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la valse à mille temps ϟ josiane (13/07)

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Pissenlit
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Jeu 24 Sep - 0:40
C'est la douce brûlure du soleil sur ta peau qui te réveille ce matin-là.
Tu t'étires paresseusement dans ton lit trop petit, te tournes et t'enroules comme un chat dans ton drap froissé. On t'a laissée dormir tout ton saoul pour une raison que tu ignores et tu te sens parfaitement revigorée.

Quand tu ouvres les yeux tu mets cependant un certain temps avant de reconnaître l'endroit où tu es. La chambre des enfants ? Pourquoi as-tu dormi ici ? Tu laisses ton regard errer sur le décors avec nostalgie, laissant même échapper un rire quand tu remarques le lit dans lequel tu t'es assoupie ; c'était ton lit, ici.
Le lit de Pissenlit.

Tu te lèves pour mieux t'étirer et rattrapes au dernier instant le drap avant qu'il ne glisse et révèle ta nudité. Tu sens la gêne te brûler les joues, soulagée d'être la seule encore présente à avoir fait la grasse matinée.
Mais qu'est ce qu'il s'est passé cette nuit ? Aurais-tu eu trop chaud et te serais débarrassée de ton pyjama encore ensommeillée ? Pourtant éparpillés à tes pieds, tu ne trouves que des vêtements que tu n'a plus porté depuis presque une dizaine d'années. Comment as-tu pu rentrer une jambe dans ce short à une époque te laisse perplexe, tu n'y rentrerais plus une cuisse désormais.

Dans le doute tu souffles dans ta paume pour vérifier ton haleine mais n'y trouves aucune trace d'alcool. Tu finis par simplement accepter le fait ; encore un nouveau mystère d'Arcadia Bay.

Ton drap en guise de toge, tu te rends dans ta propre chambre et découvres tes placards plein de vêtements qui ne sont pas les tiens. Tout en jurant tu décides de les enfiler malgré tout, ta colocataire n'ayant qu'à mieux ranger ses affaires.

Les couloirs du château sont étrangement calmes et cette absence d'agitation commence presque à t'inquiéter. En temps normal on t'aurait réveillée depuis longtemps pour aller donner un coup de main en cuisine, au potager ou dans la cour de récrée. Tu envisages un instant d'investiguer cette étrangeté, puis ton regard s'égare par ta fenêtre et le bruissement des arbres parvient jusqu'à tes oreilles. Le balancement des branches semble t'inviter et ton cœur se serre tandis que la nature l'appelle.
Depuis combien de temps n'es-tu pas allée la visiter ?

Tes souvenirs sont embrouillés – ils te semblent dater d'il y a quelques jours ou de quelques années. Tu sautes par la fenêtre sans chercher plus loin, empruntant ce chemin de traverse familier qui te permet de t'esquiver sans être repérée.
Tes corvées de la journée attendront qu'il fasse moins beau.

Tu passes par le potager, sautes sa clôture, te camoufles derrière le réservoir d'eau et disparais dans la forêt. Tu te rends directement jusqu'à la clairière où tu sais que pousse un pêcher, cueilles deux de ses fruits que tu ranges dans ton décolleté, puis t'empares d'un long brin d'herbe que tu tresses dans les cheveux longs qui viennent chatouiller ta figure. Tu les fixes sur le côté de ta tête sans t'arrêter de marcher, habituée à ces petites tâches du quotidien, et pénètres sans peine dans cette partie du sous-bois où les fleurs se balancent dans la brise par millier. Alors que tu en ramasses une brassée en chantonnant, tu caresses avec un sourire le pétale d'une fleur écarlate.
    - Bonjour mamie.
Tes pieds n'ont pas besoin de ton aide pour savoir où ils se rendent et tu laisses à loisir ton attention divaguer sur ta route. Un éclat de couleur sur une pierre attire ton regard et c'est avec attendrissement que tu reconnais ces marques de peinture que tu as faite il y a maintenant tellement d'années. Tu poses ta main grandie sur celle si petite qui a imprimé cette peinture jaune sur la roche, puis reprends ton chemin.

