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dobermans in the backyard — ft. prisoner

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Jeu 14 Mai - 15:29
dobermans in the backyard

Il se souvient avoir observé des photographies retouchées de lieux urbains où la nature a repris ses droits. Plantes grimpantes, herbes immenses, arbres qui s'entrelacent au cœur d'un bâtiment. Il a rêvé voir ces paysages un jour, et ses explorations lui ont permis d'entrapercevoir cette ambiance post-apocalyptique, où l'Humain n'existerait plus et n'aurait plus la chance d'écraser le reste de ses pas lourds et méprisants. Jiawei se nourrissait de cette impression d'être seul au monde, de ne plus avoir aucune responsabilité, et de n'avoir aucun compte à rendre, à rien ni à personne. La tempête lui a apporté cette occasion. S’il se trouve bien trop égoïste d’apprécier sa situation, alors que de nombreuses personnes ont peut-être tout perdues et se retrouvent coincées ici contre leur gré, il ne trouve pas la force d’être désolé. Il s'est assez plié à ce qu’on attendait de lui, a joué la comédie assez longtemps.
Les longues herbes craquent sous ses pieds alors qu’il tente de se frayer un chemin dans un champ d’herbes hautes. Elles lui rappellent les étés passés chez ses grands-parents, les jambes griffées par les ronces après un après-midi passé à courir dans les clairières, à chasser les sauterelles. Il ne retrouve pas cette même excitation, mais une sérénité différente. Il s'éloigne du territoire des Greens, laissant ses dernières responsabilités de côté pour explorer.

Un petit arbre au tronc épais a poussé de biais. Jiawei ne résiste pas à la tentation de se reposer, bien qu’il sait qu’il ouvre les portes au sommeil de cette façon. Il s’assied au pied de l’arbre, repose son dos contre le tronc qui semble avoir été fait juste pour lui, penché juste de manière à ce qu’il se sente bien — mais Jiawei se sent bien à peu près partout, il aurait probablement pu dormir dans un carton si on le lui demandait, et s’il était plus flexible. Il soupire, sans savoir pourquoi. Il soupire souvent, comme s’il essayait d’extirper quelque chose qui le gênait au plus profond de lui, mais l’action restait toujours vaine.
La pensée de celle qui est destinée à se marier avec lui s’impose à son esprit. Même maintenant, loin de tout et de tout le monde, enfermé entre des barrières occultes dont personne ne peut dire grand-chose, il se sent poursuivi. Il s'attend presque à la voir arriver un jour. L’idée finit par s’évaporer, se tapir dans le fond de son esprit pour revenir l’embêter plus tard.
Sa joue le picote. Il se l'est éraflé plus tôt, alors qu’il a relâché une branche trop tôt en se glissant entre deux gros buissons de ronce. Sa propre idiotie étire le coin de ses lèvres en un demi-sourire moqueur. Malgré le ciel bleu et le soleil chaleureux, le vent frais mordille la peau du jeune homme malgré sa veste. Il se glisse, las, pour se coucher finalement au soleil, dans les hautes herbes de l’étendue. Et comme à son habitude, il ne réalise pas qu’un voile noir s’abat sur sa vision.



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Jeu 14 Mai - 18:34

Spiritual Awakening
★ Brise de printemps.
(Noctae)

Définir le temps.
Sans lui trouver de fin.
Recommencer, éternellement.


