push me away then beg me to stay | MÉSANGE

On savait qu'on avait pas le droit d'être là.
Que la forêt dans laquelle on se trouvait n'était point l'endroit où tu devrais être.
Par ton air, par son allure.
Par le groupe dans lequel tu étais.
Et le rôle que tu y jouais.
On savait que si tu te faisais prendre.
Tu serais dans bien plus de pétrin que tu l'étais déjà.
Bien plus en danger que d'autre.
Sur le point de la logique.

Mais tu n'en avais rien à foutre.

On te l'avait dit.
À mainte reprise.
Alors que tous t'avait dit que tu avais fais un mauvais choix.
Une erreur qui pouvait facilement être corrigé.
Par simplement ne plus le faire.
Couper net le lien.
Que d'aller de ton plein gré voir un pirate était franchement une idée stupide.

Mais tu étais déjà la.

Alors que le territoire pirate s'étant devant tes yeux.
Tu es là, adossé contre la porte d'une cabane dans les bois et tu l'attend.
Lui qui fait en sorte que tu te fais engueuler en rentrant, mais lui qui fait flancher ton cœur depuis qu'il est revenu dans ta vie.
Revenu dans ton quotidien.

le pétrin, on y était déjà. installé comme si c'était chez soi, le fond du gouffre, on s'y complait. et si certains avaient des ennuis à s'aventurer sur le territoire qu'on occupe, à contrario on ne connaissait aucune frontières. libre d'aller où bon lui semble
mais ce serait moins amusant
d'avoir rendez-vous ailleurs.
ici c'était risqué (pour toi)
alors il préfère.

demande toujours qu'on lui dise si tu es dans les parages depuis qu'on s'est retrouvé - rencontré de nouveau - on n'a pas changé tu sais. malgré les vrombissements de moteur et les couleurs
lorsqu'il freine devant toi et pose un pied à terre
Mésange, ses sourires se sont toujours les mêmes - un peu plus forts.gentiment moqueur - comme si tu avais encore des parents relous qui t'attendent à la maison. les Chevaliers ça ressemble à ça pour lui.

Tu n'as pas besoin de lever les yeux.
De quitte le sol que tu fixe en jouant avec des doigts.
Les tordants, les pincant.
Appréhendant la suite.
Ce qui allait se passé.

Tu n'as besoin de le voir apparaître dans ton champ de vision.
Si la couleur aurait très bien pu vendre la mèche parmis tous le vert.
Le bruit de sa moto fit très bien l'affaire pour annoncer son arrivé.
Tu ne peux retenir tes yeux de quitter le sol pour l'observer.
Et sa couleur te frappe

Si tu l'avais connu avec des cheveux noir ou clair.
Ses caractéristiques cheveux rose te font tourner la tête de nouveau.
Le sourire béant tissé sur ses lèvres alors qu'il est libre comme l'air.
On l'envie l'instant de quelques secondes avant qu'on ne quitte l'appuie de la porte pour faire un demi pas vers lui.
Main se portant à sa nuque, tu la gratte par embarras avant de lui répondre.

— dans mes rêves les plus fou. jamais de la vie ils me laisseraient partir comme ca, mais j'en ai franchement rien à faire de ce qu'ils pensent des pirates. après tout, diams et toi, vous l'êtes. quoique si tu te fais attraper, je ne serais pas triste de venir te voir dans le bar. c'est loin à pied ici ouf

toujours à califourchon sur la bécane, les deux pieds à même le sol désormais, les ricanements font s'incliner Mésange qui croise les bras sur le guidon - il y pose la joue sans cesser de te dévisager - battements de cils effrontés.les mots aux arpèges d'invitation, ont l'air de tendre la main
comme avant - Ji, tu te souviens ?
sauf qu'à l'époque c'était toi qui l'encourageait à dériver rien qu'un peu du droit chemin pour venir s'amuser à tes cotés - là où l'on a appris l'insouciance
il y campe désormais.
insolent tout à coup, réplique vif.songeur un instant, une légère moue courbant les lèvres, et puis
elles redeviennent sourire.les dernières syllabes amusés, elles sont accordées au rire volatile -
Smooch toi aussi tu es devenu un drôle d'oiseau.

