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Quand les ténèbres tombent | ft. Calico

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Mar 12 Mai - 5:48
Tu t’étais toujours dit de ne point te retourner vers le passé, de songer à ce qui aurait pu arriver si tu avais agi d’une façon bien différente. Le simple présent comme seul et unique sentier avec juste le futur comme horizon, tu n’avais jamais pleuré les morts, les personnes proches de toi de par le travail ou toute autre rare activité que tu avais à l’époque. Les morts n’ayant jamais eu la priorité pour toi face aux vivants, ceci s’étant illustré dans les heures juste après la fin de la tempête. Il y avait qui savait un temps pour tout et pour la première fois depuis quelques mots il était enfin venu le moment de justement consacrer ces précieuses minutes. La nuit étant doucement mais sûrement tombé, l’obscurité s’accaparant précieusement un environnement autrefois baigné par la lumière. La monotonie d’une longue journée pouvant enfin laisser place à un soupçon de douceur et de calme alors que la fraicheur nocturne tombait au fil des minutes sur ces terres désolées. Des terres qui cherchaient tant bien que mal à abriter la vie ou du moins ce qu’il en restait de par de multiples efforts des survivants.

La quiétude de la place des souvenirs, tu avais décidé de la rejoindre pour peut être la première fois depuis sa création. Lieu de rassemblement, de remémoration, d’hommage à ceux qui avaient péri. Il y a des photos d’individus que tu ne connaissais, certains juste de vue de par ton travail et d’autres plus proches. Tu en avais profité pour ramener tes deux canidés favoris afin de leur offrir une petite promenade nocturne en territoire conquis, un petit sac sur tes épaules. Tu n’avais perdu un instant pour rejoindre le centre de ce mémorial, laissant en parallèle Héra et Pandore voguer à leurs occupations canines même si elles se complaisaient dans le fait de rester malgré tout proches de toi. Ton sac à même le sol, tu en avais donc fini par en extirper une rare trouvaille, des bougies pour certaines partiellement utilisées. Des objets complexes à trouver là où tu pensais avoir réussi à t’en procurer en les débris d’une ancienne boutique de décoration et relaxation, tu n’avais eu envie d’aller jeter un coup d’œil à l’un des édifices d’Arcadia Bay ne sachant comment les greens auraient pu le prendre. Ce n’est sans guère plus de cérémonie que tu vins les disposer en arc de cercle avant de les allumer d’un zippo en bon état quant à lui, ces flammes naissantes comme source lumineuse en cette nouvelle nuit.

Il ne s’agissait de pas grand-chose mais tu avais voulu au moins une fois honorer les morts, les malchanceux d’Arcadia Bay. Leur offrir ce qu’ils méritaient là où le destin s’était montré injuste tragique, de maigres offrandes qui dégageaient d’ailleurs une odeur plaisante pour certaine, des notes de lavande se mêlant à une composition plus fruitée, rappelant un assortiment de fruits rouges. Tu étais venu te caler sur un amas de pierre observant dès lors les seules sources de lumière que tu avais fait naître, tirant de ton petit barda une dernière récompense bien plus personnelle pour toi. Une bière que tu avais réussi à récupérer en un bar à l’abandon, sa capsule ne tardant à sauter. Tu fis un geste du bras, bouteille en main, désignant l’autel improvisé en guise de dernier hommage avant d’en boire une gorgée alors que tes deux chiennes étaient venues se coucher à tes pieds. Le regard dans le vague, ayant troqué définitivement pour cette journée le bruit des baffes bien claquantes que tu pouvais distribuer aux insolents pour le silence de la nuit, aucune lecture ne primant en ce soir.

Ce n’est que bien trop tôt que tu pus entendre certains pas qui ne tardèrent à briser le mutisme qui s’était instauré. Des pas, ceux d’une seule et unique personne et non pas d’un groupe, en soi ceci ne t’étonnait point tu n’avais pas le monopole de l’éloge aux morts. Une silhouette finissant par se dessiner même si tu mis du temps à définitivement la reconnaître, ne pouvant au début qu’affirmer qu’il s’agissait d’une femme. Tu ne te fis point prier pour élever la voix à l’attention de la personne que tu ne connaissais que professionnellement, quoi que professionnellement avant la tempête.

