— gneugneugneu Raven fais-ci gneugneugneu fais-ça, ma claque ma claque MA CLAQUE.
qu’il est bon d’être toujours en vie qu’ils disent, on a de la chance, la ville est grande; c’est parce qu’on les envoie pas aux quatre coins de cette dernière qu’ils l’ouvrent comme ça. certainement, qu’ils ont raison, c’est une chance d’être vivant.
mais quand même;
rendez les voitures, les scooters, même une trottinette irait.
à la place, c'est à pieds qu'on se déplace, heureusement qu’on est jeune et dynamique, comme ils disent encore une fois.
on bougonne, on râle, seule, dans nos mains. qu'est-ce qu'on peut y faire de toute façon, faut bien remplir ses tâches, faut bien garder sa place, alors on cherche le garçon qu'on nous a décrit; on nous a dit qu'il pouvait nous aider, qu'il suffisait juste de le trouver. tu parles. c'est jamais facile de retrouver quelqu'un ici.
mais quelle importance. alors on cherche, en ville, près des commerces, là où tout commerçant est.
on re-regarde le papier qu'on nous a donné, apparemment il s'appelle Luci, enfin "s'appelle"... à chacun son surnom ici aujourd'hui, tout ce qui compte c'est de trouver "cheveux-bruns-bien-plus-grand-que-toi-yeux-noisettes-teint-plus-bronzé-que-toi-aussi-tu-verras-ça-devrait-être-facile" évidemment, trop facile de retrouver un grand brun c'est pas comme si y'en avait plein.
mais tu te dégonfles pas, jamais. on scrute le paysage, à la recherche du fameux visage; ça dure une seconde puis une deuxième, une troisième, trouvé.
enfin, on espère que c'est lui parce qu'on aimerait éviter de taper la discussion à quelqu'un dont on s'en fiche vraiment on préférerait retourner voir Capucine ou faire semblants d'avoir d'autres amis chez les greens même si c'est faux tout mais pas se coltiner n'importe qui dehors n'importe quand tout ça parce qu'on nous a demandé de faire quelque chose à la place de quelqu'un d'autre non—
— bonjour, est-ce que tu es Luci ?
on interpelle un brun de dos avec un timbre de voix qui se veut rassurant style non je ne viens pas choper ton col tout va bien
à ça tu ajoutes un sourire léger, pas trop exagéré en attendant que l'interpellé se retourne pour te regarder.
— elle râle elle râle et elle râle parce qu'elle doit trouver Luci — franchement, là elle est vraiment chiante mdr — elle fait le tour des commerces — et interpelle quelqu'un (libre à toi d'être vraiment celui qu'elle interpelle OU d'être pas loin et de l'entendre — et le titre du rp c'était même pas fait exprès le lien avec ta rs, j'écoutais juste life's a mess de Juice WRLD ft Halsey..... mais j'aime bien le clin d'oeil ok
Luciérnaga
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lance (voltron, par asterein / dee-woo (art), séraphin, anakin uwwwu)
Luciérnaga
Mer 15 Juil - 22:51
sending out smoke signals
il inspire les jours n'ont rien de frais même à l'aurore et les vagues ne savent même pas faire l'illusion d'un crépuscule -quelle idée, de toujours se lever du même côté luci a toujours été libre mais là il s'en rend compte -enfin, après quelques mois déjà, il comprend que ces choses-là, comme ça, c'est pas pour lui il n'a jamais été trop artiste, pas tout à fait fou, sûrement pas spécial (et s'il l'avait été, on aurait tout fait pour tout accepter) non pas dénué de rêves ah si vous saviez ! il accrochait des étoiles sur son plafond, les plaçait en forme d'ammonites, et le soir souvent, il y a longtemps (si longtemps, quand les habits ne durent qu'une année au lieu d'une éternité) il s'allongeait sur le matelas, éteignait les lumières, fermait le volet, et pointait du bout de son bras la (lampe-)torche comme s'il était oh là-bas dans des cavernes six pieds sous terre respirant ce qui n'a jamais été respiré, cet air plus ancien que le temps, coincé dans la pierre il fronce le