You Still Don't Know My Name. ((Nemo))

((Arrogant.)) Ça brûle au fond de ses iris, comme un secret à peine dissimulé, juste assez pour ne pas attirer le regard, mais suffisamment pour ronger la peau des plus curieux. Tu es un bon garçon, qu'elle disait. Tu vas accomplir de grandes choses, qu'elle disait. Et Berlioz, il l'a toujours cru, si fort que maintenant, même en ayant le vertige, il serait incapable de descendre de ce piédestal.  

((Hypocrite.)) Berlioz, il a vite compris que sans les autres, il aurait beau briller, sa lumière finirait irrémédiablement par perdre de son éclat. Berlioz, il aime se faire bien voir, il aime être flatté, complimenté, il en ronronne presque et, plus qu'une envie de réellement tendre la main, c'est ce besoin viscéral d'être regardé, admiré. Alors il s'adapte, il se glisse dans le rôle que les autres veulent. Gentil garçon, Timide, Drôle, Sérieux, les masques débordent de ces doigts, si bien que parfois, il ne sait même plus à quoi ressemble son vrai visage.

((Fier.)) Enfant capricieux, un peu têtu, un peu borné, il pense ne prendre que de bonnes décisions, il est persuadé que sa marge d'erreurs est négative. Et pourtant, irrémédiablement, il finit par se tromper, misérable humain qu'il est. Il pourrait le reconnaître, il pourrait agir en adulte, passer au dessus, étaler ses excuses simplement. Mais non. C'est un effort bien trop considérable pour un Prince coincé dans un Royaume d’égocentrisme.

((Appliqué.)) Mouvements précis, gestes calculés, les doigts qui glissent en ligne droite, au millimètre près, rien qui dépasse, rien qui trépasse, tout en ordre, toujours à sa place. Berlioz, il est un peu maniaque, il est un peu nerveux, il boutonne tous les boutons de sa chemise, il superpose ses stylos, ses bibelots en parallèle, il range les médicaments de la pharmacie par catégories, elles-même rangées par ordre alphabétique. Il est comme ça, il fait pas vraiment exprès et il s'en excusera jamais.

((Prudent.)) Berlioz, c'est l'enfant qui a peur de traversé, même quand la route est déserte. Indécis, craintif, il a souvent eu du mal à faire le premier pas. Trop peur des conséquences, il s'enferme dans un processus d'hypothèses sans fin, trop occupé à envisager le pire plutôt qu'à le faire. Il en a raté des occasions, à force de rester sur son trône de songe à attendre que le plateau d'argent se dépose sur ses genoux. Il se fiche bien de ce que les autres peuvent bien dire. Il préfère être trop sur ses gardes que mort sous les semelles de l'imprévisible.

((Naïf.)) A force de jouer le jeu fantasque de son irrationnelle génitrice, Berlioz, il a fini par croire les belles paroles des gens qui lui susurraient les mots qu'il voulait entendre. Il cède à la flatterie, se noie dans des promesses scintillantes et finit par s'arracher les yeux poudrés de mensonges. Berlioz, il est dans le déni, Berlioz, il se laisse facilement entuber par les personnes qui brillent trop fort devant ses yeux. Et au final, même si la chute arrive tôt ou tard, elle n'en est que plus douloureuse à chaque trahison.  

((Observateur.)) Elles s'agitent dans ses globes luisants, pupilles curieuses, elles s'accrochent à un fil qui dépasse, une ride au coin des lèvres, un tremblement nerveux de cuisse. Le monde est une accumulation de micro-détails qui lui sautent aux yeux, les indices éparpillés ne semblent même pas faire l'effort de se cacher, ils sont juste aussi apparents que le reste. Berlioz, il a toujours pris le temps de regarder un peu, de profiter de ce qu'il avait sous les yeux, de le décortiquer jusqu'à le connaître sous toutes les coutures. C'est facile pour lui, ça vient tout seul, il n'a pas tendre le bras, les doigts suivent simplement les yeux, en silence.