« - Madame Blackwood, je ne savais pas que vous étiez adepte des balades nocturnes même si vu le lieu où nous nous trouvons… »

Il fallait dire que tu avais entendu des rumeurs comme quoi le révérend était mort durant la tempête, tu n’avais cherché à le confirmer de ton côté ayant d’autres préoccupations. Tu n’avais jamais su si la petite que tu avais l’habitude de ramener au commissariat était toujours en vie d’ailleurs…

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Calico
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Calico
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Jeu 14 Mai - 2:33
La nuit tombée, Cali débute son rituel. Face au miroir craquelé elle confronte son reflet. Note chaque cerne, chaque ride nouvelle qui strient peu à peu son visage. Autant de cicatrices du drame qui s'est joué il y a déjà des mois de cela. Elle tourne la tête, étire son cou. Se complet dans ce portrait assombri, vieilli de sa personne. Qui aurait cru que la perte lui irait si bien ? Le noir sous ses yeux rappelle vaguement le deuil qu'elle porte, la fatigue. Mais l'éclat de ses pupilles affirme la détermination, cette force intérieure qu'elle ne soupçonnait pas.

Elle est, toujours, Madame Blackwood, même à ces heures où personne ne peut admirer les subtilités de son masque. De toute façon, ce ne sont pas ces êtres anonymes qu'elle cherche à convaincre par sa performance, mais un regard plus haut, absolu.

D'un tiroir au mécanisme enrayé, elle sort deux modestes de bougies. Les dernières qu'elle a pu trouver. Elle les glisse à l'intérieur de sa veste et quitte le repère des Greens pour se rendre, comme à tous les soirs, à la place des souvenirs. La lumière pour Sabrina, et le feu pour Fred. Sa manière de les bénir et les maudire dans un même geste pieu, humble, les des regards, pour mieux générer les rumeurs.

Sur place, elle se laisse émouvoir par tous ces hommages, ces espoirs vacillants sous la pluie ou le vent, mais toujours brûlant. Mais ce soir, quelque chose dans l'air l'empêche d'accéder aux retranchements plus secrets de son cœur. Les barrières restent en place, l'émotivité est moindre. Et quand ses yeux se posent sur une sombre silhouette, elle comprend que son corps avait pressenti le danger.

« Officier Wyatt. »


Le ton n'est ni tout à fait plat, ni tout à fait surpris. Salutations minimales pour une personne qu'elle aurait préféré ne pas rencontrer ici. Un maigre inconvénient.

« Comment pourrais-je me reposer quand il y a tant d'âmes en peine ? »

Elle incline légèrement la tête, comme pour sourire, mais ses lèvres ne bougent pas. La vérité c'est qu'elle souffre d'insomnies. Mais il est beaucoup plus noble de rendre ce temps perdu loin des rêves utile. Alors elle enfile sa cape de femme du révérend, s'enquiert des troubles des autres – jamais les siens.

« Je ne me rappelle pas vous avoir vu depuis la tempête. Vous êtes venu prier pour quelqu'un ? »
Mai
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Steel
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Résumé de la mort qui tue:
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Ven 15 Mai - 3:28
Officier, cela faisait longtemps que tu n’avais pas entendu cette dénomination. Les premiers jours après la tempête il y avait encore un certain respect pour l’uniforme, le grade mais tout ceci n’avait tardé à se dissiper. Tu profitas malgré tout de l’obscurité pour doucement lever les yeux aux ciels lorsque madame évoqua le repos des âmes, pour une personne comme toi ce genre de conceptions étaient complexes pour ne pas être plus insultant en la description de ta pensée. Au moins elle ne t’avait encore sorti un sermon des plus pompeux sur la nécessité d’aider son prochain, l’abstinence, le mariage ou tu ne savais quoi. Elle devait savoir à qui elle allait s’adresser et que cela était plutôt vain, une cause perdue ? Bien sûr que tu devais en être une, d’un rare niveau en plus. Il y avait quelque chose qui te faisait tilter malgré tout, qui venait elle honorer en cet instant précis ? Son époux ? C’était une bien belle question qui trottait en ton esprit, une question épineuse et indélicate comme tu les aimais. Au meilleur des cas tu allais faire avancer ta petite enquête et ta curiosité la concernant, au pire des cas il s’agissait juste de remuer le côté dans la plaie concernant un ou deux décès.

« - On peut dire ça mais autant mettre les pieds dans le plat, vous venez pour votre époux ? J’ai entendu des rumeurs sur son décès mais rien de confirmé et qu’en est-il de la petite ? »

Tu ne faisais à tes yeux qu’énoncer un sujet simple, il était en ces temps nécessaires de clarifier bien des points et la mort d’un proche en était un des plus normaux. Plusieurs mois s’étaient passé, tout le monde avait eu le temps de digérer les nouvelles les plus difficiles et il était nécessaire de composer avec les survivants. Autant tu te fichais que le révérend soit encore en vie, ce n’est pas comme si tu entretenais un quelconque lien avec lui. Pour la fille tout était bien plus compliqué, tu étais plus concerné par elle de par les quelques contacts que tu avais pu avoir avec sa personne. Une gamine qui ne cessait de fuguer il y avait bien une raison et tu imaginais mal que tout ceci était juste pour défier l’autorité parentale bien trop religieuse et limitante.

