[END] And like the stars we burn away - Ft. Calico - Mai

Aujourd’hui, Jupiter n’a pas l’envie de travailler, ou peut-être est ce que ne veut pas s’avouer que c’est la peine qui la transporte vers l’inactivité. Dans un ancien bureau du château ou les enquêteurs du surnaturel ont fait un QG, toutes les preuves se sont échappées. Il n’y a que des fausses rumeurs, un grand tableau qu’elle regarde sans aucune stupeur. Ce ne sont pas des vérités, la vérité est cachée dans le plafond, ou dans des pièces fermées. Et pour cela, de nombreux chevaliers ne veulent pas se confier aux greens quant à ces questions. Peut-être parce que c’est trop dangereux de leur donner autant d’informations.


Les autres enquêteurs, Jupiter ne sait pas où ils sont… Et elle s’en moque bien. Sur ses épaules, elle ne porte aucune mission si ce n’est la pesanteur de la tension. Le regard dans le vide, elle regarde ce large tableau où sont épinglés des photos d’anciens enquêteurs, ou bien même des dessins ou des notes sans liens… Elle ne sait pas comment sortir de là. Elle aimerait trouver le moyen d’enfin tout quitter, d’enfin les quitter. Cependant, la réalité est bien trop dure. Les bras croisés, ballants, elle s’en veut de ne pas y arriver. Ils pourraient enfin revivre, elle pourrait renaître et s’élever. A Arcadia, il y a trop de poids à porter : il y a les chevaliers qui tendent à lui faire la morale quand aux greens qu’elle a voulu « « « empoisonner » » », il y a cette sensation de solitude profonde dans laquelle elle ne cesse de tomber, et ce qui l’amusait autrefois semble aujourd’hui ne plus rien lui apporter. Elle ne sait plus comment agir pour subvenir à ses besoins.

Sa veste qu’elle s’entête à porter toute l’année n’est même plus sur ses épaules, elle est posée plus loin sur une table, exposant le blason de son ancien établissement à Seattle. Elle n’attend rien n’y personne. C’est le soir qu’elle enquête pour éviter la présence des Policiers, des enfants, ou de n’importe qui de mal intentionné. Elle ne veut pas que l’on fouille dans ses affaires à longueur de journée.

L’isolation ne lui a jamais apporté quelque chose de satisfaisant, si ce n’est de devoir se supporter… L’une de ses mains vient toucher son poignet en regardant les lignes et les fils tracés. Rien ne concorde vers la marque qui est tatouée. Pour l’instant, elle reste cachée sous cette main tiède.

Alors que sa main serre plus fort la tâche noire, c’est une voix qui vient de l’extérieur qui la sort de ses pensées. Cette voix, elle aimerait que ça ne soit pas le cas, mais elle l’a connaît. Jessie n’a pas la force de lui crier dessus, ni de s’imposer. Non, elle aurait préféré oublier, elle aurait préféré ne plus avoir à faire avec cette torture qu’est la présence de cette autre personne qui fait semblant d’agir sous le grand intérêt. L’intérêt général, pour aider tout le monde à reconstruire un monde idéal, alors que la plus belle chose serait que tout revienne à la normale.

Si elle ne veut pas capituler, c’est ce qu’elle ne fait pas confiance aux religieux pleins de bonté. Les gens tiennent des belles paroles, prônent des belles valeurs comme la sécurité, pour finalement tout abandonner dès qu’ils sont lâchent pour assumer. C’est ce que je pense Jupiter, ils finiront par laisser tomber les chevaliers qui sont plus loyaux, qui sont plus honnêtes et vrais. Certes, ils sont loin d’être parfaits, peu considérés comme des menaces, mais c’est sûrement leur force pour vaincre l’adversité.

Faut-il vraiment lui répondre avec politesse ?

Dans la poitrine de la jeune fille, il n’y pas de détermination. Simplement l’envie de fuir, l’abandon. Néanmoins, elle ne peut pas laisser tomber les bureaux, elle doit les surveiller car elle est toute seule la journée, et les autres enquêteurs en ce moment se font plus discrets.

