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[FLASHBACK] et la nuit est froide à en crever // Jupiter

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Dim 13 Juin - 23:45


Dans ces contrées de fin du monde, c'est la nuit qui effraie le plus, où le ciel noir est hanté de fantômes et où même les lumières sont vengeresses. David qui épousait plus volontiers la lumière du matin gardait la tête haute dans ces dédales de couloir sombre, où il claudiquait sur la douleur d'une jambe irréparable. Il tentait de se réconforter de choses simples ; que l'hiver touchait à sa fin et que ce soir son lit serait un peu plus chaud que la veille, mais c'était irrémédiable : ce soir était ce genre de soir où la nuit ne donne que des idées noires.

Il n'était pas soulagé de voir une silhouette. Même si celle-là était familière, il ne savait pas s'en réjouir vraiment. Peut-être qu'il aurait préféré rester seul, mais pourtant il accélérait déjà un peu vers cette ombre qui allait presque le quitter, quitte à détruire pour de bon ses tendons. Mais avec toute la volonté du monde, il restait trop lent et peut-être qu'on le fuyait, alors ce n'était pas grave car il était vraiment déterminé à ce que cette silhouette l'accompagne sans qu'il le souhaite :
Jupiter !
Il n'avait pas crié, seulement haussé le ton, mais celui-là suffisait à décrire des colères sourdes, distenues d'avoir trop été laissées au repos.

Il se rapprocha ensuite.
C'est quoi ces histoires ? L'eau, Phaner ? Tu es inconsciente ? C'est ce genre de question qui n'appelle pas de réponse mais qu'on s'énerve quand même à poser. Il s'était planté devant Jupiter, appuyé sur sa béquille qu'il enserrait d'une main rougie, et il posait sur elle un air dur sans l'être vraiment ; c'était d'avoir l'air si légèrement contrarié, justement, qui rendait la colère plus palpable. Que tu veuilles t'attirer des ennuies, j'ai envie de dire, je commence à avoir l'habitude — mais là c'est autre chose. Tu te rends compte des conséquences que ça pourrait avoir, sur le groupe, sur toi ? Ce n'est qu'à moitié de l'inquiétude et il chassait la nuit d'un regard comme un phare : du genre qui aveugle, A quoi tu joues exactement ? Explique.

@Jupiter


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Mar 15 Juin - 11:39

[FLASHBACK] et la nuit est froide à en crever // Jupiter ZIA

et la nuit est froide à en crever



Dans la nuit, il y a des personnes qui ne peuvent dormir car l’épée de Damoclès rode au dessus de leur tête. Ils savent que le poids de leur actions va leur tomber dessus. Pourtant, Jupiter sait ce que ce n’est pas cela qui l’entête. Il n’y a eu aucune répercussion, tout reste superflu. La tête dans les nuages, elle n’attend personne pour lui crier ses tords. Ils sont deux à vouloir agir, seulement deux à tenir l’épée et a avoir le courage de lutter. Le reste selon elle n’est qu’un tas de soumis passifs qui feraient mieux d’arrêter d’ignorer les faits. Cela fait peu de temps qu’elle est rentrée… Elle n’en avait pas envie, elle ne veut pas que l’on lui crie que c’était de la folie. Pour elle, il faut envisager que les greens sont le problèmes. Pourtant, à en apercevoir la silhouette dans la pénombre nocturne, on ne lui laisse pas de temps de répit. Alors, elle se retour avec un visage ferme.

Il est le premier à venir se plaindre, mais lui ne craint pas de feindre. Il ne fait rien. Il pense à bien.
Jupiter se retourne alors pour lui lâcher sans vergogne :

- Qu’est ce que tu veux ? Putain... J'y crois pas.

Et ça commence, alors elle enchaîne… Et ce sera sans gêne.

- Ca va… Ils n’ont rien eu. Et c’est pas comme un feu dans leur habitation. C’était simplement de quoi les voir galérer un peu, les voir occupés, c’était que pour les faire mieux digérer...

Ses yeux bruns le dévisage alors de haut en bas. Oh, non, elle n’allait pas se laisse faire, elle n’allait pas attendre pour tordre le fer. Par rapport aux ennuis, elle ne dit rien. Tout le monde le sait déjà très bien. En terme de conséquences, elle se met à rétorquer. Certes, elle a manqué de prudence, mais qui ici ne comprend pas cette volonté de délivrance ?

