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Un avion dans la nuit • Icare

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Lun 2 Nov - 22:17
Un avion dans la nuit
Ft. @Icare
Le tour du château peut parfois être magnifique lorsque tombe le soir et que le voile orangé du soleil couchant plonge les murs dans une atmosphère presque surnaturelle. Il est dehors en cette fin d’après-midi bien qu’il sache parfaitement qu’il n’a rien à faire ici, à clopiner sur sa canne et sa jambe boiteuse, une ronde qu’il n’est pas censé faire pour ces diverses causes. On l’écarte toujours de ce genre de mission et pourtant il sait - il pense plutôt - qu’il pourrait y être utile, ses insomnies pourraient être mises à disposition n’est-ce pas ? Au lieu de tourner et tourner encore dans son lit le soir, à regarder murs et plafonds.

C’est pourquoi il sort régulièrement la nuit, il fait le mur encore du haut de ses cinquante ans, comme s’il était encore un adolescent bloqué dans son lycée. Un enfant encore, un enfant têtu et tête de mule qui ne laisse pas dicter ses actes, que ce soit par les autres ou par ses propres limites.

Idiot.
Sa jambe le fait souffrir.


Il souffle, sa main se crispe autour du manche de sa canne et il lâche une grimace. Il est seul ce soir, Almace, alors il en profite pour parfois se laisser aller, pour parfois exprimer la douleur qui le ronge dans le creux de la cuisse, une douleur lancinante et continue, faible mais gênante à la longue. Mais qu’importe, il serre les dents et ses doigts, inspire et commence lentement sa petite ronde. Des pas lents alors que tombe le soir, il respire l’air frais de la nuit qui doucement s’installe. Il s’éloigne doucement du château, s’enfonce vers les cavernes souterraines. L’atmosphère se rafraîchit d’autant plus qu’il s’approche des arbres, il frisonne et réajuste son manteau sur ses épaules, son écharpe autour de son coup avant de continuer encore.

Alors que la nuit tombe, il sort sa lampe de poche et balaie la forêt du faisceau lumineux. Son regard est en un instant attiré par un coin plus lumineux, un reflet de la lampe dans un morceau de carcasse en hauteur qu’il n’avais juste là jamais vu sur ce trajet qu’il fait habituellement de jour. Il plisse les yeux et les sourcils en l’observant, comment avait-il pu passer à côté jusque là ? Il l’éclaire de sa lampe, avant d’en chercher l’origine. Et bien rapidement, il trouve un second morceau de carcasse, indéchiffrable et indescriptible. Puis un troisième, bientôt un quatrième. Il suit les morceaux, s’enfonce dans le creux des bois, traîne avec sa jambe boiteuse.

Puis une aile.
Et un museau.
D’avion.


Il fronce les sourcils, à demi-étonné en vérité. Pourquoi la tempête n’aurait-elle pas piégé des avions, après tout ? Des avions qui auront fini dans ce déplorable état ? Mais il est vrai qu’il reste quelque chose d’impressionnant dans ces visions et ces morceaux de carcasse qui jonchent le sol et les arbres des bois. Il arrive enfin dans une carrière plus dégagée, et là il voit le plus gros d’appareil, le corps éventré de la machine. Yeux écarquillés de voir un tel engin désormais entièrement détruit...

Ou peut-être pas ?

On l’éblouit à son tour, alors il braque sa main devant ses yeux face à la lumière qui lui brûle la rétine. Peu à peu il s’habitue, alors il cligne des paupières et voit enfin celui qui braque sa propre lampe sur lui.

- Oh, c’est toi.


Résumé:
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Ven 6 Nov - 19:38
Un avion dans la nuit
Généralement lorsque le soir tombe, tu es près de ton avion. Tu évites de rentrer trop tard lorsque tu es en mission parce que tu ne veux pas prendre le risque de te faire voler quelque chose de précieux pour toi. La nuit, c’est là que tous les mauvais coups se produisent, bien plus que le jour, d’après toi. Alors très souvent, tu ne traines pas loin de la carcasse, vaquant à tes occupations tout en ayant l’oreille tendue. Voilà un an que la tempête t’a tout pris, voilà un an que ton avion est là, éventré parmi la nature, voilà un an que tu es borgne. Au début, ce fut réellement difficile pour toi. Tu as découvert que ta perception des distances a été biaisée et il n’était pas rare que tu trébuches ou te prenne un mur ou un tronc d’arbre. Le temps a passé et tu appréhendes mieux ton environnement, ton cerveau a fini par s’adapter bien qu’il soit encore difficile de bien voir tout ton environnement depuis que tu es aveugle du côté gauche. Ce sont tes oreilles qui ont pris le relai, tu es devenu bien plus alerte. Étant donné ton entraînement de militaire, déjà, tu as appris à ne pas seulement compter sur tes yeux lorsque tu es sur le terrain.