Les orbes clos. Rien ne sonne. Ne résonne. Ne chatouille ou ne réveille. Rien ne vient troubler le repos quasi éternel. D'un homme qui n'avait pas réussi à dormir correctement depuis un moment. Rien n'est pas capable de te faire bouger, Ban. De temps à autre, les nuits deviennent des songes infinis. Songes éveillés qui ne cessent de rappeler le passé. Des voix. Des visages. Des sensations. Des peines et surtout des souffrances. Comme un être humain, ce que tu cherches à dissimuler finit par rejaillir. Bien contre ton gré. Et les jours s'étirent. Incapable de te laisser dormir. Fermer les yeux et oublier. Jamais. Tu n'en as pas eu le droit. Tu n'es pas assez repenti de ton péché.
Continue de subir.
Le mal que tu as fait. Celui que tu as engendré. Continue de te confronter. À ce qu'il a de pire en toi. Au fond de ce cœur qui se voudrait salvateur. Qui n'est qu'une erreur. Oui. Tu es fatigué, Ban. Ce matin, tu as fermé les yeux. Sombrant finalement dans ce rêve que tu aspirais tant. Depuis trois jours durant. Dans ton mutisme, Strike en profite pour sortir. Comme il en a l'habitude lorsque tu ne le vois pas. Lorsque tu n'es pas apte à le suivre. Il s'en va visiter cette ville. Ce qui en reste tout du moins. Qu'il a connu, lui aussi, bien différente. Il redécouvre les lieux où il courait en jeune chiot. Où il s'amusait probablement avec sa fratrie également. Où il avait le droit d'errer. D'être promené. Il redécouvre son monde. Petit à petit. Reprenant ses repères. Un peu comme à ton image, Ban. Vous cherchez à retrouver des marques. À reconstruire quelque chose.
Ensemble.

Vagabond. Vagabond.
Sans attaches.
Sans famille.


Et son compagnon. Qui se retrouve finalement près d'un arbre. Avec un jeune homme qu'il a suivi depuis un moment. Strike est guidé par son instinct d'aider l'humain. Les autres en général. Un peu comme à ton image, également. Vous vous ressemblez bien. Et lorsqu'il le voit fermer les yeux sur ce monde, lui aussi. Il finit par le renifler. Poussant légèrement sa joue. Faisant demi-tour rapidement.
La hâte.
Cela faisait longtemps. Que tu n'avais pas entendu ses aboiements. Sa hâte. Un moment qu'il n'avait pas essayé de te tirer de ton sommeil. Les minutes s'écoulent petit à petit. Peinant à te faire reprendre vie. Il te pousse. Te lèche le visage et tu râles. Clignant des yeux avec difficulté à présent. « Strike... qu'est-ce que tu fous putain ? » tu le sais bien. Il ne fait pas cela sans raison. C'est pour cela que tu ne refermes pas les yeux. Que tu ne le repousses pas avec désintérêt. Au contraire, tu soupires. Commence déjà à te relever. Prenant le soin de pousser Spooky qui ne comprend pas non plus. Pourquoi son ami canin aboie. Le félin restant, lui, sur le canapé sans broncher. Te regardant t'asseoir. Un coude posé lourdement sur un genou. La main retenant la tête lourde. Tandis que la seconde prend le temps de caresser la bête. « J'arrive, j'arrive. Je t'écoute. » écouter est un bien grand mot. Suivre serait plus exact. Et tu t'en rends rapidement compte.
Strike est déjà parti.
Aboyant devant le taudis qui te sert vaguement de maison. Un soupire. Teinté à demi de lassitude, de fatigue, de motivation. Oui, il y a un brin de motivation que tu tente de te donner. Attrapant un pull en te relevant complètement. Puissant dans les forces qui restent encore. « Bien bien, je me dépêche. Deux secondes. » la marche se fait. Presque longue, mais pas assez pour te réveiller complètement. En arrivant sur place, tu observes les lieux. Cet endroit te plaît bien. Sans t'attendre à trouver un cadavre...

La première impression.
Toujours essentielle.
Jamais vraiment la plus belle.


