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[END] Fuir le temps - Ft. Blackbear

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Jeu 1 Juil - 16:17
Fuir le temps

Aujourd’hui Jack a rendez-vous. C’est l’amour des animaux qui le fait encore visiter le lieu de travail d’un adulte pour explorer les possibilités d’un avenir un peu trop flou. Que fera t-il plus tard ? Il ne sait pas vraiment, il n’est qu’un petit têtard. Il tente de se dépatouiller dans une énorme et floue marre. Cette marre est remplie de questionnements, d’incertitudes, et de ses propres tourments. A la fois, c’est demain, comme ça lui semble être dans si longtemps… Lui, il n’a que des désirs d’adolescents. Travailler, ce n’est pas quelque chose qu’il envisage de suite, il a du mal à se mettre à la tâche, il préfère s’amuser, alors que de lui, ce n’est pas ce qu’on attend.

Il est pressé parce que toujours content de retrouver ceux qu’ils considèrent comme ses amis. C’est le géant BlackBear qu’il revient côtoyer. Il court dans le territoire des Greens, toujours vêtu de vêtements d’été, il ne savait pas vraiment quoi porter en particulier alors que tant de greens ont des uniformes qui leur sont confiés. Poly n’a que son short, un t shirt, ses baskets et des petites plaies sous le nez. Avant de venir le retrouver, il a décidé que s’en était terminé de ses poils pas assez durs ou pas assez souple pour qu’il puisse les accepter, qu’il a décidé lui même de les couper. Sans se regarder dans le miroir, il a bien tenté de retirer ses quelques poils, mais tout n’a pas fonctionné comme il le voulait. Résultat, il se sent plus joli, mais sa lèvre supérieure est un peu balafrée.

Quand il voit l’homme bien plus grand que lui, il sourit et continue de courir vers ce dernier. Il lève le bras et se met à crier :

- Hey ! Salut monsieur Blackbear ! Comment ça va ? Moi ça va plutôt bien. Je suis content de vous voir !


Une fois arrivé devant ce dernier, tout essoufflé, il lève les yeux vers lui et continue de bavarder.

- Aujourd’hui, moi je me suis coupé le duvet. J’ai pas trop réussi… Mais c’est pas grave ! Un jour, je pourrais l’avoir propre et avoir une vraie et belle pilosité. Comment vous faites vous ?! Ca doit être difficile à gérer tant de poils.

Il met une main dans sa poche tandis que son autre bras reste ballant, dans le vide. Il continue de sourire, les yeux brillants. Il semblerait que le gamin soit vraiment très enjoué. Il met son pouce en l'air, plein d'enthousiasme et l'esprit libre comme jamais.

- C’est quand qu’on commence ? Je suis toujours prêt !


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Blackbear
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Jeu 1 Juil - 19:27
nourrir
1
résuméPollywog surprend Blackbear qui fait tomber la bassine rempli d'eau. Il s'abaisse pour la récupérer et voit la cicatrice. Daddy panic, il essaye de se dire que c'est une coupure et est content de voir Polly aussi enthousiaste donc l'emmène voir des animaux. Il laisse Polly choisir lequel. (Si t'as besoin d'aide pour choisir, tu me fais signe of)
Et soudainement, la gamelle qu’il tenait pourtant fermement entre ses grandes mains s’écrase maladroitement à terre. Parmi tous les piaillements auxquels il est habitué, l’un transcende brutalement les autres et réussit à le surprendre, encore. Il a peur ce qui transcende sa routine, Blackbear. Même s’il est d’accord pour s’occuper du garçon, il a tout de même peur. Ce n’est pas une peur de l’autre, mais une peur de lui-même. Autant de confiance qu’on place en lui alors qu’il n’en a pas autant à revendre.

Il n’est pas sûr de pouvoir revendre autant de promesses, à toutes ses questions qu’on lui pose alors à celles qui ne nécessitent pas une réponse construite, le grand hoche simplement la tête. Faut-il encore la voir, d’aussi haut.
Alors Blackbear s’abaisse enfin, peut-être plus qu’il ne le devrait, pour récupérer la bassine qu’il a fait renverser. Mais en constatant les dégâts situés au-dessus l’une lève et qu’on était justement en train de lui décrire, il en est si effaré qu’il le chambarderait encore, ce pauvre seau d’eau.

Encore préfère-t-il lui faire mal à lui que voir l’adolescent blessé. Pendant une poignée de secondes, Jacinto reste ainsi à le regarder, sans réponse mais empli d’inquiétude pour lui. Il voudrait vérifier qu’il n’ait pas mal. Or, il est certain que ne pas l’emmener voir les animaux lui ferait bien plus mal, au cœur.

Fais att-ttention, (la) pro-prochaine fois.

Le sourire grandiose, il n’est pas capable d’en réaliser un pareil alors il ne veut pas gâcher celui-ci et le garder, encore un peu. Un jour, ça pourrait égayer. Un jour, quand on ne pensera plus aux soucis. Alors aujourd’hui, Blackbear continuera de nourrir ce sourire et ne pas trop s’inquiéter. Ou au moins enterrer l’inquiétude. Comme Pollywog, il devrait être aussi insouciant et prendre les bonnes choses et les beaux compliments qu’on lui fait. Ça lui fait plaisir, qu’on apprécie sa compagnie.

Plutôt que lui accorder un simple remerciement, le géant se redresse et se décide à lui offrir plus longtemps compagnie, et à lui présenter une bonne partie des enclos, avant d’arriver au niveau d’un croisement, leur laissant le choix entre plusieurs.
Mais lui n’en fait pas. Il n’en fait jamais. Il laisse la curiosité du garçon se diriger vers l’animal qu’il préfère découvrir.


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Ven 2 Juil - 9:51
Fuir le temps

Pollywog se moque bien de ses petites blessures… Après tout, sa joue est déjà totalement taillée et déforme son visage à chaque fois qu’il sourit. Lui, il s’en moque bien, cette grosse cicatrice lui donne un air de caïd, mais ce n’est pas le genre de chose qui le rassure. Il n’est pas inquiet, mais il n’est même pas allé se faire désinfecter. Il ne voit pas le mal qui est caché, parce que tout a du bon. Il suffit de relativiser.

Quand le grand homme lui dit de faire attention, Jack hausse les épaules. Il ne fait pas attention à lui même, mais plutôt aux autres. Le jeunot n’a pas grand-chose à faire de son propre sort, il souhaite juste s’amuser et quand il le voit inquiet la première chose qui lui vient en tête est certainement de le rassurer.

- Et c’est gentil, mais t’en fais pas. Je gère. Il faut bien une première fois à tout, et c’est en se faisant mal qu’on apprend, encore une fois ! Comme j’aurai fait avec le skate sinon, ou même la natation ! C’est pas grave de pas y arriver, il faut juste être un peu déterminé.

C’est simple, dans la tête de Jack… C’est si simple qu’il manque de prudence, dans ses paroles, il manque parfois de tact. Il sort tout ce qu’il dit de sa bouche comme des petites fusées qui s’envolent vers autrui sans avoir la nécessité de prévoir l’impact. Non, il ne fait pas vraiment attention, alors qu’il ne veut pour les autres êtres que du bon. L’homme en face de lui n’a pas à être inquiet. Pourquoi faudrait-il s’inquiéter ? Tout va bien. Il n’y a pas de mal à assumer. Le mal il faut l’enfouir, le cacher, parce que les garçons n’ont pas le droit de pleurer.

Les yeux verts du têtard observe le baquet et il lui pose la question, est ce qu’il a besoin de se faire aider ?

- Tu veux que je t’aide avec ça ? Tu sais, j’ai déjà aidé Moth dans son travail. C’est pas compliqué… J’ai du faire du vélo et l’éclairer. Alors porter ça, c’est rien à côté !


Quand il lui propose de visiter les enclos… Jack passe une main sur son menton. Il y trouve quelques petits boutons. Ca le gêne et dans la foulée, il se met à les gratter l’air pensif. L’un d’entre eux sur le passage de son ongle à moitié rongé et explosé et un goûte de sang sort de sa peau si bien qu’il finit par regarder son doigt avant de lui résumer ses envies.

- Moi j’aime tous les animaux. Franchement… Je serai content devant n’importe quoi !. On a qu’à voir celui que tu préfères toi ! Comme ça, tu pourras prendre autant de plaisir que moi !


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Blackbear
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Sam 3 Juil - 4:50
frissons
2
résuméContre toute attente, Blackbear les emmène dans l'enclos le plus dangereux pour nourrir l'autruche et se place devant Pollywog pour le protéger. Frissons garantis, Pollywog ne sera pas déçu mais il pense que ça va aussi lui donner une leçon, en quelque sorte. Et j'ai pas trop trop précisé mais il le fait aussi parce qu'il veut que Polly soit fier de lui.
Pollywog n’est pas ici pour travailler. Pollywog est ici pour sourire. Jamais on n’aurait pensé à lui demander d’accomplir quelconque besogne. C’est presqu’ingrat mais c’est encore plus ingrat, de devoir choisir à sa place, même s’il l’a demandé. C’est presqu’ignoble de l’ignorer, quand il se porte volontaire ainsi, on se dirait. Mais c’est toujours sans mot qu’il surprend.

