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[Groupe 8] C'est pas Jojo.

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Silverfish
xXDark-JesusXx
xXDark-JesusXx
Métier Forgeron, bâtisseur.
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Silverfish
Silverfish
Jeu 13 Mai - 22:31

On va souffrir non?
Sois pour moi un rocher qui me serve d'asile, Où je puisse toujours me retirer! Tu as résolu de me sauver, Car tu es mon rocher et ma forteresse.
Que Calico ne lui fasse pas confiance une seule seconde était attendu, mais qu'elle ose l'affronter était surprenant. Fier et attaqué, le titan se faisait justice avec violence.

"Tente déjà de garder ta famille "ensemble", tu viendra me faire la leçon après."

Il foulait des sentiers battus, mais retourner le couteau dans une plaie vieille et infectée était un délice. Ponctuant son dédain d'un reniflement particulièrement bruyant, il lui tournait le dos.

Sa vision n'était plus bien ce qu'elle fut un jour, mais il parvenait à discerner comme le reste les grolles moqueuses qui semblaient les attendre. Pas impressionné pour autant, déjà le champion des humains s'avançait, taser en main et index sur la détente.

"T'es qui, toi?"

Le ton n'était pas amical, la posture non plus, et la gravité de ses pas présageait de ce qu'il avait envie de faire subir à la silhouette inconnue
J'ai perdu le compte, résumé: Jean-tacle tacle Cali parce que c'est gratos, pis va pour taser la figure ZHMGLJKZHRHGRG
Noel
Gandalf 2.0
Gandalf 2.0
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Noel
Noel
Ven 14 Mai - 17:35
C'est pas jojo
Event
La lampe qu’il tend, aussitôt arrêtée par cette main qui lui serre le poignet. Un contact qui lui hérisse les cheveux dans la nuque, sur ses bras. Un peu partout. Et l’injonction, à l’homme-masque. Elle ferait presque peur. Et il se tait, Leon. Il se tait, ne dit rien, ne sait plus rien dire depuis ce mois et demi de léthargie. Abaisse la lampe. La discorde est finie, on continue notre route dans la chaleur du centre de la terre, à s’y enfoncer encore un peu, un peu plus loin, un peu plus profondément.

Ensemble.
Ensemble.


Ça semble être - une excellente idée. Pourquoi ce n’est pas toi qui es devant ? Il te donnerait sa lampe sans la moindre hésitation. Il n’est pas un suiveur, Leon. Leon, il est le poltron qu’on laisse derrière, qu’il ne sait pas ce qu’il fait ici. Leon, il n’est bon qu’à prendre des photos. Alors à quoi sert-il, lorsqu’il n’a pas son appareil sur lui ?

Et enfin apparaît la figure tant recherchée. Juste ses pieds, ses chaussures qui semblent flotter au-dessus de l’eau qui stagne. Il a tout de la figure mythique. Et avant que Leon ne puisse redresser la lampe, te voilà - homme au masque - qui t’avances. Taser à la main, paroles peu amicales.

Et Leon.
Ça lui retourne l’estomac.

- Non.

Il t’accroche le bras, avant que tu ne partes trop loin.
Une négation douce, ferme, absolue.
Non, pas de violence.
Plus de violence.


Résumé:
Luciérnaga
no glasses who dis
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Luciérnaga
Luciérnaga
Jeu 20 Mai - 19:06

nope
il y a de l'orage dans l'air
c'est sec et chaud comme le soir d'un été qui a vu peu de pluie, et dont le sol les grillons et les plantes cèdent sous le manque de ces choses qu'on pompe sans en laisser aux autres (l'eau)
c'est électrique parce que les remarques fusent (fusibles), s'accrochent et se repoussent (aimants), se griffent et s'embrasent (étincelles)
moi je ne sais plus vraiment quoi penser de cali, mais c'est sûr que l'autre rabougri ne donne pas très envie de le suivre
qu'importe : le groupe reste, continue de survivre (il respire avec peine, comme si son poumon était déjà percé, et que toute la confiance continuait d'y couler)
et la sueur roule sur mes cheveux trop longs ; ça transperce les microcoupures de ma tête (ma confiance qui s'effondre et toutes ces pensées qui disent mais putain pourquoi t'y es allé ?, et toutes les insultes censurées mais aux sentiments bien exprimés oh luci, luci, l u c i.)
les pas s'accumulent, et bientôt le chemin s'éclaire : on dirait oh, une voûte d'église, un lieu saint, le bout du tunnel
mon dos se remet droit, et mes poumons ont du mal à attraper cet air presque visqueux (on dirait qu'il s'échappe), et les yeux remontent vers les lumières (le soleil existe toujours)
j'ai bien vu (ou plutôt senti, deviné) la présence d'un inconnu mais les pas m'intéressent moins maintenant et quand mes yeux retombent sur les ombres chaussées, il n'y a rien qui naît entre mes côtes
ce ne sont que des chaussures, du cuir imperméabilisé ou des matériaux de bonne facture
ça brille un peu mais ça ne vaut pas le soleil
et moi non plus je ne veux pas de violence alors j'hoche la tête quand le photographe refuse avec douceur, et je m'avance un peu plus que le semeur de chaos
autant que quelqu'un d'autre neutralise le ton de l'échange, et moi j'ai trop peur que cali soit trop frigide, et que l'autre soit trop fantomatique
alors je serre un poing pour me donner du courage (le même courage qui m'a fait courir après une ombre, le courage de la continuité : j'ai commencé, je dois finir)
bonjour
wow, ça paraissait tellement débile une fois dit à voix haute
un raclement de gorge (l'humidité rend mes poumons fatigués)
pourquoi avez-vous fuit ? où sommes-nous que se passe-t-il pourquoi fait-il si chaud comment la brume peut-elle avoir l'air vivante comment ces trous se sont-ils formés est-ce un endroit important sommes-nous en enfers est-ce que mes parents sont vivants
ah, luci
arrête