La fissure que vous aviez découverte dans la roche est bien trop étroite pour toi de nos jours mais tu n'en as plus besoin. Tu as si bien parcouru ses grottes et ses boyaux que tu n'as plus besoin de lumière pour traverser les cavernes, une main posée sur le mur à tes côtés est suffisante pour te guider. Tu chantonnes toujours cet air entraînant inventé par les enfants il y a des années et qui raconte la bataille fabuleuse d'Arthur contre les Tyrans, ta voix te revenant en échos distordus en fonction de la forme des parois. Quand l'écho se fait plus puissant, tu souris en te sachant arrivée.
    - Josy, c'est moi !
Tu sautes avec la force de l'habitude du promontoire où ton couloir t'a fait déboucher, atterrissant avec l'agilité caractéristique des explorateurs confirmés.

Il y a quelque chose d'anormal dans le décors pourtant familier, et il te faut un moment pour mettre le doigt dessus. Déposant tes fleurs et tes fruits à même le sol, tu laisses ton regard et tes mains caresser les murs de pierre froide.
    - Josy, est-ce que quelqu'un est venu ici ? Nos fresques ont toutes disparues !
Tu as une drôle de boule au ventre alors que tu constates avec effarement la disparition de tes souvenirs d'enfance, puis l'absence de réponse fini enfin par te sembler étrange.

Te tournant vers le lac derrière toi, tu t'approches de sa surface inerte avec un sourire interrogateur mais un pas néanmoins assuré.
    - Josy ? Tu ne me reconnais pas à cause de mes vêtements ?
Tu te penches au dessus de l'eau, ton reflet te renvoyant le regard brun intense d'une jeune femme de dix-neuf ans.
    - C'est moi, Dandelion !

résumé:
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Jeu 24 Sep - 23:26

La valse à mille temps

L’eau du lac est si calme.
Personne ne vient jamais vraiment.
Tu t’endors.
Existes-tu seulement ?

Les silences sont profond et les jours si flous.
Tu ne comptes plus.
Tu n’aurais pas du compter.
Les lignes étaient si tracées.

Quelles lignes ?
Un jour nouveau recommence.

L’eau du lac est si calme.
Est ce que les choses l'étaient, avant ?

Il y a tant de chaos.

Pourtant tout est calme.
Si calme.
Mais elle est là.

Elle est seule, cette fois.
Ses concours sont flou.
C’est surement l’eau.
Tu ne compte qu’une silhouette.
Cela t’intrigue.

Depuis quand les jours ne sont plus les premiers ?

Elle est là.
Elle est seule.
Elle n’est plus la même.
Pourtant tu pourrais jurer, jurer lorsqu’elle s’approche de l’eau, de son identité.
Tu plonges.
Plonges comme on t’as appris.
Qui ?
Quand ?
Tu te réfugie dans les esprits.

Et tout s’accélère d’un coup.
Tant d’image.
Tant de jour.

Le nom qu’elle te donne alors comme une évidence.
Est ce que cela n’a pas toujours été ton nom ?
Elle en est si sûr.
Il n’y a pas de place pour d’autre réponse.
Tu ne comprends pas.
Tu n’a jamais compris.
Les lueurs sont pourtant plus limpides.

Tu comprends.
C’est hésitant.
Ce n'était pas ton rôle. Quel est-il vraiment ? Tu ne sais plus.
Et aujourd’hui. Et demain ? Est ce que demain est déjà arrivé.
Tout se décale.
Tu ne devais pas.
T’impliquer autant.
Et puis elles ont sauté.
Et puis tu as eut peur.
Pour elles.

Elle est seule.
Tout se mélange.
Traverse les souvenirs qui ne sont pas les tiens.
Tu n’en a pas.
Tu n’en a plus.
Sont il vraiment les siens.
Ce sont les vôtres.
Tu y es tant présente.
Tu existes.