« … Super Strike... Je te remercie du cadeau, c'est sympa. » jeune. Blondinet. Affalé là, contre un arbre. Il n'a pas de blessure visible. Est-ce qu'il est mort naturellement ? Les questions passent. Vont et viennent. De la distance à laquelle tu te tiens, tu ne prêtes guère attention aux détails. Encore moins après un réveil difficile. Et sans café en prime. Une main hasardeuse balaye la crinière brune. Les boucles bordéliques. « Putain t'abuses. » mais il n'abandonne pas. Tirant sur le bas de ton jean. T'incitant à t'approcher. Aboyant encore ensuite alors qu'il se poste aux côtés du mort. « Quoi ? Tu veux que j'en fasse quoi, hein ? » soupirant bientôt pour la centième fois, tu viens t'accroupir non loin. Si Strike insiste autant, tu te dois de faire semblant. De prendre le temps de te préoccuper de cela. Quand tu souhaiterais uniquement t'en éloigner vivement. Que diront encore les gens.
Les murmures.
Avec le bout d'un bâton, tu le pousses vaguement. Une fois. Deux fois. Remarquant soudainement les mouvements faibles de sa cage thoracique. Surpris, tu t'approches plus près cette fois-ci. L'observant fixement d'en haut. « Il est pas mort ce con... ah fait chier. Hé, réveilles-toi putain ! » tu as beau le pousser plus fort cette fois, il ne bouge pas.

Fronçant les sourcils, tu râles.
« Fait chier. On rentre Strike. »
Non sans attraper le jeune homme.
Que tu poses simplement sur ton épaule.
Le ramenant dans l'antre du meurtrier.
À même son vieux canapé.






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Ven 15 Mai - 13:50
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dobermans in the backyard