Spoiler:
Nemo
(Clown) Fish & Chips
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Nemo
Nemo
Dim 23 Mai - 15:05




L’ambiance hostile te ferait presque lever les yeux au ciel. Il faisait chaud, sombre, vous suez tou.te.s comme des porcs en cage et en plus de ça, c’est la merde. Quand Calico insiste sur le fait de rester ensemble, ta mâchoire se crispe presque. Tu n’avais qu’une envie, rebrousser chemin et repartir te terrer dans ta petite infirmerie étroite. Là où tu te sentais bien, au milieu de tes médicaments méticuleusement rangés et de la demande incessante que formulaient les patients qui allaient et venaient tout au long de la journée. A la place, tu te retrouvais à suivre un groupe de têtes de mules où c’était du chacun pour soi. Alors oui, quand Calico dit ensemble, ta mâchoire se crispe parce que tu t’empêches de libérer un rire amer. ((Quelle blague.))

T’oses même pas imaginer la trace de transpiration sur tes vêtements.
((Berk.))

Enfin, la lumière ! Tu profites momentanément du courant d’air sur tes joues, tu en pousses même un bref soupir de soulagement. Mais le répit est de courte durée, la silhouette vous nargue déjà par la brillance de ses luxueuses chaussures. Silverfish semble moins ébahi par leur qualité ((tu étais presque jaloux de ce magnifique cuir luisant)) puisqu’il s’avance, prêt à en découdre. Tu prêtes alors main forte à Léon et saisit délicatement l’épaule du grand gaillard. « Nous devrions peut-être éviter de recourir à la violence pour une première approche. Vous ne pensez pas, Silverfish ? ». Ta voix se fait tendre, sans reproche, l’esprit magnanime qui anime tes pupilles d’argent.

C’est au tour de Luci de s’avancer, plus diplomate que l'aîné. Heureusement qu’il se porte garant pour ce premier contact. Après tout, votre présence ici n’était le résultat que de son impulsivité vraisemblablement contagieuse. Au pire, si la silhouette aux belles chaussures s'avérait dangereuse, vous n’auriez pas de sacrifice humain à désigner. ((Tu es mauvaise langue, Nemo.))



Recap:
Calico
i'll step on you
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Calico
Calico
Jeu 27 Mai - 21:57
C'est pas jojo
Jamais au bout de ses peines avec Silverfish. Si Cali ne répond pas devant son public, un nuage noir passe au-dessus de sa tête. Les traits se font plus durs dans l'obscurité, et si l'on ne parvient pas à voir les rides sur son front, on sent très bien l'animosité qui parcoure sa peau.

Quand la silhouette s'arrête, elle aurait bien continué à avancer – confronter la chose, là, aux chaussures beaucoup trop luisantes. C'est quoi ces folies, qu'est-ce que vous faites sur le territoire green ? Mais Luci prend les devants (et c'est probablement une chance), pose les questions qu'elle aurait aimé demander dans le sens, mais avec une forme certainement plus courtoise.

Ça ne l'empêche pas de faire un mouvement, bref, dans la direction du bijoutier. Une main qui touche son bras, un avertissement : « T'approche pas trop. »

Car on ne c'est pas qu'est-ce qui se dresse devant eux
qu'est-ce que cette chose peut.  

Groupe 81er avrilAtlantide


résumé de la mort qui tue:
November
j'suis tout nu j'ai pas de rang !
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November
November
Mer 9 Juin - 21:53
INTERVENTION
Dans vos réactions et dans vos gestes il y a l’éternité, sous ses yeux dans l’ombre se dessinent vos figures tendues, vos visages fatigués et pourtant il ne bouge pas, pas devant ta menace Silverfish qui ne redresse qu’un peu le coin d’un rictus oublié, il se penche à peine lorsque vos voix se font douces. Il flirte avec la lumière et se joue dans les ombres, il semble si peu tangible et pourtant il est bien là, peu à peu l’obscurité découvre lentement ses longues et fines chevilles d’une peau qui oscille entre le pâle et le foncé, entre le clair et le foncé sans arriver à bien définir si la luminosité ne vous permet pas de mettre le mot dessus ou si simplement, finalement, n’est-il pas un mélange de tout ce que ça aurait pu être sans en être un réellement. Sur ses jambes longilignes se dressent de longues jambes droites habillées d’un pantalon du bleu de la nuit à très fines rayures blanches du jour.

