lèvres l’avait marqué. Il se rappelle, après leur première bagarre ensemble quand, essouflés, Beryll lui en avait proposé une.

Il esquisse un sourire nostalgique, ses yeux s’attardant sur la lettre dans sa main.

“Non, j’suis pas le seul. D’habitude c’est un autre vieux qui s’en occupe, ou un ami. On tourne un peu, tu vois. Sans internet ou quoi, y’a plus de lettres que ce qu’on pense,” Casey explique d’un sérieux insoupçonné. Malgré les apparences, malgré son manque de maturité, il tient à la Poste. “Mais j’espérais te croiser, alors j’ai demandé à m’occuper des Pirates.”

Voilà; tout simplement.

Honnêtement.

Transparent.

Il se dit qu’il a bien le droit de le dire. Que vouloir voir un ami, c’est normal; qu’il n’y a aucune raison de le cacher. Qu’il est toujours bien de son côté de la frontière, qu’il ne peut embarrasser Beryll.

Beryll et sa cigarette, Beryll et sa casquette, Beryll et son haut un peu trop court qui dévoile son ventre. Casey le voit bien, du coin de son oeil.

(Et la vue ne le dérange pas)

Il continue de se balader, faisant attention à ralentir petit à petit, à synchroniser ses pas avec ceux de Beryll; que lorsqu’il avance le pied gauche, Casey en fasse de même. Le rythme le satisfait. Il y voit une mélodie. Tout ce qu’il faut pour plaire au musicien. Il pourrait presque fermer ses yeux et se laisser bercer.

Il attend un moment avant de continuer.

“Tu veux faire ta première fois ? Ouvrir ta première lettre ?”

D’une pochette de sa sacoche, il sort une petite lame. Probablement des restes d’un couteau suisse, à la taille et la forme. C’est qu’il avait l’habitude. Il savait comme s’y prendre pour que ce soit le plus discret possible.

“Celle-là a du potentiel. C’est écrit à l’encre, l’enveloppe est neuve, et puis...”

Il tourne la lettre dans ses mains pour la montrer à Beryll. A côté du nom du destinataire est doucement déposé une marque de lèvres rouges. Casey a l’oeil pour les lettres intéressantes; l’attention portée à l’enveloppe lui laisse déjà savoir qu’il s’apprête à découvrir quelque chose de croustillant.

Et pour une fois, il ne sera pas seul.

Alors il lui tend l’enveloppe et la lame de couteau, prenant le soin de lui indiquer comment l’ouvrir pour dissimuler le plus possible l’acte.  

↓ résumé;;


- "bah oui je livre le courrier ici en espérant te croiser"
- il ralentit pour que beryll soit pas en pls pTDR
- il a une lettre grave propre avec un bisou au rouge à lèvres sur l'enveloppe et propose à Beryll de l'ouvrir
- hehehe partner in crime :keur:
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Avatar Ramuda Amemura || Hypnosis Mic
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Ven 12 Mar - 15:42
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Portugal. The Man - So young


Casey est un homme simple et honnête. Alors il répond simplement et honnêtement. Il dit qu'il espérait croiser Beryll en venant dans le coin. Et ça lui arrache un sourire, au gamin.

"T'as d'la chance, alors."

Ça le surprend, surtout,
mais ça lui fait plaisir, aussi.
Il s'efforce de garder de rythme, tant bien que mal, jusqu'à que son ami se décide enfin à ralentir le pas pour poursuivre leur discussion sur la Poste et lui proposer d'ouvrir une lettre ensemble. Il relève un peu sa visière, passe une main derrière sa tête.

"Oulah, j'sais pas si j'peux faire ça, moi."

Il n'a jamais été doux avec ses mains, le sale gosse. Ce n'est pas pour rien qu'il est incapable de reprendre l'entreprise familiale - qu'il était, car il n'y a plus rien à reprendre à présent. Mais les arguments de son ami se valent, alors il accepte d'essayer, se munie de la lame. Ses gestes sont malhabiles alors qu'il analyse l'enveloppe dans ses doigts, approche l'ouvre-lettre de fortune sans trop savoir ce qu'il fait.

"Putain, c'est trop minutieux ton truc, j'vais faire de la merde."