Quand Jiawei ferme les yeux, il s’enfonce si fort dans le sommeil que rien ne semble pouvoir l’en extirper.  Ses sens se ferment pour de bon, voilés, enfermés dans une bulle de vide sensorielle, ce qui explique, peut-être qu’il puisse profiter sereinement de son assoupissement alors qu’un inconnu le trimballe jusqu’à chez lui sans qu’il ait demandé quoi que ce soit.
Le réveil est souvent difficile, surtout quand il s’endort sans être réellement en besoin de sommeil réparateur. Ses paupières laissent place à la lumière, des couleurs qu’il ne comprend pas, la vision encore brouillée. Il lui faut quelques secondes pour organiser ses pensées. La dernière image qui lui vient à l’esprit est celle des hautes herbes, le ciel bleu, les feuilles qui bruissent au dessus de lui, l’écorce du tronc qui s’enfonce dans son dos. Il entend toujours le vent, mais il lui semble plus lointain. Il se redresse sur un coude, l’autre bras semble plus lourd, et en tendant le cou, il remarque enfin qu’il n’est pas seul. Un chaton, roulé en boule sur son ventre, les oreilles pointées vers lui, le regard orange intéressé. Et le menton écrasé contre son bras ; un doberman aux oreilles coupées, les sourcils aussi oranges que les yeux du chat.
Deuxième observation, les bonnes odeurs de l’extérieur ont été remplacées par une odeur d’intérieur. Puisqu’il est difficile d’imaginer qu’il est dans une simulation, et que le maître du jeu s’est attelé à lui construire une maison durant son sommeil, Jiawei conclu avec une logique imparable qu’il a été déplacé. Il peut sentir son cœur cogner dans sa cage thoracique, la réalisation le frappe : il est sorti du territoire des Greens et si quelqu’un l’a ramassé, il n’a aucune assurance qu’on ne l’a pas attrapé pour le prendre en otage et demander une rançon auprès de son groupe. Il balaie néanmoins l’idée, il n’a pas beaucoup de valeur et il n’est pas certain qu’on puisse savoir d’où il provient. Mais le fait est là, il lui est difficile de savoir pourquoi quiconque ramasserait un inconnu endormi dehors. Il tend l’oreille ; il ne pleut pas dehors, on ne l’a donc pas sorti des griffes acérées d’une pluie froide. Il extirpe un bras encore alourdi par le sommeil, présente sa main au canidé pour qu’il la sente, il établi une première communication silencieuse. Ses pensées se coupent quand le chaton se lève, s’étire de tout son long avant de sauter sur le dossier. Après ces quelques dizaines de secondes à chercher à se reconnecter à la réalité, Jiawei lève enfin la tête, la tourne pour dévoiler le noir laissé par son œil qui ne fonctionne plus. Il sursaute, chose rare alors que son regard se pose sur un homme, debout contre le mur, les yeux posés sur son captif. Il est très grand, s’il était plus près, le Chinois aurait été obligé de se tordre la nuque pour observer son visage. Il est plus vieux, de toute évidence. Ses pensées se cognent entre elles. Malgré son âge, Jiawei reste un adolescent : il n’aime pas les adultes, ceux indéniablement plus vieux que lui, il répugne à leur volonté de forger les jeunes à leur image, à leurs envies, qu’importe que ça les brise ou non. À l’Extérieur, Jiawei aurait probablement d’abord discuté, essayé de comprendre les intentions du barbu. Mais ici, c’est différent : il n’est probablement pas dans son territoire, personne ne l’oblige à discuter ou à jouer aux gentils garçons. Il se sent comme une proie, une souris au fond d’un trou tandis que le chat se lèche les babines. Une sensation profonde, quelque chose qu’il n’a que rarement connu, lui intime de s’enfuir. Il bondit du canapé, s’apprête à courir, mais ses jambes ne sont pas coordonnées. Le sommeil referme sa prise sur ses chevilles, il se prend le pied dans le lacet défait de ses boots marrons, tombe par terre, le torse le premier parce que son cerveau n’a pas ordonné à ses mains d’amortir le choc. L’idiot reste quelques secondes par terre, le souffle coupé. Ses traits se sont tendus, ses sourcils se froncent comme s’ils souhaitaient écraser ses paupières. Il se relève, tapote son pantalon et son haut comme on voit les personnages faire dans les films, comme si retirer la saleté leur rendrait leur dignité : ce n’est pas le cas. Jiawei pue l’idiot et il sent déjà ses oreilles devenir rouges de honte. Il jette un regard noir à l’homme devant lui.
— J’fais quoi ici ? Les mots fusent entre ses lèvres, les dents serrées, comme si ça lui coûtait de parler — il espère avoir l’air d’un protagoniste d’une série d’action, celui qui paraît si profond, torturé et brisé par les épreuves de sa vie. Il faut oublier sa chute précédente, pour ça.
Il n’a pas pour habitude d’être si méfiant lors d’une première rencontre, mais c’est aussi la première fois qu’il se retrouve dans un canapé inconnu, face à un homme qui semble le genre d’homme qu’on envoie pour kidnapper et surveiller un prisonnier. La monotonie de ses dernières semaines est brisée, et il sent cette flamme d’adrénaline addictive danser au creux de son ventre. La situation pourrait être horriblement exaltante s’il ne détestait pas à ce point l’idée qu’on cherche à entraver sa liberté.



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Ven 15 Mai - 18:07

Spiritual Awakening
★ Brise de printemps.
(Noctae)

C'est naturel de craindre.
Les changements.
Des évolutions imprévues.


