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hey mister policeman ▬ gaheris (terminé)

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Sam 4 Avr - 20:28
hey mister policeman ▬
gaheris&diamond
les immeubles abandonnés sont rapidement devenus l'un de ses terrains de jeu préférés,
parce que les décombres recèlent encore de mille et uns trésors et qu'il ne s'arrêterait de les piller que lorsqu'il n'y aurait plus r i e n, sans se soucier de la mémoire des anciens propriétaires.
de toute façon, ils ne sont probablement plus de ce monde,
(il enjambe ce qu'il devine très bien être un corps sous les gravats, une grimace sur le visage et le coeur aux bords des lèvres)
qui pourrait réellement lui en vouloir,
(ses yeux tombent sur un ourson en peluche, lui fait détourner le regard, la honte lui enserrant les tripes dans un étau)
de mettre ses intérêts à l'avant, lui qui est encore vivant ?
(diamond quitte l'appartement sans prendre quoi que ce soit)

il continue d'arpenter les ruines, trouve sur une partie moins abîmée que le reste et une inspection rapide des lieux lui indique qu'il ne devrait plus y avoir de
mauvaises surprises.
et c'est avec moins d'entrain que d'ordinaire qu'il commence à fouiller, retourne armoires, tiroirs, commodes et placards à la recherche de trouvailles intéressantes.
la tempête avait fait ses ravages, mais il ajoute une trace de son passage avec les biens de l'occupant originel jetés avec désinvolture par-dessus son épaule lorsqu'ils ne lui conviennent pas.
c'est qu'il en a rien à foutre
des chemises nettement rangées dans le classeur,
des vêtements encore sur les cintres,
des albums pleins de vieilles photos.
y'a ses bottes qui font craquer les éclats de verre des fenêtres, ça ajoute au brouhaha qu'il est en train de créer sans se soucier du reste du monde.

sauf qu'il aurait dû, perché avec précarité sur une chaise, dans le but d'atteindre une boîte qui le nargue par sa hauteur.
il n'entend pas les pas de celui qui entre dans le logement, trop concentré à ne pas s'éclater la gueule au sol quand son échelle de fortune craque et vacille dès qu'il s'appuie sur le dossier
alors quand on se racle la gorge derrière lui, il ne peut empêcher son corps de tressauter involontairement sous le coup de la surprise, lui faisant ainsi perdre l'équilibre.
diamond perd pied, ses doigts cherchant désespérément à se refermer sur quelque chose— ils trouvent momentanément une poignée, mais celle-ci se décroche sous son poids.
y'a son crâne qui percute un truc dans la chute, la douleur lancinante lui fait voir des étoiles.
vraiment, ça lui apprendra à ne pas être sur le qui-vive,
qu'il se dit avant que tout devienne noir.


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Dim 5 Avr - 21:45
hey mister policeman
il avait donné la simple excuse d'une promenade en solitaire, d'une simple envie de prendre l'air et finalement. fausse excuse, l'idée derrière cette soudaine envie était peut-être un peu plus profonde, un peu plus personnelle, trop personnelle pour qu'il ne la partage aussi ouvertement sans avoir peur d'éveiller quelques inquiétudes. il n'avait pas l'air triste, non, gaheris ne craignait pas ces balades dans le temps, il ne craignait pas ces petits instants où il se forçait à se souvenirs des visages de ceux qu'il ne reverra plus. au contraire, il préférait les chérir, il aurait même préféré en faire avant et plus souvent. pour être sûr qu'il n'oublierai pas, c'était sa peur à lui, de les laisser derrière, ses amis partis depuis déjà de longs mois.

il deambule dans les immeubles qui se sont cassés la gueule, prenant soin de ne pas perdre l'équilibre il visait un immeuble en particulier, un appartement surtout. et lorsqu'il avait finalement terminé son ascension des craquements de verre, des bruits, comme si quelqu'un était là, venaient le couper, lui donnant un air un peu plus attentif, un peu moins distrait. gaheris il s'avance, doucement, il veut savoir combien ils sont, il n'en entends que un, personne ne parle, quelqu'un fouille, personne d'autre ne bouge. il est forcément seul, seul et, bruyant.  

gaheris regarde encore un peu autour de lui en s'approchant, il constate alors qu'il s'agit de l'appartement en question, qu'il s'agit de là où il venait régulièrement avant, pendant ses repos, à la fin de ses services. il s'en souvient encore. il soupire et il espère que tout ne sera pas encore plus saccagé, que tout ne sera pas encore plus dépouillé du peu d'âme qu'il restait au lieu. alors lorsqu'il voit la silhouette, il racle sa gorge, signalant sa présence sans prendre plus de précautions au final.