« - Vous n’avez pas peur de vous balader à cette heure dans la ville ? On est loin des Pirates mais avec tout ce qui est arrivé depuis la tempête, les baleines qui volent et compagnie, il est rare de voir quelqu’un de nuit. »

Tu ne préférais te lancer en d’autres sujets pour l’instant, selon les réponses tu te disais qu’il fallait bien qu’elle digère les souvenirs qu’elle allait raviver. Buvant une nouvelle gorgée de ta boisson, tu fis un dernier geste de main en direction de la veuve pour ensuite désigner une place non loin de toi.

« - Venez vous asseoir après vous être recueilli, j’aimerai bien parler avec vous et n’ayez pas peur elles ne mordent pas. »

Autant dire que tout refus serait très mal perçu surtout quand on connaissait ton caractère, tout ceci s’apparentait soit à un immense effort ou alors à un plan qui n’avait qu’un but, servir un intérêt. Tes deux canidés attendant, baillant parfois de par une journée qui fut mouvementé. Pour une fois que tu faisais preuve d’un soupçon d’intérêt, tu espérais que ceci soit réciproque même si tu te rappelais parfaitement vos entrevues au commissariat, aussi aimable et froide qu’un cadavre. Ca devait pas être des plus joyeux chez les Blackwood…  

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Calico
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Dim 17 Mai - 3:24
Regard inquisiteur. Cali se souvient trop de leurs nombreuses rencontres au commissariat pour croire en l'innocence des questions. Avec lui, les faits ne sont jamais que des faits. Les questions de routine ressemblent à un interrogatoire. Elle ne veut que récupérer sa fille, elle est là à présent, elle ne recommencera plus pourquoi en faire tout un plat ? Elle ne mérite pas ses soupçons, elle en est venue à imaginer qu'il la haïssait, qu'il s'acharnait sur son cas.

La tempête a changé beaucoup de choses dans leur existence, mais elle a aussi creusé les fossés déjà entamés. Cali Blackwood, qui se serait insurgée contre une telle indiscrétion cinq mois plus tôt, reste impassible sous l'assaut de ses remarques. Et elle répond, comme l'aurait fait son mari, laconique :

« Les rumeurs disent vrai. »


Elle dévoile les deux chandelles. Frêles au creux de sa paume, hommage fragile pour des vies tout aussi précaires. Il y aurait de la poésie là-dedans, mais Cali n'y voit que l'échec à pouvoir faire mieux.

« À quoi bon avoir peur quand on vous a arraché à ce qui comptait le plus pour vous ? »


Le ton est douloureux, mais on jurerait voir ses pommettes se hisser à contre-jour. Ironie criante ou grimace de peine. Vérité en palimpseste. Un dernier coup d'œil à l'officier – ne voudrait-il pas la rejoindre pour prier ? – et elle lui tourne dos. Par le feu déjà présent, elle allume une bougie après l'autre. Placée côté à côté, comme père et enfant, elles trônent au milieu de dizaines d'autres lumières. Phares célestes, qu'ils guident les âmes vers les cieux. Les mains jointes, la tête inclinée, Cali prie – pour le salut et la santé de Sabrina, pour les souffrances éternelles de Fred, vengeance par-delà la vie. Ah, et pour le salut de l'officier Wyatt, aussi, puisqu'il est là.

Le moment est écourté par rapport aux autres – dérangé par la présence de ce cher officier et son offre qu'elle ne peut refuser. Une inspiration profonde, elle recompose son masque, s'avance vers Steel comme on s'en va à la guerre. En regardant là où elle met les pieds – elle ne voudrait pas réveiller les cabots.

« Alors ? Maintenant que l'anarchie est à nos portes, que devenez-vous, officier ? »

Retarde les hostilités.
Se prépare au pire.
Mai
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Steel
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Résumé de la mort qui tue:
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Mer 20 Mai - 5:06
En réalité il y avait une chose qui ne t’avait pas du tout manqué en compagnie de madame Blackwood, ses paroles nimbées de religion au point où tout en devenait horriblement philosophique. Cette problématique sur la peur que tu venais de soulever avait pris une tournure qui en temps normal t’aurait fait soupirer comme jamais. Sa fille est donc morte ou disparue, de même pour son époux mais en soi il y avait toujours pire à toutes situations, ultimement la mort mais bon heureusement sa religion lui empêchait le suicide. Tu attendis patiemment qu’elle finisse de prier là où ce n’était pas le moindre du monde ton genre de pratiques, tu faisais parti de ceux qui boycottaient bien comme il faut l’aumônier durant la guerre du Golfe. Tu ne t’étais pas retrouvé pendant la moitié d’une année dans un désert pour espérer une intervention divine mais passons. Tu l’avais minutieusement observée alors qu’elle se dirigeait vers toi, esquivant les deux cerbères du mieux qu’elle pouvait. Toujours aussi fidèle à sa personne en ce qu’elle reflétait, une vraie pierre tombale alors qu’elle avait sûrement encore pas mal de temps avant de rejoindre le cimetière.