Incroyablement drôle. C'est incroyablement drôle, oui. De le voir s'éveiller finalement. Tout en douceur. Quelques heures se sont déjà écoulées à dire vrai. Et tu n'es pas resté là à le fixer. Non, tu as vaguement bossé sur la moto. Comme à ton habitude quand tes mains sont inoccupées. Il s'avère que tu venais juste chercher quelque chose, mais qu'il a bougé. Alors te voilà maintenant. Appuyé contre le mur, tu l'observes. Rencontrer le chaton. Rencontrer le molosse. Se présenter. C'est amusant. Mais tu es aussi là pour t'assurer qu'il ne réagit pas trop violemment. Qu'il ne blesse pas ta famille quand tu as le dos tourné. Il est chez toi, après tout. Dans ton antre. Dans ton monde. Près des tiens. Et tu refuses qu'ils leur arrivent quoique ce soit. Finalement, tu t'amuses autant que tu surveilles. Veilles.
Protèges.  
Ce sont tes instincts profond. De garder un œil sur tout. Toujours. Force est de constaté qu'il ne fait rien de déplacé. Qu'il reste calme face à eux. Visiblement intrigué également. Avant de te croiser toi. Évidemment, sa réaction est bien différente. Tu ne t'attendais pas à cela cependant, Ban. Il réagit de façon bien exagéré. Mais il faut avouer que tu n'es pas à sa place en ce moment. Que tu ne l'as jamais été non plus. Et il est dur d'imaginer quel genre de sentiment l'étreint actuellement. Il se casse la gueule pitoyablement et au lieu de rire, tu soupires. Le laissant se relever. Faire comme si rien n'était arrivé. Lancer ce regard noir. Que tu ne lui rends pas, néanmoins. Non, à la place tu sors une cigarette. Dernier vestige d'un cancer que tu aimes consumer, parfois. Et tu te décolles de ton mur, faisant un pas vers lui. Calmement. « Commençons par le début, tu t'es fait mal ? »

La douceur tranchante.
Au fond d'une voix profonde.
À l'image d'un père.


Ce n'est pas que tu ne te méfies pas de lui. Comme d'habitude, tu n'as aucune confiance en ce gars. Cependant, au vu de son état actuel, tu pourrais aisément l'étaler par terre. Tu ne crains rien. Du moins, pas assez pour le défier des yeux d'essayer. Gardant, de ce fait, ton attitude étrangement calme. « Tu dormais par terre et Strike... » tu lui pointes le molosse du doigt. « Est venu me réveiller pendant que je pionçais pour que je vienne voir. Comme il avait l'air de vouloir que je fasse quelque chose pour toi, je l'ai fait. » tu te grattes le crâne. Balayant la crinière légèrement bouclées. C'est difficile d'expliquer clairement. « Strike peut être très insistant quand il veut que je fasse quelque chose pour quelqu'un. Visiblement il t'aime bien. T'es ici à cause de lui. Donc si tu veux râler, tu le regardes s'il te plaît ! » tu n'as pas envie d'entendre un gamin brailler.
Chouiner ou hurler.
Tu cherches encore la paix. Le calme. Le silence. À chaque seconde. À chaque heure. Et tu es, toi-même, encore un peu dans le coaltar. Manquant de sommeil. D'ailleurs tu en viens à bailler. Tirant une nouvelle bouffée. « Qu'est-ce que tu foutais à dormir dehors, d'ailleurs ? À cause de tes conneries, j'ai été tiré de ma nuit. » c'est vrai. N'est-ce pas l'essentiel dans toute cette situation ? N'est-ce pas le point de départ de tout. Parce qu'il dormait là. Parce que Strike l'aimait bien. Parce que tout ceci, tu ne dors plus à présent. Et pire, tu as laissé ton « lit » à quelqu'un d'autre.
Tu soupires. Encore.
Détournant ton attention de lui, tu vas chercher à boire. Sortant l'une de tes dernières bouteille avec de l'eau potable. « Tiens. » tu ne rechignes pas spécialement à partager. C'est dans ta nature profonde. D'être à l'opposé de ta méfiance contre ton gré. Surtout devant des gamins. Tu n'y peux rien.

C'est un instinct.
Une sensation, un sentiment.
D'un homme adulte qui cherche à protéger l'avenir.
Bien qu'il ait grandi dans une cage.
Au milieu des bêtes sauvages.