C’est surprenant comme choix. Ce n’est pas son animal préféré mais c’est celui en lequel il devrait sa pseudo-gloire. Celui contre lequel il a les stratagèmes pour l’avoir retrouvé, ce qui explique pourquoi l’homme s’arme d’un grand morceau de carton rigide. À peine rentrent-ils dans l’enclos que la bête fonce sur eux. Le chasseur s’oppose au chemin entre le prédateur et le protégé. Il connaît la marche à suivre et agite sa pièce maîtresse pour désorienter la bête, profitant pour alerter le garçon.

Derrière moi.

Il ne veut courir aucun risque. Et pourtant, il a peut-être emmené Pollywog dans le pire enclos. C’est insensé, et encore plus pour lui. Mais les frissons, n’est-ce pas ce qui fait plaisir au garçon ? Même si Blackbear reste encore bien dubitatif quant à la décision qu’il a prise concernant la sécurité du garçon, il espère pouvoir satisfaire ses attentes ; puisque c’est là tout l’enjeu, lui apprécie toute créature, tant qu’elle ne soit pas comme les hommes. Et s’il en venait au danger, bien sûr que Blackbear ferait tout pour veiller au garçon, quitte à se sacrifier. Il est sous sa responsabilité. Il doit allier amusement et prévenance.
Peut-être une des autres choses qui a motivé le responsable à les faire entrer dans cet enclos est aussi pour prévenir des dangers dont l’enfant semble tout bonnement inconscient, d’un autre point de vue. Désormais, il est au cœur des risques.
Non, tu vois, une coupure ce n’est pas rien. Ce n’est pas rien quand l’oiseau revient pincer l’avant-bras du géant qui le repousse à nouveau de son arme de fortune.

Pas le bon j-jour. On v-v-va (ju)ste la nou-nourrir. (Et on) file.

Mais pour autant, même avec la blessure, Blackbear semble encore maîtriser la situation. Égoïstement mais innocemment, il apprécie cette position où l'autre peut encore reconnaître ses valeurs.

La bête ne semble pas apprécier deux compagnies pour chercher à repousser le plus grand, pour atteindre l’inconnu. À plusieurs reprises, elle nargue de sa tête fureteuse le plus petit des personnages alors qu’ils tentent péniblement d’avancer dans la grange du volatile, de quoi récupérer le nécessaire.


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Dim 4 Juil - 15:34
Fuir le temps

Jack n’a rien à faire… Il est un peu étonné. Est-ce que parce qu’on ne lui fait pas confiance ? Ou est ce simplement parce qu’il est pas assez doué ? Non, non, il veut simplement faire plaisir on dirait, alors le garçon continue de sourire, comme le reste de la journée. L’homme décide l’emmener voir son animal préféré : est-ce un ours ? Un animal marin ? Ou bien même un de ces animaux tropicaux ? Jack est tout excité.

- Ohhhh. C’est quoi ? J’ai hâte de voir l’animal que tu préfères…


Jusqu’à arriver devant la cage… Il regarde avec curiosité. C’est donc ça ? Son animal préféré ? L’autruche… Jack plisse les yeux. Pourquoi l’autruche ? Il ne comprend pas vraiment. C’est grand et majestueux quand ça court, c’est probablement ça. Cependant, ce n’est pas un animal réputé pour sa gentillesse et son intelligence. Alors le garon se permet de lui poser la question.

- Pourquoi cet animal ?

Ce ne sont pas les petites poules de l’autre fois… L’autruche n’attend pas et court vers leur direction. De Jack elle attire toute l’attention. Il écoute le plus âgé et la bouche emballé par son sourire reste figée. Sa large cicatrice est de plus en plus étirée.

- T’inquiète. Je reste derrière… Elle a pas l’air commode. Mais qu’est ce qu’elle est jolie.

Jack est content de découvrir cet animal d’aussi prêt… Qu’est ce qu’il aimerait pouvoir la toucher, qu’est ce qu’il aimerait parcourir ses plumes de ses mains. Cependant, l’animal reste un danger qu’il ne saurait vraiment envisagé. Il se contente d’écouter pour ne pas créer de problèmes, bien que le silence n’est pas vraiment sa priorité. Il n’a pas conscience de ce que ça fait, de se faire courser par un si grand oiseau…

Il regarde l’oiseau qui se met à pincer son aîné et il met à s’emballer, un peu contrarié par la situation.

- Hé ! Elle a pas à te pincer comme ça ! Te laisse pas faire ! Sinon c’est moi qui y vais !

Seulement, Jack avait dit qu’il resterait derrière et ça le contrarie bien de ne pouvoir rien faire. Il avance doucement derrière et apercevoir la tête du grand oiseau tenter de percer l’armure du plus grand pour le narguer. Alors il plisse les yeux et lui dit.

- Je ne suis pas comestible moi ! Tu vas manger, arrête de vouloir nous pincer… Tu devrais être contente non ?!


Tenter de discuter avec cet animal… N’a sûrement aucune utilité, mais le garçon ne peut rien faire d’autre là où il est.

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Jeu 8 Juil - 21:37
cadavre
3
résuméAprès plusieurs secondes, l'autruche attaque Pollywog une fois. Blackbear essaye de le protéger en présentant son dos mais ça ne suffit pas donc les couche tous les deux au sol. Du mieux qu'il peut, il couvre le corps de Pollywog pour empêcher toute attaque contre lui. Sinon, petite note, on dirait pas mais Blackbear sait ce qu'il fait. C'est pour éloigner l'autruche et qu'elle s'ennuie.
Ce n’est pas son genre de prendre autant de risques et sa gorge nouée ne fait que lui rappeler, tout en regardant le garçon essayer de calmer malencontreusement la bête. Elle semble étrangement se tranquilliser alors qu’il a pu faire assez de mouvements bruyants pour naturellement l’énerver.

Ça se passe décidément trop bien pour qu’elle n’attaque pas une personne aussi menaçante que petite. Blackbear connait l’autruche puisqu’il se connait lui. Face à autant de perturbations, si elles lui sont inconnues et donc dangereuses, il attaquera. Actuellement, il mise surtout sur une stratégie de défense, avançant vers le grand oiseau, curieux du petit têtard qui a contourné sa course. Le duel de regard entre les deux semble aussi long que l’approche prudente de Blackbear pour mettre un terme à cette guerre froide. Entre eux, il essaye d’apaiser le conflit.

Elle a peur. C’est no-normal qu’elle-

Mais il ne l’a pas résolu avant la fourberie de cet oiseau assez futé pour s’en prendre lorsque Blackbear essayait de mettre en garde le jeune homme. L’autruche réalise une attaque surprise. Beaucoup trop franchement, le volatile attaque le bras encore agité du garçon devant les prunelles horrifiées. Plus vite qu’un autre coup, l’autre animal ne réfléchit pas et s’interpose, comme il aurait dû le faire auparavant, entre eux. Son dos agissant comme une carapace, il accepte de prendre le deuxième coup puis ceux à venir. Après tout, c’est bien sa faute de les avoir conduits ici. Mais la tête furtive la pousse à contourner l’échine de la protection et vouloir attraper les mèches bleutées.

Instinctivement, Blackbear agit. Ça fera peut-être mal, pour eux deux. Enserrant le garçon dans ses bras, potentiellement en fuite et au danger, il finit par l’écraser, contre lui, au sol. D’un mouvement peu élégant, il n’a vraiment pas autant réfléchi que ça et veut prévenir autant de dommages que possible. Mais ils sont nombreux : autant l’écrasement qu’a subi Pollywog que les coups de bec frustrés et dirigés sur le responsable ; celui responsable de tout.

Pour tout ce qu’il vient de causer, il voudrait lui dire pardon. C’était une mauvaise idée. Et le plus jeune ne peut confirmer ou protester, ainsi emmuré dans le silence, comprimé entre le sol et le corps d’une personne prétendant être un cadavre ; un cadavre qui subit juste. Pollywog a tort. Il ne se laissera toujours faire.


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Dim 11 Juil - 21:12
Fuir le temps

La bête… Reste calme pendant un petit moment, puis n’attend pas longtemps pour attaquer et choper la peau des bras de Jack pour les tirer. Lui, le plus petit tente de reculer, de se débattre de cette tête de rage envenimée. Il ne comprend pas ce qu’ils ont fait de mal pour qu’elle ait peur, ils n’ont rien fait pour lui donner une telle frayeur. Il ramène ses bras vers lui et tente de reculer du mieux qu’il le peut pour s’extirper et fuir le danger. Les animaux sont peut-être plus dangereux qu’il l’avait envisagé… C’est encore une petite leçon qu’il doit tirer, est ce que cette fois suffira à lui faire comprendre ça ? Les poules, ça ne lui a pas suffit, la dernière fois.

Il pousse un râle, marquant son désarroi.