Son buste se lève et vous défie presque de ses épaules dressées, elles sont carrées et pourtant ne semblent pas menaçantes de muscles trop élevés. Elles portent bien l’élégante chemise d’un blanc cassé que rien ne semble tâcher, recouverte tout en douceur d’une veste similaire au pantalon. Votre silhouette est élégante, votre silhouette se découvre pour vous dans un suspense qu’elle cultive peut-être un peu sans que vous ne puissiez rien y faire. L’air est suffocant et pourtant aucune goutte de sueur ne paraît émise par lui, il vous semble si lisse et pourtant il est si réel et il occupe vos sens, sa présence vous écrase presque, il sent à la fois le feu de bois et l’herbe retournée, le vent dans le sable qui brûle dans l’air du soir au matin, son visage se lève sur vous comme un soleil du mois d’août.

Il y a cette figure aux angles secs qui soulignent les pommettes hautes qui s’ouvrent sur un nez droit, des lèvres pleines et charnues, un menton glabre. Au centre s’ouvrent ses yeux dont les pupilles noires semblent vous avaler, souligné par des cils épais qui dessinent des ombres sur ses joues lisses. Les boucles brunes tombent à peine sur son front volontaire tant son sourire semble manger le reste du visage. Il se tourne vers vous un par un en ignorant volontairement vos invectives, se focalisant plus rapidement sur le ton poli qui le fait sortir un peu plus de l’ombre. Il est grand et sa voix est profonde mais vous laisse cette impression de délicatesse et de légèreté qui ne vous permet pas d’identifier si c’est une voix de femme ou d’homme.

« Bonjour. »

L’accent vous caresse presque et pourtant vous l’avez tous entendu distinctement. Les cheveux lui chatouillent la nuque et incroyablement vous avez tous ce sentiment de le connaître, de l’avoir déjà vu. Et pourtant, pourtant vous êtes persuadés que c’est votre première rencontre.

« Diriez-vous que j’ai fui, ou plutôt que je vous ai conduits là où vous deviez être ? »

La nuit dans les yeux se fait grande alors que dans son mouvement pour se redresser et déplier son corps aucune goutte d’eau ne souille toujours ses belles chaussures cirées, malgré le clapotis qu’elles soulèvent.

« Ou peut-être est-ce simplement que vous m’imposez votre curiosité ? » Un rire cristallin et mélodieux s’envole vers le plafond avant de se fondre dans la roche. « Ah, ne vous en faîtes pas, Madame Blackwood, je ne mords pas. Enfin, je devrais peut-être dire Mademoiselle… Je ne sais pas très bien, je n’ai pas encore bien étudié ces nuances. »

Et il ouvre l’envergure de ses bras qui s’étend au-delà des ombres, parce que vous n’aviez peut-être pas compris ce n’est pas lui qui devait se rendre ici, c’est vous.



• Vous le voyez enfin, petit à petit.
• La silhouette prend forme et vous avez beau le voir clairement il vous laisse une impression de déjà vu que vous n'arrivez pas à identifier.  
• Lorsque vous le détaillez il est tout sauf ordinaire et pourtant plus vous le regardez plus il vous semble familier.
Silverfish
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Silverfish
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Lun 14 Juin - 21:32

On va souffrir non?
Bon si la réponse va pas je change un truc :scarf: Mais ouais je passe un sale moment je me rend pas forcément compte, hésitez vraiment pas à me dire si ça va pas.
Voilà qu'on voulait le retenir, l'enchaîner, brider son être de puissance et de potentiel. En un grognement et un mouvement sec d'épaules, sa force titanesque s'imposait aux mortels.

"Hors de mon chemin, les merdes. Laissez les adultes travailler."

Et voilà qu'en plus, la figure étrange mais familière le narguait. Il ne jouissait même pas de l'insulte à sa némésis, la présence même d'un adversaire commun lui faisait oublier l'ancien. Il n'avait pas besoin de comprendre, de se poser milles questions comme les grands cerveaux qui n'avancent jamais vers rien et stagnent de contemplation: il avait des solutions simples à des problèmes, et les siennes étaient toujours meilleures que celles des grandes têtes trop imbues de leur infertilité réelle.

Chassant les faibles et leurs paroles inutiles en battant des bras, il s'approchait une fois encore de sa cible. De sa victime, de son obsession du moment, de son défouloir.

"Qui. Es. TU?"

Il se fichait de la réponse à sa question, sincère ou menteuse, son plan était déjà tout tracé dans son esprit et son corps ne voulait que suivre.
J'ai perdu le compte, résumé: Jean-con y retourne pour taser la figure parce que marre de ces bizarreries :scarf:
Noel
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Noel
Noel
Mar 15 Juin - 10:37
C'est pas jojo
Event
Alors que l’on approuve globalement son pacifisme ancré en lui, comme une nature dont il ne sait se détacher, voilà justement le fuyard qui s’arrête et se retourne. Fuyard ? Ce n’est pas ton avis apparemment, fuyard. Et il te fixe, de ses yeux ambrés pétés derrière ses verres brisés. L’impression est étrange, celle que tu lui laisses dans le fond du ventre. Ta voix glisse doucement dans le creux de son dos, étrange elle-aussi comme ton apparence toute entière.

Il te connaît ?
Ou peut-être pas.