Mais Casey se veut rassurant, lui explique où inciser, l'arrête lorsqu'il s'apprête à ouvrir au mauvais endroit, passe un bras derrière lui, pose ses mains sur les siennes pour le diriger,
et le temps s'arrête.
Rien qu'une fraction de seconde.
Juste assez pour qu'une décharge électrique parcoure les doigts de Beryll lorsque leurs peaux se rencontrent sur la lettre. Et toujours ce flottement, ce frisson dans le ventre, qui lui arrache malgré lui un regard furtif, du coin de l'oeil, une accélération infime, du côté du cœur. Le couteau lui glisse presque des doigts, mais il se fait violence pour réussir à reprendre le contrôle de son corps.

La lame s'enfonce dans le papier qui lui cède gentiment, et le pirate se laisse faire sans broncher. Il peut sentir la chaleur de la main de Casey sur la sienne, la présence de son corps à côté du du sien. Tout est plus grand, chez lui. Même ses mains font deux fois la taille de celles de l'allemand, et il ne semble éprouver aucune difficulté à le diriger dans un geste habile.
Et quand l'enveloppe est finalement entaillée dans toute sa longueur, le temps s'étire encore, juste un peu plus.
Et Beryll ne sait plus si son imagination lui joue des tours,
ou si les doigts de son ami semblent vraiment se refuser à lâcher les siens.
Alors il lève le visage vers lui, croise ses yeux, et le contact physique est rompu.

Mais le regard, lui, perdure encore un peu.

Et puis, comme piqué par la réalité, Lollipop recentre son attention sur la l'enveloppe, en extirpe le contenu dans un rire.

"C'était easy."

C'est faux.
Il n'en a pas la moindre idée, en fait, de si c'était simple ou non.
La seule chose qu'il a retenu, c'est que les mains de Casey sont grandes.
Et, peut-être, qu'il aurait bien aimé qu'elles restent là plus longtemps.

La lettre se déplie et dévoile enfin son contenu. Les traces à l'encre noire dessinent une écriture propre et soignée, sans aucune rature, simple et agréable à lire. Beryll commence à énoncer à voix haute.

"«Très cher Mars, voilà bien trop longtemps que je patiente. Votre présence manque à ma vie et je me languis de vos paroles, de votre corps et de vos gestes. Je me questionne à votre sujet. Comment parvenez-vous à prendre chacune de mes pensées en otages, jusqu'à... me forcer à ne plus penser qu'à vous ?»"

Sa voix craque.

"«Vous êtes le Dieu à l'origine de la guerre qui fait rage entre mes désirs et ma raison. Je me souviens encore de notre dernière rencontre, de votre corps contre le mien, de votre respiration dans mon cou, de la douceur de vos mains sur mes lèvres et de la puissance de-» heu...-" il ouvre des yeux surpris, hésite à poursuivre dans un rire "«...de votre instrument ? En moi ??» C'est quoi ça ? C'est trop chelou comme phrase !"

Il rigole sans vraiment pouvoir se contrôler, prend quelques secondes avant de poursuivre.

"«Je dois vous avouer quelque chose : jamais auparavant je n'aurais pensé pouvoir être attirée par un homme dont je ne connais ni le visage, ni le nom. Mais votre masque de loup reflète le prédateur que vous êtes et fait grandir en moi cette envie de... devenir votre proie. Je rêve d'être de nouveau... sauvagement plaquée contre un mur, de sentir votre souffle dans mon cou et votre force sur mes poignets-» Ok, tu lis vraiment tout l'temps ce genre de trucs ?"

Il arque un sourcil en riant.

"Nan parce qu'entre nous, c'est carrément un film porno là."

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Charognard
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Ven 12 Mar - 21:46
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Ses mains couvrent les siennes. Il se revoit expliquer la guitare aux enfants du quartier, leur montrer comment tenir le manche, quelles cordes presser pour obtenir le plus joli son. D'une manière semblable, le voilà en train de lui expliquer comment s'y prendre. Tout à coup, Beryll lui semble si fragile à côté de lui. Comme s’il pouvait le briser d’un mouvement trop rapide.

L’angle parfait de la lame permet de soulever l’extrémité de l’enveloppe - généralement attachée avec les moyens du bord, c’est à dire pas grand chose - et d’accéder à leur trésor partagé.