Mais passant le plus clair de ton temps en vol, tes pupilles étaient ton outil le plus précieux. Ce fut donc difficile de passer à autre chose. Par chance, ton cerveau s’en est chargé seul. Tu es alors en mesure de mieux percevoir les bruits autour de toi, tu es plus concentré. La survie aiguise les sens, sans aucun doute. Alors, même si tu es attelé à autre chose, en l’occurrence, ranger tes bûches dans la petite réserve que tu t’es construite, tu entends les pas qui se rapprochent dangereusement de toi. Immédiatement, tu t’immobilises et te concentre, cherchant à écouter les bruits. Les pas écrasent les feuilles mortes, rendant toute discrétion impossible à quiconque ne serait pas entrainé à cela. La démarche te semble inégale, une claudication, peut-être. Mais, ce n’est pas pourtant que tes sens se calment, ils sont toujours en alerte. Immédiatement, tu te saisis de ta lampe de poche et de ton canif, seule arme qu’il te reste de ton passé de militaire et tu te dissimules dans les fourrés. La lampe torche te servira à illuminer l’intrus pour mieux l’attaquer. Quand on est handicapé par un œil en mois, on apprend vite à se battre en fourbe.

Tu observes l’homme s’approcher de ton avion et tu serres les dents. Il regarde un peu partout, et gardes les yeux rivés sur lui, attendant de voir si quelqu’un d’autre le suit. Peut-être une patrouille cherchant à le voler, ou à le tuer. Au bout de plusieurs secondes, il n’y a personne, il est seul. Rapidement, tu quittes ta cachette et te dirige vers l’homme, il peut aisément te voir avec sa vision périphérique, tu essayes simplement de te faire le plus discret possible pour être en mesure de t’approcher assez près. Lorsque tu n’es qu’à quelques mètres de lui, tu braques ta lampe sur son visage afin de l’éblouir. Il se tourne vers toi et braque sa main devant ses yeux pour se protéger et déjà, tu braque ta lampe et le frappe lourdement avec le manche de l’objet afin de l’assommer. Tu as été rapide, méthodique. Tu le regardes s’écrouler sur le sol, impassible. Une fois le corps inerte, tu attrapes les jambes et le tire avec effort jusqu’à ton petit abris aménagé : une bâche tendue, volée en ville, posée sur des banches épaisses afin de former un toit inclinable.

Ton hamac est suspendu, tu dors ainsi en hauteur, dans ta couverture de survie, entouré de bûches qui forment trois murs, posées sur un sol surélevé. Le hamac ainsi que la couverture de survie viennent du kit de survie que tout pilote de chasse a en fonction des lieux où ils font leurs opérations. Tu disposes aussi d’une coupelle pour manger, d’un kit de secours, des allumettes de survie, une scie filiforme, des comprimés de purification, un tube d’onguent, quelques barres alimentaires, un réchaud d’alcool solidifié, une notice de survie, et un canot de sauvetage disposant d’une possibilité d’être protégé par la pluie, il n’est malheureusement plus opérationnel. Devant toi, un feu crépite, protégé par d’épaisses pierres. Non loin se trouve un réchaud et un seau dans lequel de l’eau se trouve. Assit sur une épaisse bûche, tu observes le boiteux qui a les mains liées, allongé dans les feuilles mortes. Tu te demande ce que tu vas bien pouvoir faire de lui.
Grimy


Résumé:

L'abris d'Icare:
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Dim 8 Nov - 19:56
Un avion dans la nuit
Ft. @Icare
Quatre mots.
Coup. Douleur.
Le noir.