— ça te ferait trop plaisir que je sois dans votre prison. Faut mériter ce genre de chose

Lui souffla t-il avec un sourire en coin alors que la main te grattant à la base alla glisser sur la moto que tu toucha du bout des doigts.

— ce n'est pas celle qui se trouvait dans le garage de ton père dit ?

Tu pose une question sans grande direction alors que tu t'attarde sur la forme. La couleur, les modifications ayant été apportée, tu observe le tout avant que ton regard ne se pose sur les bottes au sol.
Puis les cuisses.
Puis la veste
Et finalement sur les yeux que tu croise.
Ceux qui se rosé par les lunettes fumé sur son nez et tu redoute le regard en réalisant que tu fixe.
Un peu trop.
Comme si sa vue était hypnotisante.
Du moins.
Elle t'avait manqué.
Et tu rias de bon coeur à sa remarque.

— dans la même cellule en plus. dans le même lit tant qu'à faire ?!

Avait tu dis en plaisant alors que tes oreilles et tes joues jouaient du rouge
Et tu détourna le visage pour le cacher.

les regards d'estampes suivent le bout de tes doigts, voient comme ils effleurent la carrosserie teinte exubérante, se demandent si c'est une couleur que tu aimes. absente de la palette quand on était encore sage, rose passionné, se fiche des conséquences et file à toute allure. forcément qu'on a peint la monture dans ces nuances.
tu as raison, c'était pour marquer son nom sur ce qui ne lui appartenait pas.au moins elle prend l'air et le soleil, plutôt que la poussière dans un garage sombre. et puisque ses yeux vont où vont les tiens, ils observent comme tu le détailles. devinent où ils se posent, jusqu'à ce que vos prunelles se croisent - rien que les verres fumés qui séparent.
des étincelles derrière les lunettes en entendant la réplique audacieuse
on rétorque au diapason.et les soupirs sont rieurs tandis qu'il incline un peu plus la tête - pose mieux la joue contre les avants-bras croisés - à son tour
prend le temps de te dévisager
comme si le temps avait un peu troublé tes images
et qu'il fallait réimprimer les détails dans la mémoire argentique.

On a le regard qui part.
Qui s’éclipse.
Il fuit dans le fin fond des bois.
Pour venir te tapir entre les herbes et les feuillages.
Pour s’endormir jusqu’à la prochaine fois où l’on aurait besoin de lui.
Mais il sait qu’il ne pourra lui échappé bien longtemps.
Si l’on part sans aucune honte.
Le visage se perdant dans amas de peau.
Ses mains le couvrant pour lui donner une pause.
Un arrêt sur image alors que la caméra tourne toujours.
On se dit qu’on ne pourra pas faussé tes regards.
Et l’on dégage bien vite le visage qui se veut plus serrein.
Tu essaye de ne pas perdre la face devant lui.
Comme tu la perdais avant.
Quand il venait propre de toi.
Quand il se faisait un calin.
Et que ton coeur battait plus fort.
Plus rapidement que avec toute les autres personnes.
On a encore du mal à mettre le doigt sur l’éclosion que cela fait créer dans ton torse.

Mais on essaye encore de retarder le moment.
Où tu finira par t’avoué.
Que ta première flamme.

C’était lui.

Et alors qu’il s’étend encore plus sur sa moto.
Tu ne peux te retenir d’avaler ta salive avant que ne t’approche pour mettre une main sur la moto.

— dissons que j'ai eu mes raisons... mais assez parler de ça. tu me montre à quel point elle va vite ta machine ?