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Sam 16 Mai - 19:41
dobermans in the backyard

La réaction de l'inconnu achève d'humilier le Chinois. Pas de moqueries, pas de rire. Une question, une préoccupation — qu'elle soit feinte ou sincère — qui donne l'impression à Sable d'être un imbécile, un enfant maladroit. Il se sent davantage honteux encore. Il aurait du faire autrement ; garder son masque d'homme qui ne panique pas, qui ne ressent pas grand chose. Il aurait du se lever, adressé une salutation polie, jouer à l'homme, faire bonne impression. C'est en tout cas ce que ses parents auraient voulu qu'il fasse, ne comprenant pas que leur fils ne peut pas être sans faille. Jiawei oublie parfois qu'ils ont tort. L'inconnu enchaîne, explique le contexte de son rapatriement dans ce lieu miteux. Il peut, de ce fait, ignorer la question du barbu ; oublier qu’il l’a traité comme un garçon à protéger, qu’une chute aurait suffit à faire pleurer de douleur. Le chien est donc son sauveur, bien qu’il n’ait été sauvé de rien. Le doberman s’appelle Strike, et ses oreilles coupées se tournent dans la direction de son maître au moment où il prononce son nom. Tout en écoutant l’homme, Jiawei s’approche du chien pour lui offrir une nouvelle caresse. Il les trouve triste parfois, ces canidés, à vouer leur vie aux bipèdes de cette façon.

— C’est bon, je vais pas râler, t’as vu sa tête ? il reprend son masque de nonchalance, tutoie l’inconnu même s’il est plus âgé. Pour lui, toutes ces marques de respect inutiles aux aînés n’ont rien à faire dans leur nouvelle société. Bien entendu, la question est posée. Le cadet ne comprend pas pourquoi il doit se justifier. Les gens sont comme ça, à se soucier, pour se donner le bon rôle, pour apaiser leur conscience. On vit mieux en ayant l’impression qu’on est une bonne personne, pour peu qu’on ait un semblant d’amour propre et de savoir-vivre. Suite à la question de son aîné, il hausse les épaules.

— Je dormais, c’est tout. Il faisait beau, j’avais envie d’une sieste. T’en fais pas toi, des siestes au milieu de la nature ? T’as raison, à ce qui paraît parfois tu te fais embarquer par un inconnu et un chien à l’âme de héros. déclare-t-il, levant les yeux vers son interlocuteur avec un petit sourire en coin. Le voilà, le Jiawei habituel. Celui qui ne panique pas, qui taquine sans mal, qui tente de donner l’impression que rien n’a d’importance et que rien ne l’atteint. Il suit son aîné du regard, intrigué. Il continue à s’occuper de lui, bien que le Chinois n’ait visiblement pas besoin qu’on s’occupe de lui. Sa méfiance revient au galop, coupe le fil de ses pensées.

— Pourquoi tu t’occupes de moi ? Il pencherait presque la tête, comme un chiot curieux. Les mots sortis de sa bouche, il se rend compte que l’homme pourrait prendre sa question pour de l’ingratitude. Son regard reste braqué sur le visage de l’homme. Il tend sa main, attrape la bouteille bien qu’il n’ait pas soif, comme pour signifier qu’il n’est pas contre l’homme. Il ne boit pas pour le moment, mais entreprend plutôt de faire le tour de la pièce, comme pour visiter. Il aurait peut-être du vivre tout seul, de cette façon, pour fuir à nouveau les responsabilités — le lâche.



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Dim 17 Mai - 15:51

Spiritual Awakening
★ Brise de printemps.
(Noctae)

Apprendre à communiquer.
Ne pas se laisser bouffer.
Par la peur de ce qui est arrivé.