((Intuitif.)) Que tu es intelligent, mon fils. Chacune de ses prouesses était acclamée, tandis que pour lui, ce n'était qu'une question de logique. Il avait besoin de peu pour comprendre, pour apprendre, une mémoire en béton, les schémas se ressemblent tous, il n'a même plus besoin de lire les consignes. Et chaque fois, sa mère l'applaudit un peu plus fort. Mais lui, il n'ose même plus lui dire qu'il le fait sans effort.

((Responsable.)) Enfant-adulte, certains disent qu'il a grandit trop vite, trop tôt. Habituées à la pression, au chaos du vieux monde, ses larges paumes le surplombent sans crainte, écrasant l'angoisse des responsabilités entre ses doigts. Berlioz ne laisse pas atteindre, Berlioz contrôle les choses, vieille habitude d'enfance, plus rien ne le surprend, il a apprit à anticipé l'imprévisible pour mieux le plier sous sa volonté. On ne l'entendra jamais se plaindre d'avoir trop à faire, car ce n'est au contraire, jamais assez.

((Calme.)) Sage comme une image, partition de soliste au violon, son sec qui fait siffler les oreilles, le silence peut être aussi insupportable qu'indispensable. Jamais on le voit s'agiter, l'infirmier. Même dans sa colère, même dans sa frustration, même dans son agacement, il reste ficelé entre les chaînes silencieuses, incapable de sortir de ses gonds, prisonnier d'un rôle qu'il s'est lui même infligé. Berlioz, il pourrait exploser, il pourrait hurler, il pourrait tout envoyer valser. Mais il en est incapable.



((Diphénhydramine.)) Le bruit de l'avion qui bourdonne dans tes oreilles. Berlioz demande. Pourquoi Papa ne vient pas avec nous ? Maman répond. Parce que c'est un voyage rien que pour toi et moi ! Sans Papa. Et à ce moment, ça lui suffisait, comme explication. Le moteur assourdissant, les gens qui se bousculent dans les allées, le couinement des roues des valises, les annonces incompréhensibles marmonnées dans le haut-parleur, le claquement de porte quand ils rentrent dans le taxi. Maman joue du violon, les gens applaudissent, Grand-Mère prépare des scones pour le goûter. Et jours s'entassent, les gâteaux le lassent, les cordes prennent la poussière et plus personne n'applaudit. Maman, quand est-ce qu'on rentre ? Qu'il dit. Maman doit travailler. Qu'elle dit. Maman veut traverser le pays Qu'elle dit. Mais Berlioz a le mal des transports. Alors ils restent ici.

((Méthylphénidate.)) Les années passent. Une. Deux. Trois. Quatre. Cinq. Berlioz compte les pilules qui prennent la poussière sur la commode sans vraiment comprendre. Maman, elle change de sujet comme de chaussettes et Berlioz, il se dit qu'elle est juste bavarde. Maman, elle oublie ses clefs dans le frigo et son porte-feuille dans la douche, et Berlioz, il se qu'elle est tête-en-l'aire. Maman, elle s'excite pour rien, elle applaudit trop fort pendant la pièce du théâtre de l'école où tu joues un arbuste, elle crie quand elle veut se faire entendre et Berlioz, il se dit qu'elle est juste comme ça. Alors il compte les pilules qui prennent la poussière sur la commode et il comprends que le problème, c'est Maman.

((Vitamines.)) Que tu es beau, mon fils ! La fille des voisins a apporté des cookies en forme de coeur. Maman les a mangé, Berlioz n'en voulait pas. Que tu es intelligent, mon fils ! La lumière de la lampe éclaire seulement le bureau, le bruit du crayon griffonnant contre le papier accompagne la respiration légère de Maman qui s'est assoupie dans un coin de la chambre. Que tu es fort, mon fils ! Les cheveux de Berlioz se libèrent de l'emprise du bonnet de bain, la médaille colle à la peau de son buste encore humide. Les pages de l'agenda se succèdent, la paperasse s'entasse, une bosse se forme sur le haut de son majeur, les jours s'écoulent au même rythme que les bulles oranges dans le verre d'eau du matin, le comprimé effervescent se noie dedans. Prends des forces, mon fils.