Tu fouillas doucement en ton sac lorsqu’elle te posa une toute première question sortant de ton sac une seconde bière que tu lui tendis même si tu n’avais pas le moindre espoir. Ca t’aurait pas étonné qu’elle commence à voir flou après un verre de vin ou une petite bière vu la sainte ni touche qu’elle était.

« - Vous en voulez une ? »

Tu n’attendais pas spécialement une réponse orale de sa part, n’importe quel geste suffisait pour te répondre sur ce point surtout là où tu ne te fis point prier pour répondre à sa question sans plus attendre.

« - Pas grand-chose, on tente de faire régner l’ordre du mieux qu’on peut, d’apprendre à des gamins ingrats et paumés ce c’est que le respect de ses aînés et semblables mais on est pas sorti de l’auberge. J’aide aussi un peu de temps en temps les chevaliers et inversement tout en bottant le cul de deux trois pirates qui veulent foutre la merde en centre-ville. Je propose aussi mon soutien à l’association des commerces. »

Prenant une petite gorgée de ta boisson afin de te désaltérer, tu repris la parole pour lui pose la fameuse question, la plus inévitable et logique.

« - Et vous ca donne quoi votre situation ? Vous avez aussi hérité d’un surnom improbable ? »

Tu te demandais bien ce qu’elle pouvait faire, tu l’avais toujours connu mère au foyer et tu ne savais pas quelles études elle avait pu faire. Madame devait bien savoir faire un truc de ses dix doigts utile pour tout le monde à défaut de connaître par cœur la Bible. Il fallait un peu attendrir la viande avant de passer à des sujets plus douteux, plus gênants, tu n’avais pas oublié tous les problèmes qu’il y avait avec sa fille et cette histoire à l’hôpital. Tu faisais pas dans le social généralement mais quand une personne était totalement dans le déni tu te devais de faire quelque chose jusqu’à ce que ta patience te dise merde pour quelques jours, semaines. Après tout en tant que vétéran et policier, ces deux professions imposées de l’interaction avec pour l’un les hommes de son bataillon et pour l’autre les citoyens et collègues. Ces deux professions ayant un unique but, la protection et la prospérité des autres et Calico n’y échappait pas.

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Calico
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Calico
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Lun 25 Mai - 3:11
Son dos s'appuie contre l'amas de pierre. La tête tournée vers Steel, elle le voit sortir la bouteille et la lui tendre. Un sourcil arqué, ses yeux qui cherchent les siens. Il est sérieux ? Elle la prend, bien obligée par les principes de fraternité qui la guident. Ne sont-ils pas deux âmes perdues venues honorer les morts ? Certes, Cali est loin d'oublier leurs quelques confrontations au poste de police. Mais un frère reste un frère, et elle peut bien lui accorder cette communion.

« À leur repos éternel. »


Le toast est un peu glauque, mais approprié à l'ombre sur leur front. Et surtout, il est prudent. Elle boit au silence qui doit demeurer entre eux, à cette paix précaire, à l'absence d'intérêt (croit-elle) pour sa personne.

Peut-être pour la première fois depuis ce jour fatidique est-elle heureuse que Sabrina ne soit pas dans le décor.

Les bras croisés, ses yeux fixent l'autel improvisé. À la lumière frémissante des bougies, l'ombre d'un sourire apparait sur ses lèvres.

« Je vois que vous restez fidèle à votre profession. Protéger et servir. Les moyens ont peut-être un peu changé cependant. »


Une œillade. Elle ne croit pas que ses méthodes passeraient dans un comité éthique. Mais elle ne lui en veut pas. Les temps ont changé, et certains recours sont devenus plus radicaux. Pour le meilleur ou pour le pire.