- C’est eux qui souille le château et notre territoire. C’est pas toi qu’ils viennent surveiller pour voir si tu fais pas bien ton boulot ! C’est eux qui veulent étudier soudainement le surnaturel comme si c’était une menace ! Et je dois me laisser faire ? Je partage pas cette opinion et je l’ai fait savoir.

Elle aurait préféré juste taguer Phaner le boomer, mais c’est vrai que l’idée de Cursed a été beaucoup plus barbare. Maintenant, c'est Arthur qu'elle se met à tacler, et l'intégralité de la table ronde.

- Arthur a laissé couler. Tous les autres n’ont rien fait. On est que deux à vouloir que les choses évoluent… Moi je ne peux pas rester les bras croisés sans agir ! Comment tu veux qu’on sorte de cette foutue ville si on peut pas étudier le surnaturel en paix ?

Elle s’approche du jeune homme pour finalement presque le défier. Il est vrai qu’elle pense de plus en plus que le groupe qui est au sommet des chevaliers n’agit jamais. Ils sont incapables de bien gérer. Son travail, elle le sent sacrifié. Et bosser la nuit pour éviter de croiser la police ne l’aide pas à mieux penser.

- Et toi ? Tu fais quoi pour les chevaliers ? C’est mignon de venir me faire la morale mais tu tiens même pas debout. T’es comme tous les autres…  Tu fais rien. T'es inutile. Alors vraiment, j'ai pas de leçon à recevoir de toi.



PS ::
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Mar 6 Juil - 23:30


Il ne se laissait pas impressionner par ces grands airs de la nuit, Akhilleùs avait comme genre de principe qu'on ne doit avoir peur de rien ; pas même des soeurettes qui font le dos rond, ni des jeunes filles qui professent des vérités en lame de rasoir. Il encaissait cette diatribe avec une dignité qui aurait été exemplaire si celle-là n'avait pas été supplantée par le pathétique qu'il croyait afficher : il était appuyé lourdement sur sa béquille et cela l'épuisait déjà. S'il n'était pas sûr de lui, il était sûr au moins que son souci était bien placé, et à ce sujet Akhilleùs ne reculait jamais. C'est comme les bonnes mères, et il s'inspirait de Mum pour cela ; l'affection rend les reproches tenaces, et la fierté fait passer les aveux sous silence. Il ne niait pas mais ne donnait pas raison.
Il eut comme un rire sarcastique : C'est vrai que le meilleur moyen d'avoir la paix, c'est de souffler sur les braises. Assurément tu vas être parfaitement ignorée maintenant.
La raillerie faite toutefois il perdit son sourire. La conversation l'échauffait et il redressait la colonne de tout son long, sans vouloir toiser Jupiter, c'était la toiser qu'il faisait. Tu crois vraiment qu'il n'y a que toi qui attends que les choses bougent ? La différence c'est que les autres voient un peu plus loin que le bout de leur nez. Il n'y a pas que toi, il y a tout un groupe à gérer sans ressource, et si tu as envie de te mettre en danger... Il s'interrompit et marquait cela comme une ineptie. Akhilleùs semblait même dégoûté d'avoir seulement formulé ça mais il reprit, la mine plus fermée encore : Si toi tu aimes tant que ça te mettre en danger c'est que tu ne réfléchis pas. Pour un milliard de raisons non dites, qui rendaient Jupiter précieuse.

Qu'elle soit si près était une provocation ouverte et David ne ploya pas. Il soutenait le regard de Jupiter avec une insolence miroir, des éclairs entre les cils, et avec une férocité si nette qu'on manquerait presque du regard combien ces mots-là pouvaient le blesser. Il accusa le coup une seconde, une seule, qui soulignait la fatalité qu'il attachait à son état. Puis il reprit, dans un calme trompeur, car il la regardait toujours de travers.
Si ça te dérange à ce point, qu'est-ce que tu fais encore parmi nous alors ? Il se réajusta sur sa béquille, qui frappa sourdement sur le sol, et soulevait avec elle des atmosphères électrique. Si ça te gêne à ce point d'être entourée d'inutiles, tu n'as pas plutôt ta place parmi les greens, justement ? Moi je fais ce que je peux, et ce n'est pas grand chose et je le sais — c'était sous-entendu dans son ton et la façon dont il avait brièvement baissé les yeux avant de revenir à elle, mais au moins je prétends pas faire mieux que tout le monde alors que j'en suis au même stade que les autres.