Il s’éloigne de Beryll et c’est là seulement qu’il réalise la distance entre eux, l’absence de chaleur à ses côtés. Il passe une main dans ses cheveux, comme toujours, avant de le laisser découvrir le contenu de la lettre. Les bras croisés, il attend qu’on lui lise une histoire.

Et Casey doit admettre que celle-ci ne le décevait pas. Le fond est... indescriptible, mais il avoue volontiers que la forme est plutôt plaisante. Enfin, il n’en sait pas grand chose, Casey. Il n’a jamais été du genre à lire, ni Shakespeare ni Edgar Poe. Il sait juste que cette lettre-là le fait bien rire, et à ses yeux, c’est tout ce que la littérature devrait être.

Il s’imagine Mars et son masque de loup avec amusement, se demandant bien quelles genres de fêtes se déroulaient à Arcadia Bay sans qu’il n’en ait aucune idée.

(Mary doit probablement savoir.)

Quand Beryll rigole, il partage son rire, une main devant sa bouche. Ses joues se teintent de rouge; un évènement assez rare pour être noté. En toute honnêteté, il s’arrêtait souvent de lire ce genre de lettres quelques lignes plus tôt, mais l’implication de Beryll dans le récit est quelque chose qu’il ne peut empêcher.

“Oh putain, t’as lu mon courrier ! Désolé, j’pensais pas que je l’avais tant marquée.”

Puis il lui prend la lettre et l’enveloppe des mains, faisant un tour sur lui-même avant de rire.

“J’rigole. Même si j’dirai pas non à des lettres comme ça, t’as vu le truc ? Même moi j’ai envie d’être avec ce Mars maintenant.” Il se penche sur le reste du texte, continuant de lire, parfois s’y prenant à deux fois. “«… De sentir votre souffle dans mon cou et votre force sur mes poignets, de me perdre à mes pulsions et vos désirs. Je ne vis maintenant que dans l’attente de notre prochaine rencontre. Je me nois dans des rêves où vous êtes le seul maître, où je ne vois que vous, ne sens que vous, ne goûte que- »”

Il arrête sa lecture rapidement, un rire s’échappant doucement de sa bouche alors qu’il range à nouveau la lettre dans son enveloppe avec le même soin que précédemment. Casey jette un coup d’oeil à Beryll, le même rouge sur ses tâches de rousseur.

“Fais pas ta prude, j’suis sûr que t’as fait pire. Mais plutôt impressionnant Mars. Tu l’connais ?”

Ils continuent de marcher côte à côte. Casey prend le soin de remettre la lettre dans son état initiale, de coincer l’enveloppe pour la refermer à nouveau.

“Et pour répondre à la question de toute à l’heure, les films pornos c’est surtout chez les Pirates. Parfois y’a des Polaroid avec- Attends.” Il regarde Beryll avec un sourire malin. “J’ai déjà vu des Polaroid un peu spicy, et t’es le seul que j’connaisse avec un appareil… J’dis ça comme ça.”

↓ résumé;;


- ...... proximité?????
- c'étaitbien.png
- ils se marrent devant la lettre
- il fait vite fait croire que Mars, c'était lui
- quand il en a marre de lire, il le remet dans l'enveloppe
- puis il se rend compte que parfois y'a des photos dans les lettres....... et y'a que beryll avec un appareil photo (dans sa tête) donc y'a nécessairement corrélation  :ingrid:  :ingrid:
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Lollipop
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Dim 14 Mar - 3:28
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Portugal. The Man - So young

La lettre semble divertir les deux hommes autant l'un que l'autre. Entre deux rires, Casey plaisante en se faisant passer pour Mars, décoche un sourire moqueur à son ami et récupère le morceau de papier pour poursuivre la lecture d'un ton amusé.
Le visage de Beryll, lui, continue de s'empourper doucement à mesure que les phrases se succèdent. Ses yeux glissent le long de la silhouette du postier jusqu'au récit épistolaire et il secoue la tête en riant.

"Vraiment, c'est un délire..."

Casey replie la lettre pour la ranger dans son enveloppe dans un geste tout aussi précis et soigné que celui qui l'a permi de l'en extirper. Le pirate observe, presque admiratif, ces doigts marqués par le temps et les épreuves qui s'affairent agilement. Ces doigts de musiciens, comme les adultes disaient à l'époque, les mêmes que les siens mais une malédiction en moins.
Parfois, il se demande ce qu'il serait devenu s'il avait été capable, lui aussi, d'utiliser ces doigts pour la musique. Est-ce qu'il aurait pu, à l'époque, jouer avec Casey pendant ses concerts ?