nez la ville ne sent plus la pollution mais il a du métal dans la bouche il le sent : on dirait presque qu'il coule il a fondu autour de ses canines une couronne au mauvais endroit est-ce que c'est juste à côté de l'oxygène ? qu'importe, ce qu'il voulait dire, juste avant, c'est que la liberté, il ne la connaît que fléchée ou alors personnifiée, et il n'a jamais rencontré de gens qui voulaient piétiner ses identités jusqu'à ne plus rien en laisser et là il n'a personne (à qui rendre justice) à suivre ni rien à rendre des comptes / des contes qui se créent mais luci trop gentil il souffle, ahhhh pas de buée. c'est déjà l'été. et son sac paraît si lourd sur son dos ; pourtant il a rarement été si vide désormais, c'est peut-être la nécessité qui le guide et quand il entend son nom ah il remonte le bout de son nez il lève des yeux ombrés par des mèches indésirées, la mâchoire serrée et la méfiance sur le fil de sa mandibule il regarde mais luci ne sait pas juger -qu'est-ce qu'il y aurait à en dire, de cette fille ? (avant ses copains disaient ah c'est toutes les mêmes et il n'a jamais été d'accord mais peut-être qu'au fond ça serait vrai si on parlait de l'humanité toute entière) et dans ce cas-là pourquoi est-ce qu'il en aurait quelque chose à faire ? sauf qu'il sait c'est là au creux du ventre au fond du cervelet tous ses instincts primaires qui n'ont jamais appris à se taire et surtout qui ne savent pas se mettre en colère il attend, neutre les phalanges accrochées à la lanière, sur son épaule franchement à deux doigts de remettre sa capuche sur tout ce qu'elle a cité.
Spoiler:
résumé luci est emo il demande pourquoi raven cherche luci voilà c tout merci.
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Jeu 16 Juil - 1:52
pourquoi pourquoi avant bonjour oui c’est bien moi quel drôle de spécimen il est déjà.
il paraît que les premières impressions sont souvent les bonnes, si c’est vrai Luci est certainement spécial sur les bords; mais encore une fois, quelle importance dans une ville déjà différente du reste du monde ?
tu décides que ce n’est pas aussi perturbant que ça aurait pu l’être dans le monde d’avant;
— je suis désolée de te déranger, on m’a dit que tu pouvais m'aider. lui laisse le temps d’enregistrer l’information avant d’enchaîner sur sa présentation Raven qu’elle te dit en se pointant elle-même des doigts je voulais partir en exploration dans la vallée des paradoxes mais avant ça j’suis censée faire vérifier l’équipement elle termine en souriant j’suis un peu trop jeune pour mourir.
que la vérité qui sort parce que Raven pense que c'est la vérité qui prime elle le pense fondamentalement à ce moment-là elle croit que c'est en étant honnête que les gens sont le plus susceptible d'apporter leur aide et ça la ferait certainement lever les yeux au ciel si elle savait qu'elle se trompait.
— en échange je verrai si je peux te rapporter quelque chose d'intéressant de mon expédition.
toujours l'éternel échange de bons procédés parce que c'est comme ça que le monde continue de tourner surtout ici à la baie d'Arcadia.
mais pourtant il a l'air de faire la tête le grand garçon devant elle parce que pour Elizabeth Fawkes, la neutralité d'un visage n'est qu'un masque qui cache une émotion autre qui juste ne peut être montrée.
on a appris à différencier les bons des mauvais moments pour parler, alors elle changera de sujet plus tard. c'est ce qu'elle apprenait à faire avant la tempête, communiquer.
— si c'est pas le moment c'est pas grave je peux repasser plus tard.
elle dit la vérité mais ce qu'elle ne dit pas, c'est que si tu refuses, elle partira quand même dans la vallée; parce qu'Elizabeth elle est sûre d'elle et que les doutes n'ont pas leur place dans un esprit déjà bien trop saturé de "et si et ça".