L’homme s’interpose pour le protéger, et il n’est que spectateur de ce cauchemar ou lui aussi aimerait l’aider. Ses grands yeux verts voit la bête s’approcher de ses cheveux alors que son mec les attrape et se met à tirer. Il ferme les yeux pendant quelques secondes pour se sortir du décor, pourquoi faut-il que les choses se passent encore mal, qu’est ce qu’on peut faire pour mettre un peu de bonheur dans ces moments là ?

Il finit piégé dans les bras de Blackbear… Dans une étreinte qu’il n’attendait pas. Il ne peut même plus voir la bête tellement l’homme est imposant. Tout ce qu’il sait c’est qu’il entend claquer son bec contre son dos, et ça ne lui plaît pas. Alors il entoure ses bras autour de lui, pour lui prévenir qu’il est toujours là, et que tout va bien. Comme un autre, pour se rassurer c’est sûrement son seul moyen.

- Ca va aller ?

Chuchote t-il pour ne pas éveiller un peu plus la colère de l’animal qui continue de s’acharner. Il a presque l’impression de ne plus pouvoir respirer, tellement qu’il y a de pression, entre lui, l’animal, et l’homme qui l’englobe entièrement. C’est peut-être la première fois qu’un adulte lui montre son métier avec autant de véracité, avec autant de points négatifs, que le jeune adolescent ne sait comment réagir. Contrairement à Moth, Blackbear ne fait pas semblant, il ne lui donne pas des petites leçons, mais se contente d’agir. Et pour cela, l’admiration pour l’homme dans le cœur du garçon continue de grandir.
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Blackbear
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Lun 12 Juil - 1:14
TRANQUILISANT
4
résuméPlusieurs coups de bec plus tard, Blackbear récupère rapidement Pollywog pour les sortir de l'enclos. Il ne lui répond pas parce qu'il faisait le mort pour éloigner l'autruche. Il s'en veut encore mais est reconnaissant envers Pollywog et son courage qu'il voudrait saluer. Mais le contact entre lui et Pollywog est surtout ce qui l'a sauvé. d'habitude, Blackbear chante pour se tranquilliser mais là, bah, encore une fois, pas trop possible.

PS 1: Je sais pas si Blackbear connaît le vrai nom de Pollywog, j'voulais faire un bel effet miroir sur mes deux dernières phrases avec « Jack » mais bon, restons cohérent.e.s jpp

PS2 : oui, Blackbear a pleuré.

NB : arrêter de mettre des PS
Cette position, il ne la connaît en réalité que trop bien pour l’avoir adoptée aussi vite. Pour beaucoup de monde, elle n’est pas innée mais lui l’a apprise. Les coups de bec, finalement, ce n’est pas beaucoup, comparés à ce qu’il a vécu.
On ne peut décidément pas les oublier.
On ne veut certainement pas les faire vivre.
Trop habitué à ces attaques malgré le repli acquis, on pourrait répondre que ça va mais non, les larmes coulent d’elles-mêmes. La blessure n’est pas physique et même un titan pareil n’est pas en mesure de tout encaisser, surtout d’aussi effroyables réminiscences.

Si on chante au lieu de répondre, ça ira peut-être mieux. Mais ça n’ira pas parce qu’en l’état, la victime aux pattes du prédateur ne peut rien dire et simplement jouer le mort. Elle ne répond pas à l’autre.

On l’a toujours voulu mort alors l’acteur s’est toujours comporté comme les gens le souhaitaient et ça a toujours fonctionné, comme aujourd’hui.
Au bout d’une bonne minute, l’animal finit par tourner le dos aux deux intrus. S’il est mort, ce n’est plus drôle de s’amuser avec lui. Et Blackbear aurait effectivement pu être mort de plusieurs crises, en passant par l’indignité, l’échec et la culpabilité. Pollywog, c’est peut-être fou mais un peu comme toute berceuse qu’il se réciterait pour lui, tu l’as sauvé d’une toute autre manière, plus inattendue. Il n’aime pas le contact mais a dû le forcer, au vu des circonstances. Et le petit têtard ne l’a pas lâché, l’a même accentué. Ça aurait pu accentuer également la crise. Or, il n’y a rien de mesquin dans les actes d’un enfant, juste quelque chose de réconfortant, après autant d’années. Pollywog, c’est peut-être la première personne à lui montrer un soutien dans une pareille situation. Plus qu’une main de secours, c’est un tranquillisant.
Ça va.

T-toi ça va ?

C’est plus pour lui qu’il s’inquiète, alors qu’il n’est pas habitué à ce genre de scénario. Oh, il n’aurait pas voulu qu’il assiste et encore moins participe à cette scène. Plus vite qu’il n’en faut, Blackbear a pris le garçon dans ses bras et, encore assez proches de la clôture, l’en a extirpé avec lui avant que le volatile ne les débusque. Maintenant, c’est ses yeux encore inondés qui toisent les autres, plus inquiets que le reste. La bassine d’eau est encore tombée mais cette fois de trop.
Il s’en veut d’avoir commis cette erreur de trop et bêtement, il époussette le garçon vers qui il s’est accroupi pour joindre son niveau. Mais surtout, il est lui reconnaissant.

Merci.

Pollywog est un garçon courageux pour s’être interposé.
Jacinto était un garçon peureux pour s'y oser.


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Lun 12 Juil - 9:57
Fuir le temps

C’est long d’attendre dans cette position… A ce moment même, il est un peu pressé de sortir de cette cage de chair le jeune garçon. Il ne lâche pas son emprise, peu importe si l’animal choppe ses mains, ses avants bras. Il assumera, parce qu’il veut soutenir son ami, parce qu’il veut soutenir l’homme qui est là, qui pour lui s’efforce de gagner le combat. Chose que son père a arrêté de faire depuis longtemps. Maintenant qu’ils sont chez les greens, tenir sa proximité est encore moins évident. Alors, il passe son temps avec les autres, pour ne pas s’accaparer de leurs mauvais tourments. C’est dans les moments compliqués que l’on voit sur qui vraiment compter, et ici la plus part des gens ne font que de l’ignorer, de le prendre pour un jeune petit attardé. Il a enfin la chance de vraiment se sentir important pour quelqu’un , de se sentir aimé.
Si ça va ? Pour Pollywog, ça ira toujours. C’est qu’il s’évertue de croire, même dans les pires moments. Alors il continue de sourire, ça lui fait du bien de voir que quelqu’un se soucie vraiment de lui. Ça le réchauffe et il  continue de répondre.

- Oui, ça va. Tu ne m’as pas répondu… T-Tu pleures ?...

Il ne lui en veut pas. Blackbear ne parle presque pas. Il se laisse guider vers l’extérieur de l’antre de la bête. Et il avait bien raison, ses yeux sont noyés par les larmes. Il n’a pas l’habitude de voir les garçons pleurer, parce dans l’éducation de sa mère, il n’en avait pas le droit. La seule chose qu’il veut voir, c’est qu’il a besoin de se faire aider, ou peut-être qu’il a besoin de soutien, de parler. Jack est trop bien inconscient pour se rendre compte de ce qu’il vient de se passer. Il ne réalise pas encore totalement la grandeur du danger, ni même ce qu’il a fait.

Les mains de Pollywog s’approchent doucement du visage de Blackbear pour sécher ses larmes avec de la maladresse. Il penche sa tête sur le côté pour tenter de le voir se sentir bien de nouveau. Ces adultes qui sont dans de mauvaises situations, qui se sentent mal, pour lui il y en a trop. Il souhaite seulement que l’homme soit un peu plus heureux.

- De quoi ? C’est toi qui à tout fait ! Tu devrais être fier de toi. Faut pas pleurer… Maintenant tout va bien. On est loin du danger. L’important c’est qu’on aille bien, pas vrai ?
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Blackbear
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Mar 13 Juil - 22:58
AMUSANT
5
résuméEncore plus de trauma pour Blackbear qui, instinctivement, se méfie qu'on lui touche le visage. Mais que Pollywog lui essuie ses larmes, il se dit qu'il est pas à la hauteur et joue pas vraiment à l'adulte. Il revoit un peu son jugement infantilisant sur Pollywog et le voit comme un adolescent qui est capable d'avoir des responsabilités et surtout, de se défendre. Mais comment ? La suite dans le prochain épisode.
Si surprenant de voir un pareil monstre pleurer, n’est-ce pas ?
Les larmes n’ont jamais rien empêché. À double-tranchant, si elles ont toujours flouté la vérité comme la vue de déni, ça n’a jamais calmé les coups subis. Les larmes sont pathétiques, ridicules à tel point que c’est intriguant, même amusant de voir une bête curieuse geindre ainsi. C’est si amusant qu’on veut poursuivre l’hilarité et la cause de ces pleurs. Seulement battre un aussi timide garçon n’est pas suffisant pour le faire pleurer, il faut pouvoir mieux ruser, comme se moquer verbalement de lui.
Ce n’est pas normal de pleurer.