- Bonjour.

C’est sec, et elle se moque bien de savoir si c’est oui ou non une bonne chose. Elle ne veut pas encore la confronter… Elle résiste, elle a juste a refuser ? Elle a juste à dire non ? C’est la seule chose qu’elle doit faire, elle doit assumer les responsabilités. Elle doit assumer et protéger les enfants, les adultes qui sont sûrement sous ce toit, qui ont vu des choses, qui ont entendu des secrets, ou qui sont victimes de diverses étrangetés. C’est à Jupiter de ne rien dire, ou de la mettre sur une fausse route. Elle doit être plus forte, lutter, quoi qu’il en soit, coûte que coûte.

- Je me doute bien de vos objectifs… Mais je crois que votre départ ne vous aidera en aucun cas à résoudre cette affaire, madame la policière.

Une première vérité est posée sur la table. C’est à Calico de jouer.

Les yeux de Jupiter n’osent pas la regarder. Ils fuient aussi la communication, et… Cette femme en particulier. Alors, sa main vient relâcher son poignet. Elle reste assise et ses yeux bruns croisent les pieds du grand bureau brun avant de regarder partie basse de la femme qu’elle ne veut croiser dans les yeux. Pas d’agressivité, tout dans la passivité. Elle s’en veut déjà de ne pas crier, de ne lui pas lui dire à quel point elle est culottée… Cependant, Calico est déjà au courant, pas vrai ?

Jupiter ne dit rien dans un premier temps… Qu’est ce que ça peut bien lui faire de toute façon ? Elles n’a pas confiance en ses intentions. Elle n’a a pas confiance en cette femme, en Phaner, aux greens en général. Supprimer le surnaturel n’a pour elle rien de bien génial. Muette, elle hausse les épaules, en levant son regard vers la femme, qui l’évite. Elle cherche à regarder ce qu’elle regarde sans comprendre ce qu’elle fixe… Et Jessie finit par détourner ces yeux de points, ce sont les mots non-dits dans sa tête qui se mixent… Si elle veut être entendue, écoutée… Elle devrait faire comme on lui a expliqué, il ne faut pas crier, alors elle se retient un peu plus… Ses lèvres se sentent un peu fermées à restées closes aussi longtemps. Cependant, il faut rester malin, intelligent.

Puis la femme continue de marcher… Elle suit ses pas et l’observe en train d’avancer. Il est temps d’inverser la situation. Si Calico était surélevée, c’est maintenant celle qui a la connaissance sur le sujet qui la source dorée de l’information. Il faut juste que Jupiter résiste face à ses mauvaises manières, elle doit se couvrir de son armure de fer, et ne pas céder. Elle se souvient trop bien ce que ça fait quand l’autre à utilisé ses failles pour la blesser. Elle se moque bien d’elle… Alors pourquoi venir l’importuner, rajouter du sel sur la plaie ?

Elle détourne alors le regard et continue de répondre comme si de rien était, la voix toujours froide et monocorde.

- Je sais. Je vous rappelle seulement que vos actions ont des conséquences. Chacune doit en payer le prix.

A l’aide de sa pirouette, Jupiter ne réagir pas. Elle a vu de toutes tailles dans sa vie… Et secoue la tête de droite à gauche pour exprimer son refus de coopérer. Si elle a accepté une fois d’aider les greens, elle ne s’attendait clairement pas à ce résultat. Elle est bien déçue et ne partage pas son envie de partager. Radine ? Non, elle continue de vouloir protéger tout ceux qui ne sont pas dans ce bureau et airent dans le château.

- Bien sûr que j’en ai entendu parlé avec l’appel du premier avril. Tout le monde est au courant…

Que veulent-ils leur faire ? Les tuer ? Les brûler ? Les utilisés comme esclaves ? Qu’entendent-ils par supprimer le surnaturel ? Est-ce qu’ils savent que les dangers sont bien réels ?

- Cependant… Je ne pense pas pouvoir vous aider. Je me doute bien que vous ne voulez qu’exercer votre devoir…

Elle hésite et lâche.