— elle parle trop globalement, demande son aide, propose son aide aussi en échange blablabla — si j'étais toi Luci j'laisserai pas une petite meuf toute seule qui vient de te dire qu'elle allait explorer un endroit dangereux sans vérifier ses affaires
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Luciérnaga
Jeu 16 Juil - 18:13
sending out smoke signals
luci craint les réponses il les cherchait, avant, de ses lunettes glissants sur son nez et de ses tonnes de bouquin remplis de mots incompréhensibles (la vérité c'est que les aventuriers ne sont pas comme dans les films ou la télé-réalité) mais maintenant il a juste l'impression qu'après chaque point d'interrogation, après chaque attente, après chaque moment un peu trop long, peuvent se cacher des armées de couteaux, de pièges et de tribunaux c'est pour ça, aussi, qu'il reste sans rien faire, les iris lourdes -elles filent vers le sol, ne s'attardent pas sur l'autre être humain il n'avait même pas dit que c'était bien lui, luci -il note la naïveté, l'entrain c'est dangereux. et de ses mâchoires serrées s'échappe un soupire, de ceux qui durent deux secondes tout au plus, courts mais intenses il aurait pu être un acteur, un maître-chanteur, un illusionniste il aurait pu être un intéressé, un stratégique, un politique il aurait pu être un surveillant green, un recruteur chevalier, une racaille pirate et toutes ces options n'étaient pas à l'avantage de raven il ne lui confirmera pas son identité, décida-t-il, et qu'arrive ce qu'il arrivera. elle est trop jeune pour mourir mais on dirait qu'elle ne fait pas grand chose pour éviter cette éventualité et ah luci, qui es-tu pour juger ? second souffle ok. t'as quoi dans ton sac, comme équipement ? si je dois affûter des lames, il faut que j'aille chercher du matériel. et il continue dans sa tête la liste de tout ce qui s'accumule oh qu'est-ce qu'il faut pour aller dans un autre endroit que la réalité ? tu sais quelle région tu veux explorer ? je suis pas franchement intéressé par de la pacotille. du plastique incapable des métaux inintéressants (des bijoux sans âme) il se rend compte de sa rudesse, relève les yeux la seule fierté qu'il a encore c'est celle qu'il trouve dans son métier enfin, je veux dire --je sais pas si tu sais ce qui m'intéresse, et moi j'ai aucune idée de ce que tu peux trouver. un tout petit peu de sympathie ah restée collée tout au bout de ses idées.
Spoiler:
résumé luci essaie d'imaginer ce dont raven peut avoir besoin + ce dont lui il a besoin pour lui rendre service + ce que raven peut lui rapporter mais il accepte r pour le moment, il est pas fou il est un peu plus soft à la fin mais c'est pas dingue.
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Jeu 16 Juil - 20:00
il pose des questions, ça te confirme que tu es au bon endroit; tout devrait bien se passer, c’est pas la première fois qu’on demande de l’aide dehors comme ça, et ça a toujours bien fonctionné, y’a pas de raison alors pour qu’aujourd’hui ça ne marche pas. n’est-ce pas hein ? n’est-ce pas ?
alors elle décroche son sac de son dos, l’ouvre et c’est le drame. y’avait pourtant pas de raison pour qu’aujourd’hui ça ne marche pas hein ? des conneries. que des conneries.
elle blêmit. parce qu’elle sait que tu vas te dire je perds mon temps et elle ne pourra pas te blâmer pour ça parce qu’elle est la seule fautive.
elle le savait que c’était pas sa journée en arrivant, elle le savait quand elle jurait dans sa manche, elle l’avait senti que ça allait pas le faire et que sous son couvert d’honnêteté elle se mentait. c’est ce qui arrive quand on ne s’écoute pas.
t'es vraiment une championne Elizabeth, vraiment.
— je suis super désolée, vraiment désolée. Tout ce que j'ai sur moi c'est mon petit couteau. J'ai oublié le reste.
et le pire, c'est qu'elle visualise exactement où elle a laissé en vrac le matériel. idiote.
ça respire la naïveté, la crédulité, l'innocence, l'inconscience ?
à deux doigts de se descendre parce qu'elle se trouve stupide, affreusement bête; déjà qu'aborder quelqu'un pour lui demander n'est pas chose aisée, si en plus tu te plantes misérablement comme ça dès le départ, t'es vraiment mal barrée. triple idiote.