« Croyez-le ou non, mais j'exerce à peu près les mêmes fonctions. » D'un mouvement de la tête, elle dégage les quelques mèches qui tombent devant ses yeux. « J'essaie de maintenir l'ordre à ma façon. Parait-il que l'autorité morale n'a pas perdu tous ses droits… »

Une seconde gorgée. Elle se retourne vers l'officier. Peut-être plus en confiance. Peut-être ne se méfiant pas assez. Peut-être pour mimer la douceur qui s'est éteinte sur ses traits fatigués, la femme qui savait si bien animer les soirées avec ses blagues courtoises et sa bonne humeur. Mais c'est le plus platement qu'elle confie :

« Figurez-vous que je m'en suis pas trop mal sortie. On m'a renommée Calico, d'après la race de chat. Mais les membres de l'église me reconnaissent toujours en tant que Mme Blackwood. Et laissez moi deviner. Vous avez dû hériter d'un surnom comme le Justicier ? La Terreur ? Ou peut-être le Chevalier noir. »
Mai
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Steel
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Résumé de la mort qui tue:
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Mer 27 Mai - 2:55
Pour le coup il fallait avoué que tu fus étonné de voir madame accepter la boisson que tu lui avais tendu, de surplus une boisson alcoolisée qui n’est qu’une vulgaire bière. Après tout peut être que cette apocalypse avait eu le don de la ramollir sur certaines questions et de la rendre plus flexible psychologiquement. Tu gardais en permanence un œil sur elle même si parfois tes pupilles se perdaient sur l’autel de fortune. Les moyens avaient drastiquement changé, si seulement il aurait été possible de reformer comme une milice avec d’autres policiers survivants… Gérer cette ville aurait été sans doute plus facile en ce chaos à tes yeux. Tu manquas de t’étouffer lorsqu’elle t’avoua quelle était sa profession actuellement. Elle, policière ? C’était une reconversion improbable pour toi, passer de mère au foyer des plus religieuses à cela… Au moins dans un sens cela lui permettait de protéger son prochain mais tu étais curieux de savoir comment Calico faisait régner l’ordre et la discipline dans les rangs proches d’elle. Tu fus d’ailleurs aussi étonné par le surnom qu’on lui avait collé, autant il était peu probable de se faire surnommer la veuve vu le nombre de femmes qui devaient avoir perdu leur époux en la tempête autant avoir un surnom aussi précis te rendait curieux.

« - Au moins on va a pas appelé la nonne ou la sainte. »

Une petite pique qui se voulait taquine même si tu n’y avais mis qu’une faible intonation pour faire comprendre qu’il s’agissait plus de gentille moquerie qu’un signe de méprise. Elle devait l’avoir compris te disais tu sinon tu ne lui aurais pas proposé cette bière au par avant.

« - On aurait pu m’appeler le Punisher dans mon cas aussi mais on a choisi Steel par rapport à ma résilience et le fait que je suis légèrement inflexible. C’est un gamin qui m’a appelé comme ça durant une émeute dans une superette après la tempête où j’ai dû remettre un peu de l’ordre. Le petit il disait que je lui rappelai Terminator. »

Hormis être amical avec ceux qui ne faisaient pas de la merde et ami avec quelques exceptions comme Arthur ou d’autres chevaliers voir George et d’autres vagabonds ou greens civilisés… Tu n’étais pas des plus sympas avec le reste de la faune qui prônait le chaos le tout doublé à ta façon de parler relativement crue. Après un peu de réflexion si tu avais fini Pirate par un quiproquo improbable on aurait pu t’appeler le tyran, il suffisait d’un peu d’imagination.

« - Sinon ca donne quoi plus précisément le présent pour vous, vous tentez d’avancer ? De passer à autre chose avec quelqu’un ? »

Une curiosité mal placée surtout vis-à-vis d’une personne comme Calico, tu n’avais pourtant pas réellement mis les pieds dans le plat alors qu’une autre question te brulait la langue. Bien plus dérangeante et déplaisante, il y avait des souvenirs qui étaient des plus frais en ton esprit et qui méritaient qu’on leur apporte des éclaircissements.

« - J’aurai une question à vous poser après concernant une certaine visite à l’hôpital que vous aviez fait avant la tempête. Même si la vie que nous menons n’est plus la même ca ne m’empêche pas d’être curieux comme policier par rapport aux civils que je suis censé protéger. »

Tu te trouvais très subtile même si on aurait dit un éléphant qui venait de débouler sur un groupe de Pirates et de Chevaliers à vrai dire. Tu comptais avoir une vraie réponse tôt ou tard sur le mystère, la brume qui nimbait l’existence de sa défunte famille qui pour le dire faisait jaser en secret, du moins jaser pas de la façon la plus positive dans certaines sphères… Beaucoup de personnes pourraient trouver cela trop intrusif par rapport à sa vie privée son passé mais c’était tes façons, il fallait bien ce qu’il fallait pour tenté d’apporter du bon à ses concitoyens.

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Calico
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Calico
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Lun 1 Juin - 2:46
La pique passe mal. Si Cali se tait, ses yeux, eux, tiennent un long discours sur le mépris et le manque de respect. En tant qu'ancien représentant des forces de l'ordre, il devrait mieux savoir. Et surtout, ça ne se fait pas d'attaquer les gens sur leurs convictions religieuses. Mais à quoi bon se battre avec lui là-dessus. Toutes les âmes peuvent être sauvées, mais pas toutes le demandent.