Est-ce qu'il serait en train de le faire, aujourd'hui ?

Son regard glisse des mains aux lèvres de l'Irlandais alors que sa voix ramène le à leur conversation. Il le charrie ; Beryll rougit un peu plus.

"Tsk, pour qui tu m'prends ?" et puis, il sourit d'un air narquois, flanque ses mains dans ses poches "Bien sur, que j'ai fait pire."

Un mensonge des plus grossiers.
Sa vie sexuelle semble avoir presque définitivement pris le large depuis la Tempête. Et avant tout ça, si elle était active malgré lui, il s'agissait surtout de noyer son chagrin dans les fêtes et les paires de bras,
entre les substances et les inconnues d'une fois.
S'il a un jour fait pire que ce Mars - ce dont il doute - alors l'alcool s'est chargé d'en effacer les détails de ses souvenirs. Pour autant, il ne peut se résoudre à répondre honnêtement à la plaisanterie.

"J'le connais pas, Mars, mais visiblement on devrait pas tarder à l'rencontrer, non ?"

Il désigne l'enveloppe d'un mouvement de tête. Ça doit être étrange, de recontrer les destinataire de toutes ces lettres après avoir creusé des trous dans leurs intimités.

Les deux amis poursuivent leur voyage au centre du territoire rouge et Casey revient sur la question posée plus tôt par l'Allemand, lui apprend que ses compagnons sont les habitant les plus friands des lettres érotiques. Ça le fait marrer, Beryll. Ça l'étonne pas tant que ça. Les trois quarts des Pirates sont d'anciens déliquants, dépravés et marginaux, sans gêne et sans scrupule. Et puis, il croise ce regard curieux qui le fixe, ce sourire malin qui le nargue dans une phrase accablante. Il agite ses mains devant lui, panique en un rien de temps.

"Quoi ?! Mais non, je-"

Casey semble bien amusé par la situation. Beryll saisit sa visière pour enfoncer sa casquette sur sa tête, rigole en amettant.

"Les recharges sont bien trop rares et importantes pour les gâcher en s'en servant comme des snaps."

Ça lui va bien à lui, de dire quelque chose comme ça alors qu'il s'est amusé à prendre le roux en photo sans aucune raison pas même un mois plus tôt. Pourtant il y a du vrai dans son observation ; il n'a jamais vraiment su apprécier les photos de femmes nues qu'il pouvait encore recevoir avant l'apocalypse. Il n'y a jamais trouvé cet intêret mystique et omniprésent au sein de la gente masculine. Alors que le portrait naturel d'un visage aux traits rieurs...

"En tout cas, t'as l'air de bien t'rincer l'oeil." il tourne un regard vers le visage du roux et croise ses yeux déjà sur lui "Sur les photos."

Et il ajoute dans un rire:

"Pas joli-joli, les coursiers voyeurs de la Poste."

Et il sort une autre cigarette de son paquet pour l'allumer. Il fume trop récemment, il le sait - pourtant le tabac se raréfie, il le sait.
Sans doute le stress, qu'on lui dit souvent ; la panique. Alors il met ça sur le compte du manque de sucreries. Quoi d'autre pourrait donc bien le faire paniquer, après tout ?

"T'as déjà eu à livrer des lettres genre, à Bones, ou à Arthur ? Ou bien l'autre là, le nazi chez les Greens."

Il se demande si les dirigeants des groupes s'échangent de banales lettres comme tous les autres habitants de cette ville en ruine.

"Une fois j'ai fait un rêve où on-" il se remémore, ses joues se colorent "Enfin où tu livrais une lettre à Bones, quoi. On s'croisait."

Et puis, il ajoute en faisant voler un caillou du bout de son pied :

"Moi à ta place, j'pourrais pas m'empêcher d'essayer de foutre la merde entre les gens."

Il faut dire que postier, c'est vraiment pas un métier d'avenir pour Lollipop. Lui, à part taper sur tout ce qui bouge et voler tout ce qu'il trouve, il sait pas faire grand chose. Mais Casey semble aimer ce qu'il fait.
C'est sans doute bien, il se dit le sale gosse, qu'il y ait des gens comme lui pour faire ce genre de choses.
Et permettre aux survivants de garder contact avec ce qui a encore de l'importance pour eux.