— pour me faire pardonner, tu peux me faire une liste de ce qui t'intéresses, si tu me retrouves pas tu pourras juste la déposer chez les greens et dire que c'est pour Raven et qu'elle te doit un service, ça me reviendra vite.
elle respire quelques instants, le temps de voir sa réaction à lui parce qu'il est le principal protagoniste.
— plot twist : elle a oublié son matos (cimer le dé) — ceci dit elle a toujours un petit couteau sur elle quoiqu'il arrive — pour se faire excuser de la perte de temps, elle essaie de se rendre utile malgré tout — il va vite voir qu'elle a RIEN d'un prédateur en fait
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Luciérnaga
Ven 17 Juil - 22:58
pale yellow
tout ce qu'il dit luci c'est juste des choses logiques ah n'importe qui pourrait faire semblant supposer et repartir gagnant elle n'a rien remis en question ah c'est rafraîchissant mais luci ne croit rien. et face au vide de son sac (de ses pensées probablement aussi), il n'y a que d'autres questions qui remontent ah quel aventurier laisse sa survie derrière lui, quelle sainte d'esprit avoue avoir peur de la mort en la tentant autant ? Dieu, soyez miséricordieux luci prendra exemple regardez-le : il rit. (un peu, pas beaucoup, mais assez pour que ses sourcils se froncent sans faire exprès et ses fossettes décident de se montrer et avec ses paupières fermées on dirait qu'il cache le soleil quelque part derrière tout ça, ses dents ne sont pas blanches mais le contraste de sa peau le rend angélique juste pour un instant) il ne met pas longtemps à se remettre, ce n'était qu'une chose un peu nerveuse, attendrie peut-être aussi, paniquée sûrement ok, fais voir ça déjà, pour commencer il tend la main, receveuse avec des milliers de coupures sur toutes ses phalanges -bénignes, presque invisibles n'est-ce pas preuve de sa sauvagerie ? calme et tranquille, sereine, vivante et si ---il l'envisage quelques secondes, valide aussitôt. sinon, insensé quel idiot vraiment quelle idée je peux venir avec toi. j'ai des cordes, des clés, des épingles, trois couteaux suisse. du diamant si tu te sens d'humeur à gratter des cadenas à la main, mais je garantis pas la survie de tes ongles. de l'humour un peu sec ; il n'a plus l'habitude comme ça je pourrais directement prendre ce que je veux. et ça c'est quelque chose qu'il n'a pas souvent fait pas pour lui
Spoiler:
résumé luci sighs mais ça le fait rire au final vu l'improbabilité du truc dcp il propose de regarder le couteau de raven eeeet de l'accompagner dans l'Aventure
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Sam 18 Juil - 23:59
c’est tout un nouveau garçon qu’elle découvre lorsqu’elle le voit rire. c’est comme découvrir un nouveau soleil; on se demande quels sont les astres tournant autour de ton centre de gravité, Luci ?
quelles sont les planètes sûres qui te rassurent, les étoiles filantes qui passent dans le creux de ton cœur et s’éteignent, comment tu fais pour rester debout et sourire aux gens perdus?
elle relâche ses épaules, se détend un peu. il ne lui en veut pas, alors elle ne s’en voudra pas non plus.
et tu poses ce qui t’appartient dans sa main, c’est un geste rapide mais doux. ça te ressemble.
— merci, beaucoup.
la reconnaissance au bord des lèvres, la reconnaissance d’avoir été reçue et ni rejetée ni repoussée.
tu le laisses s’approprier quelques instants ta seule arme —il faudrait bien être fou pour se promener sans rien sur soi lorsqu’on est une jeune femme de vingt ans— mais lorsqu’il propose de t’accompagner tu relèves la tête la laisses tomber sur le côté comme tu sais si bien le faire lorsqu’on te dit quelque chose de déraisonnable ? irrationnel ?
c’est qu’on a pas l’habitude de sortir accompagnée par d’autres que soi-même et les explorateurs greens déjà ici.