TW : MENTION SUICIDE.
((Alprazolam.)) Maman est morte. C'est ce que Berlioz a dû annoncer à son père, alors que les sirènes de l'ambulance couvrent ses sanglots. Les pilules qui s'entassaient sur la commode ont toute disparues d'un coup. Et celle de la salle de bain. Et celle de la cuisine. Et d'autres encore, cachées ici et là. Elle a dû oublié son dosage. Qu'ils disaient. Elle a dû oublié les effets. Qu'ils disaient. Mais Berlioz, il savait. Il savait, qu'elle l'avait fait exprès. Tout le monde s'est habillé de noir, trop de visages qu'il ne connaissait pas alors que depuis le décès de sa grand mère, ils n'avaient jamais été plus de deux. La foule, les faux sanglots, les belles promesses, ça le faisait bouillir de l'intérieur, Berlioz. Mais ça faisait longtemps qu'il avait compris comme fonctionnait le monde. Alors il s'est contenté de sourire, sagement, parce que les scandales ne font pas les bonnes réputations. Et avec tout ça, ça ne l'a pas empêché de dégringoler jusque dans cette étroite infirmerie de lycée. Mais Berlioz, il en avait plus grand chose à faire. Ses rêves, il les avait enterré avec le corps gelé de sa mère.

((Sildénafil.)) Berlioz, il a un trou dans le coeur aussi grand qu'une planète. Son monde s'est écroulé, il a dû reconstruire le centre de son univers à son image. C'était lui, rien que lui, toujours lui. Mais l'espace est bien vide quand on est tout seul et Berlioz a longtemps scruté les satellites métalliques en espérant trouver une étoile. C'est une comète qui s'est écrasée dans sa vie, sans prévenir. Berlioz, il a jamais cherché à comprendre l'attraction entre les humains. Il était sûre d'une chose : Il désirait cet homme. C'était devenu une obsession. Il le voulait pour lui tout seul, il voulait être au centre de ses pensées, il voulait qu'il l'aime autant que lui pouvait l'aimer. Mais plus que tout, il voulait que l'alliance à son doigt disparaisse. Ce petit morceau de ferraille doré, il aurait voulu le tordre, le broyer, l'envoyer loin pour que cet homme lui appartienne. Je vais quitter ma femme. Qu'il disait. Je suis à toi. Qu'il disait. Je t'aime. Qu'il disait. Berlioz, il aurait dû savoir que c'est toujours l'amant, le perdant de l'histoire.

((Paracétamol.)) Ce n'était qu'une forte pluie. Trois gouttes qui tapent un peu trop fort, juste assez pour le pousser à se mettre à l'abris. C'est ce qu'il s'est dit Berlioz. Que ce n'était que de la pluie. Et les gouttes étaient tellement fortes qu'elles ont fait trembler le sol. Sa cigarette lui a échappé des lèvres, le temps s'est consumé à la vitesse de ses cendres. Les cris. Le vent. Les élèves qui courent, se bousculent, se piétinent, les professeurs dépassés. Les secousses. Le chaos. Berlioz, il n'a jamais aimé le désordre. Il a perdu ses repères, il ne savait plus où donner de la tête, son sang froid a glacé ses veines et la chaleur de l'effroi a fait fondre ses yeux. Cette nuit-là, il a vu des choses qu'il aurait aimé oublié. Cette nuit-là, il a vu la mort frapper aux mauvaises portes et il en est même venu à regretter de ne pas avoir ouvert la sienne.