La réalité un moment s'empare plus loin que les clapotis de l’eau.

Des flashs, des images passées, des mots que tu voles pour devenir les tiens.
Tu n’es qu’un souvenir.
Seulement un souvenir.

Et les mosaïques d’hier que l’on compose en phrase d’aujourd’hui.

“ Bien sur que je sais qui tu es.”


Les mains effleure la joue.
Tu es si grande, Dandelion.
Tu es si vraie.
Est ce qu'elle l'est aussi ?

“ Pardon, je n’ai pas vu disparaître les fresques. Elles étaient si jolies.”

Chaque mot, emprunté à ce qu’elle a vécue.
Ta sincérité, perdue, aux milieux des autres.



Spoiler:
Pissenlit
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Pissenlit
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Ven 25 Sep - 22:41
Remous de l'eau, une forme invisible qui en crève la surface, la sensation d'un regard qui se plonge dans ton âme. Une mise à nue qui un instant te pétrifie, Pissenlit, puis une détente venue de l'habitude qui décontracte aussitôt tes muscles, Dandelion.

Il y a longtemps que ton vécu n'a plus de secret pour Josy, que ce soit ce passé en dehors de la bulle presque oublié ou ce futur maintes fois promis et maintes fois réécrit. Le cours du temps est fluctuant et tu es la seule maîtresse des nouveaux souvenirs que tu inscris chaque jour dans ta mémoire et des êtres avec lesquels tu les partages.

Quand Josy te parle cela te prend presque par surprise ; tu sens ton cœur qui bondit dans ta poitrine à l'entente de la voix de ta mère, avant de s'apaiser avec celle de Mum. En a-t-il toujours été ainsi ? Pourquoi ce sentiment de malaise et d'émerveillement mélangés te serre-t-il la poitrine ?
La main t'effleure la joue et tes pensées te quittent en un battement de cils, tes doigts venant aussitôt se refermer sur la peau translucide comme un geste mille fois répété. Tu te sens sourire contre son toucher.

La chaleur des retrouvailles gonfle ta poitrine, accompagnée d'autre chose qui aurait fait rougir tes joues il y a des années mais que tu portes en toi depuis si longtemps qu'il en est devenu une part intégrée. Tu ne penses plus à ton malaise précédent ; tu en as parfois (souvent) voulu à Josy quand elle utilisait des voix qu'il ne fallait pas, touchait par inadvertance des plaies trop récentes ou trop secrètes pour être partagées. Tu ne te souviens plus du nombre de cris que tu as jeté contre ces murs ni le nombre d'objets que tu as jeté dans ce lac.
Mais Josy est toujours restée.
Elle.

L'émotion passée, tu te redresses sur tes talons avec un froncement de sourcil déterminé et une mélancolie étrange dans la voix.
    - C'est pas grave, on ne les oubliera pas.
Tu ne comprends pas ce sentiment qui te serre la gorge quand tu penses ces dessins et aux petites mains qui les ont faites. Comme si une partie inconsciente de toi-même t'empêchait d'avoir accès à la réalité dans son ensemble. Il faudrait que tu grattes, que tu creuses pour en trouver l'origine mais tu sais que tu ne le veux pas, Dandelion. Tu sais que quelque part en toi, quelque chose se briserait.

Tu choisis la fuite en avant, comme tu sais si bien le faire. Tu te relèves d'un mouvement énergique et balance les épaules d'un air désinvolte:
    - Et puis au pire, on pourra toujours en refaire !
Ça aussi, tout au fond, tu en es persuadée.