Les garçons ne pleurent pas.
C’est toujours l’adage du jour pour qu’un autre petit garçon d’aujourd’hui s’étonne encore à voir ça. Qu’un adulte lui enseigne le contraire de ce qu’on lui a appris, ça ne se fait pas, Blackbear. Blackbear n’est pas un vrai adulte et fond au moindre bouleversement. Il a bien fait de ne pas avoir d’enfant. Alors est-ce réellement sain de s’occuper du petit têtard quand soi-même, on n’est même pas adulte ?

En cette minute, c’est toi l’adulte, Pollywog.
Et malheureusement, Jacinto a peur des adultes.

Instinctivement, le peureux recule lorsque de plus petites mains s’approchent de son grand visage. Il ne doit pas chouiner alors il renifle bruyamment son chagrin puisque c’est déjà bien trop tard pour répondre par la négative. On a tout vu et on aurait préféré que ça ne soit pas vu. Son large avant-bras essaye de barrer le désastre, comme pour protéger les autres d’une abomination. Néanmoins, c’est surtout pour se protéger. Est-ce que les larmes amusent encore ?

Les doigts qui s’avancent près de son visage ne sont pas là pour triturer, juste pour chasser le tout. Ce n’est pas beau, ce qui coule autant sur un visage. Ce n’est pas beau la tristesse. C’est en tout cas ce que comprend Blackbear dans les mots du petit homme face à lui. Alors pourquoi devrait-il lui dévoiler ce qui lui traverse l’esprit et ce qui est encore moins beau ?

Non, ça ne va pas.
Non, ce n’est pas ainsi que Blackbear devrait se comporter avec celui qui cherchait, en premier lieu, à s’amuser.
En tout cas, du vrai amusement comme on l’entend.

Pour rien.

La peine essuyée, c’est un maigre sourire plus heureux qui s’affiche sur ses lèvres. (C’est ce qu’on veut.) C’est la seule émotion qu’il peut afficher à présent, face à autant de gentillesse. Mais c’est amusant et innocent de croire que le chasseur pourrait être un jour fier de ce qu’il a accompli (et qu’il pourrait être heureux). En premier lieu, il a bien accompli l’inverse de prouesses. Alors il doit bien faire l’extraordinaire pour mériter ces compliments.

Du genre extraordinaire, il aurait pu le porter sur son dos pour une si grandiose vue du parc. Mais Pollywog n’est pas aussi enfant qu’il veut le croire. C’est même maintenant un adolescent qui souhaite devenir adulte et être responsabilisé, ce pourquoi il signale sans doute que Blackbear a tout fait. Ce pourquoi il aurait voulu tendre l’eau à l’animal.
Mais Pollywog n’a pas rien fait. C’était un remerciement mérité. Alors il mérite d’être mieux traité qu’infantiliser. Il mérite aussi de voir mieux qu’un adulte qui se comporte comme un enfant.

Tu sais te déf-déf-défen… dre ?

L’autre face de cet enfant-adulte, c’est peut-être ce qui se trouve d’habitude dans son dos.
S’il ne doit pas le surprotéger, il veut être sûr que cet homme en devenir puisse le faire.


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Mer 14 Juil - 14:29
Fuir le temps

Ses petites mains sont presque redoutées et fuient. Jack ne prend pas ça pour de la fierté, pour lui, ce terme n’a pas l’air d’exister pour ce genre de sentiments à fuir. Cependant il arrive à sécher le sel qu’il n’arrive à exprimer, celui qui déborde de ses yeux pleins de tristesse. Le grand homme est bien plus sensible que ne l’aurait cru le plus jeune, comme quoi ce qu’on lui a apprit ne s’applique pas toujours : preuve que les leçons ils transgressent. A quoi ça sert d’apprendre quand tout est déformé ? Même les hommes les plus vaillants peuvent pleurer… Ses mains sont ramenées vers lui même, tandis que les  tourments de Blackbear ont l’air bohèmes.

Jack ne possède pas de mouchoir, que ça soit en papier ou en tissu. Il n’a pas besoin de chercher pour éviter qu’il renifle : c’est fichu. Il se sent un peu au dépourvu, face aux larmes et face à la tristesse… Elle se niche dans ses propres yeux pour que son sourire s’affaisse. L’empathie est quelque chose qui ne se résume pas à la faiblesse. Il ne comprend pas ce qu’il se passe là, il n’arrive pas à voir ce qu’il voit, mais il commence à ressentir sa détresse. Jusqu’à ce que l’homme se mette aussi à sourire, Pollywog le copie simplement même s’ils sont bien loin des rires.

Pour Pollywog, il ne suffit pas d’extraordinaire pour être aimé. Chaque personne a quelque chose de bon, de particulier, chaque individu est doté de beauté. Il a l’oeil pour remarquer les qualités qui font faillir de nombreuses personnes dans la critique, le jugement. Pourtant, lui caresse de ses mains la beauté où qu’elle soit directement. Il est encore un peu naïf, certainement avec ses propres sentiments, mais il n’a pas besoin de preuves, il n’a pas besoin de semer des embûches, des épreuves. Il sait simplement aimer sans discernement. Comme il apprécie cet homme dont il se soucie, malgré qu’il ait peur des tourments.

Quand Black lui demande s’il sait se défendre, Jack est dans ses pensées pendant quelques secondes. Se défendre face à quoi ? Des autres ? Du monde ? Il n’est pas un super-héro, ni un vilain comme dans les comics qu’il lisait. Il n’est pas du genre à vouloir tout vaincre tout affronter. Il n’a pas vraiment de détermination à proprement parler si ce n’est qu’il veut rendre plus heureux les gens qui l’entourent en riant à leurs côtés. Alors, simplement… Il hausse ses épaules. Il n’a jamais eu besoin de se défendre face à qui que ce soit. Il ne veut pas faire de mal, le jeunot. Il est encore persuadé que tout est bien, que tout est beau. C’est un des rares jours où il a vu le danger directement…

Il secoue la tête de droite à gauche, et lui sourit gentiment.

- Non. Je sais faire pleins de petites choses, mais j’ai jamais eu besoin de me défendre de qui ce soit. Pourquoi ?

Il n’attend pas la réponse immédiatement et continue ses monologues incessant.

- Je sais faire pleins d’autres choses ! Si tu me voyais nager, je suis plutôt doué à mon âge ! Et j’ai même inventé une figure de skate improvisée… Je sais aussi faire des mélanges de nourriture originaux hé ! Tu devrais venir manger avec moi un jour pour goûter.
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Mer 14 Juil - 20:52
INDISCRET
6
résuméBlackbear emmène Pollywog dans son hanger pour le soigner mais il y a aussi des armes qu'il voulait lui faire essayer. Mais il s'est ravisé entre temps, vu que Pollywog affirme ne pas avoir besoin de se protéger de quelqu'un.
À double effet, la réponse le rassure mais pas vraiment. Le sourire qu'ils ont échangé entre eux finit par être pincé par des sentiments plus communs chez le plus grand des individus. L'inquiétude s'entremêle à un brin de jalousie.
Bien sûr qu'il ne voudrait pas que de telles brutalités déchirent ce garçon. Mais c'est à se demander s'il n'est pas le seul à avoir connu un tel sort. Il est tout seul, dans ce monde, Blackbear. Et c'est pour cette raison que c'est difficile de comprendre sa tristesse et ses questions aussi indiscrètes.

Pollywog n’a pas besoin d’être aussi importun pour comprendre que le danger mentionné n’est pas quoi mais qui. En tout cas, un danger pour Blackbear. Contrairement à l’ours, il n’a pas besoin d’avoir peur des autres. Savoir se défendre, c’est quand on n’est pas comme les autres et il ne veut pas retirer, au têtard, son appartenance. Il voudrait devenir comme lui, plein d’insouciance mais sans danger, et croire que cette cicatrice, encore présente sur la lèvre supérieure, n’est pas grand-chose.

L’autre est différent et il compte bien lui montrer puisqu’il finit par amener le garçon à sa suite dans une sorte de hangar. Une sorte d’abri. Si l’adolescent en vient à dévoiler ses passe-temps, lui aussi finit par mettre la lumière dessus, une fois qu’il a appuyé sur l’interrupteur pour dévoiler le sombre intérieur. Mais ce n’est pas quelque chose qu’il souhaite vraiment montrer : des tabous que peut-être on ne saurait voir et qui pourraient probablement blesser. À nouveau, Blackbear positionne non pas un mais les deux fusils dans son dos, pour qu’il ne soit pas aperçu, toujours contre le mur et prêts à être embarqués.

Toutefois, le chasseur laisse plusieurs occasions à son protégé, d’apercevoir les armes qu’il voulait précédemment lui faire essayer.
Plus maintenant. Il n’y a pas de danger.
Il est trop préoccupé pour s’occuper de ce problème, se focalisant sur la plaie qu’il doit mieux panser que ça, cherchant, peut-être en vain, quelques compresses et de l’alcool dans le désordre.
Difficile de panser pourtant des ambitions qu’on avait au départ, surtout une fois exposées aussi fièrement. Et tant que bien mal, Blackbear revient avec le matériel pour, lui maintenant, réparer le visage voisin. Mais il n’y a rien à réparer. Pollywog va bien. Il n’est pas comme lui.