Mais ses réflexion n’ont pas le temps de tourner dans son esprit que le géant de métal le -repousse. Brusquement. Les merdes. Aah, ça fait mal un peu, dans le creux de ses tripes. Et le voilà, l’homme de métal qui recommence son numéro, taser en main. Et violence dans ses paroles. Violence encore un peu plus. Et Leon, il ne supporte pas -ça. Alors son esprit vrille un peu, légèrement derrière tout ceux-ci qui savent. Où ils sont, ce qu’ils font. Et Leon, il en a marre de ça.

Marre.
Marre de lui.
Marre de vous.
Marre de tout le monde.

- STOP.

Ça lui arrache la voix, ça lui arrache la gorge. A ne plus parler, il ne sait plus comment faire, alors il a la voix éraillée. Elle fait peur. Presque peur, à ses oreilles.

- V-V-Vous êtes qui ? demande-t-il alors, les mots coulent difficilement d’entre ses lèvres. Un peu trop, encore trop. Qu-Qu’est-ce que vous ffffoutez là ?

Il avale sa salive.
Sa main qui se secoue.
Tremblements incontrôlés.

- Qu’est-ce qu’on fout là...?

Si c’est la question que tu espères entendre.


Résumé:
Luciérnaga
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Luciérnaga
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Mer 14 Juil - 13:52

send help
je m'approche, bien sûr
moi c'est tout ce que je sais faire : m'immiscer aux côtés des autres, et écouter (hocher la tête, approuver, réexpliquer comme pour montrer que j'ai tout compris), et continuer d'être (et finalement me faire bouffer) et finalement réussir à ne plus devoir être là (si proche).
mais c'est l'autre qui avance, c'est lui qui s'approche
allait-il être conteur ? spectateur ? attentif à nos doutes, prêts à les calmer d'un de ces baumes que l'on met pour arriver à nouveau à respirer ?
je ne sais pas. moi je crois que non. je ne suis même pas vraiment sûr qu'il soit , devant nous. tout en lui est trop flou. depuis quand on ne sait plus reconnaître les couleurs ? les éclats glissent sur sa peau et je ne sais dire si c'est le blanc de la lune ou le noir de la nuit (pourtant il n'y a que le soleil là-haut), et les rayures de son habit ne ressemblent qu'à un kaléidoscope bichrome ; comment on peut être si grand, si carré, et si doux ? comment la lumière peut-elle sembler seulement éclairer cette face majestueuse ? est-ce les trous noirs de ses yeux qui attirent tout autour (le soleil, les regards, moi) ?
s'il y a un charme dans l'air, probablement en suis-je déjà assujetti. j'ai l'impression de pouvoir lui faire confiance (comme à un vieil ami, comme quelqu'un qu'on ne peut pas oublier mais que la mémoire a laisser prendre la poussière).
et moi, là, les yeux grands ouverts (écarquillés), incapable de gérer toute la prestance de l'être en notre présence. sa voix radoucit tous mes soucis, qu'importe les insultes qu'il sous-entend. ce n'est pas mon soucis. cali n'est pas mon soucis (et j'essaie de me convaincre, mais je mens avec une légèreté déconcertante).
c'est les autres qui gâchent tout. encore. ils ramènent le souffre des volcans dans ce paradis d'avant; n'auraient-ils pas pu ne pas venir ? n'auraient-ils pas pu me laisser seul, moi et ce courage qui n'a rien de courageux (celui qui s'éveille seulement quand il y a à gagner dans tous les cas) ? les gens savent faire ça, d'habitude.
j'ai envie de rire, d'un de ces rires de dément, des méchants dans les films. où est-ce qu'ils pensent que ça va les mener, la violence de leurs mots ? leurs gestes mesurés, si peu sûrs d'eux ? si la tempête a montré quelque chose, c'est que certains d'entre nous sont incapables de brutalité ; qu'il nous manque cette véhémence, cette fureur, cette frénésie, et que dans une situation telle qu'elle, nous hésiterions encore à porter des coups fatals
l'instinct a été assassiné par la compassion
moi j'en ai plus rien à faire des questions, à vrai dire
soudainement, la vision d'ange me fait oublier, et j'aimerais juste prolonger ce sentiment de sécurité
(le soleil, et la température, et le calme de l'inconnu.e, ses énigmes qui sont un jeu et non pas de la survie ; laissez-moi être insouciant ne serait-ce qu'un instant, laissez-moi de nouveau être adolescent et laissez-moi sentir ce que je peux bien sentir
vous êtes magnifique (c'est dit pas très fort)
est-ce que j'abandonne ?
les émotions coulent à travers moi comme un torrent nouveau-né
qu'aurais-je pu demander ? ils s'occuperont bien des questions
ces suiveurs, ces pisteurs, ces gens qui pensent tout savoir (encore encore encore))

Spoiler:
Nemo
(Clown) Fish & Chips
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Nemo
Nemo
Jeu 15 Juil - 20:17



La force brute du bâtisseur te fait reculer, tu retiens une grimace vexée face à l’appellation de Silverfish utilisée pour vous décrire, la personne à lunettes et toi. Les armoires à glace de ce genre aimaient bien jouer les malins, mais quand il s’agissait de se recoudre la face, là, d’un coup, c’est le gamin que t’étais qui devait se taper tout le boulot.