Tu ramasses tes fruits et ta brassée de fleurs et reviens t'asseoir au bord du lac. Tu désignes les pétales de toutes les couleurs à Josy pendant que tu t'occupes à délacer tes chaussures.
    - Lesquelles est-ce que tu trouves les plus jolies, Josy ? Tu plonges les pieds dans l'eau glacée sans attendre de réponse, frissonnes de bonheur de ce contraste avec l'été brûlant. J'ai l'impression de n'être pas venue ici depuis des mois et en même que c'était hier. C'est bizarre.
Tu laisses un instant tes yeux errer sur le lac et les reflets qu'il projette sur les parois, comme si un message invisible se cachait dans ses lueurs bleutées.

résumé:
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Sam 26 Sep - 16:19

La valse à mille temps

Tout glisses comme une évidence.
Ca l’est pour elle.
Aujourd’hui.
Pour un morceau, qui n’a pas encore foulé ces terres.
Une part qui n’a pas encore éclos.
C’est une bien jolie fleur pourtant.

Son esprit en eau troubles.
Ses sillons hasardeux.
Ses convictions et ses doutes.
Tu t’enfonces dans le labyrinthe qu’elle te propose comme pour trouver le trésor qui y serait caché.
Les vérités.
Les preuves.

Sur elle.
Sur toi.

Sur ce vous qui compose ces certitudes.
Tu en fais les tiennes.

Tout semble si lié.
Emmêlé dans de beaux entrelas.
Tu découvres des chemins toi qui n’en emprunte pas.
Ouvre les portes sur les pensées.
Te surprend des sentiments qui y sont cachés.

Découvre cette être qu’elle a dessiné.
Te laisse submerger par ce qu’elle a fait de toi.
Jusqu'à respiré comme ses souvenirs te décrivent.

Hier et demain.
Ton aujourd’hui.

Les questions absentes, remplacé par les siennes dont elle semble faire abstraction.
Elle ne semble pas vouloir s’y attardé.
Alors toi non plus.

Tu observes le doré sur ses joues.
Grince le coeur.

Est ce que tu en as un ?
Est ce que tu peux avoir mal ?


Pincement.
Est ce que c’est un rêve ?

Ca fait mal.
Ca n’en est pas un.


Mais.
Ce n’est pas grave.

Elle dit.
Cela devient alors une vérité.

Ta vérité c’est que tu as fini par aimer qu’elle remplisse l’espace.
De cri de haine.
De cri de joie.
De grand silence, quelquefois.

Tu laisses les pieds pénétrer l’eau.

Qu’est ce que tu dois faire.
Est ce que tu dois laisser faire ?
Tu la laisse pourtant, d’habitude
D’habitude. D’habitude. D’habitude.
Est ce que tu ne cherches pas à les enfermer dans leurs pensées jusqu'à en comprendre les plus sombres tréfonds ?
Est ce que tu ne cherches pas à chasser ceux qui ne sont pas dignes ?
Ceux qui n’ont rien a faire là.

Mais elle a ici sa place.
N’est ce pas ?

Oui.

Il ne faut pas la chasser.
Tu n’en as aucune envie.
Tu veux qu’elle reste.
Tu veux qu’elle revienne.
Encore. Encore.

Tu t’accroches aux jambes, pose la tête délicatement contre celles ci.

Lesquelles tu préfères, josy.
Lesquelles.

A quel souvenir doit tu te référer pour trouver la réponse.
Il n’y a rien dans les siens.
Et dans les tiens ?

Cette porte là est fermé.

La main pourtant se tend vers les pétales bleutées.
Tu n’oses les toucher.
Tu ne comprends même pas le geste.

- Celles là.

Tu les aimes bien, tu crois.

-J’ai cette impression aussi. Ca fait longtemps que vous n’avez pas fait de réunion. Je ne sais plus comment vous les appeliez, pardon.

Elle sait seulement qu’elle aimait vous regarder vivre.
Les petits êtres.
Les bientôt grands.
Ceux qui réchauffent l’eau si froide.

Pissenlit
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Métier sale mioche
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Pissenlit
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Dim 27 Sep - 0:21
Les mains s'enroulent autour de tes chevilles et il y a l'enfant en toi, qui se souvient, d'une fois où elles avaient tiré. Ton cœur reste calme pourtant, parce qu'il reconnaît la sensation de ces doigts invisibles sur ta peau. Il sait que ça ne se reproduira plus.