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Dim 15 Aoû - 19:46
Fuir le temps

Qu’est ce que le mal ? Après tout, ils ont tous une raison, justifiable ou non. Ils ne sont pas fondamentalement méchants. Qu’est ce que le mal ? Est ce que sont les pirates qui ont terrorisé les foules ? Michelle est sa sœur et elle n’est pas plus effrayantes que les poules. Qu’est ce que le mal ? Pour Pollywog, c’est certainement le reflet du malheur d’une personne. C’est certainement pour ça qu’il veut rendre heureux les autres, c’est pour ça qu’il veut toujours être un bon ami. Alors il ne voit pas les choses de la même manière, lui. Il n’a pas de quoi avoir autant de mauvais souvenirs.

Les souvenirs de son enfance se résument à ses parents, à ses soeurs, au manque de son père et maintenant au manque de sa sœur et de sa mère. Cette dernière était dure, un peu sévère, mais elle s’occupait toujours de lui pour en faire quelqu’un de meilleur. Il a le temps de comprendre ce qu’elle voulait vraiment pour lui, et pourtant d’ici peut-être deux ans, ce sera l’heure. L’heure de gagner en responsabilités, l’heure de lui aussi faire comme les autres et faire semblant de travailler. C’est peut-être ça qui lui fait peur aujourd’hui, qu’il garde l’impression qu’il est un bon à rien alors qu’il ne veut que le bonheur d’autrui. Simple d’esprit, dans un monde la vie ne va pas lui laisser de répit.

Alors quand il le suit, il ne comprend pas pourquoi il y a toutes ces armes ? Ne servent elles pas à faire la guerre ? Ne servent elles pas à blesser les autres ? Il ne pensait pas que le grand ours en avait autant. Qu’est ce qu’il chasse vraiment ? A t-il vraiment besoin de tout ça ? Les questions fusent dans la tête du jeune garçon… Il a du mal à imaginer pourtant, parce qu’il ne veut pas et se concentre sur les petits objets pointus qu’il aimerait potentiellement exploiter pour se faire à manger. Il ne voit pas la même utilité qui sont associés aux objets.

- Tu as tant de choses… Tu as vraiment besoin de tout ça pour chasser ? J’espère que ça ne leur fait pas trop mal…

Il ne cache pas ses émotions et soumet son inquiétude. Jack l’observe revenir tandis qu’il dépose ses mains dans ses deux poches. Et non, il n’a pas grand-chose, il n’a pas besoin de se faire soigner. Il n’est pas aussi mal que son propre père quand il s’est infecté. Lui, il n’a pas peur de finir par pourrir. Il n’a pas vraiment peur de mourir. Il est trop inconscient, il est trop insouciant. Et la peur il ne la jamais assez frôlée pour qu’il s’entête à la prendre au sérieux : il se met seulement à rigoler.

- Je vais bien ! T’inquiètes pas ! Puis j’ai eu pire que ça.

Il n’a pas besoin de montrer cette large cicatrice qui entaille sa joue, celle dont-il ne parle pas parce que c’est un acquis qui date déjà depuis plus d’un an, depuis déjà des mois.

- C’est mon père qui aurait du avoir besoin de toi quand il s’est blessé ce jour là… C’est rien vraiment, ne t’en fais pas. Tu devrais plutôt prendre soin de toi, c’est toi qui a encaissé les coups face à l’autruche. Laisse moi faire... J'ai du m'occuper de lui tu sais... Pas bien longtemps c'est sûr, mais tu devrais vérifier que t'as rien de bien grave.

Jack va bien.
Jack va toujours bien.
Du soir au matin.
Bon vivant, simple crétin.
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Sam 21 Aoû - 9:30
RÉPARER
7
résuméBlackbear insiste pour soigner Pollywog en priorité. En plus de vouloir le rassurer sur les armes et les animaux, il tente de le consoler de la "mort" de son père. Oui, il a mal compris.
Impossible de camoufler les douleurs. Pourtant il se trompe, ce n'est pas le chasseur qui a, en réalité, le plus meurtri les siens. Du moins, c'est ce qu'il essaye de se convaincre. Il a essayé de se convaincre qu'il faisait partie des hommes en tuant, lui aussi, des animaux, quand bien même cela ne rapporte aucun profit. Mais c'est une piètre justification pour avoir participé à un massacre et sa gêne, alors que l'innocence du garçon l'accuse, ne peut être voilée. Du mieux qu'il peut, il se revête d'un masque avec un maigre sourire, se voulant aussi rassurant que sur la main qu'il a déposé sur son épaule.

Je leur fais plus m-mal. Les armes, c'est…

De manière à poursuivre la réassurance, il aurait voulu confirmer que tout ça était derrière lui. Mais la véritable réponse est surtout que c'est décoratif et qu'il les arbore encore pour dissuader plusieurs personnes de l'approcher. Et Pollywog a peut-être déjà cru en voir, un de ces fusils, dans son dos. Il ne peut pas lui mentir et il ne veut certainement pas lui mentir sur ce qu'est, en vérité, le monde. Il n'est malheureusement pas aussi bon qu'on voudrait le penser mais tout comme l'enfant, l'adulte a une âme juvénile pour croire qu'il pourrait encore réparer certaines choses. À la différence de Pollywog, il sait qu'il y a des débris. À la différence des autres adultes, ils ne les considèrent pas comme irréparables, ce pourquoi sans doute il tente de se racheter.

Je (sais) je cha-cha-chassais. Mais, t'sais. T'sais, j'aime b-bien les bê-bêtes. Mainte… -nant, je soigne.

Volontairement, il fait l'impasse sur le traitement qu'il pouvait infliger aux bêtes par le passé. Un enfant n'a pas besoin de connaître le meurtre et les blessures, ce pourquoi il s'est ravissé quant à l'idée de l'entraîner au tir. Le but de son responsable, c'est de le prévenir de ces blessures et autres dangers, à commencer par cette vilaine plaie dans la lèvre. Bien sûr que ce n'est pas si grave mais après l'incident traumatique qu'il a vécu, Pollywog a besoin de toute l'attention.

Alors il ne peut décidément pas ne pas répondre à toute la volonté du jeune de s'occuper de lui. Mais ce n'est pas quelque chose que Jacinto aime, d'être touché. Quand bien même on veut le réparer, en ce qui le concerne, il juge ça impossible de ce point de vue.

Seulement si t-tu me lai-laisses te soigner avant.

Le chantage est plutôt drôle mais un énergumène aussi sévère le reste lorsqu'il applique une compresse imbibée d'alcool contre l'entaille, sans autorisation. Il suit donc la continuité de la blessure soigneusement comme il écoute attentivement son petit interlocuteur alors qu'il tentait de lui faire part d'une plus grande blessure qu'il est aussi prêt à réparer.

Désolé pour ton p-pa-papa. Mais… mais… je suis sûr. Mais sûr qu'il v-va bien.

Enfin il ose déposer son regard d'émeraude. Quand bien même c'est un mensonge, il ne peut pas avouer la vérité. Même si familier à la mort, c'est inconcevable de ne pas vouloir le consoler par un mensonge qu'on lui a donné enfant quand papy s'est retrouvé percuté par une voiture.
Mais en tant que religieux, il nourrit ce peut-être mensonge ou cette potentielle vérité que les morts sont en paix dans les cieux. La religion en est venue à penser pour lui.
Est-ce une raison pour décider de la vie à des animaux selon cette vision ?

Sans connaître le destin de son père, quitte à se méprendre totalement, Blackbear voudrait pourtant identifier le lien qu'avait le fils et le parent. C'est sans doute égoïste mais le chasseur voudrait apprendre à être comme cet homme dont il pense ne plus pouvoir faire la connaissance.


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Sam 21 Aoû - 17:02
Fuir le temps

Jack le regarde, un peu sceptique face à la situation. Il ne sait pas quoi penser des armes, de la pseudo poudre à canon. Pour lui, les armes c’est pour blesser, c’est pour faire mal, c’est pour tuer. Ca arrache le bonheur des mains des autres, et les belles qui leur hôtes. Les armes c’est pour faire le mal, ce n’est pas pour protéger, dans ce cas, l’homme aurait sûrement des boucliers, une armure, comme les chevaliers. Au lieu de ça, il a de quoi attaquer, de quoi se servir de la violence pour détruire. Alors il attend des explications, il veut du sens, trouver du bon.

- C’est ?… Oh… Si tu les soignes aujourd’hui alors ça va… Mais pourquoi tu les gardes accrochées comme ça ? C’est de la décoration ?… Chacun ses goûts après tout.

Le passé est passé. Jack fait mine de ne pas entendre qu’il chassait. Il ne veut pas savoir ce que les gens étaient, il ne veut pas comprendre ce qu’il a fait. Il veut oublier le mal qu’il a infliger parce que de toute façon, ce n’est pas l’homme qui a blessé l’autruche, l’inverse reste la réalité. Se focaliser sur le positif plutôt que sur le négatif pour cacher les plaies, pour cacher les blessures, pour cacher la colère, tout simplement pour ne pas

- Comment ça ?… Que si je me laisse faire ? C’est d’accord ! Mais soit rapide, parce que tu es bien plus amoché !