est-ce que c’est si absurde que ça comme proposition ? l’idée se fraye un chemin dans son esprit et : ça peut faire sens; ça peut faire sens s’il sait les risques, s’il se rend compte que c’est dangereux et que tu n’es pas la meilleure, la plus prudente, la plus sûre d’entre tous.
si ces paramètres sont pris en compte; ça fait sens. parce que tu ne connais rien de meilleur que, le frisson de la découverte, l'adrénaline qui monte quand le danger se présente, la soif de pouvoir observer les paysages sous un nouvel angle, et tout ce qui entoure l’exploration. tu n’es pas la meilleure, c’est vrai, mais tu t’en sors. des coups de chance ? ou c’est que tu l’as dans le sang ? as-tu choisi ce domaine, ou est-ce que c’est lui qui t’a prise et te protège ?
c’est décidé —en réalité ça n’aura pris que quelques secondes pour que la réponse t'apparaisse claire. la vérité, c’est qu’il a même l’air plus préparé que tu ne l’es toi-même.
— vendu !
plus on est de fous, plus on rit; qu’ils disent. ça t’a illuminé, c’est comme si on avait appuyé sur l’interrupteur de la lumière, tu veux sourire et lui dire “on va bien s’amuser tu verras” mais tu n’en fais rien parce que tu sais que c’est un réflexe enfantin compliqué à refréner.
tout n’est qu’aventure, tout n’est qu’amusement -tant qu’on ne se casse rien, et encore, même là tu pourrais en rire.
— l’été sera bon, j’ai trop ! hâte ! qu’on ! y ! aille !
raté pour refréner l’excitation; mais après tout, n’est-ce pas ton émerveillement pour les choses qui te fait tenir debout ?
qu’importe la façon dont ils te regardent, derrière.
lance (voltron, par asterein / dee-woo (art), séraphin, anakin uwwwu)
Luciérnaga
Lun 20 Juil - 23:01
power friends
un éclair sur son visage -elle en a plein les cils, de ces fractions de surprise d'émotions de vie et si moi je suis étoile de mon système planétaire alors toi tu es gaïa au milieu du vide à étinceler, parsemer sur ton passage tous ces éclats d'âme tu ne sais pas t'arrêter, non ? à te contenir, à prendre le temps de réfléchir plus loin que de mettre tes doutes et tes soucis tout au fond de ta cervelle en espérant qu'un jour peut-être ils passeront plus bas encore, jusqu'à disparaître de tout ce qui te fait toi je crois pas que ça fonctionne comme ça mais si t'y crois alors ah, pourquoi pas mais nous n'en sommes pas encore là. parce que là tu mets juste ton tout dans ma main enfin, moi j'ai l'impression que c'est ça c'est lourd (de sens, pas de poids), c'est comme si être vulnérable ne te fait pas peur d'où ça vient ? qu'importe, ça ne me regarde pas, me dis-je, comme pour me convaincre -m'arrêter de m'intéresser à des histoires qui ne sont pas miennes mes doigts sont chauds sur le métal ; il vient affaiblir les flammes, et le toucher familier me rassure (tout est encore bien, tout va bien) ouais, remercie moi quand je te le rendrais c'est dit sans trop y réfléchir, le yeux déjà rivés vers la lame et tous les défauts qui gravent ses côtés je te laisse réfléchir, le temps n'est plus vraiment quelque chose qui me presse (sauf le soir quand je repense à tout ce que j'ai fait d'inutile toute la journée oh des minutes gaspillées et de tous les trous auxquels je n'arrive pas à donner de sens des activités des travaux dont je pourrais être fier non, alors parfois j'espère faire quelque chose de mes nuits mais je crois que je ne suis bon qu'à regarder les baleines et me dire qu'elles sont aussi belles dans la mer que dans le ciel) et son enthousiasme ça me fait rire on dirait un des gamins du quartier quand on promet des bonbons s'ils font bien leurs devoirs et ah. n'y pensons pas. ok, vendu. il faut que j'affûte de ta lame, là, mais comme je t'ai dit j'ai pas mes pierres sur moi. ça te va si je---- fouille dans le sac, les bras presque entièrement dedans, jusqu'à trouver ce que je veux, en ressortir un ensemble de lanières de cuir avec des manches qui dépassent ; j'en saisis un, de même longueur, mais beaucoup plus brillants te donne celui-ci à la place ? je remets l'autre en état et je le garde. ok ? si oui, on peut y aller. c'est toi la cheffe. le manche tendu vers elle, un sourire pour l'accompagner, tranquille comme si rien ne pouvait mal aller.