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2021


Charognard
vagabond
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Métier Facteur à la Poste
Charognard
Charognard
Ven 19 Mar - 11:36
i think we could do it if we tried
ft charo
ft Lollipop
Beryll a fait pire; bien sûr. Il ne remet pas en question l’affirmation, n’a pas de raison de le faire. Il y croit, s’y attendait, alors ça lui arrache un sourire.

Il écoute à moitié quand Beryll lui parle de ses polaroids, pas assez pour noter l’évidente incohérence. Pas assez pour le regarder dans les yeux et lui demander pourquoi, pourtant, il l’a pris en photo par surprise. Pas assez pour s’avancer vers lui, se moquer affectueusement, insinuer qu’il garde probablement le polaroid dans une poche de manteau ou dans son portefeuille, supposé qu’il en possède toujours un. Et même s’il eut suffisament écouté, aurait-il osé soulevé une incohérence qui aurait seulement gêné Beryll ?

Probablement pas. Alors c’est tant mieux s’il n’a pas écouté.

Trop concentré sur l’enveloppe, à lire l’adresse qu’il avait ignoré jusqu’à présent pour chercher Beryll. Dans sa recherche, il s’est considérablement éloigné de l’adresse du destinataire. Ils allaient devoir macher plus longtemps; tant pis ou tant mieux, il ne sait pas vraiment. Quand Beryll prend la parole à nouveau, Casey sort de ses pensées.

“Hey, nous mets pas tous dans le même panier. J’te ferai savoir que tous mes collègues sont très honnêtes,” il rigole. “Mais tu dis rien, hein ? Sinon j’te pète une autre guitare sur la gueule.”

L’odeur trop familière de la cigarette monte dans l’air et atteint ses narines. Il ne l’aime pas beaucoup, cette odeur, mais c’est Beryll alors il ne dit pas mot. Il regarde la fumée s’échapper de sa bouche avec attention et disparaître quelques centimètres plus haut. Casey se demande où est la bouteille, cette fois; s’il en cache encore une autre sur lui, s’il a toujours deux bouteilles sur lui. S’il va bien.

Le nazi des Greens, dit-il, et Casey a besoin de réfléchir un moment. Il s’est toujours moqué de la politique, comme tout le monde autour de lui. Trop jeune pour s’y intéresser, trop insignifiant pour être impliqué, trop impuissant pour changer les choses; ou c’est ce qu’il dit pour se rassurer. Et pourtant, cette Tempête qui a tout changé n’a rien changé à ça. Il n’a rien fait. Toujours le même gamin. Toujours la même victime de son environnement.

“Nan, jamais. Mais j’pense pas que George me confierait ce genre de lettres, t’sais ?” Il réfléchit un moment, continue avec une voix un peu plus tremblante. “Et j’sais pas si j’aimerais savoir ce qu’ils se disent.”

Il a toujours été comme ça, Casey. Il aime les idées d’anarchie plus qu’il aime leurs applications. Il aime faire suer son monde, mais pas à ce niveau , pas au niveau où il y aurait une quelconque réelle conséquence. Pas au niveau où il aurait un vrai choix à faire.

Au moins, son honnêteté est admirable.

“J’aurais jamais pensé faire ça de ma vie. On allait enfin jouer pour un festival à Dublin cet été avec mon groupe.” Il noie la mélancolie dans un rire. “J’étais prêt pour la coke et les putes.”

Il guide Beryll à travers les restants de route et les voitures.

“Imagine le truc ! Jouer les Red Hot, comme ça, devant des milliers de gens qui tomberaient immédiatement sous mon charme. Puis y’aurait ma tête sur une affiche, Casey Murphy, bassiste des légendaires 70 Bedroom Answers. Sortir enfin notre album. 1 million de followers sur mon IG. Oh, puis, déménager à LA !”

Casey rigole, s’étire et remarque la lettre dans sa main.

“Mais bon. Là y’a quelqu’un qui est désespéré de retrouver Mars, donc ça attendra un peu.”

Son ton est toujours enjoué. Il ne sait pas ce qu’il adviendra de lui le jour où il n’arrivera plus à se convaincre qu’il y aura une vie après la Tempête, une vie hors d’Arcadia Bay.

“Tu seras invité en VIP à tous mes concerts.”