Elle prend une autre gorgée puis croise les bras sous sa poitrine. Se referme dès lors un peu plus sur elle-même. Pressent le danger, le piège qui rampe à ses pieds. Parce que malgré les efforts, les parades pour se convaincre de la courtoisie de l'échange, il n'en a jamais été ainsi entre eux.

Et ça commence. Par une question tellement déplacée que Cali fronce les sourcils. En voilà une autre différence depuis la Tempête : si elle cachait ses véritables sentiments, aujourd'hui elle n'hésite plus à démontrer son mécontentement. Elle a, disons, acquis cette liberté. De même que celle de remettre les hommes à leur place.

« Vous êtes bien curieux de ma vie privée, officier Wyatt. Si je ne vous connaissais pas mieux, je croirais que vous essayez de me courtiser. »


La bouteille à peine entamée est mise de côté. Calico étire le cou, pour capter le regard de son interlocuteur. Ses yeux verts froids comme la nuit qui les entoure.

« Je suis une femme endeuillée et vous êtes extrêmement inapproprié. Et maintenant vous voulez m'interroger sur le passé ? Sur une visite à l'hôpital ? Et au nom de la curiosité ? »

Les mots sont tranchants. Derrière eux grondent la colère, son cœur qui bat fort, la peur qu'il n'en sache déjà plus qu'il ne le prétend.
Mai
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Résumé de la mort qui tue:
The walker
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Avatar IRL Chuck Norris
The walker
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Lun 1 Juin - 21:50
INTERVENTION
Alors que l'on se fixe, que le mépris se glisse dans les regards, c'est le vent qui souffle un peu. L'air est chaud, presque réconfortant. Réduit les tensions d'un cran. Donne l'impression une seconde, de se sentir plus à l'aise, un peu plus comme avant. Et alors que les regards s’emmêlent c'est les flammes des bougies offertes aux défunts qui vacillent. Et alors que l'on aurait pu penser que le souffle les réduise au silence, c'est celles éteintes, qui s'enflamment sans que personne n'est donné l'impulsion pour le faire.
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Sam 6 Juin - 3:37
La moindre des choses qu’il était possible d’avouer c’est qu’elle n’avait plus sa langue dans sa poche, la langue de bois n’étant plus de sa diplomatie. Les réponses ne manquaient pas en ton réponse à chacun de ses propos, des réponses cinglantes qui n’auraient fait que faire empirer la situation. Tu n’étais pas du genre à laisser un feu se tarir bien au contraire tu adorais y jeter de l’huile, le transformer en brasier. Tu vivais pour l’adversité pouvait on dire, une chose bien bizarre et surtout un phénomène un tant soit peu destructeur. Tu étais à deux doigts de vouloir encore plus enfoncer le clou, de lui dire avec les plus grands sarcasmes du monde que son hospitalisation était dû sûrement au fait qu’elle avait glissé sur la savonnette dans la salle de bain pour ensuite finir avec de nombreuses blessures comme si elle avait fait des petits ricochets entre les rebords des meubles. Quant à la courtiser comme elle avait soulevé, c’était bien le dernier de tes soucis en la situation actuelle, peut être n’étais tu pas totalement imperméable mais il s’agissait vraiment du dernier de tes soucis.

Il n’y avait plus de diplomatie alors autant mettre de façon plus prononcée les pieds dans le plat et la retourner verbalement comme un petit pancake comme diraient certains. Tes lèvres finissant par s’entrouvrir alors que tu la fusillais du regard, voir pire si cela était possible. Les mots ne sortirent face à une sensation à la fois inconnue diamétralement opposée à cette situation. Il y avait peut-être une envie d’être plus léger, moins incisif… Diplomate ? Chose qui n’était pas en ton registre. Tu la fixais toujours, lèvres de nouveau closes tandis que tu cherchais tes mots, des tournures plus acceptables et surtout moins mortelles. Tu reportas brièvement ton attention sur l’autel en l’honneur des défunts. Les flammes des bougies semblant en difficulté jusqu’au moment où un phénomène inexpliqué vinrent donner vie aux autres. Tes lèvres s’écartèrent d’étonnement avant que tes sourcils se froncent face à une chose inconnue, inexplicable. Te redressant sans plus de cérémonie, enjambant un des cerbères pour te diriger vers les multiples bougies allumées. Tu te retournas vers Calico l’espace d’un instant déclarant ceci.

« - Vous avez une de ces chances, ca en est presque miraculeux. »

Tu n’avais plus vraiment d’intérêt pour sa situation soudainement, pour les sujets que tu comptais aborder et creuser. Il y avait des priorités et elles venaient de changer brutalement. Tu te penchas vers une des bougies qui n’étaient pas allumées suite à vos offrandes, la décrivant avec minutie. Tu passes ta main au-dessus de celle-ci pour en apprécier la chaleur.