et un festival de joyeux bordel s'en est suivi. perplexe dans un premier temps, gaheris n'avait pas réalisé à quel point le pilleur ne s'était pas loupé et, c'était en s'approchant à grandes enjambées qu'il allait maintenant pouvoir constater l'état et surtout l'identité du bandit. second soupir, peut-être un peu plus amusé cette fois-ci mais avec un soupçon d'agacement.  avec un peu de mal il avait déplacé le garçon inconscient, le plaçant sur le matelas déformé qui traînait là, l'attachant à la barre du lit qui semblait suffisamment solide pour tenir le coup. et tout en attendant son réveil, il avait entrepris quelques rangements dans les affaires qui avaient été jetées sur le sol, sans râler une seule fois malgré son manque d'aisance évident à cause de son bras. Et, finalement, du mouvement. Une chemise à la main il s'était tourné vers le garçon, un demi sourire sur les lèvres. « La belle au bois dormant à fini son loooong sommeil ? »   


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Dim 5 Avr - 22:10
hey mister policeman ▬
gaheris&diamond
il papillonne des yeux, tout est flou et surtout, il a mal.
y'a sa tête qui le lance, son dos et ses jambes et juste- l'entièreté de son corps.
c'est pas la première fois qu'il perd pied et ce ne serait définitivement pas la dernière, mais il est forcé de constater à quel point il est mal tombé. le retour au bercail promettait d'être pénible.
laissant échapper un grognement, il cherche à se redresser,
(c'est étonnamment confortable sous lui,)
mais ses mouvements sont restreints,
(depuis quand est-il sur un matelas ?)
et en tirant sur son bras, diamond remarque enfin qu'il est attaché.
oh.

son regard glisse de son poignet menotté vers l'autre occupant de la pièce, et il ne peut s'empêcher de sourire, gamin pris sur le fait.

— monsieur l'agent ! il grimace, sa propre voix lui écorche les oreilles. j'ai très bien dormi, merci de m'avoir si gentiment déposé sur le lit.
ça a beau être dit avec toute l'insolence du monde, il lui en est réellement reconnaissant.
(sauf qu'il préférerait se faire arracher une dent que de l'admettre ouvertement)
diamond, de sa main libre, époussette ses vêtements du mieux qu'il le peut après s'être maladroitement redressé sur les restes de ce qui devait être un lit.

— j'vous pensais pas aussi kinky par contre, c'est un peu creepy de regarder les gens inconscients, et encore plus de les attacher.
prouve son point en posant un regard appuyé sur son membre lié au barreau, avant de le reporter sur son interlocuteur.

— suffisait d'un dîner et de me le demander gentiment. j'aurais accepté, vous savez ?
qu'il souffle, en même temps qu'une mèche peroxydée qui lui tombe sur le front.
il ajouterait un clin d'oeil si ça ne lui demandait pas autant d'efforts, jouer les sales gosses lui donne déjà suffisamment mal au crâne.


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Dim 5 Avr - 22:40
hey mister policeman
en voyant son visage s'illuminé de cette lueur de malice, gaheris avait presque oublié qui il venait d'attacher. encore un sale gamin, un énième, il en connaissait beaucoup, c'était son boulot certes, mais certains marquaient plus les esprits que d'autre. lui, en l’occurrence, marquait les esprits, pas par ses méfaits mais pour...autre chose. finissant de replacer la chemise avant de hausser et sourcil sur sa remarque qu'il n'avait, en premier lieu, pas comprise. kinky ? et finalement, lorsqu'il fit enfin le lien, son visage avait viré au rouge.

« ça n'a rien à voir avec ça je-» il se racle la gorge, réajustant nerveusement son poncho qui n'avait absolument pas glissé, mais il se devait de s'occuper les mains autrement. « déjà, je ne te regardais pas, je rangeais le bazar que tu as mis et de deux, si tu n'avais pas fouiné tu n'aurais pas fini là ! » soudainement, le fier chevalier de la table ronde sonnait comme un enfant âgé d'à peine dix ans, tentant de justifier ses actes. gaheris n'était pas à l'aise avec ce genre de sous-entendu, il ne savait, le sale garnement le savait aussi, le monde entier, le savait.

toujours la main qui ajustait son poncho, il s'agitait nerveusement sur place tout en prenant grand soin d'éviter de croiser le regard du jeune homme qui en avait, bien évidemment, rajouté une couche. « le seul dîner que tu risques d'avoir avec moi risque de pas te plaire, je t'avertis. » il sous entendait par là, qu'il pourrait très bien l'emmener en prison. même si au fond, il savait qu'il n'avait pas vraiment l'intention; l'envie ou encore la possibilité de le faire à moins d’assommer de nouveau le garnement.

un soupir lâché, le dos finalement posé contre le mur, gaheris s'était légèrement calmé et son regard était redevenu un peu plus sérieux. « plus sérieusement, tu fouillais quoi, ici, et tout seul ?  si tu es vraiment seul pour le coup. » finalement, il prends la clé de la paire de menotte qui retenait le garçon, comme pour lui faire comprendre que si il ne parlait pas, ils pouvaient y rester un bon bout de temps. même si tous les deux savaient très bien qui allait lâcher en premier entre eux deux.