Et il semble que ce soit pas le seul à se laisser guider par une certaine impulsivité, voilà que Léon s’y met à son tour, les questions inondent sa bouche sèche, sa gorge semble même du mal à suivre le rythme. Toi, tu avais bien quelques réponses mais pas sûre qu’elles soient de leurs goûts. ((On serait toujours à la surface si vous aviez pas tous foncés tête baissée dans une crevasse)).

Et là, le commentaire de trop. Luci, que tu espérais voir prendre les devants de l’interrogatoire puisque c’est un peu de sa faute si vous êtes dans cette merde, lâche la plus grosse absurdité que tu aies entendu depuis que vous errez dans ces étouffants tunnels. Vous êtes magnifique. Cette fois, tu n’arrives plus à te retenir, c’est un rire nerveux qui t’échappe alors que tu croises les bras contre ton torse pour éviter de tous les étrangler. A ton gloussement discret s'ajoutent des paroles murmurées, désabusées. « Il manquait plus que ça ... ».

Tu lances un regard plein de détresse à Calico. Dans tes pupilles d’argent, on pouvait presque voir cette fatigue mentale qui te pesait. Dire qu’au même moment, tu aurais pu être utile ailleurs, briller un peu plus qu’au fond d’une grotte avec un.e inconnu.e aux airs beaucoup trop familiers pour que ce soit rassurant. Le pire dans tout ça, c’est que tu pourrais carrément t’extasier de la magnificence de ces chaussures (si propres !!) mais la couleur de tes semelles encore humides t’impose un goût amer dans la bouche.



Recap:
Calico
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Calico
Calico
Sam 17 Juil - 16:48
C'est pas jojo
La familiarité maladroite de l'être lui fait froncer les sourcils. Madame, mademoiselle, d'où sort-il au juste pour ne pas savoir faire la distinction ? Et plus important encore, comment connait-il son nom ? Calico ne se rappelle pas de l'avoir vu. Pas à l'église, pas avant la tempête, et certainement pas après. Mais où, alors, et quand ?

L'impulsivité des autres la fait paraître en totale maîtrise d'elle-même. Toi-même, Nemo, crois-tu vraiment qu'elle contrôle la situation ? Elle a bien capté ton regard, mais elle n'y répond pas. Les yeux verts se retournent à nouveau vers la silhouette, voilés par un masque de froideur. Derrière, la peur soudaine qu'ils soient prisonniers sous terre.

(Le brouillard, elle se souvient tout à coup, le brouillard n'avait rien de naturel n'est-ce pas ?) .

« Cessez avec les devinettes. »

Cette blague a assez duré.

« Parlez, et laissez-nous repartir. »

Si nous ne sommes pas pris en otages

Groupe 81er avrilAtlantide


résumé de la mort qui tue:
November
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November
November
Ven 30 Juil - 21:59
INTERVENTION
Sa silhouette se tasserait presque de chagrin tant son bonjour est resté orphelin. Il a pourtant essayé si fort, si vous saviez. Et il y a de l’ombre dans ses yeux, il y a de l’agitation dans les perles de ses iris, vous ne le voyez probablement pas, vous le devineriez presque mais il y a la tempête dans ses yeux, l’ouragan qui hurle et le vent qui siffle, la terre qui gronde, le ciel qui s’ouvre. Et rien ne tremble pourtant, vous n'êtes que face à lui en cet instant, lui qui vous connaît chacun intimement, lui donc vous vous sentez si proches sans le reconnaître, enfin.

Là où il n’y a que vos tons secs et froids pour lui, il fait soudainement humide et lourd autour de vous, Silverfish et Calico. C’est son chagrin qui vous entoure et c’est sa colère d’enfant qui vous étouffe, qui vous submerge. Alors que pourtant là où il y a eu politesse et prévenance de ta part Luci, il n’y a qu’une douce brise fraîche et douce pour apaiser ton mal, si familière déjà, pour toi. Pour vous, Nemo et Leon, face à l’indifférence de l’un et la maladresse de l’autre son coeur balance encore et il vous regarde avec curiosité, avec attention et avec intérêt, presque expectatif de ce que vous allez pouvoir être pour lui.

Son ton grave fend l’air en deux, il saisit l’atmosphère vous savez et pourtant il a tout fait pour ne pas vous faire peur, pour ne pas vous menacer et pour venir à vous, vous rencontrer, juste et uniquement pour vous. Il hausse les épaules et les ondulations de sa veste se perdent dans l’obscurité qui ne semble jamais le quitter totalement, même ainsi exposé.

« Je suis moi, je suis beaucoup et à la fois très peu et le savoir ne vous apporterait strictement rien. »

Il penche la tête sur le côté, légèrement et soudain des milliers d’éclats de soleil explosent dans la cavité comme reflétés par des multitudes de petits miroirs, éclats fugaces et presque figés dans le temps, ses gestes sont lents et portent le monde, ils sont gracieux et délicats et pourtant forts et assurés.

« Ou peut-être serait-ce trop. »

Et le sujet semble clos, parce qu’il n’y reviendra pas, pas cette fois, pas maintenant. Les lignes de son costume ondulent et se distordent ou peut-être n’est-ce qu’une illusion d’optique comme des dizaines de vagues qui meurent à l’horizon.