« - Je suppose que vous pensez que c’est une intervention divine vous ? »

Tu ne perdais pas le nord, cela pouvait paraître comme une moquerie, un sarcasme mais tu la prévenais juste que cette explication tu n’y croyais pas, ni plus ni moins. Il y avait quelque chose avec ce phénomène tout comme ceux qu’on avait pu te raconter. Quelque chose que tu n’arrivais pas à saisir, ca te posait problème, tu ne croyais en une force supérieure qui donnait naissance à tout cela… Il devait y avoir une logique.

« - Quoi que bon je vais être ouvert pour une fois, c’est quoi votre avis sur tout ça ? »

Désignant d’une main ce spectacle tout sauf commun, tu soufflas doucement sur une bougie, juste assez pour la faire danser sans l’éteindre afin de voir si elle réagissait à l’environnement, aux conditions climatiques ou si leur fait était comme intarissable, encore plus surnaturel.


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Calico
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Calico
Calico
Sam 13 Juin - 17:41
Le vent souffle et l'orage dans sa poitrine s'étouffe. Comme ça. Le cœur qui battait si fort de retour au calme, l'envie d'un combat disparue. C'est une paix inexplicable qui s'empare de Calico. Jamais elle ne s'est sentie ainsi auparavant. Ou peut-être a-t-elle oublié dans la violence de ses relations, les tortures tolérées trop longtemps. Mais elle sait que ce n'est jamais ainsi que les choses se déroulent naturellement ; où sont les menaces, les éclats ? Elle ne connait que l'escalade, jamais la descente.

Une main placée contre son cœur constate la réalité de ce… miracle ? Oserait-elle utiliser ce mot ? Un regard vers Steel lui suffit à comprendre qu'il vit la même chose. Et comme lui, elle ignore quoi lui dire.

Quels mots peuvent bien être appropriés après telle bénédiction ?

Et comme si les signes n'étaient pas assez clairs, les bougies prennent feu d'elles-mêmes. L'officier distrait par ce qu'il tente en vain de comprendre, Cali en profite pour fermer brièvement les yeux, souffler un doux « Merci, Seigneur » entre ses lèvres. Et un sourire comme on n'en voit plus depuis des mois sur son visage apparait, émue par la bonté de ce Dieu au milieu de l'Apocalypse.

Ne vient-Il pas de la sauver encore d'un danger potentiel ?

Et pendant ce temps, Steel cherche encore des explications à ce qui n'en a pas besoin. La défend même de lui présenter la Vérité dans sa forme la plus simple. Mais l'interroge quand même. Douce ironie.

« Vous l'avez dit vous-même, c'est miraculeux. »


Toujours ce sourire étrange aux lèvres, elle s'approche de l'autel. Elle tend la main au-dessus des flammes, constate leur chaleur.

« Appelez ça Dieu, l'Esprit, une énergie même si ça vous choque moins. Mais quelque chose est intervenu pour nous faire taire et nous rappeler pourquoi nous sommes véritablement ici : pour eux. »

Pour ceux qui ne peuvent plus se tenir debout devant eux, ceux qui ont échappé au règne du visible. Pour eux, elle s'agenouille à nouveau, et leur dédie une prière.

« Nous leur manquons de respect en nous chamaillant pour des trivialités mortelles. »

Elle espère que le message aura passé.
Mai
Place des Souvenirs
Steel
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Résumé de la mort qui tue:
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Mar 23 Juin - 3:36
Elle s’approcha à son tour de l’autel, une chose des plus naturelles là où n’importe quel humain aurait été attiré par ce phénomène. D’autres auraient pu choisir un autre type de réaction mais vous aviez partagé le même en quelque sorte. Tu ne croyais pas aux miracles malgré tout, les coïncidences, la chance, l’inexplicable oui mais très peu pour toi tant que cela avait une connotation religieuse. La veuve n’avait tardé à enchaîner concernant une intervention divine ou plein de trucs religieux, on ne changeait pas certaines d’un claquement de doigts après tout. Tu avais su retenir pour une fois toute réaction corporelle déplacée, rouler des yeux, soupirer, hausser les épaules tu étais ainsi resté quelque peu statique. Tes bras retournant quant à eux le long de ton corps, leur mouvement servant au mieux à porter à tes lèvres la boisson que tu avais toujours en mains. Tu la vis commencé à prier pour une seconde fois ce soir, ne répondant rien en un premier temps. Tu te contentais de l’observer en son office ni plus ni moins. Autant patienter avant de lui adresser de nouveau la parole, dire que cet événement t’avait plus que coupé l’herbe sous le pied. Il avait sauvé les meubles aussi au moins…

« - Ce n’était pas contre vous ces questions, ce n’était pas une attaque. »

Une simple parole, elle était aussi bornée que toi ca il fallait l’avouer. Tu étais donc brièvement revenu sur le sujet sans guère plus t’y appuyer cette fois-ci. Autant lui laisser profiter de son petit moment spirituel qui allait durer tant que ces bougies seraient allumées. Tu vins donc quant à toi reprendre place le long de ton trône de fortune, auprès de tes deux animaux de compagnie.