Avait-il dit. Il s'était échappé du sujet.
Car il savait pertinemment qu'il n'était plus comment avant.
Tout comme lui.
Tout comme nous.

toi le premier qui a épié au travers des persiennes de ses cils - deviné qu'il s'y cachait des lueurs graciles se languissant d'éclairer -
tu avais dis un jour
n'aie pas peur de regarder dans les yeux,
et Caprice depuis, a moins honte de ses étoiles qui vacillent.
s'était mis à oser briller - par éclats momentanés au début
se risquait à te laisser entrevoir les sourires,
entendre les mots qu'on n'avait jamais pu dire
et les gestes toujours coupés courts,
à tes cotés, ça s'est mit à exister.

les années adolescentes tout juste écloses elles ont vu fleurir, les premières mains tendues pour entraîner hors des sentiers bien connus et tous tracés. encourager Caprice à faire autrement que comme on lui avait appris - se montrer démonstratif plutôt qu'effacé,  à se jeter parfois au cou des amis - et c'était étrange car
à mesure que l'on se faisait de plus en plus solaire
tes prunelles s'éclipsaient petit à petit
derrière tes paupières, ou bien tes mains
(un peu comme aujourd'hui).

il y a une once de crépuscule qui fait de l'ombre aux risettes de Mésange tout à coup et vu qu'on ne discernait plus tes œillades, les siennes s'inclinent. observent distraitement les reflets sur la carrosserie - parfois
parfois il se demande tout de même
s'inquiète rien qu'un peu
d'être devenu trop.
car tout ce qu'il était désormais c'était bien lui et il aurait peut-être fallu que ça reste tapi - derrière les cils
au creux des os.
et l'on n'a jamais voulu ni retourner sur ses pas
ni remonter le temps - mais toi
est-ce que c'était le cas ?

il n'est pas sûr d'avoir envie de savoir -
assez parlé de ça il pense tout bas,
au moment où tu dis tout haut.

émerge des songes lorsqu'il voit ta main se poser sur le capot, Mésange cligne papillonnant et puis relève les sombres iris pour rejoindre les tiens. s'y perd une seconde, avant d'y retrouver des sourires espiègles. les nuages sont passés et c'est le retour du soleil.lui au volant mais c'est encore toi qui le rend imprudent - ça c'est comme avant - et il se redresse alors, l'enthousiasme habituel de retour dans ses veines. l'air d'hésiter un instant tout de même.qu'on détaille sans un mot, avant d'ajouter au creux d'un rire.ses mains reviennent enserrer le guidon et il désigne d'un signe de tête la place derrière lui.et tu verras à quel point on ira vite - il faudra s'accrocher,
mais tu lui fais confiance, pas vrai ?

Alors que l'on attendait.
Que l'on se perdait un peu tout même.
Dans l'instant présent qui se faisait long.
Qui se faisait court à la fois.
On se demande encore s'il serait plus sage de faire demi tour.
De lever l'ancre avant que l'on vous voit.
Que l'on vous surprend.
Alors que l'on de l'idéal était le fait qu'un pirate soit aussi proche d'un chevalier.
Que la logique lui criait qu'il devrait fuir à toute jambe.
Que la voix de Arthur résonnant dans sa tête aurait été largement suffisant pour le faire fuir à toute jambe.
" Qu'ils écoutent les ordres de leur chef et qu'ils peuvent se retourner contre toi "
Mais tu n'arrivais pas à te faire à l'idée.
Qu'eux.
Que lui.
Il ne ferait jamais cela.
Pas lui.
Jamais lui.
Il ne te planterait de couteau dans le dos.
Jamais.
Et ce fut ce que tu te répéta sans cesse.
Alors que tu lui adressa un haussement de sourcil faussement hautain avant que tu ne te place derrière lui.

Grimpant sur la moto.
Ses mains allant de poser sur la fin du siège.
Il resta un instant là à observer la suspension comme un gamin avant qu'il ne remarque qu'on l'observait et il vint enlacer le dos se trouvant face à lui, joignant ses mains sur le ventre de Caprice.