Les mains glissent, dessinent des lignes dorées sur tes mollets, et tu ne peux t'empêcher de rougir Dandelion quand tu sens son corps qui se presse contre le tien. Elle est chaude et froide en même temps, c'est une sensation curieuse comme la caresse d'une vague ou celle du vent. Tu ne peux pas la voir ; tu ne l'as jamais vue. Mais tu n'en as pas besoin pour savoir qu'elle est vivante, qu'elle sourit et rit comme n'importe qui. Le menton qu'elle pose sur tes genoux, les cheveux qui chatouillent tes cuisses, et les formes qui se fondent contre tes jambes ; c'est une femme aussi, tu n'en as aucun doute.

Tu essayes de masquer ton trouble et l'attention qu'elle porte à tes fleurs t'offre une distraction bienvenue. Un instant tu ne comprends pas lesquelles elle te désigne, puis de l'eau perle de ses doigts et en éclabousse les pétales. Des bleues, comme ça lui ira bien.

Délicatement, presque timidement, tu cherches sa tête du bout des doigts, les glisse dans ses cheveux longs. Ce n'est pas la première fois mais l'émotion te saisit toujours un peu dans ces moments-là, avant que tu ne te ressaisisses et rassembles tes esprits.
    - Tourne toi, laisse moi te les démêler un peu.
C'est avec regret que tu sens disparaître la chaleur de sa joue mais ton art te prend bientôt toute ton attention.

Tu glisses tes doigts dans ses cheveux démesurément longs, arranges cette chevelure invisible pour qu'elle se soumette à tes actions. Des filigranes dorés couvrent un peu plus tes doigts à chaque passage et tu souris en songeant qu'à la fin de la journée tes mains en seront recouvertes.
    - C'est vrai que l'on venait souvent ici, réponds-tu tout en t'activant. C'était notre QG, notre base secrète ! J'imagine même pas le nombre d'histoires idiotes que tu as dû entendre au cours des années.
Tu rigoles un peu, mais c'est un peu vide. Parce que tu ne te souviens pas de ces histoires non plus – sont elles trop lointaines ? trop banales ? – pourtant, tu aurais juré qu'elles t'étaient toutes précieuses. Mais c'est comme si elles n'avaient jamais eu lieu.

Tu tisses des tresses dans sa crinière sans même avoir à y penser ; les torsades imaginaires prennent progressivement pied dans la réalité alors que tu y ajoutes les fleurs bleutées.
Tu te souviens encore avec embarras de la première couronne que tu avais voulu lui offrir et de ton effarement quand Josiane avait replongé dans les eaux et que la couronne était restée à flotter à la surface. Tu en avais boudé de colère pendant des jours avant de songer à une meilleure idée.

La couronne fleurit se forme petit à petit sous tes doigts agiles et tu repenses soudainement à celle qui t'a tout appris. Ta mamie qui t'a montrée comment tresser les tiges et attraper les papillons sans les blesser. Tu te sens étrangement mélancolique aujourd'hui Dandelion, tes pensées faisant des allers-retours constants entre ton passé et ton présent. Il y a comme une langueur dans ton cœur, un sentiment d'étrangeté dont tu n'arrives pas à te défaire. Mais as-tu vraiment envie de t'en occuper, alors que tu passes une si belle journée ?
    - Et voilà, j'ai fini ! tu t'exclames ravie.
Tu poses tes mains sur tes genoux et ton visage dans le creux de tes paumes pour mieux admirer ton travail. Il y a une pointe de fierté dans ta voix quand tu reprends la parole :
    - Je me suis vraiment surpassée. Même si je ne te vois pas, je suis sûre que tu es très jolie Josy.
Et tu lui souris ; aujourd'hui, tu ne veux vivre que dans l'instant présent.