Le gamin s’approche alors. Il n’est pas bien motivé par les petits bobos. La vieille cicatrice sur son visage, elle est là depuis un temps indéterminé. Peu après la tempête, il s’est blessé avec des débris, en roulant à toute allure, il est tombé face contre terre et sa joue a été fêlée, mais il n’en parlera pas, parce que ce n’est pas important, ça. Il se contente d’attendre que l’homme vienne soigner ce qu’il y a à soigner, c’est à dire… Rien de particulier.

- Pourquoi désolé ?… Bien sûr qu’il va bien ! Il doit travailler là… J'imagine qu'il fait des rondes, ou je ne sais pas. Mais j’avoue que je m’en moque un peu. J’ai pas envie de le voir. Je préfère rester avec les autres plutôt que faire ça... Je préfère rester avec toi.


Non, Jack n’aime pas la compagnie de son père, toujours absent, jamais là quand le demande son enfant. Il croire alors les bras, comme saoulé du fait qu’il soit là. En plus, il travaille avec Calico, ce qui n’aide pas le gamin à voler bien haut. Les policiers sont sévères, mais lui, il s’en fou, et le gamin garde dans sa gorge une trace amère. Le gamin est en réalité saoulé. Saoulé de ne pas se sentir compris, et même si sa mère était dure, elle était toujours présente, à l’aider, à le traîner de force pour en faire quelqu’un dont elle pouvait rester fière. Ce n’est pas le cas de Marlon, jamais là, toujours dans le mal, il n’est personne. Jack aimerait parfois qu’il ne soit personne… Même si c’est dur, il ne se rend pas compte de cette voix dure qui résonne.
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Sam 21 Aoû - 20:56
TRÉSOR
8
résuméBlackbear ne s'étend pas sur les armes mais s'interroge plus sur le père de Pollywog et si ce dernier prend soin de lui. Il ne sait pas de qui il s'agit mais il a l'impression que Pollywog se sent seul et pas assez écouté, en dépit de toute sa gentillesse
Le mensonge, ce n'est pas beau. Mais la vérité n'est pas plus belle. Le mensonge a l'avantage d'être justement décoratif donc il acquiesce de la tête pour balayer les questions autour d'un sujet si sensible. Peu sûr de ne pas froisser le jeune homme, il reste dans la facilité du mensonge.
C'est comme ça que font tous les parents pour que les enfants continuent de rêver.
C’est comme ça qu’il doit être.
C’est comme ça qu’il veut être.  
Même si le monde est dur et cruel, Pollywog sera serein, bercé par les mensonges. Seul Blackbear peut affronter la réalité et il le fera pour lui. Il veillera qu'on ne l'attaque plus et qu'on n’ait pas à traiter la moindre égratignure.

Pollywog, c'est un trésor. S'il n'est pas encore ouvert au monde, il essaye par tous les moyens que chacun puisse l'ouvrir. Lui n'est pas des plus courageux, certainement pas non plus des plus confiants. Mais entendre ces précieux mots bruts d'un enfant rend ses perles scintillantes d'émotion. C'est bête mais il n'arrive pas à lui répondre, bien trop timide pour exprimer une déclaration réciproque. Est-il vraiment méritant de toute cette bienveillance ?
Surtout s’il apporte le malheur sur toi, laissant la mort planer alors qu’il n’y a pas lieu d’être. Il ment et n’ose pas avouer qu’il y a eu un malentendu mais, par principe, s’excuse tout de même une énième fois et on risque encore de lui demander pourquoi.

Mais quand même, sans d’autre preuve que la fameuse cicatrice, Blackbear ne peut s’empêcher de croire en ses premières hypothèses. S’il n’est pas mort, son père est en tout cas trop absent pour que Pollywog semble ne pas autant l’apprécier qu’il le devrait.

C’est qui ?

En dépit des indices, il ne met pas le doigt sur le policier qui peut être le géniteur.
Bien trop absent, effectivement, pour qu’un responsable ne voit pas de qui il puisse s’agir. Cet homme n’est ni un modèle pour Blackbear, et certainement pas pour son fils.
Après tout, Pollywog semble être en mesure de vagabonder comme il le semble alors que les enfants qui ont la chance de ne pas être orphelins reste plus au moins accroché à un de leurs parents, ces derniers leur laissant peu de liberté.
Il admire sa désinvolture et son ouverture.

T’es pas seul ? En-enfin. Tu-tu t’sens pas seul ?

Il admire sa ténacité et son extraversion. Un trésor plein de ressources mais à cause de quoi ? Pollywog semble accomplir tous les efforts et toutes les aventures pour une quête principale. Pour quelque chose. Presque comme s’il n’arrivait pas à l’obtenir, au vu de sa persévérance. Sans doute un rêve peu accessible puisqu’il est jeune.
Le plus grand ne peut s’empêcher de faire le rapprochement avec lui, pour qui, selon lui, l’amour n’est pas possible. Pourquoi Pollywog reste avec lui ? Est-il seul au point de ne voir qu’une créature et pas les hommes ?


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Dim 22 Aoû - 0:19
Fuir le temps

Pollywog attend de se faire soigner, mais il n’aime pas, il veut pas attendre des autres. Il veut prendre l’initiative à leur place, il veut tout assumer pour ce que tout soit plus simple, pour que tout le monde puisse naturellement avancer. Lui, ce n’est pas si grave parce qu’il gère, parce qu’il ne garde pas ce goût amer. Il est toujours décontracté, il n’est pas fier, il est joueur et surtout il garde le sourire. Peu importe la situation, même s’il lui arrive le pire. Il peut bien attendre de l’homme ça, si ça le détend, s’il se sent plus à l’aise, s’il finit content et s’il peut l’aider une fois qu’avanceront les temps…

Tout sera pour le mieux dans le meilleur des mondes.
Tout sera pour le mieux avec une joie plus féconde.

Jack est franc. Il dit ce qu’il pense sans penser être bien méchant, sauf quand il s’agit de ceux qui ne sont pas là, des absents. Pourquoi avant, il est là, et aujourd’hui, dans sa gorge, un goût amer laisse le mot papa ? Face à Blackbear, il y a des choses qu’il ne comprend pas. Il y a tellement de choses qu’il l’ignore, mais il semble moins le redouter que celui qui le gardera. Comme beaucoup d’autres habitants de la vallée verte, il prétend qu’il serait plus affecté par leurs pertes. Bien sûr ce n’est pas l’entière vérité, car il cache trop de souffrances enfouies qu’il n’arriverait pas à s’exprimer sans réellement s’énerver. Jack ne veut pas lui ressembler, il ne veut pas se mettre à hurler pour se faire enfin entendre, pour enfin pour pouvoir extérioriser.

- Il se nomme Manx, mais son prénom c’est Marlon… C’est quoi ton prénom à toi ?


Puis Pollwygog passe le doigt sur un bouton qu’il gratte tandis que sa voix fluctue encore, passant de la voix d’enfant à celui d’un réel adolescent. Il ne dirait certainement pas qu’il se sent seul… Puisqu’il a ses amis. Il y a Moth, Némo, Sylverfish le maître de l’acier, et puis les chevaliers qui en font parti. Puis, il n’a pas de difficulté à rencontrer des gens, il n’est pas timide, ni renfermé. Ce serait limite s’il disait boujour à la première personne croisée pour la suivre jusqu’à son apogée.

- Ca va en vrai…  J’ai pleins de greens avec qui je reste la journée quand je ne vais pas en cours. Il suffit de sortir pour voir les gens travailler ou même il y a les enfants greens à mes côtés, voir même les ados. Puis…  Des fois je retrouve les enfants et autre chevaliers. Ca m’arrive aussi de croiser des vagabonds… Mais c’est vraiment plus rare tu sais. J’ai aussi retrouvé ma demi-sœur Michelle… Elle est vraiment cool. Du coup, ça va… Même si je ne lui parle pas trop, il est juste là et ça me suffit à moi.

Il sourit à Blablear avant de lui demander.

- Et toi ? Tu ne te sens pas seuls au milieu des bêtes et des bois ?

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Mar 24 Aoû - 9:54
PIRE
9
résuméPar son nom, il reconnaît enfin le père de Pollywog mais décide de ne pas en parler, au vu de sa réputation. Il finit ses soins mais évite les siens qu'il a promis en retour en proposant à Pollywog de refaire un tour de la ménagerie. Et aussi, il arrive enfin à lui faire une déclaration touchante, je pleure c'est trop mims les deux
Dans une foule pareillement animée, il se détache plus que d'autres. Pas d'une bonne manière, toutefois. Oh, il n'est pas à sa place pour juger mais tout homme est condamné à trouver pire, juste pour se rassurer. Peut-on réellement imaginer qu'il soit rassuré d'apprendre qu'à défaut de proches, c'est surtout d'un père qu'il lui manque ?