- Je suis dans l’obligation de refuser. Les informations des enquêteurs du surnaturel ne sont pas confier entre toutes les mains. Et… Je ne pense pas que je pourrai vous faire confiance… Il y a toujours un écart entre les paroles tenues par une personne et ses actions. Nous en avons eu la preuve lors de notre dernière altercation.

Jupiter continue de placer ses pions sur l’échiquier, elle souligne que Calico a été irresponsable la dernière fois. Qu’elle s’est joué d’elle, qu’elle a voulu être sécuritaire, pour finalement l’abandonnée sur ses étranges terres… Dans un mauvais état, sans aucun droit, sans aucune lumière.

- Je n’ai rien contre vous. Cependant, je pense pas que vos volontés soient en accord avec les nôtres. Je ne saurai jamais ce que vous comptez faire de tout ça… Une fois là-bas. Je ne veux pas laisser tout ça être divulgué.


Jupiter ment un petit peu... Mais à quoi bon insister. Bien sûr qu'elle lui en veux...

Assise sur sa chaise, Jupiter n’en est pas moins peu à l’aise. En fait, il semblerait peut-être qu’elle n’a pas besoin de se cacher. Elle en a marre de crier, elle en a marre de s’égosiller. Bloody Mary avait sûrement raison, crier ne permet pas toujours d’attirer vraiment l’attention. La sincérité, elle, est toujours ce qu’elle prône en chanson, dans son ton, dans cette pesante discussion.

Quand Calico lui dit que c’est de sa faute, Jessie sent dans sa poitrine de la douleur. Elle le sait, elle en a fait des erreurs. Et quand elle y songe, elle les assume un peu à contrecœur. Sa voix faible ne sort qu’au bout de quelques secondes, mais elle admet avoir eu tord. Ca lui fait mal, mais elle ne s’excusera pas. Avouer qu’elle n’a pas raison, c’est déjà pour elle quelque chose de trop fort.

- Je sais. J’ai fauté. Mais vous avez repoussé mes gestes et… Je vous ai tendu la main, mais...


[ L'abandon ]

Jessie ne finit sa phrase. La femme en face comprendra. Ses yeux bruns se déposent alors dans les siens . Elle sent que la situation monte alors, tout est toujours tendu, c’est sans cesse le même refrain. Elle dépose sa main sur sa cuisse.

- J’attendais du soutien… Ou une présence.

C’est une évidence, mais la femme a fuit.
Elle ne veut pas se battre Jupiter, Jessie. Elle n’a pas la force, aujourd’hui. Dépitée par les éventements, dépitée par le mauvais temps. Rien n’avance aussi vite qu’elle l’aimerait. Elle ne trouve pas de solution, de choses noires à surveiller, d’éléments croustillants sur lesquels se plonger. Non, la chose qu’elle fait, c’est se confronter aux autres, et ce, même quand elle ne l’a demandé.

- J’étais dans un trop mauvais état pour rentrer, mais je comprends votre choix, j’aurai pu être capable de faire la même chose. Ce qui ne change pas le fait que vous vouliez nous protéger, mais vous n’avez pas lutté cette fois. Vous n'en aviez peut-être pas la force...

Le regard éteint de Jupiter finit totalement dévié sur la porte d’entrée. Elle espère qu’aucun enfant n’est en train d’écouter, ou même aucun membre des chevaliers. Sa fierté en dépend, elle n’assumera sûrement pas en plus grand comité. Cette femme l’a vue pleurer, elle a sûrement le droit à un peu plus qu’à son masque habituel, parce qu’elle n’a plus grand-chose à cacher. Elle prend une pause pour souffler. Après tout, elle est surveillée chez les greens maintenant, après les mauvais tours qu'ils ont tenté d'affliger aux greens. Les temps sont compliqués, de cette population, elle est en reste la vermine.

- Tout comme moi.