résumé:
The guardians
Negmow gespu'tuatl.
Negmow gespu'tuatl.
Métier préserver le monde de la dévastation.
The guardians
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Mer 17 Fév - 16:33

La valse à mille temps

Elle voudrait te tirer, et tirer au fond du lac.
Non, il ne faut pas.
Ça serait si simple.
Une solution, convenue.
Entendue.
Personne pour en douter.
Mais qui a fixé les règles ? Les principes
Certainement pas elle.
Parce qu’elle, lorsqu’elle te voit ainsi, qu’elle s'imprègne de tes sourires et de tes joues un peu rougies.
Elle ne veut plus.
Au diable le convenu.
Elle n’en sait plus la source.
Elle n’en sait plus le but.
N’est tu pas devenu sa tempête à elle ?
Bousculant tout sur ton chemin.
Rayant ses certitudes.

Et tes jambes sont là, elles flottent.
S'imprègne du lieu, comme si il était tiens.
Est-ce le cas ?
Et pour elle, est-ce une prison ?
Un écho murmure que non.
La voix est si lointaine.
Ce n’est pas la tienne.
Elle ne veut pas l'écouter.
Elle ne veut plus l'écouter.

Elle se love un peu plus contre ta peau.
Chaude.
Avant d'obéir.
Seulement à toi.
Se tourner pour laisser tes mains œuvrer.

Elle en voudrait encore plus tu sais, des histoires.
Encore. Encore. Encore.
Jusqu'à ce qu’elles deviennent ses seules vérités.

Jamais avant toi, quelqu’un n’avait baissé ainsi sa garde.
Elle se sent pourtant plus forte que jamais.
Parce qu’elle n’est plus seule, dans cette caserne qui n'appartient qu’à elle.
En attente.
En attente des destinées qu’elle aurait à juger.

Aujourd’hui cela fait si mal, d’essayer de se souvenir.
Alors elle plonge dans ta mémoire, comme pour se delivrer.

Tu bouleverses tout. Et avec toi,  des lignes bien différentes semblent se former à la surface de l'eau.
On s’y glisse, opportuniste, pour ne plus avoir à réfléchir.
Porté par les eaux troubles de Dandelion.
D’une Pissenlit qu’elle n’a pourtant pas encore rencontrée.
Elle ne comprend pas encore.
Tout son corps a pourtant hâte.
Mais il faut profiter du jour.
Il faut vivre.
Avoir l’impression de respirer.

On aimerait tant s’y accrocher.
On aimerait tant y croire.
Ça a l’air beau.
Tu as l’air d’y tenir tant.
Une seconde, on ne sait plus si c’est ton cœur ou le sien qui semble battre dans une mesure trop vive.

Chacun de tes gestes, tous les morceaux de ta délicatesse
Elle se fait sage.
Si sage.
Ce n’est pas ce qu’on lui avait demander.

Lorsque tu proclames que tout est terminé, il n’y a plus de place pour le calme.
Pourtant les gestes eux, sont encore doux.

Se tourner de nouveau vers toi, un instant glisser ses mains sur les tiennes que tu as si soigneusement rangé et attrapé ton visage.
Tu ne vois pas ses yeux, mais si tu savais comme ils sont remplis pour toi de tant de gratitude.
Le doré glisse sur tes joues, et ses lèvres glissent sur les tiennes.
Instant fugace.
Pour ne laisser plus que de l'or sur tes levres, comme preuve de ce qui vient reelement de se passer.

- Si tu ne me vois pas, ce n’est pas grave. Merci, Dandelion.

Ce n’est pas grave, parce que c’est toi qui me rend vivante.
Je sais trés bien qu’ici, il n’y a que toi qui me voit réellement.


-Je ne retournais pas dans l’eau.

Elle ne veut plus.
Pourtant il y a quelque chose, pour l’attacher.
Cela fait si mal de l’ignorer.
Mais cela fait encore plus mal de savoir que cela est présent.