Puisqu'il n'est pas aussi expansif que sur les autres sujets, Blackbear songe qu'il ne devrait pas l'interroger davantage sur le nœud du problème. Chacun en sait déjà bien assez. Mais personne n'en fait assez. Certainement pas Blackbear qui n'a jamais poussé un homme pire que lui à aller de l’avant. Si c'était rassurant d'avoir pire que lui, il regrette aujourd'hui cette pensée, comme elle détériore la vie d’un être si innocent. Mais il est toujours possible de réparer, n'est-ce pas ?

Jacinto. Mais… seule(ment) pour toi.

Une malicieuse complicité orne un sourire d'accoutumée plat. S'il n'est pas sûr de pouvoir et même de vouloir aider Manx, il peut tendre la main au plus jeune. C'est un rôle qu'il aimerait jouer, secrètement. Ça ne peut pas être dit mais il espère que la connivence puisse bâtir ce lien entre eux.

J'suis p-pas seul, avec les ani-ani… eux. Et puis. Et puis je t'ai toi.

Ce n'est pas la foule qui se présente à ses pieds mais c'est assez pour lui. Jacinto n'a pas besoin de plus mais comprend que le garçon a besoin de s'offrir au monde. Pollywog n'a peut-être pas besoin d'une personne de confiance pour vivre sereinement.
Qui dit qu'il te fait si confiance, même ? C'est toi qui lui accorde bien trop rapidement.

Pansant pour conclure l'entaille, son sourire se profile encore, de concert avec ses gestes, pour montrer qu'il en a terminé. Mais comme on aurait pu s'en douter, il ne rappelle pas à son assistant qu'il doit être soigné. Il essaye même de l'intercepter.

Je peux te mon-mont(rer). On est pas seuls avec eux. Ils sont gen… tils. Tu veux (en)core m'aider à les nou-nou-nourrir ?

Fait-il si réellement confiance à l'adolescent pour esquiver sa promesse ?
Dévoiler ses faiblesses n'a jamais été bon pour lui. Même si ce ne sont que des ecchymoses, il doit être capable de tout endurer parce qu'il n'est nul autre qu'une créature qui s'occupe d'autres bestiaux.
Et plus que tout, Blackbear souhaite aujourd'hui se présenter comme un pilier sur lequel on peut s'accrocher. Toujours plus destiné à être une personne de confiance qu'à lever sa méfiance en premier.


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Mar 24 Aoû - 19:27
Fuir le temps

Si Jack parle de son père, il va finir par s’énerver, il risque de l’insulter, il risque de cracher son venin. Il ne veut pas qu’on l’énerve le gamin. Il ne ressemblera plus à un simple têtard mais sera prêt à mordre n’importe quoi. Il sera digne d’un piranha qui plante les crocs sans jamais ne s’arrêter, qui saute sur le moindre bout de chaire pour se défouler. Puis quand tout sera passé, il reviendra s’excuser penaud de ses réactions, de sa susceptibilité. Il n’a pas l’habitude de réellement s’exprimer sur les sujets compliqués. Alors, il préfère éviter d’en parler…

Il ne veut pas lui ressembler.

- Moi c’est Jack. Mes amis m’appelaient Jax. Tu peux m'appeler comme ça si tu veux aussi !

Et il sourit face au grand homme. Il se sent un peu touché. Cela fait longtemps qu’on ne lui a pas donné quelque chose qu’à lui. Chez les greens, tout est partagé, les tâches comme les projets. Les cours, comme les heures à vagabonder. Maintenant, il sait son petit secret et il compte bien le garder. Il se gratte l’arrière de la tête, comme flatté. Ses ongles rongés au sang reviennent jusqu’à ses genoux pour se laisser soigner. Il écoute l’homme parler… Il écoute seulement à chaque fois ses rates mots sans se lasser. Ce n’est pas grand-chose mais c’est mieux que rien. Derrière ce presque silence, il se doute que doit se cacher une sorte de gros chagrin. Du moins, c’est seulement ce qu’il se convainc : Jack n’est sûr de rien.

A sa dernière phrase, il se sent un peu gêné. Pas parce que ça ne lui fait pas plaisir, simplement parce que l’homme en face répond à un profond désir. Il ressent un peu de chaleur au plus profond de son cœur. Il cède un peu face aux belles paroles... Et pourtant, ce n’est même pas son rôle. Il ne sait pas trop quoi dire à ça, il se contente de se dire qu’il a de la chance d’être là, avec lui. Ça lui suffit. Continuellement, il sourit.

- Ça me va ! Je te suis !

Pollywog oublie… Il oublie juste avant ce qu’il avait dit. Il est plus simple de se concentrer sur les belles choses et puis les animaux sont bien agréables à regarder… Il oublie ses promesses et qu’il a dit quil allait s’en occuper, de ses blessures, de ses potentielles plaies. Il a l’esprit ailleurs, rapidement il oublie les éléments de la réalité pour les remplacer. Il perd du temps en partant découvrir d’autres normalités, d’autres choses à découvrir. Il reste tant de choses à voir avant de mourir.
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Mer 25 Aoû - 9:56
CRUAUTÉ
10
résuméL'animal qu'ils partent nourrir est un faucon et il ne mange que des petits oiseaux que Blackbear a chassé. Il lui montre le seau rempli de tourterelles et invite, seulement s'il le veut, Pollywog à nourrir le prédateur. (Oui du coup j'ai réfléchi et je me suis dit qu'avec des animaux comme ça, bah fallait bien que quelqu'un chasse en fait, logique.)
Drôle de constater à quel point leurs prénoms se ressemblent et que son sourire ne se défait pas encore d'un visage pourtant habituellement placide. Difficile de trouver une ressemblance entre lui et le garçon mais il ne fait effectivement que chercher des connexions pour sans doute mieux l'appréhender. Des deux, il n'est peut-être pas le plus à l'écoute de l'autre. Nourrir les animaux n'était qu'un heureux subterfuge. Ne pas soigner les plaies, c'est davantage comprendre ses peurs et répondre à sa pudeur. Mais au-delà de la crainte, cela aurait peut-être été mieux que de simples besognes ? Il ne peut pas en vouloir à un si jeune esprit de pas voir l’envie de se lier, au vu de tous les efforts qu'il accomplit. Il ne pourrait même en vouloir à personne.

Blackbear lui en demande bien trop. À y réfléchir, sa nouvelle promesse a de grandes chances de déranger son assistant du jour. Il aurait dû le nourrir avant son arrivée plutôt que tous les autres. Embarrassé, il tourne en rond dans la pièce comme s’il ne trouve pas ce qu’il cherche alors qu’il a posé les yeux sur un seau depuis bien longtemps. Il se résolut à l’attraper après plus d’une minute, faisant timidement signe à Pollywog de le suivre vers la cage délabrée d’un animal affamé, restant, pour sa part, dans une calme méfiance et en veillant tout autant. La bassine bien trop vide au vu du petit nombre de proies que les chasseurs peuvent se permettre, le contenu restait jusque-là caché mais se découvre lorsque l’adulte tend, bien trop timidement, le tout à Pollywog pour qu’il puisse se servir.

Il mange que ça.

Il n’ose pénétrer le regard du garçon puisque rongé par la culpabilité. Ce n’est pas comme si elle l’envahissait, pourtant, lorsqu’il tue ces tourterelles. Mais la nature est ainsi et il s’en veut de montrer cette part cruelle à un adolescent innocent. Alors, oui, il faut se préparer à des déceptions. Oui, il chasse encore mais oserais-tu le croire s’il te dit que ce n’est pas de la cruauté mais surtout par devoir ?
Les plus forts mangent et les plus faibles sont mangés. Il ne veut pas être cruel mais comme le faucon, il ne veut pas être mangé.


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Mer 25 Aoû - 16:59
Fuir le temps

Pollywog ne sait pas encore ce qui l’attend. Il ne se doute rien, toujours victime de l’instant présent. Piégé dans sa bulle, il n’arrive pas à imaginer ce qu’il va trouver, qui ils vont aller voir, qui vont-il chercher. L’homme n’a pas l’air pressé… Il cherche quelque chose et tourne autour d’un même endroit, sans qu’il n’y ait de particulier. Il pioche un sceau, déjà présent, déjà visible, son comportement n’est pas pour autant prévisible. Il s’approche de Blackbear pour marcher à ses côtés. Il ignore le sceau pendant quelques moments.

Ce n’est qu’une fois dans la cage qu’il découvre le spectacle… Dégoûtant. Des animaux morts sont empilés dans ce sceau et le garçon a de la peine de voir les cadavres des petits oiseaux se succéder. Des morts, pour nourrir un affamé. Au fond, l’offrande du chasseur est normale, c’est ce que l’humanité a toujours fait. Cependant, Jack a du mal à l’accepter. Dans ses mains, il prend un premier oiseau et le regarde, immobilisé dans un sommeil qui ne se terminera jamais. Il a de la peine pour la petite bête, affiche une mine triste le long de sa tête. Ses lèvres se pincent et il ne peut pas fuir face à la réalité. Ces petites créatures n’avaient rien demandées, et tuées par balles certainement, elles ne peuvent plus continuer de vivre en liberté. Il regarde son aîné pendant quelques secondes, il a l’air inquiet. Il n’ose pas lui demander si c’est lui qui a tué, si toutes ces armes sur son mur servent à ça : achever. Le garçon est déçu de toujours tout idéaliser, il est déçu de ne pas pouvoir oublier que l’humain ne fait que détruire ce qu’il peut toucher.