« Je suis ici parce que vous deviez l’être aussi, c’est aussi simple que ça. En réalité vous m’avez plus amené ici que le contraire. »

Et pour chacun de vous en réalité, il a un regard tendre qui dure un instant volé. Et vous savez, vous n’êtes pas ses prisonniers et si vous ne pouvez pas repartir de là où vous êtes venus il y a bien un passage qui semble remonter, derrière lui, il vous faut simplement l’approcher et le dépasser.


Silverfish
xXDark-JesusXx
xXDark-JesusXx
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Silverfish
Silverfish
Mer 4 Aoû - 19:13

On va souffrir non?
Bon si la réponse va pas je change un truc :scarf: Mais ouais je passe un sale moment je me rend pas forcément compte, hésitez vraiment pas à me dire si ça va pas. Bon ça va mieux grosso modo mais le message tient toujours
On le retenait encore, alors il reculait, la gorge chargée d'insultes. Les fous voulaient parler à... Ça, quoi que ce soit, Silverfish avait déjà admis qu'il y avait plus de démon que d'humain dans la figure. Nul besoin de préciser que l'impulsivité des vagabonds était pour lui plus folie qu'autre chose, et il n'avait ni le courage ni l'envie de les chercher pour les tirer d'un piège si grossier.

Dépassé par la situation, quelque peu rassuré par l'attitude manifestement plus raisonnable du docteur, il se mettait à imiter ce dernier. Le géant comme la vipère n'en menaient pas large, une trêve se montrait plus raisonnable qu'un excès de fierté mal amené.

Un coup d'œil maladroit dans la mauvaise direction, déjà le regard que lui portait la silhouette déconcertante frappait Viktor, mais les mots formés par ses lèvres n'atteignaient pas tel janséniste. Le forgeron n'en écouterait pas un mot, perdu dans le torrent de l'incompréhension.  

Vraiment rien de ce spectacle ne lui plaisait, et quand revenait le silence, il ne se gênait pas une seconde pour le briser et chercher un peu de camaraderie chez ses confrères Green:

"Quoi que soit cette chose, le mieux à faire reste de retourner sur nos pas. Que les deux tarés y restent s'ils la trouvent si fantastique, c'est pas mes emmerdes"
J'ai perdu le compte, résumé: Jean-flippe a un peu peur quand même, et veut se casser mais cherche quand même de l'approbation des Greens :scarf:
Noel
Gandalf 2.0
Gandalf 2.0
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Noel
Noel
Mer 4 Aoû - 22:38
C'est pas jojo
Event
Il y a quelque chose d’extrêmement frustrant dans ce groupe d’humains hétéroclites, où personne ne s’écoute, où personne ne s’entend. Alors Leon, il commence à désespérer légèrement, à voir tout ce bordel se dérouler sans qu’il ne puisse le contrôler - comme lorsque les photographies s’animent sous ses yeux sans qu’il n’y puisse rien. Leon, il pourrait presque s’en bouffer les doigts, la frustration il n’a jamais su la gérer, même étant gosse, même étant jeune où il préférait aller s’éclater les poings contre les murs ou se bouffer les poignets jusqu’au sang plutôt que d’aller cogner autrui. Leon, il est comme ça, alors que tout ceci commence à doucement mais sûrement l’agacer, l’envie de cogner revient, brutale et soudaine, et la dernière fois que ça lui est arrivé, il a tout bonnement cogné le macadam sur lequel il marchait.

Alors il serre les poings, s’enfonce les ongles dans la paume de ses doigts et roule des yeux dans ses orbites en entendant les remarques de tout le monde. A cet instant, il n’y a plus rien de logique dans son esprit, il n’est entouré que de boulets incapables de réfléchir plus loin que deux mètres en avant. Même toi, en face, tu l’agaces plus que les autres, à être mystérieux sans l’être à la fois. Leon il voudrait bien te sommer à la fois de ne plus rien dire si ce n’est que pour débiter des conneries pareilles, à la fois de parler clairement une bonne fois pour toute, mais la contradiction reste bloquée dans sa tête et dans sa gorge, alors que ses poings serrés finissent par trembler en même temps que la voix qui chevrote et des yeux qui sautent dans leur orbite.

Alors, au mot taré, il finit par exploser.

- Ça me fatigue, souffle-t-il de sa voix cassée d’avoir trop gueuler l’instant d’avant. Vous êtes TOUS fatiguant, p-parce que c’est pas en faisant n-n’importe quoi comme ça qu’on va faire avancer les choses, parce que c’est pas en débitant des CONNERIES ou en restant immobiles ici comme des plots qu’on va sortir de ce trou ! Et toi, c’est pas en sortant des phrases pseudo-inspirantes que tu vas nous faire avancer - il vise tout le monde et personne à la fois. Moi, j’en ai p-p-plus rien à faire, j’ai p... plus rien à perdre. Et si vous avvvez peur d’un mec qui marche dans une grotte, c’est que vous êtes vraiment des lâches qui s’ignorent.

Il avance de quelques pas, pour faire face à l’inconnu - plus grand, tant pis, Leon n’a jamais été un géant.

- Si vous voulez vous barrer, faites-le. Moi, j’avance.