Les réponses.
Les destinés.

Elle veut simplement les ignorer.

-Comme ça, aucune chance que les fleurs ne se détachent.

Elle qui n’est jamais sortie d’ici.
Elle qui a attendu si longtemps sans ne jamais bouger.
Elle se demande à quoi ressemble le monde aujourd’hui.

Est ce que tout cela, ce n’est pas triché.
Qu’on lui pardonne.
Qu’on lui pardonne ses dérives.
Qu’on lui laisse oublier un instant, la fatalité.

Pissenlit
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Pissenlit
Pissenlit
Sam 13 Mar - 19:32
Il y a la caresse de ses mains sur tes joues, qui te prend par surprise. Et celle de sa bouche sur tes lèvres, qui te fait immédiatement fermer les yeux.

C'est si fugace que tu aurais pu le rater.
Si léger que c'est à se demander comment est-ce que tu sais, comment est-ce que tu peux être sûre que ce sont ses lèvres qui ont effleuré les tiennes. Pourtant il n'y a aucun doute dans ta poitrine, juste le battement effréné de ton cœur. Si bruyant que tu as l'impression de l'entendre résonner entre les murs de la caverne.

Quand tu rouvres les yeux il n'y a que le lac devant toi, mais c'est sur une silhouette invisible que se pose ton regard. Tu n'as pas besoin de la voir, non.
Pas quand tu peux sentir son souffle sur ton visage.
Et sa peau sous tes doigts.

Quand tu peux glisser tes mains dans son dos et la serrer contre toi. Te relever d'un mouvement et sentir ses cheveux qui s'enroulent autour de ton épaule alors que tu tournes avec ta fée entre tes bras. Elle est chaude et froide et mouillée, le mélange de sensations imbibant tes sens et tes vêtements tout à la fois. Elle sent la mousse et les fleurs et tu ris avec le bonheur caractéristique des enfants ou des jeunes mariés.
    - Est-ce que tu peux vraiment ? Josy, ce serait merveilleux !
Tu la reposes au sol avec cette délicatesse que tu ne démontres qu'avec elle et les plantes. Un sourire idiot étire ton visage alors que les possibilités inondent ton esprit. Pour toi il n'y a pas de doute que hors de l'eau signifie dehors et l'idée est si nouvelle et si incroyable que tu ne sais par quel coin l'attaquer.
    - Il y a tant que choses que j'aimerais te montrer ! La forêt est immense et il y a cette prairie, toujours fleurie à l'ouest, et cet arbre gigantesque depuis lequel tu peux voir toute la canopée et où tous les oiseaux font leur nid. On pourrait aller en haut de la tour pour voir la ville, ou même au QG principal on pourra faire de la tyrolienne dans les ruines, et ensuite je connais ce type qui vend des frites sur la plage et-
Tu tournes et vires dans ton excitation Dandelion, appuis chaque exclamation d'un mouvement, chaque idée d'un sourire. Jusqu'à ce que les craintes te rattrapent, l’inquiétude te cerne.

Les mots meurent sur tes lèvres et ton sourire retombe alors qu'un pli soucieux apparaît entre tes sourcils. Tu tends ta main là où tu penses que la sienne se trouve, presque trop timidement pour oser lever les yeux.
    - Est-ce que c'est bon, vraiment ?
Il y a ce non-dit entre vous, ce mystère que reste Josiane et son existence. Ce trésor dont tu n'as jamais vraiment su si elle en était la gardienne ou la prisonnière. A moins que tu n'aies jamais osé poser la question.
Mais maintenant qu'un rai de liberté semble s'infiltrer dans cette caverne où le soleil ne brille que de loin, tu as besoin de savoir Dandelion. Si tu peux la ravir sans la blesser.
Ou si tu dois plonger et affronter sa furie pour briser ses chaînes.
    - J'irais la chercher s'il le faut.
Tu sers ses doigts entre les tiens, fervente dans ta déclaration.

Pour toi.


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