— tu dis ça, je suis sûre que tu résisterais pas à un combo ultime clin d'oeil à la Kim, mais je te laisse la vie sauve pour l'instant. et promis

Souffla t-il en dernier

à la vélocité féroce à laquelle on vit, on te fait peut-être redouter de tout emporter sur son passage. sans te dire où l'on va, qui pour te jurer qu'on ne file pas tout droit direction des ravins terribles ? Mésange malgré le nom, s'arrache toutes les plumes et abandonne le ramage pour la grandiose décadence. Ji, tu l'accompagnerais dans sa chute ?
dis-lui que oui
dis-lui...

l'œillade supplie par dessus l'épaule, tandis qu'on sent ton poids s'ajouter derrière soi sans que tu sois tout à fait là. Mésange affamé de ciel, qui exècre les cages, il faut que tu l'attrapes au vol - on a juré, plus jamais les geôles
sans pour autant prononcer ton nom.

et tu as refermé tes mains sur lui
et l'on s'est senti tiré du vide tout à coup
parce que tu lui as enfin soufflé
promis. le sourire s'échoue à même la clavicule et le cou revient droit, regarde plutôt devant soi. le prétexte de se redresser, c'était pour se tenir un peu plus contre toi - c'était comme se tenir dos au soleil et sentir les rayons chauffer la peau. et le moteur se met à ronronner de nouveau.transgresse sans cesse, les avertissements du père. encore aujourd'hui, on se réjouit de désobéir. et les rires se fondent dans le vrombissement de la moto qui démarre tout à coup, balaie la terre dans un nuage de poussière et roule furieuse

roule, roule, plus vite encore,
floute les paysages qu'on traverse comme on transpercerait une image après l'autre, délaisse les décombres et les carcasses de voiture pour faire résonner la cacophonie mécanique au cœur des grandes avenues du centre-ville - on fait trembler les ruines - et les buildings effondrés comme des dominos de verre et d'acier, voient passer deux silhouettes vitesse-lumière
le monde entier qui défile
abandonné derrière soi
et tout ce qui reste
c'est ta présence
c'est l'étreinte
de tes bras.

dont on s'amuse lorsqu'elle se resserre dans les virages, tandis qu'on longe désormais la voie ferrée - on a quitté les sentiers depuis un moment - et à mesure que l'on s'approche du cimetière ferroviaire, Mésange décélère en arrivant finalement à destination. freine pour de bon
lorsqu'on a atteint l'un des wagons les plus isolés - presque englouti par la végétation, c'était là qu'il se trouvait, son secret.

à l'arrêt, on pose un pied à terre
cale la moto pour que tu puisses descendre
le cœur encore au tempo de la course
et les cheveux balayés par le vent -
et même si l'on sentait toujours la pression de ton corps, même si l'on voyait tes mains nouées encore
il tourne la tête pour vérifier
si tu es bien là -et la voix vole en éclats de rire.

On avait jamais hésité.
Du moment que tu nous avais proposé un tour.
Au fait que tu allais me montrer quelques choses dont tu ne devais absolument pas parler
On avait cette confiance aveugle alors que l'on te tient fermement alors que tous va vite.
Cheveux au vent, visage jetant quelques coup d'oeil autour.
On perdit bien vite le fil alors que l'on cachait notre visage dans son dos.
Évitant à sa façon pour bourrasque.
On se demande où tu pouvais bien nous amener alors que l'on perçoit finalement un ralentissement.
Levant la tête.
Observant autour.
On avait imaginé tout.
Mais le wagon se trouvant maintenant sous tes yeux.
Tu ne l'avais pas prévu.

Et ce fut à ce moment-là que tu hesitas.
Débarquant de la moto.
Tu passe une mains dans tes cheveux en bataille à la mention que tu leur accorda.
Mais alors que tu aurais tout simplement entré.
Il y avait les mots de tes mentors qui venait te resonner entre les deux oreilles.