Spoiler:
résumé luci regarde le couteau, voit qu'il faut l'aiguiser de nouveau, du coup propose de garder le vieux contre un nouveau + qu'elle l'emmène en expédition et il accepte de se laisser traîner partout bc il a 0 idée de ce qu'elle veut faire
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Jeu 23 Juil - 22:57
c’est imperceptible chez toi Luci tout est imperceptible tu penses beaucoup et ça remplit l’air mais Elizabeth ne le remarque pas tellement parce que c’est trop subliminal pour elle puis sa propre joie l’a contaminée elle laisse ses émotions vagabonder et prendre de la place alors elle est incapable de ressentir l’atmosphère avec tout ce mouvement à l’intérieur d’elle.
c’est la vie inconsciente, la vie de celle qui n’a rien perdu —ou trop peu pour être réellement impactée.
c’est instinctif, irréfléchi certes mais c’est que du brut et du réel qui sort de ses yeux de sa bouche de ses gestes. C’est avoir grandi en étant aimée et jamais dévalorisée ni minimisée, c’est avoir grandi avec l’amour inconditionnel, celui de son frère qui traverse tout l’espace et le temps et qui va au delà de ce que les autres pouvaient dire ou penser à propos d’elle.
c'est ça, qu’importe ce qu’ils pensent d’elle derrière. on n’a pas l’envie de s’y perdre, parce qu’on pourrait tout y perdre.
ne pas se laisser bouffer ne pas se laisser changer s’adapter tout le temps mais ne pas se laisser changer c’est vraiment trop important.
elle regarde faire pendant que ses émotions ses sentiments multiples et complexes prennent la place dans sa tête elle te regarde pendant que tu fouilles dans le sac jusqu'à te propose un échange et elle te regarde pour être sûre de voir si toi même t'es sûr de toi et quand elle te voit sourire elle sourit en retour parce que, tout est bon.
— ok juste une chose avant tout : t'as pas intérêt à mourir.
parce que ça pourrait causer des problèmes si tu es assez bête et qu'Eli, eh bien elle est pas à cent pour-cent sûre de ce qu'elle devrait faire si ça arrivait. elle évite de laisser sa pensée trop se développer parce qu'il est hors de question de se mettre un pied dans la tombe avant de filer mais elle tenait quand même à te prévenir, parce qu'il faut toujours être sûr de soi avant de partir.
— et retiens que t'es super inconscient toi aussi.
"toi aussi" parce qu'elle sait qu'elle l'est aussi.
— et dernière chose : on partira pas aujourd'hui. Tu crois moi j'ai envie de mourir en partant juste avec un couteau?
pour qui tu la prends ? inconsciente mais pas autodestructrice.