Et il contourne l’inconnu par la droite.
Le dépasse. Et le met entre vous et lui.


Résumé:
Luciérnaga
no glasses who dis
no glasses who dis
Métier ferrailleur
Avatar lance (voltron, par asterein / dee-woo (art), séraphin, anakin uwwwu)
Luciérnaga
Luciérnaga
Ven 27 Aoû - 20:28

ultimately,,,,
bien sûr que j'entends les soupirs fatigués de ceux qui ne font rien pour que tout aille mieux (oui je parle de toi, et aussi des autres ceux que j'entends mais qui ne sont pas là (enfin pas autre part que dans ma tête), et ils disent des choses méchantes oh on dirait des enfants qui se chamaillent (mais quel idiot) comme si reconnaître la beauté était une insulte (luci il a dit que john est beau ! john il est grave dégoûté) et comme si la confiance n'est pas ce qui fait avancer le monde (bah oui, avec ce que t'as dit, c'est normal qu'il ait fait ça), et au final c'est toujours
moi
)(ah)(je croyais avoir un peu avancé
dans mes idées dans la manière dont le monde entier peut me piquer
mais revoilà ces pensées et toute ma tranquillité s'est envolée
j'ai le coeur qui se serre et peut-être que j'en veux à l'autre d'être si beau que je ne peux l'ignorer
je sais que ce n'est pas de sa faute, et au final ce n'est toujours que
moi)
et nous voilà,
cinq personnes
qui pensent toustes que son voisin est plus stupide que lui
oh ! le beau tableau
et lui, la figure au-dessus ; l'omniscient, le soleil, le but de la toile
impassible face au peu de foi de ses comparses
mais ses yeux se froissent et mon cœur se fissure face à sa peine passagère
heureusement que l'air devient caresse, et que (comme la dernière fois) ça n'enlève rien à la peine et que ça aide à l'accueillir comme il faut
on m'a toujours dit que la peur et la peine, ce sont des amis
ils font ce qu'ils peuvent pour nous aider, et parfois on a besoin d'eux, et parfois on doit prendre l'air
et alors je respire de mes pleins poumons l'oxygène que l'univers m'apporte
et quand le soleil se fracasse sur son visage, quand il devient lumière, quand l'obscurité s'efface pour lui laisser place, rien d'autre n'a l'air d'exister
j'en viens à en oublier de respirer
(heureusement, ça ne dure qu'un instant)
et c'est ces moments hors du temps dont je me rappellerai quand j'aurais soixante-dix ans
alors qu'ils s'en aillent, s'ils le veulent ! oh drôles sont ceux qui critique l'équipe qu'ils ont forcés de leurs mains-mêmes, celles pleine de rage et si peu d'empathie ; il ne fallait pas bien longtemps pour que ressortent les peurs et qu'elles soient victorieuses face à tout autre sentiment concurrent
moi aussi j'ai peur (elle me dit : fait attention) mais il y a tant à vivre et
je m'étais promis
alors moi aussi je m'avance, et au moins on sera deux
je lance un regard à leon, quelque chose d'un peu chaleureux et d'un peu fragile mais oh sûr de moi
(qu'ils s'en aillent)
mes yeux se redressent (éblouis)
même moi je me sens petit, ou plutôt pas trop grand et d'un coup d'oeil j'ai presque l'impression d'être à ma place
comme il l'a dit
alors je demande : pourquoi devrons-nous être ici ? vous étiez att- euuuh, atti par nous ? le mot est sorti en vagues, c'est pas ma faute
on dirait qu'il est
un bout d'univers
(une étoile venue sur terre)

Spoiler:
Nemo
(Clown) Fish & Chips
(Clown) Fish & Chips
Métier Medecin.
Avatar Ugetsu Murata [Merci Daddy Mum et Poelove pour les avas ??] + Deaken Bluman
Nemo
Nemo
Sam 28 Aoû - 16:42



Les voix s’échauffent, les esprits se confrontent, le groupe éclate en morceaux sans même avoir réussi à trouver sa stabilité. Le chaos de la scène a tendance à tendre tes muscles, l’angoisse pourrait monter en flèche et pourtant, tu parviens à puiser dans ce qu’il te reste de force pour garder ton calme. Tu comprends l’agacement général, tu le ressens toi-même. Cette fois, tu ne te retournes pas vers Calico, tu te doutes que cette fois, elle n’aura pas de solution. Alors tu observes l’entité qui te rends tes regards curieux, c’est comme un échange silencieux qui semble durer des heures et quelques secondes à la fois.

Ses phrases sont floues, incompréhensibles, ça agace un des doyens et ça fatigue le plus timide d’entre vous. Quelque part, tu rejoins l’un et l’autre. Tu voudrais remonter à la surface, faire ton travail de poisson, épauler les plus faibles d’entre eux. Mais il y a cette frustration, comme un goût d’incomplet dans cette aventure sans plaisir. Tout ça pour ça ? Impossible, il doit y avoir autre chose.