Pas d’explosion, pas de colère, pas de tourment… Ce n’est pas ce qu’on attend de cette fille au caractère trempée. Ce n’est pas ce qu’on attend de qu’elle qui sur Arcadia est plus souvent détestée. Ce n’est pas celle qui se laisse bouffer dans cette galaxie et dont personne ne se préoccupe réellement. Depuis combien de temps, Jessie est tombée, depuis combien de temps n’a t-elle plus de soleil autour duquel tourné ? Depuis combien de jour elle a dévié de son orbite sans s’en apercevoir ? Personne ne saura le dire, puisque personne n’est plus attiré par son centre de gravitation.

Il n’y a personne à la porte, les peurs de Jupiter sont vaines… Elles ne servent à rien, sont juste une des dernières preuves comme quoi elle est humaine, que le sang continue de circuler dans ses veines. Alors ses yeux bruns reviennent finalement chercher la femme qui affiche une triste mine. Cette fois-ci, elle ne lèvera pas, elle ne lui tendra pas les bras. Elle se contente simplement de rester assise là et face à sa question, elle n’a pas de réponse… Celle qui a toujours réponse à tout ne trouve pas l’évidence, alors ses sourcils se froncent.

Au fond, Jessie comprend progressivement que ce n’est pas en criant qu’elle aura ce qu’elle voudra, mais en étant d’éclaircir progressivement les choses comme elle le fait là. Elle n’a pas l’impression d’avoir fait grand-chose, mais en même temps, elle a fait un premier pas. Il est peut-être temps de comprendre que les années lycée où elle avait la gloire, la popularité sont bien terminées, et crier à outrance ne lui rendra pas tout d’un coup… La seule chose qu’elle peut faire, c’est continuer à enquêter pour trouver un moyen de s’échapper.

- Ce que je veux ?

Jupiter voudrait lui faire confiance, refaire de nouveau une grande équipe qu’elle peut mener… Au delà de ça, elle se contente de diviser les autres contre elle et se les mets à dos sans réparer les injures qu’elle lance comme des couteaux. Elle ne se retourne jamais quand elle les ignore, quand les regarde de haut. Elle n’est pas une bonne personne et elle en a conscience, mais changer serait renier une partie d’elle même, de son passé, cela serait avouer qu’elle a eu tord et qu’à beaucoup trop de choses elle doit renoncer.

- J’aimerais croire que je peux vous faire confiance après tout ça… Que vous ne ferez de mal à personne si je vous dis ce que je garde là.

Le seul nom qu’elle oserait lui donner, ou du moins, la personne qu’elle connaît qui fait parti des greens est le gros policier qu’elle a vu lors de l’événement. Est ce que Calico sait qui sont tous les greens qui possèdent des pouvoirs ? Ou Jupiter doit lui dire de retourner les voir. Assise sur sa chaise, elle mord sa lèvre inférieure et ses longs ongles viennent taper le bois de manière répétitive.

- Pourtant, la seule chose que j’ai vu de v-... De nous. C’est l’incohérence dont on est capable quand on se sent en danger.

Dans ses mots, ce n’est pas seulement Calico qui est visée, mais bien l’entièreté d’Arcadia, l’entièreté des êtes qui y résident maintenant. Elle est aussi visée, elle se critique bêtement. Jessie le sait, depuis son arrivée, elle a fait foirer tellement de choses qu’elle ne peut plus les compter. Finalement c’est son visage qui se baisse pour soupirer. Elle regarde encore une fois cette veste là… Combien de temps devra t-elle croire à quelque chose qui ne sera probablement plus jamais là ?

Jupiter ne bouge pas, impassible. Elle est abattue, elle avoue tout. Elle ne reconnaît pas la femme qui l’autre jour lui tenait tête, la seule qu’elle arrive encore à croiser et celle qui fuit, celle qui l’a abandonnée. Quand elle la regarde, elle a du mal à la considérer comment réellement sérieuse, parce cette fois ci, Jessie a gagné. Dans son état, elle ne s’attendait pas ça… Elle soupire simplement face à sa phrase,

Pourquoi ne se bat elle pas, encore une fois ?
Pourquoi elle me fuit à chaque fois ?
Pourquoi n’accepte t-elle pas de venir vraiment vers moi ?
Qu’est ce qu’elle cache derrière ce triste minois ?