Et s'il te tendait un piège ? Et s'il utiliserais de votre amitié pour t'atteindre.

Et ce fut à ce moment que tu figa.

— tu es sûre que je peux entré ? je ... Je ne veux pas causer de... Problème

retour sur terre, délaissant la bécane,
il avait fait les premiers pas enthousiaste et puis
s'était arrêté à son tour - il s'est avancé seul.
de l'hésitation dans l'air, fait osciller l'atmosphère - on sent frémir, passer les nuages alors que l'humeur est au zénith. les ciels de Mésange sont dégagés depuis le déluge pourtant, oh, ça fait longtemps qu'on n'a pas tremblé quand on y pense. des accalmies sans effroi. alors ce n'est pas lui qui fait gris tout à coup.

volte-face, pour jeter un regard par dessus l'épaule.
tu demandes si l'on est sûr - c'est toi qui demande
si l'on a le droit ? chez toi l'orage. lancé espiègle, à la manière de ces garnements qui narguent au bord du vide. bien conscient qu'on ne craint rien. après tout, il est lui, et tu es toi, et rien n'a changé, tu vois ?

on ne dirait pas.

Mésange se tient là, sous tes yeux, et derrière lui les secrets. on a l'habitude de les partager - non ? c'est ça qu'on fait, ensemble. depuis toujours. et tu sais que malgré son nom de famille aux consonances louves, l'ambition prédatrice, il n'a pas hérité du mauvais.
on n'a pas le même le sang qu'eux, et puis
tu le connais. sous l'acéré félin,
c'est un agneau.triste isolé du troupeau, à s'imaginer voyager seul maintenant qu'on a rejoint les antagonistes. il ne voudrait pas devenir le méchant de ton histoire, ça le terrorise rien que d'y songer - ah, ça fait longtemps qu'on n'a pas tremblé mais il tressaille - et ça l'électrise.

soudainement s'avance, pour prendre tes mains, finir d'accompagner sur les chemins qu'on a l'habitude d'emprunter à deux, il t'encourage à venir. il faut que tu le suives. là-bas, dans le wagon, il n'y a rien à craindre, il le jure, (tu ne le sais pas encore), il tire plus fort sur tes mains, et peut-être que ça fait peur.

mais c'est son jardin, sa cachette, son abri. c'est la sécurité pour lui - tu verras, il y de quoi se blottir et s'éclairer - il a accroché des guirlandes pour les soirs où il a peur du noir.
et peut-être que tu ne veux pas voir.

ça le tuerait.

On voit le visage qui s'effrite.
Le plâtre que l'on avait toujours vu.
La perfection qui devenait que plus belle lorsque des sourires le mettaient en valeur.
On remarque les fissures qui se forme alors que l'on est là.
Et que l'on est impuissant devant ce changement que le temps fait.
Que le temps cause sur les choses.
Par le vent, le sable, la pluie.
Tout s'usent avec le temps.
Et alors qu'avant on aurait point hésité à venir.
À découvrir ce nouveau paysage.
Ce jardin des surprises que tu rendrais plus féerique et irréaliste.
On a la poussière qui nous punit la gorge alors que l'on entend tes sifflement.

Et puis merde.

On se dit.
On se répète.
Alors que l'on voulait se la jouer safe.
Que l'on se disait être devenu plus mature.
Une nouvelle personne réparant ses tords au fils des jours.
On réalise bien vite que l'on est pas assez maître de nos principe.
Et que le désir de toi était bien plus grand encore.

Mince sourire.
Regard lourd.
On aimerait s'excuser mille fois de l'avoir fait ce sentir ainsi.
Mais tous ce que l'on trouve comme solution c'est de le dépasser de ses pas et d'être le premier à entrer wagon.