Tu décides alors de prendre calmement la parole, t’avançant à ton tour vers la silhouette irréelle. « Veuillez excuser notre impatience, mais comprenez-nous. Un tremblement de terre a fait des dégâts sur notre territoire. Nous devrions être à la surface pour aider et, au lieu de ça, nous faisons face à plus d’interrogations qu’à notre arrivée dans ces tunnels. Y’a-t-il quelque chose que vous pouvez nous dire clairement, sans énigme ? Quel est cet endroit, qu’est-ce qui a causé le tremblement de terre ? Etes-vous impliqué ou perdons-nous juste notre précieux temps alors que d’autres pourraient être blessés ou mourants ? ». Tout dans le contrôle, Nemo, tu la contiens bien cette frustration, cette colère, ce gâchis de ta lumière qui disparaît face aux miroitements solaires des parois de cette grotte. Le fait est que toi aussi, tu es fatigué. Toi aussi, tu es apeuré. Et toi aussi, tu veux des réponses.


Recap:
Calico
i'll step on you
i'll step on you
Métier policière
Avatar Selina Kyle (Catwoman) · mum & z & angan & diva & daisy
Calico
Calico
Sam 4 Sep - 0:47
C'est pas jojo
Chaos autour d'elle. Calico ne sait plus où donner de la tête.

Le souffle, déjà, est plus difficile. Est-elle la seule à ressentir ce malaise ? La même chaleur accablante, et l'humidité qui engourdit ses pensées. Les autres ne semblent pas se plaindre, (sauf peut-être Silverfish mais qu'en a-t-elle à faire ?). Et merde, sous quel mauvais sort est-elle ?

Tout éclate comme un orage, mais sans le soulagement du vent. On bouge soudainement, on s'échappe d'entre ses doigts. Quel charisme, quel leadership Calico ! Le groupe se défait, se scinde en deux. Les vagabonds d'une part, les greens de l'autre. Sa famille demeure de son côté, ultimement – il y a cela qui la console.

(mais les autres, ils sont si près de la sortie – ils sont libres, et eux ? peuvent-ils prendre le risque de passer si près ?)

Elle est dépassée. Mais tu es là, Nemo, tu prends les devants, juste au bon moment. Et elle est fière de toi à cet instant. Derrière tes mots, derrière ton dos, elle reprend un peu de contenance, se rappelle qui est elle, qui est doit être.

Une longue inspiration, la tête se redresse.

« Comme il dit. Nous ne pouvons pas repartir les mains vides. »

Et elle a fait quelques pas pour se rapprocher, elle aussi.

Groupe 81er avrilAtlantide


résumé de la mort qui tue:
November
j'suis tout nu j'ai pas de rang !
j'suis tout nu j'ai pas de rang !
Métier Gardien du phare
Avatar overcast • len-yan (dA)
November
November
Lun 8 Nov - 21:58
INTERVENTION
Au final la brise marine autour de Luci finit par vous entourer tous et, si elle ne vous pousse pas vers la sortie, elle vous l’indique. L’univers de ses pupilles pourrait vous noyer vous savez, et pourtant il a tant envie de vous toucher, de vous comprendre et vous ne le voyez pas, mais il a probablement aussi peur de vous que vous de lui. Mais il avait une mission, il fallait que ce soit vous, que ce soit ici. Alors il se tient droit et haut, la terre ne tremblera plus aujourd’hui et s’il ne peut rien faire pour la chaleur il n’en reste pas moins que l’air marin vous en soulage un minimum. Il n’y a pas d’agression en lui, un profond calme, de ceux que donnent les phares dans les tempêtes et les lumières des bouts de chemins qu’on attendait plus.

« Disons plutôt que je vous attendais. »

Ne croyez-vous pas pourtant qu’il est offensant d’exiger quelque chose lui ? Car vous savez, il n’a rien à vous donner, ce sera à vous de le chercher et si le moment n’est pas encore venu, ça sera bientôt le cas, très bientôt. Et c’est pour ça que vous deviez venir jusqu’ici, parce qu’il fallait que vous voyiez, que vous sachiez que cet endroit existe. Parce que malgré vos paroles il n’y avait aucun endroit où vous deviez plus être là en cet instant. En surface les dégâts ne sont pas assez lourds pour que vous vous en inquiétez, et les autres sont plutôt occupés ailleurs, d’ailleurs.

La tête dodeline, donnant un certain vague-à-l’âme. « Je ne vous comprends pas, mais j’essaie et je finirai par y arriver, soyez-en certains. » Il te regarde Nemo, il aimerait tant répondre à tes questions mais il a si peu de réponses à te donner. « Cet endroit existe depuis longtemps mais s’est ouvert avec la Terre aujourd’hui, c’est pour ça qu’elle a tremblé, il fallait qu’elle tremble. » Il sait que ça vous frustre, il sait aussi qu’il ne peut rien vous dire, pas plus pour le moment en tout cas. « Si vous n’étiez pas venus me retrouver vous n’auriez jamais trouvé cet endroit, et il est primordial pourtant que vous y reveniez. »

Et il ne bouge toujours pas alors que vous le dépassez progressivement, hors d’atteinte derrière des racines, un réseau entier de galeries s’enfoncent sous terre, pas loin du boyau qui vous remontera à la surface. « Prenez ce que vous voulez ici mademoiselle Blackwood si cela vous sied, je ne serai plus là quand et si vous décidez de revenir, mais n’ayez aucun doute sur le fait que vous serez attendus. » Vous repartirez aussi avec quelque chose en plus.


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