Au fond, Jupiter connaît la réponse à ses questions, mais elle ne veut pas l’admettre sur le moment. Elle préfère repenser à Bobtail, aux sables mouvants. Elle pourrait donner ce nom, elle pourrait lui faire une confession… Mais en face c’est un mur qui se dresse, la femme s’enfonce encore plus dans une carapace, alors que le chevalier a quitté sa forteresse.

- La balle est toujours dans votre camps pourtant. Je vous donne une chance de faire les choses ensemble bien, cette fois…

Le regard de Calico est ailleurs et finit sur un endroit qu’elle n’aurait pas du remarquer. Est ce que Jessie aurait du la cacher ?… Elle n’en sait rien, elle ne sait même pas ce que ça veut dire, ce que c’est. Elle n’est sûre de rien, entre les rumeurs, les potentielles idées de tumeur. Cependant, pour se protéger, elle va mentir, trouver une excuse banale pour échapper aux questions de l’autre femme.

- Non, ce sont les enfants qui m’ont mis du markeur là pour s’amuser ce matin… Vous savez ils vont des batailles de feutre et je me suis un peu retrouvée en pleins milieu. Enfin… Vous avez déjà eu une fille, vous devriez savoir ce que c’est.

Elle détourne le sujet de la conversation vers Calico pour mieux esquiver ses potentielles questions, pour toucher un peu son fond. Jessie se mord la lèvre inférieure en fixant le regard de Calico.

- Enfin, c'est vraiment rien de grave ou d'important.

Eh merde.
Jupiter vient de comprendre que la femme en face d’elle ne s’est pas faite bernée. Il suffit de lire un peu ses propos pour comprendre qu’elle a cerné que ce n’était pas un dessin, un point, ou quelque chose de ce genre. Cependant, Jessie n’arrive pas à se vendre. Pas comme elle l’aurait aimé. La panique l’a fait perdre un peu pied et il est vrai que si cela s’était passé, les enfants auraient continué de la marquer ailleurs s’ils le pouvaient.

- J’ai esquivé l’assaut. Que voulez-vous… Je vise toujours plus haut.

Le sourire de Jupiter s’esquisse sur son visage. Elle ne peut pas lui dire ce que c’est, elle ne sait même pas ce que c’est… La femme en face d’elle n’a pas connaissance de cet attrait non plus. Au moins, à ce sujet elle était temporairement protégée. Ce n’est pas qu’elle ne veut pas assumer, mais tant qu’elle n’est pas sûre de sa sécurité, elle ne peut pas en parler… Et cette femme pourrait utiliser cette chose pour peut-être les chasser. A parler d’épidémie… Si s’en était une, qu’allait-il se produire ? Ils se feraient tuer ? Cloîtrer dans des camps pour leurs différences ? Elle doit encore se méfier, c’est une évidence. Il lui faut le temps de comprendre d’où lui vient ce qui ne ressemble pas à une chance.

- Je ferai ça… Je vous remercie pour votre conseil. Je le prends très à cœur. Si c’était ça, je pense que d’autres symptômes seraient là. Ne vous en faites pas pour moi. Je vous le redis, c’est temporaire. Au bout de quelques nettoyages, ça devrait quitter ma peau.


Ca.


Cette chose.


Ca.



Parce que c’est externe, parce qu’elle ne sait pas.


- J’espère de même que la prochaine fois, nous pourrons nous ouvrir les bras pour travailler ensemble.
Jessie a peur.

Elle la regarde quitter la pièce et observe la marque en fronçant les sourcils. Son doigt frotte vigoureusement dessus et la jeune fille vient rajouter sa salive pour tenter de la faire partir… Elle ne sait plus combien de fois, elle a tenté de faire ça. Bien entendu… Ca ne marche pas. Maintenant que la femme de glace est partie, Uranus, elle soupire et commence à refermer la main vigoureusement au dessus du poignet jusqu’à ce qu’il se mette à trembler.

- Merde…
Se Chuchote t-elle.