((Zolpidem.)) Nemo. C'est partit d'une petite blague oubliable sur les Poissons-Clown et ça a dérivé sur des souvenirs de son arrivé chez les Greens, avec son épaule blessé par une mauvaise chute, c'était sa Petite Nageoire à lui. Berlioz, il sait plus trop comment ça a commencé, mais il aimait bien rajouter Capitaine devant ce surnom, intérieurement, pour se flatter lui-même. Car dans cette océan inconnu, Nemo, il nageait de travers mais il ne s'arrêtait jamais. Et il était un peu comme ça, Berlioz. Il ne s'arrêtait pas, il ne s'arrêtait plus, de jour, comme de nuit. Et dès qu'il fermait les yeux, ça recommençait. Les cris. Alors il s'occupait, il donnait des coups de mains, même quand il n'en avait pas envie, il partait en exploration, il cherchait, il bougeait, il s'agitait. Il faisait tout. Tout pour ne pas réfléchir. Au fond, Nemo, il veut juste dormir.




Sa mère étant atteinte de TDAH, Berlioz a toujours voulu travailler dans le domaine médicale car il pensait pouvoir l'aider de cette façon. // Il n'a pas vu son père depuis l'enterrement de sa mère, il ne sait même pas s'il est toujours en vie. // Il est allergique aux chats. // C'est un très bon nageur, il a gagné certains prix quand il était au lycée. // Bien qu'il paraisse toujours soigneux et bien habillé, Berlioz n'a jamais été très riche. // Son plus grand regret en quittant l'Angleterre si jeune, c'est d'avoir perdu son accent. Il n'en reste à présent que de brèves sonorités qui ressortent quand il marmonne. // Ce n'est pas un garçon foncièrement méchant, mais il n'aime pas être gentil sans contrepartie. // Il est fils unique. // Il a longtemps privilégié ses études à sa vie sociale. Il a peu d'amis. // Depuis la tempête, il a du mal à trouver le sommeil. Il entends encore les cris de certains lycéens qu'il a vu périr. // Bien qu'il comptait arrêter de fumer, le fait que la pénurie de tabac le force à le faire le frustre plus que la cure en elle-même. // Le fait de devoir faire des concessions sur l'hygiène, sur ce nouveau mode de vie, ça l'angoisse, lui qui a toujours été un peu maniaque sur les bords. // Quelque part, il espère trouver son père. Lui ou son cadavre, il s'en fiche. Il n'aime simplement pas cette incertitude.

1Tu habites à Arcadia Bay ou tu étais juste de passage ? Il n'avait que quatre quand sa mère l'a traîné avec elle de l'autre côté de l'océan. On ne restera que le temps de la tournée, qu'elle disait. Mais la vie est souvent imprévisible, le séjour s'est rallongé, encore, et encore, et encore, si bien que Berlioz n'en compte même plus les jours.

2Tu faisais quoi avant la tempête ? Sa mère le voyait Médecin, Chirurgien, des diplômes qui débordent des murs, l'argent qui remplit des baignoires. Mais quand elle est morte, tout ça, ça n'avait plus vraiment d'importance et le lycée dans lequel il a finit Infirmier semblait presque suffisant pour les poussières de ses rêves dorés.

3Quels dégâts a-t-elle fait dans ta vie ? Berlioz, il n'avait plus grand chose dans sa vie, déjà, avant la tempête. Les jours se ressemblaient tous, les rouages s’emboîtaient parfaitement, la machine tournait sans effort. Et finalement, tout a disparu. Ses repères, ses habitudes, son fragile semblant de vie. Il pensait ne jamais toucher le fond, et pourtant, il continue de creuser. ((Insomnie.))

4Que faisais-tu lorsque la Tempête a frappé ? Pause clope caché au fond du parking du lycée où il travaillait. Besoin de s'aérer, de respirer, de s'infecter les poumons. Qui aurait-cru que la ville se retrouverait dans le même état que sa tête ?

5Tu quitterais tout pour retrouver ta vie d'avant ? [  ] OUI   [ X ] NON (Question difficile. Il y a des choses qu'il regrette, d'autres non.)