- D’accord… Je vais lui donner.

Alors le garçon s’approche pour tendre les mains vers l’oiseau qu’il a cherché des yeux afin que l’animal puisse récupérer les carcasses, les bêtes tuées. Il aperçoit l’oiseau se rapprocher des proies progressivement : Jack n’est donc plus un enfant. Aujourd’hui il a rencontré le danger, la tristesse et même le dégoût en voyant le charognard se délecter des proies sans défense qu’on lui a apporté. C’est peut-être le métier que Jack aurait du mal à réaliser, tuer pour nourrir, tuer pour survivre… Il n’ose pas poser de questions cette fois, levant toujours ses deux bras.

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Blackbear
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Blackbear
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Dim 29 Aoû - 0:53
ASPIRATION
11
résuméBlackbear se rend bien compte que Pollywog est plus que mal à l'aise. Il lui empêche donc, physiquement, de donner la tourterelle au faucon et l'invite à de nouveau jouer, ou tout au moins sourire. Mais le faucon s'aggrippe à l'épaule de Blackbear pour réclamer à manger.
Cette extinction, ça les affecte énormément. C'était une mauvaise idée. Ce ne sont que de mauvaises idées, jusqu'au bout. Si la joie de vivre ne l'anime presque jamais, l'abjection ne donne aucun espoir de la rencontre un jour sur son visage. Mais la seule chose qui pourrait faire nourrir cette aspiration, c'est justement cette gaieté désormais perdue. C'est même très probablement voué à l'échec, Blackbear n'étant pas moteur de cet esprit.

C'est toujours la même rengaine avec le chasseur. Bien sûr qu'il tue mais c'est toujours pour protéger. S'il a tué l'innocence du garçon si directement, il veut pourtant réellement le protéger.

T'es pas ob-obligé. Je peux faire.

Tout un paradoxe lorsqu'il prétend vouloir prémunir mais aussi jeter Pollywog dans le danger. Rien n'est en accord pour mener à bien son aspiration.
Tout un paradoxe lorsque Blackbear s'avance pour lui barrer la route de toute sa hauteur, au dernier moment. Ce n'est effectivement pas une obligation. Ou plutôt, ce n’est plus une obligation.

Pas beaucoup de gens peuvent (le) faire. C'est no-nor-normal si… tu… t'y…

Lui n'arrive pas à conclure sa phrase. Mais c'est peut-être un bon exemple pour montrer qu'on ne peut pas tout réussir, d'autant plus quand la sensibilité d'un jeune homme l'en prévient. La délicatesse de ce dernier ne peut qu'être chérie, nullement détruite. Son père a toujours laissé la sienne fleurir et Jacinto n'a jamais considéré que c'était donc mauvais. Il en va de même pour cet enfant du présent.

Jack. T'veux faire autre chose ? Dis-dis moi (ce que) tu v-veux !

De son grand dos, il masque ce qui pourrait terrifier ces orbes si pures. Tout ça n'existe plus, Jack. Il est là pour te rassurer et si tu n'es pas prêt à les voir, comme les armes, ça existe mais il fera comme si ce n'était pas le cas, pour toi.

Si tu aspires à embrasser les légendes, il te fait miroiter un rarissime sourire pour que tu y crois encore. Si tu aspires à toujours être accompagné, il rapproche ses grandes et chaudes mains calleuses des tiennes. C'est ce qu'il y a de plus chaleureux et qui peut te faire oublier la mort que tu tiens du bout des doigts. Blackbear abaisse la proie encore détenue, quitte à l'inviter à la relâcher.

Mais le danger plane toujours.
D'un bond, le prédateur fond sur la proie. Ses serres l'agrippant par l'épaule, elle finit par se pencher vers le plus petit, insistant de son regard perçant sur sa faim.


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Lun 30 Aoû - 10:25
Fuir le temps

Devant les yeux du jeune garçon, il y a celui qu'on nomme le grand ours et cet animal sauvage affamé qui a besoin d'être sustenté. Ses mains balaient ses craintes, le malaise pour donner à manger à l'animal dépourvu de patience. Il ne peut pas refuser cela à la bête qui le fixe perché.

Est ce qu'il aurait pu vraiment refuser ? Dire non n'est pas une fatalité, mais il faut tuer pour nourrir. Il faut détruire pour ne pas faiblir. Alors pendant quelques secondes, c'est son enfance qui s'envole dans les serres du rapace, pour ne laisser dans son esprit de nouveau de souvenirs. Ils remplaceront les mièvreries. Les photographies joyeuses de lui et ses anciens amis.

Ce n'est pas si grave s'il on a oublié qu'il n'est pas encore totalement prêt à faire place à la réalité. Ce n'est pas grave s'il n'est pas assez grand pour avancer dans la fatalité. Il souffle un peu tandis que les armes de l'animal vont ouvrir les oiseaux pour les éventrer et dévorer la chaire qui les a autrefois composés.

Face à ce spectacle, Jack ne bouge pas. Il constate seulement que pour aider une personne, il faut en évincer plusieurs. Il constate qu'il n'est maître de rien dans sa tendre jeunesse, qu'il ne peut pas toujours se cacher derrière sa joie, sa tendresse.

Maintenant, on peut y aller.


Cette fois, le garçon ne sourit pas.
Il n'est pas bercé de sa constante joie.

Maintenant c’est passé, maintenant ce moment désagréable peut s’envoler. Il doit accepter de ne pas toujours faire ce qu’il lui plaît. Et dans cette situation, il y a quelqu’un de satisfait.Il y a quelqu’un qui réussit à voler loin des soucis éthiques à sa portée. Le têtard, lui, ne peut pas encore sortir de l’eau, ni même sauter. Il a besoin de mûrir pour enfin s’évader.  

Je pense que je vais rentrer.


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Blackbear
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Mar 31 Aoû - 16:28
temps
12
résuméC'est dur pour Pollywog et il comprend. Il ne le forcera pas à rester, à revenir ou même à le revoir mais Blackbear lui offre la possibilité de lui écrire en lui offrant un stylo à plume. Mais il ne le pousse pas à le faire.
De la délicatesse à la charcuterie, des mains au bec, la proie est relayée. Si ce sont des sentiers battus pour le grand, constater que c’est inhabituellement déchirant pour le petit ne peut que pervertir la routine. Ce qu’il fait, est-ce vraiment bon pour les autres ?

On ne semble pas lui en vouloir pour ça et sa mission en tant que chasseur n’est pas nécessairement discutée par les autres greens. Mais ce n’est pas quelque chose que n’importe qui est prêt à faire. Seul un monstre le peut.
Ou plutôt, seul quelqu’un qui a déjà vu, d’en bas, comment fonctionne le système, ne peut en être effrayé. Si on veut bien sûr préserver Pollywog d’en venir là, le rendre sourd et aveugle sur ce qui se trame n’est pas juste non plus.
Il doit découvrir le monde. Peut-être pas d’une manière aussi brutale mais il le doit.

Si c’est effroyable de voir Pollywog se donnait autant de courage pour braver la cruauté, Blackbear reste tout de même incroyablement fier de voir qu’il a réussi à en être capable.
Pollywog n’est pas un enfant et il vient de lui prouver.
Mais grandir, ça ne se fait pas si rapidement. Et le géant en sait une chose, puisqu’il n’a jamais vraiment grandi. Difficile même de lui attribuer un âge, à l’heure actuelle.
Il a fui le temps comme il a fui les autres.

Il a fui sa jeunesse comme il fuit sa période de maturité.
Il n’en veut pas au garçon de vouloir fuir. C’est bien naturel, de ne pas vouloir être confronté aux réalités. Pollywog veut s’évader.

Prends ça, Jack.

Il ne peut pas lui briser les ailes. Mais en un sarcastique jeu de mots, il lui extirpe un stylo à plume, une fois évadé de l’enclos. Un vulgaire stylo penserait-on.
Mais plus que n’importe quelle arme, le stylo arrête le temps. Le stylo retranscrit ce qu’il se passe actuellement.

Jacinto aime ce stylo.
Jacinto aime écrire.
Il peut écouter et parler mieux que dans ce monde. C’est un monde où on lui laisse le temps.

Pollywog, il veut connaître toutes tes aventures.

Tu p-peux m’é-m’é… m’écri(re) de temps en-en t-temps. Si t’as, t’as envie.

Tu n’es pas obligé de revenir, il comprend à quel point c’est difficile. Vous ne pouvez pas vous entendre ici et encore moins maintenant. Tu pensais être dans un espace de rêve et il ne t’a fait miroiter que des cauchemars alors laisse les mots féeriques rendre votre lien plus beau. Il veut te revoir mais ne peut pas te forcer alors il te laisse une opportunité de le faire, seulement si tu le veux.
Tes mots seront toujours beaux pour lui, promis.


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