— elle dit ok à tout pour Luci — globalement elle est heureuse — mais elle compte absolument pas partir en explo sans son équipement resté chez les greens
Luciérnaga
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Luciérnaga
Sam 25 Juil - 0:49
moments together
je crois que ça commence comme ça quand on se fait des amis on ne le sait pas jusqu'à ce qu'on le sache je ne le sais pas encore mais ça s'installe, doucement je laisse une place pour les plissements de tes yeux quand tu souris et quelques autres rêves au passage, des illusions, peut-être des vérités -je ne saurais que plus tard, quand on se connaîtra vraiment et qu'on se rendra qu'on est encore mieux qu'on ne le pensait je sais que je ne donne pas beaucoup par rapport à tout ce que je pense mais quoi ? on a déjà eu une tempête, pas besoin d'ouragan en permanence alors ne t'inquiètes pas mon bateau en bouteille ne fera pas naufrage dans le verre de mon crâne (il n'y a pas la place) et tu vois, toi, c'est l'amour des autres qui t'a permise d'être libre moi c'est pour ça que je préfère garder des choses en-dedans on a tous les deux tord, on a tous les deux raison et qui serais-je pour en décider ? qu'importe, aujourd'hui c'est l'aventure c'est des choses que je n'osais pas juste pour moi c'est un peu d'égoïsme et de spontanéité de ces choses que tu connais, non ? ne pas se laisser bouffer mais ne pas oublier de ne pas dévorer les autres les dents enfoncées dans leurs jugulaires pour empêcher de faire gicler le sang pansement fabriqué, indispensable piège voulu, demandé c'est pas une bonne idée je ne sais pas si j'ai un intérêt à mourir c'est une question que je ne me suis pas posée, et dont la réponse n'est pas immédiate ce n'est pas si mauvais signe, on dirait l'inconscience, je ne sais pas ce que c'est (trop nouveau trop idéalisé trop imaginé pour réellement être consommée) ; tu n'aura qu'à me guider, aidée de ce qui semble être des folles années d'expériences un sourire en coin qui se transforme en éclat de rire (là, lâchés à même l'air, rattrape-les avant qu'ils ne se brisent sur le sol) ah ! c'est une promesse alors ? tarde pas trop, sinon je dirais plutôt que t'as peur. un autre de mes joies assagies (mes dents paraissent presque blanches contre le caramel de mes lèvres) mais c'est dommage. j'ai rien à faire. et je m'étire, les bras vers le ciel, comme si ça pouvait me donner une inspiration divine enfin, si. j'ai un couteau à travailler. je vais aller faire ça. si tu veux -- si t'es pas trop occupée si tu veux pas trop partir à l'aventure si t'as rien de mieux à faire que de rester dans ce trou paumé tu peux venir. mais c'est pas passionnant, je te préviens. et t'as pas intérêt à piquer mon boulot, aussi. les yeux qui s'étirent pour allonger mon sourire soleil
Spoiler:
résumé luci est un peu déçu de pas partir maintenant mais ok, il sait rien -il a tjrs un peu peur de se faire avoir mais eh. dcp théoriquement ils n'ont plus rien à discuter d'un pdv professionnel donc luci va vaquer à ses occupations ; il propose à raven de l'accompagner.
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Sam 25 Juil - 15:34
on laisse la place aux pensées, on laisse la place au silence, on laisse la place aux émotions, parce que ça vous convient, parce que le silence n’est pas pesant; c’est vrai, le silence n’est pas pesant ? pourquoi lui avoir appris à parler lorsqu’il se frayait un chemin alors que ce n’est pas nécessaire ? ici, la peur du silence n'est pas.
et c'est là qu'Elizabeth réalise qu’elle est plutôt confortable, en face de toi.
quand tu parles de promesse, quand tu parles de peur, elle a envie de te dire qu’elle n’a peur de rien, mais ce serait mentir alors elle ne dit rien; se contente seulement de sourire en laissant ses yeux se plisser légèrement, la lueur du défi à l’intérieur des pupilles.
ça la rend heureuse quand même ces pointes d'ironies et elle se demande est-ce que c’est que Luci est solaire ou est-ce c'est qu'on se reflète ? c’est peut-être un peu des deux, qui sait.
si on avait été dans le monde d’avant, elle t’aurait invité au coffee shop du coin, elle aurait ri plutôt fort en se fichant des gens autour et elle t’aurait certainement parlé de l’école et de ses amis et elle t’aurait demandé et toi alors qu’est-ce que tu fais quels sont les âmes qui s’éternisent autour de toi et peut-être mille et une autre questions encore mais ça n’arrivera pas parce que les choses ont changées —peut-être pour le mieux ou peut-être pour le pire ça elle n’est pas en mesure de le dire.
mais ça ne l’empêche pas de sentir qu’elle a certainement trouvé quelque chose ici. peut-être que toi aussi tu le sens Luci.