@Jupiter


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Mer 7 Juil - 11:12

[FLASHBACK] et la nuit est froide à en crever // Jupiter ZIA

et la nuit est froide à en crever


Le premier tacle de l’autre chevalier ne plait pas à Jupiter. Ils ont lancé la guerre et dans les mots, elle reprend le chemin vers la guerre.

- Je préfère me battre que de laisser couler, moi. Laisser couler c’est être lâche, laisser couler c’est accepter les coups qu’on t’inflige. Laisser couler, c’est se laisser crever. Et j’ai pas envie qu’on abuse de moi dans la passivité. Je me borde pas d’illusion… C’est marche ou crève.  Et si on m’ignore… Sache que ce n’est que partie remise quand je reviendrai. Pour une fois, je n’ai pas lancé les hostilités, je ne fais que répondre à un contrôle que je n’ai pas accepté.

Elle secoue sa tête de gauche à droite. Ses doigts viennent doucement se refermer plus forts contre la paume de ses mains. Discuter avec eux, avec lui, ça ne sert à rien. Ils ne comprennent pas que si la passivité touche la jeune fille, c’est que ça ne va pas, c’est qu’elle ne se relèvera pas. La colère nourrit son action, sa détermination.

- Bah peut-être qu’il faudrait le montrer, parce qu’en attendant on dirait seulement qu’une minorité fait quelque chose. Et c’est bien ça le soucis.
Quand tu foutras vraiment le nez dehors, tu verras que le danger est partout.


Premier fait, ce n’est pas elle qui le dit, mais le passé, le futur et le présent. Tout n’est qu’une question de temps. Le mal tombera sur leurs corps avant qu’ils n’aient le temps de faire quoi que ce soit… C’est toujours comme ça.

- Viens dehors, avec moi affronter les chemins étranges et les ombres, et on verra. On verra si tu réfléchis ou pas. On verra quand tu devras cacher à tout le monde le peu d’informations que tu as. On verra quand tu verras tes pires cauchemars et qu’un flic green t’abandonnera ! On verra quand tu recroiseras tes traumas et que la seule chose que les gens font c’est te laisser à terre.

Ce ne sont que des faits véridiques énoncés. Calico l’a abandonnée sur une de ses roches froides et mouillées alors qu’elle a prétendu vouloir la protéger. Elle l’a abandonnée lors du seul moment où Jupiter n’a pas mal agit. A quoi cela sert de bien agir quand tout le monde trahit ?

- Personne ici n’a le courage de s’opposer et de dire simplement non. Pas même moi… Alors je trouve d’autre moyens. Parce justement, c’est comme les ressources, j’en ai pas. Personne n’essaye de comprendre, personne n’écoute. Alors faudra pas s’étonner si j’arrête de me battre.

Elle n’hésitera pas à les mettre à exécution si jamais ça ne va pas. Elle est rancunière, Jupiter, et n’oubliera pas tout ce qu’il a dit là.

- T’as rien compris… Les greens se complaisent dans leur petite ville belle, dans leur utopie. La seule chose que je veux, c’est partir d’ici. Je ne les supporte pas, comme ta condescendance.

Les mains tremblent alors que ses yeux le foudroient d’une colère grandissante pour finalement s’éloigner d’un pas. Elle a l’impression qu’elle n’est plus la bienvenue et ça l’embête. Elle ne peut pas partir, parce qu’elle sait trop de choses à leur sujet et parce qu’elle connaît trop bien ses lieux, ses gens. Il y en a bien qu’elle a appris à apprécier.

- Mais j’vois que c’est ce que tu veux. Je pensais qu’on était tous les bienvenues dans ce groupe. Faudra pas s’étonner si je rentre pas la prochaine fois, vivement que le surnaturel ne me ramènent pas ?


Le dégoût se lit sur son minois. Elle ne pense pas ses paroles, mais elle ne sent pas chez elle. Arcadia, quelle plaie pour ceux qui ne s’y adaptent pas. Que devrait-elle faire ? La prochaine fois, elle ira faire des alliances avec les autres, puisqu’on ne peut pas compter avec eux qui vivent avec soi.

- Bah tu sais pas assez. C’est jamais assez. On doit tous se donner à fond pour se sortir de là et on laisse tout le monde nous marcher dessus comme ça. Je suis fatiguée…


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