↓ résumé;;


- alors oui Casey est incompétent avec les lettres, mais le reste de la Poste est très très honnête okdakor?  :crache:
- on lui fait pas confiance avec les lettres trop importantes
- moment mélancolie qu'il oublie rapidement en faisant une blague
- puis il parle de son groupe, 70 bedroom answers (nom discutable pour un groupe discutable)
- évoque une vie après la tempête (avec Beryll)
Lollipop
no thoughts head empty
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Métier Éclaireur pas vraiment éclairé
Avatar Ramuda Amemura || Hypnosis Mic
Lollipop
Lollipop
Lun 5 Avr - 21:39
'Til then i'll just pretend
I just wanna find a friend, i
I don't need another lover



Portugal. The Man - So young


Il sourit, Beryll. Son ami n'a pas l'air de s'intéresser beaucoup plus aux politiques que lui. Il l'écoute d'un oreille distraite lui expliquer qu'il n'est pas assez digne de confiance pour se voir attribuer la livraison de lettres aussi importantes, qu'il préfèr sans doute ne pas en connaitre le contenu. Le pirate hoche la tête. Si ce n'était pour la curiosité, il penserait probablement la même chose ; mais son irrésistible envie de fourrer son nez dans ce qui ne le regarde pas a toujours été plus forte que tout.
Casey avance à coté de lui, le guide entre les carcasses de voitures en lui confiant qu'il n'aurait jamais pensé finir comme ça.

"Mood."

Il ricane, le sale gosse, et le postier recommence à lui parler de son groupe. Ça le fait sourire. Il se dit qu'il est vraiment passionné, qu'ils auraient sans doute cartonné, dans un festival ; qu'il aurait bien aimé voir ça, qu'il aurait bien aimé visiter l'Irlande - et aller voir Casey là-bas. Celui-ci ironise.

"Boh, tu loupes pas grand chose." le pirate s'amuse de la blague "La coke et les putes c'est surcoté."

Mais le roux continue sur sa lancée et Lollipop rit de plus belle. Le voilà déjà projeté dans un avenir chargé de fans à ses pieds, de popularité éclablouissante et d'argent coulant à flot. Et pendant un court instant, l'Allemand se dit que c'est du gâchis, que son ami soit piégé là avec lui. Il pense à son talent musical, à son sourire solaire, à son charme naturel et il ne peut chasser la voix qui lui souffle que c'est injuste,
que Casey est pas comme lui,
qu'il a rien à foutre ici.
Lui, c'est un cas désespéré ; qui a toujours raté tout ce qu'il entreprenait, cassé tout ce - tous ceux - qu'il touchait. Incapable, incompatible, tout juste bon à se complaire dans le chaos. Cette ville et son apocalypse, c'est son monde. Sa place est ici, mais celle de Casey est ailleurs. Autre part, sur les planches d'une scène, à l'extérieur.

Autant de pensées déstabilisantes qui traversent si vite son esprit qu'elles figent simplement son sourire sur ses joues, le laissant perdu sans qu'il ne sache vraiment pourquoi. Il s'efforce de se reprendre, de remettre de l'ordre dans son esprit le plus vite possible pour raccrocher la conversation et entend finalement son ami lui assurer une place VIP à tous ses futurs concerts. Une de ses main passe derrière sa tête.

"J'espère bien." il sourit "J'mérite au moins ça, vu les photos de dingue que j'vais vous faire."

Il s'efforce de ne pas en avoir l'air sans trop savoir pourquoi, mais il est surpris.
Heureux, aussi ?
Faut dire que les Pirates ne sont pas les plus idéalistes, en terme de futur. Alors, Beryll n'a pas l'habitude d'entendre des gens parler d'une vie après la tempête - et encore moins d'une vie après la tempête qui l’inclurait. Il en serait presque confus, si l'atmosphère n'était pas si légère,
mais la confusion attendra la solitude.

"C'est encore loin ?"

Il se rapproche un peu de son ami, se penche sur la lettre.

"On va vraiment rencontrer ce Mars, là ? Imagine il débarque avec son masque de loup." un rire enfumé s'échappe de ses poumons "J'sais pas si je veux mettre un visage sur ce que j'ai lu"

Il cache son visage derrière ses doigts en mimant une peur des plus théatrales.

"J'vais en faire des cauchemars."
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