— et je veux bien venir, parce que c'est vrai qu'elle a rien à faire sa mission du jour c'était de venir te voir alors c'est fait mais pourquoi je voudrais voler ton travail alors que le mien me permet de me mettre en danger quand je veux ? c'est vraiment insensé ce que tu dis.
ce qu'elle dit aussi l'est. parler de se mettre en danger quand elle le veut, alors qu'elle vient il y a quelques instants de refuser l'aventure par son manque d'équipement; —la seule réponse logique à ça : c'est qu'elle se prend pour Jack Sparrow, intelligente mais pas trop.
tout ce qu'elle fait au fond, c'est répondre à ton éclat avec ses propres rayonnements; ça fait beaucoup de sourires pour une journée.
— Elibaby réalise qu'elle se sent confortable — elle dit n'importe quoi (mon energy irl) — et du coup elle est opé pour coller Luci aux baskets parce qu'ici on est bien quoi alors on reste — jlesaime c'est un condensé de douceur et d'ironie
Luciérnaga
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Luciérnaga
Mer 29 Juil - 23:01
moments.
c'est bizarre, comment les choses s'enchaînent comment on passe de la défiance à l'affection et comment je veux dire qu'on sera de bons amis comment rien ne paraît plus simple et comment les silences nous laissent respirer plutôt que suffoquer comment on enchaîne et comment on reste ensemble tu crois que c'est un signe ? ou alors plutôt un choix ? je me laisse souvent porter et je crois oh Seigneur, qu'Il me guide mais je sais aussi que parfois c'est juste la vie et ici si on est vraiment là où je le crois alors je ne sais pas s'il est encore là pour guider mes pas, effacer mon effroi je n'obtiendrais pas de réponse en te fixant, je le sais bien, mais vraiment par moment j'aimerais juste que tout soit écrit et que je n'ai rien à deviner tu sais, j'accepte souvent de ne rien savoir je crois que c'est pour ça que les gens m'aiment bien je veux, mais je n'exige rien, alors on me donne quand on a bien envie (quand on veut de l'attention quand l'appétit de l'ego vient toquer à la porte quand on se rappelle qu'il y a quelqu'un qui veut bien écouter quand ça fait trop de tout garder) est-ce que certains se demandent ce que ça me fait ? ah, je ne pense pas pas même moi. c'est comme ça. et tant pis si la terre est plate, et tant pis si les paradoxes font peur, et tant pis si on s'y perd parfois je me demande est-ce que ça serait si grave ? et je réponds non et je ne suis pas triste c'est le genre de vide qu'on ressent quand on voit un ciel sans nuage, de l'eau sans fond, des lampadaires à l'infini c'est une discussion pour un autre jour parce que là je j'irradie et personne n'a encore compris que c'est quand je ne souris pas que je suis le plus heureux. alors suis-moi. tu connais bien l'endroit ou bien je te fais visiter en passant ? un petit rire en écho (ça aussi c'est un vide pas triste) mais tu sais, c'est très dangereux aussi. genre, je peux me couper N'IMPORTE QUAND avec ton couteau émoussé. ou avec les diamants. ou avec mon chalumeau. enfin tout ça quoi. mais je dois bien t'avouer que c'est moins épique que de partir à l'aventure. est-ce que tu fais partie de ces gens qui n'ont peur de rien seulement quand ça ne concerne qu'eux ? est-ce que tu ne comprends pas que juste être présent te lie aux autres ? est-ce que c'est des choses qui te font peur ? moi oui ça me terrifie et ça m'émeut beaucoup aussi allez, c'est par là un doigt pointé vers là-bas et mon sac qui rebondit sur mon dos, vidé de son poids mon âme, légère elle aussi, part vagabonder un peu plus loin peut-être espère-t-elle te croiser peut-être croit-elle que tu es soleil, ou alors que vous êtes deux miroirs (votre chaleur est ailleurs) allons-y à l'aventure une autre que celles que tu connais une aventure humaine
Spoiler:
résumé luci accepte que raven l'accompagne (en même temps il a proposé, duh) eeeet il réfléchit surtout bcp et se demande qui est raven et il essaie d'apprivoiser le feel qu'il y a entre eux et sinon il commence à marcher vers le centre de glass fragments