Le jeune homme se relève aisément. Reprend une confiance étrange. Que tu ne comprends pas. Son comportement change du tout au tout. Il ne craint plus la présence inconnue. Et cela va te faciliter la vie. Pour un moment tout du moins. Lorsqu'il te pose cette question rhétorique, tu fixes quand même le chien. Cela te rappelle des souvenirs. Des souvenirs d'après tempête. Lorsque vos yeux se sont vus pour la première fois. Il était si jeune encore. Un vrai chiot. Seul. Apeuré dans le noir. « Ouais, il a toujours eu ce don. » d'amadouer son monde. Quand il le veut bien. Mais il ne faut pas s'y fier.
À la bête.
Ce gamin est étrange. Attirant ton attention en suivant. Il répond à ta question, non sans une blague. Et tu souris vaguement. Tu as compris le sous-entendu. Tirant à nouveau sur ton cancer avant de t'asseoir sur une vieille chaise. « Comme j'ai dis, c'est à Strike que tu dois te plaindre si ça te prend plus tard. » comme pour mettre les choses au clair à nouveau. Souriant pourtant, amusé. Tu sais bien qu'il y a plus que cela. Tout du moins, tu le crois. Strike ne serait pas venu seulement pour un mec endormi. Mais ce n'est pas à toi de chercher. La vérité ou la réponse. Détournant aisément ton attention de ce fait.
Pourquoi tu t’occupes de moi ?

On cherche tous à savoir.
Les intentions de ceux qui nous entourent.
Ce qu'ils attendent de nous.


Ce serait difficile d'expliquer. Ce sentiment de vouloir protéger. Pour se donner bonne conscience. D'avoir ce côté cachée. Si sombre qu'il est déconseillé de chercher. De creuser pour le révélé. Et en même temps, il serait difficile d'expliquer cet instinct. Comme un père. Celui que tu n'as jamais eu, peut être. Comme si l'inconscient cherchait toujours à faire. À être meilleur que cet homme. Malgré ce que tu lui as fait. Et tout ce bordel entre l'inconscience et la conscience, te rend désabusé, Ban.
Fatigué d'être tiraillé.
Écrasant la mort qui erre entre tes doigts. Tu soupires. Profondément. Bruyamment. Glissant une main dans la crinière foncée. « Pourquoi pas ? » c'est vrai. Pourquoi pas donner un coup de main. Essayer de faire bien. Pour que tout se passe mieux. Donner une chance à tout le monde. De sortir d'ici en entier. C'est à moitié vrai. À moitié forcé. Tu ne sais pas bien ce qu'il en est. Cherchant encore et toujours à paraître mieux. À être plus humain. Pour échapper à la peur. « C'est une question difficile. J'attends rien de toi, si c'est ce que tu te demandes. Je te dirais pas que tu me dois un truc ou quelque chose dans le genre après, rassure-toi. » c'est un fait. Tu sais qu'il n'aura rien à te donner. Simplement parce que tu ne cherches rien, en réalité. « Comment dire... je le fais, c'est tout ? T'es pas obligé de l'accepter, ni de rester. Fait ce que tu veux tant que tu me fais pas chier. » c'est ça, la vérité. Il peut errer. Visiter. Toucher. Chercher. Tant qu'il ne vient pas te les briser. C'est aussi simple que cela, avec toi. « C'est sûrement pas très clair, mais c'est tout ce que je peux te dire. » avec tes mots.
Ton manque de tact.
De finesse.

« Oh et si tu veux savoir où tu es. » ce qui serait logique en soit. « On est actuellement dans le quartier des habitations à peu près encore viable près des immeubles en ruines et des gravats. Alors fait gaffe à pas trop bouffé de poussière si tu sors. » vous êtes dans le territoire des vagabonds. En grande partie. Si l'on peut considérer que vous en avez un.
Vous ne faites qu'errer.
Libre comme l'air.

Cherchant à ne pas empiéter sur les autres.
Fermer les yeux sur ce qui se passe dehors.
Ne s'occuper que de soi et pourtant, compter les regards qui passent.
Pour être certains que personnes n'a disparu.


« Tout ça pour dire... Tu fais ce que tu veux, je retourne à ma moto. » parce que tu ne crois pas pouvoir discuter. De tout et de rien. Comme un être humain normalement constitué.
Parce que tout ce qui reste de toi.
C'est un ex-taulard silencieux.





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