« - Cela vous dérange si on se tutoies ? »

Il n’y avait plus vraiment de formalisme à avoir à tes yeux en votre situation, non pas à chaos de ce phénomène mais de par l’univers postapocalyptique en lequel vous viviez. Il n’y avait pas lieu d’entretenir ce marquage verbal pour toi, c’est pas comme si madame était une gamine bien plus jeune ou un supérieur hiérarchique dans un monde ou le droit régissait bien des points. Arcadia Bay était devenue la jungle et ces artifices n’apportent grand-chose…

« - À moins que vous soyez du genre vindicative ou très portée sur tout ce qui est l’étiquette même au milieu de la crasse et du chaos. »

Il n’y avait pas grand-chose d’autre qui te passait par l’esprit en guise de sujet présentement. Faire du catéchisme non merci et remettre les pieds dans le plat serait quelque chose de peu appréciable, de très complexe pour l’instant, pour ce soir… Tu ne lâcherais l’affaire même si tu avais grillé ta chance ici.

« - Et pour reprendre vos mots il n’y a pas de trivialités mortelles qui pourraient vous intéresser ? »

Tu ne pouvais cacher le fait que tu ne voyais ce qui pouvait fasciner Calico en dehors de pratiquer l’abstinence hors mariage et faire du prosélytisme religieux… Tout comme tu supposais très fortement qu’elle avait se propre vision de toi ce qui t’en touchais l’une sans faire bouger l’autre… Qu’on te juge et tout ce qui y est lié tu t’en fichais à un rare niveau. À défaut de partir malgré tout tu pensais qu’il était possible de rendre cette soirée plus intéressante même si ce phénomène fut aussi plaisant qu’étrange.

Spoiler:
Calico
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Avatar Selina Kyle (Catwoman) · mum & z & angan & diva & daisy
Calico
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Ven 3 Juil - 2:23
Derrière ces mots voilés, Cali perçoit l'excuse, timide. Pas une attaque. Elle en doute. Pas tant par mauvaise foi que par habitude. Les mots peuvent mener loin quand on sait comment les tordre à sa guise. Elle connait les chemins tortueux qu'ils empruntent, l'entrelacement de leurs racines noueuses, les pièges qu'ils creusent pour mieux y perdre pied et s'y faire étrangler.

Mais ce n'était pas une attaque. Parait-il.

Pourtant, un silence et un maigre sourire lui accordent son pardon. Peut-être est-ce la douceur du vent, l'arrière-goût d'allégresse après le miracle, peut-être décide-t-elle qu'elle en a assez de se battre.

Peut-être toutes les forêts ne sont pas meurtrières.
Mais ça ne suffit pas à cesser d'être en alerte.

« Appelez-moi vindicative, mais je refuse. »

Parce que Steel est de ces êtres qu'il vaut mieux tenir à distance. Pas un ami, ni franchement un ennemi, pourquoi le voudrait-elle près d'elle ? Elle se redresse et se retourne vers lui, lui adressant un regard trop pétillant pour être désolé.

« N'en soyez pas offensé. Vous voyez, vous et moi sommes loin d'être familiers. Et c'est au-delà de ma zone de confort. »

Bras croisés, elle entame tout de même quelques pas en sa direction. Reprenant sa place, elle retrouve la bouteille de bière qu'elle avait abandonnée là.

« Mais si vous faites des efforts comme ça, ça pourra peut-être changer. »

Elle soulève la bouteille, comme pour porter un toast à ses démarches – à sa tentative de voir au-delà de Mme Blackwood. Et qui est-elle pour cracher sur cela ?

Et peut-être prend-elle un risque. Peut-être ne se méfie-t-elle pas assez de la forêt à l'horizon, mais elle décide de jouer le jeu.

« Y'a la musique qui me plait. Et qui me manque. Surtout celle qui passait à la radio quand j'étais adolescente. Quand j'ai eu ma première voiture, je montais le volume et je partais sur la route, seule ou avec des amies. Juste pour le plaisir d'écouter la musique. Et rouler. Vite. C'était presque dans une autre vie… »

Mai
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Quand les ténèbres tombent | ft. Calico
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