6Pourquoi et comment as-tu rejoint les Greens ? Quand le petit groupe a commencé à se former, c'est assez naturellement que Berlioz les a rejoint. Il n'aime pas le désordre, il n'aime pas le chaos, il n'aime pas quand ça déborde, quand ça dérape. Tout a sa place. Nemo, il est un peu comme ça.

7De quelles activités es-tu en charge ? Avant ça, il était infirmier dans un lycée. Ses compétences l'ont tout de suite conduit à la section médicale du groupe.

8Comment se passe ton intégration au sein du groupe ? Berlioz, on l'aime bien, il inspire confiance avec son grand sourire, avec ses mains délicates, il a le premier contact facile, ça va un peu avec son métier. Mais au final, il est pas vraiment proche des autres. Y'a comme une distance imaginaire entre le reste du monde et lui, pas vraiment palpable, pas vraiment réel, mais parfois, quand on le regarde, ça saute aux yeux. ((L'arrogance.))

9Que penses-tu des autres groupes qui s'organisent ? C'est comme passer devant un accident de la route quand on est en voiture. On ralentit, on laisse son regard curieux scruter les moindres détails morbides qui s'offriront à nous et on reprend sa route avec une sorte de satisfaction malsaine. Qu'il est bon d'être du côté des prudents.





« Dis-moi que tu m'aimes. »

Même dans l'obscurité, tu as deviné la surprise qui se formait maladroitement sur son visage. Tu le sentais à sa respiration, souffle interrompu contre ta peau, l'épiderme qui manque de chaleur, de douceur. Un ordre, une demande, une requête, peu importe le sens, peu importe l'intention, ces quelques mots avaient suffit pour que sa gorge se rétracte, une corde imaginaire autour du cou qui lui a fait perdre la voix, et tout le reste.

Tu es un enfant capricieux, Berlioz. Doigts malicieux qui s'évadent sur le large buste, glissent sur sa gorge, retracent sa mâchoire pour braquer son regard sur toi, rien que toi. Car cette nuit, dans cette chambre morbide payée à l'heure, dans ce lit aux ressors rouillés, entre ces draps aux senteurs de lavande, adoucissant bon marché, il n'est que pour toi, cet homme-là.

Finalement, il se redresse, sa présence s'impose d'elle-même, tu la sens vibrer en harmonie avec les battements de ton coeur, tu arrives même à capter son regard dans la pénombre, si bien que ça colore tes joues de rouge. Vos lèvres se rejoignent, son souffle te fait revivre, juste un instant, tu voudrais que ce baiser s'éternise. Et sa voix brise tes soupires.

« Je t'aime, Berlioz. »

Dans l'obscurité, tu la voies encore.
Son alliance.
Je sais que tu mens.
((Mais je veux y croire.))




Le son du violon s'est imprégné dans les murs, entre les planches du parquet, autour des pieds de chaque meuble, à l'intérieur du verre des ampoules, si bien que lorsqu'elle n'en jouait pas, c'était comme si l'air te manquait.

Maman est dans le salon, elle joue du violon.
Papa est dans la chambre à coucher, il se cache pour pleurer.
Fais dodo, Berlioz, fais dodo.
Fais dodo, Berlioz, il le faut.

L'homme au téléphone n'est pas content. Maman n'est pas venu travailler. Les gens n'ont pas pu applaudir. Maman n'a plus envie de jouer du violon. Ça me rappelle ton père. Qu'elle dit. Ça m'ennuie. Qu'elle dit. Toi, ça te rappelait l'innocence.

Maman est dans son lit, elle ne bouge plus d'ici.
Mamie est dans le couloir, elle ne veut plus la voir.
Fais dodo, Berlioz, fais dodo.
Fais dodo, Berlioz, il le faut.

Ici Mimimmense/Miss Makabé, 23 ans dans un peu plus d’une semaine. J’ai connu le forum par le bouche à oreille (cc Poe) et bon, j’ai vu LIS, j’ai signé quoi, c’était acté. C’était absoluuuument pas prévue que je m’inscrive ici mais j’aime vivre dangereusement. :B