Il ne s’évanouit pas, du moins pas de suite. Mais il est tout de même bien trop sonné pour espérer se mouvoir, il se sent juste chuter comme une marionnette à qui l’on aurait coupé les fils. La douleur lui martèle le crâne, le nez, son œil droit et bientôt la nuque et le dos, car à s’écrouler au sol de la sorte, la chute n’est jamais des plus agréables. Il ne réagit pas - il n’y parvient pas - mais il sent tout de même qu’on le manipule, bras attachés dans le dos et pieds liés l’un à l’autre. Il marmonne quelques mots incompréhensibles, un goût ferreux empli sa gorge et peu à peu l’obscurité l’envahit. Sa mémoire flanche suite au coup trop soudain et trop violent, alors ce qu’il fait ici et qui est ce type qui l’a cogné, il l’a déjà oublié.

On commence à le traîner à même le sol.
Et enfin, il s’évanouit.

Il reprend conscience bien plus tard. Plusieurs heures peut-être ou seulement quelques minutes, il n’en sait rien. Ce qu’il sait, c’est que la nuit est tombée depuis bien longtemps lorsqu’il revient à lui, le ciel est noir et il peut voir les quelques étoiles s’illuminer au-dessus du feu qui crépite à ses côtés. Peu à peu, il revient à lui, reprend conscience de son corps et de sa position. Soudainement il tousse, le goût ferreux n’a toujours pas quitté sa gorge alors il tousse et crache un caillot sanguinolent. Il a saigné du nez de toute évidence et lorsqu’il tente de l’essuyer, ses mains ne répondent pas, toujours attachées dans le creux de son dos. Il grogne, marmonne tandis que la douleur sourde commence à résonner à nouveau dans son œil droit.

- Putain de merde... jure-t-il d’une voix rauque, français parfait mais tremblotant qui sort de ses lèvres.

Il renifle à nouveau sans pour autant essayer de bouger - il se doute déjà qu’il n’en sera pas capable. Doucement, la mémoire lui revient, sans pour autant être complète. Il se revoit bien partir du château en catimini, une lampe torche devant ses yeux pour mieux y voir dans la lumière du soir, l’idée de faire une ronde au lieu de se laisser ronger par ses insomnies dans son esprit. Il se revoit découvrir l’avion en morceau, bête éventrée au milieu des bois qu’il n’avait jusque là jamais remarqué. Mais ensuite, plus rien. Une lumière peut-être, aveuglante.

Sans plus.

Il ne parvient pas vraiment à réfléchir, une petite pensée tout de même traverse son esprit : un coup des Pirates, les Pirates qui reviennent après l’échec de leur première tentative et cette fois, au lieu d’enlever Mum, c’est sur lui que ça tombe. C’est à cette pensée qu’il commence à s’agiter légèrement, avant de bien rapidement s’arrêter : son mal de crâne le tiraille bien trop pour qu’il puisse espérer faire quoi que ce soit.

- Hey ! appelle-t-il. Il grogne de douleur, sa propre voix l’assomme. Putain de pirates... Hey ! Il ne voit rien ni personne, le feu attire son regard et peu à peu, il sent que son œil droit a méchamment gonflé. Il s’agite à nouveau, comme pour faire comprendre qu’il est bel et bien réveillé. Si vous voulez à nouveau attaquer le château, faudra me tuer !

Il la grogne d’une voix rauque.
Sa bien futile menace.


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Jeu 12 Nov - 10:05
Un avion dans la nuit
Tu as fini de trainer l’intru jusqu’à son campement qui n’est qu’à quelques mètres. Tu l’as ensuite attaché et fouillé pour être sûr qu’il ne dissimulait aucune arme. Rassuré, tu t’es ensuite installé non loin de lui, posant sa canne près de toi… On ne sait jamais, au cas-où il parviendrait tout de même à se détacher et s’en servirait comme arme contre toi. Durant tout le long où il a été dans les vapes, tu es resté là, à l’observer, te demandant ce qu’il te voulait et surtout, à ce que tu vas bien pouvoir faire de lui. Tu ne sais même pas s’il appartient à l’un de ces camps, et surtout, pourquoi il a semblé te reconnaître. Est-ce que toi tu le connais ? Tu ne sais pas, ou tu ne sais plus.