Et si ta peur avait été ta première réaction au début, la nostalgie te saisit en voyant tous l'intérieur.
Ça criait le plaisir que l'on avait avant.
Ça hurlait la liberté et le maître de soi.
Et on fut le maître de nous même alors que l'on alla s'écraser sur le matelas de l'endroit.

— mais comment tu as réussi a retrouver autant de chose d'avant comme ca, c'est fou what.

On n'avait pas besoin de le regarder.
On n'avait pas besoin de se déplacer.
On pouvait sentir le changement d'atmosphère.
De pas tes paroles.
Les réponses que tu lui avais donner en pleine bouche pour le rassurer.
Pour le faire sourire de nouveau.
Parce que c'était tout ce qui comptait au fond.
On est apaisé par ses explications.
De tes craintes au grand jour.
On sait que tout bien ce que l'on avait déclenché avant.
Et tu allais te rattraper.

Te tournant vers lui alors qu'il marche pour te rejoindre.
Tu lui adresse le plus grand des sourires alors qui te jete pour te rejoindre et lui esquisse des joues quelques peu rougit alors qu'il se met sur ton torse.
Ta main allant se perdre dans ses cheveux roses.
Habitude garder et jamais depuis du temps des classes où tu lui ébouriffais sans cesse.
Old habit die hard.
Tu te disais alors que tu passa ses boucles au parfum de fleurs.

— j'allais pas te demander de me ramener, qu'est ce que tu raconte encore pffff j'aurais sûrement juste traîné dehors comme un sdf, mais hey regarde où je suis maintenant et ne pense pas à avant. Et je garde le chemin en tête pour sûre !

Avait tu dis alors que tu le regardais être plus haut.
Tu l'observais.
Et tu ne pouvais que tomber en hypnose.
Comme a chaque fois.
Comme ensorcelé alors que tes yeux croisait les siens.

Ah les jeunes amours.
Toujours un bordel.
Mais cela tu ne le savais pas.
Tout comme le fait que tu ne comprenais pas encore comment ton attirance pour certain fonctionnait.
Mais Caprice lui.

Il était spécial.

On jure.
Comme avant.
Comme lorsque l'on avait que nos mots pour le dire.
Un sourire.
Une expression qui dirait que l'on était fiable.
Que l'on pouvait fermer l'oeil lorsque la nuit venait voler le jour.
On n'aurait rien a craindre.

Pas pour nous.
Pas pour vous.

On recherche tant ce sentiment de confiance et de croyance maintenant.
Que l'on a dû mal de croire ceux n'étant pas dans la même vague de penser.

Mais toi.
Je savais que ça fonctionne.

Alors que la roue tourne toujours.
Que le temps s'écoule en dehors.
Vous
Vous avez stoppé ce moment.
Mis sur pause.
Alors que l'on entre en contacte.
On remarque bien vite les papillons sauvage qui nous virvolte dans le ventre.
On se demande si on arrivera a les dompté.

Mais la vrai question présentement était: arriverait-je à m'arrêter?

On se le demande.
On se questionne soi-même.
Alors que dans un ultime mouvement de rapprochement.
L'un contre l'autre.
Corps contre corps.
Voilà que les lèvres s'entrechoquent.
Il y a contacte.
Et le brasier s'allume.

D'abord perplexe.
Le rouge couvrant l'entièreté de son visage.
On perd le nord alors que le baiser dur.
Et on semble si dépourvu de la situation.
Alors que tu n'ose.

Parce que rien n'avance si l'on ne fait pas un pas vers l'avant.

Alors pour son être découvrant que son coeur battait sûrement beaucoup trop fort pour Mésange.
Il y a ta main qui vient se mettre dans la nuque du plus jeune et tu le tien un peu plus longtemps contre les lèvres pour savoir son goût avant qu'il ne le relâche pour venir çacher son visage.

Ah les amours d'adolescence.
Tous les mêmes.
Que tu te disais toi-même.