Tu vois tant de gens, que tu ne retiens que ceux qui t’ont voulu du mal, uniquement celui qui t’as racketté, au final. Tu attends un temps qui te semble infini qu’il se réveille, observant simplement les flammes qui dansent sous ton regard. Finalement, ton prisonnier semble enfin décidé à sortir des vapes. Déjà, tu te redresses alors que tu l’observe divaguer sous le coup que tu lui as donné. Il ne semble se souvenir de rien.


-Je me fiche pas mal de votre château, et de votre camp.

Tu continues, te redressant pour aller chercher quelque chose à grignoter. Tu ne sais pas encore si tu peux partager quelque chose à manger avec ton invité, tu dois encore définir s’il est un ennemi, ou un ami. Pour le moment, il est dans le clan de ceux qui n’auraient pas dû s’approcher de ton avion.

-Tu es chez-moi, dans mon campement. Et il est interdit d’accès. Pourquoi est-ce que tu t’es approché, qu’est-ce que tu voulais ? Selon ta réponse, je déciderai si je peux te laisser en vie, ou te tuer. Alors choisi bien, le boiteux.

Tu finis par dire, n’offrant aucune gentillesse. Si tu commences à faire preuve de douceur, c’est toi qui mourras rapidement. Tu as été leurré une fois, cela n’arrivera pas une seconde fois.
Grimy


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L'abris d'Icare:
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Sam 14 Nov - 12:18
Un avion dans la nuit
Ft. @Icare
La douleur pulse derrière son crâne, comme s’il allait exploser à tout instant. La lueur des flammes lui brûle la rétine, les quelques bruits alentours l’assomment, le craquement des feuilles morts sous des semelles - pas les siennes, de toute évidence. Et une voix qu’il reconnaît difficilement, bien difficilement, bien trop même car il sait au fond de lui qu’elle ne lui est pas inconnue et pourtant il ne parvient plus à la remettre en place dans son esprit encore divaguant. Il crache un nouveau caillot de sang en essayant de se détacher comme il le peut. Sans grand succès, il faut avouer.

- Il y a intérêt, grogne-t-il lorsque l’autre lui affirme ne pas se préoccuper d’eux. Nouvelle menace bien futile car n’est-il pas attaché au sol comme un pauvre cabot sans défense ?

Il bouge ses mains, s’agite, s’essouffle seul. La tête tourne, nausées, vertiges alors à nouveau il s’arrête dans ses veines tentatives. Il souffle en grognant de douleur, ferme les yeux et sent directement son esprit tourner derrière ses paupières closes. Il pourrait à nouveau s’évanouir bien facilement.

Le boiteux.
Nouveau grognement.
Un rire, cette fois-ci.

- J’ai pas peur de la mort, espèce de putain de taré, crache-t-il à la face de son assaillant.

Ces mots hurlent de vérité parce qu’il n’attend que ça, Almace. Il n’attend qu’une chose : d’enfin crever, qu’enfin son tour finisse par arriver parce que ça aurait dû être lui pas vrai ? Lui, il vit avec la mort dans ses veines depuis bientôt une année maintenant, reste à savoir quand elle se décidera à passer à l’action pour le consumer de l’intérieur. Donc si avec un peu de chance elle pouvait arriver plus rapidement, il lui en serait reconnaissant.

La douleur lui vrille le crâne suite à ces mots crachés, peut-être un peu trop fort encore pour lui qui tout juste vient de se réveiller. Un urg... sort de ses lèvres alors qu’il fuit la lueur bien trop vive des flammes. Bien trop vive à son goût.

Encore bien trop à l’ouest pour réfléchir, il regarde tout de même autour de lui comme il le peut, son œil droit est totalement clos, gonflé suite au coup qu’il s’est pris en plein visage. Doucement ça commence à lui revenir, ce n’est pas si étonnant qu’il soit dans cet état du peu qu’il parvient à se rappeler. Puis à nouveau, le souvenir de la lumière aveuglante lui revient, et sa voix aussi, sa propre voix qui résonne juste avant qu’il se prenne le coup.

Oh c’est toi.

Apparemment, il le connaît.
Et ça lui revient, à peine cette pensée a-t-elle traversé son esprit.

- T’es le gamin de l’hôpital, non ? demande-t-il, soufflant sa douleur dans chacun de ses mots. Avec l’œil en moins ?

Il n’est pas là très subtil, il est vrai.
Mais c’est bien un détail qui saute aux yeux.


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