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Dim 5 Avr - 23:48
hey mister policeman ▬
gaheris&diamond
il l'observe avec une jubilation enfantine.
c'est hilarant de voir le plus vieux se dépêtrer avec ses mots, cherchant à justifier ses actions alors qu'il est pertinemment au courant du bon sentiment derrière celles-ci.
il continuerait bien de l'ennuyer un peu, si ce n'était pas de la douleur qui pulse au rythme de son coeur chaque fois qu'il cligne des yeux.

— ah, donc un peu rough sur les bords ? je note, cowboy.
bon, d'accord, c'était définitivement un mensonge.
il pouvait bien le vanner un peu plus même s'il avait l'impression de s'être pris un camion en pleine figure.
le policier soupire, lui demande ce qu'il faisait et lui agite finalement les clés des menottes sous le nez. mh.
diamond l'ignore donc ostensiblement, préférant rouler minutieusement des épaules, puis le cou, pour chercher à évaluer les dommages dus à sa chute des plus gracieuses. si ses mouvements et ses muscles sont un peu raides, tout semble au moins être à sa place.
sans adresser un coup d'oeil à l'autre, il fait de même avec ses jambes, puis quand son inspection est enfin terminée,
(il n'a absolument pas fait traîner les choses),
il lève le regard vers le chevalier.

— j'voulais voir s'il y avait des trucs intéressants. et jusqu'à présent, je n'ai rien trouvé parce que vous m'avez interrompu. ton pétulant de garnement qui n'a eu pas ce qu'il désirait. et oui, j'suis tout seul.
il tire une fois,
(fait clinquer le métal de son entrave contre celui du barreau)
deux fois,
(un peu plus fort)
trois fois,
(un peu plus sonore)
tout en le fixant droit dans les yeux.


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Mer 8 Avr - 1:49
hey mister policeman
à quelle réponse s'attendait-il ? bien évidemment, qu'il était là pour se servir, bien évidemment qu'il n'y avait rien d'autre derrière tout ça. pourtant, le chevalier était presque déçu de la réponse, il s'attendait peut-être à quelque chose de plus et l'on pouvait le deviner à la mine qu'il tirait, à l'absence de son habituel sourire. il observait diamond tirer, il ne le quittait pas des yeux , il tirait, encore et puis, une dernière fois. « tu vas juste gagner à te faire mal à tirer comme ça. »

c'était un peu différent cette fois, gaheris, il n'avait pas le sourire cette fois-ci et ses sourcils étaient un peu plus froncés qu'à l'habitude, le regard brillait moins. finalement il s'était assis sur le sol, pile en face de son interlocuteur, comme si il avait l'intention de profiter de sa présence encore quelques instants ou plutôt de lui imposer la sienne. « et si tu penses que je vais te détacher parce que tu me fixes, tu te mets le doigt dans l’œil. surtout qu'il va manquer quelque chose si tu veux que j'te détache. » la main valide posée sur son genoux il avait le dos contre le mur, bien droit, la précieuse clé encore entre ses doigts. gardant le petit quelque chose secret, gardant une petite part de malice ou plutôt d'immaturité en surface malgré tout.

« oh et- navré de t'avoir interrompu dans une activité à la quelle tu te donnais avec tant de passion et de respect pour les anciens locataires. vraiment. » il leur en touchera deux mots à l'occasion, tiens. et si il continuait à jouer aux joyeux idiots prêts à pardonner tout le monde il serait prêt à donner sa dernière main à couper qu'il pourrait leur parler rapidement. il voulait pourtant continuer sur ce ton sarcastique qui ne lui allait pas tant que ça, c'était un ton qui trahissait peut-être sa frustration de ne pas avoir eu l'occasion d'être seul en tête à tête avec ses souvenirs.« mais au risque de casser ta joie tu risquais pas de trouver grand chose d’intéressant là-dedans, surtout pas dans cette chambre à moins d'aimer les t-shirt qui hurlent au patriotisme. » mine dubitative exagérée, le plus âgé se frottait désormais la barbe. « et ça, jrisque d'en douter un peu au vu de ton amour pour les valeurs fondamentales. »
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Mer 8 Avr - 2:35
hey mister policeman ▬
gaheris&diamond
pinçant les lèvres, il n'accorde qu'une oreille distraite au chevalier — s'il ne le détache pas, il ne voit pas pourquoi il devrait continuer de l'écouter.
observant plus attentivement ses liens (encore en trop bon état) et la base de lit qui commence à peine à être affectée par les intempéries, il ne peut que grince des dents en étant forcé à l'évidence ; ça n'allait pas être aussi facile que ce à quoi il s'attendait
diamond se tortille sur lui-même, légèrement incliné vers l'arrière, les deux pieds posés sur le barreau et les mains fermement agrippées à la menotte qui n'est pas fermée sur son poignet puis tire de toutes ses forces.
la friction métal contre métal provoque un crissement strident alors que la barre s'incurve légèrement, mais les stupides menottes refusent de céder.
il force un peu plus, irrité au plus au point, mais doit s'avouer vaincu lorsque son poignet tremble sous le supplice qu'il lui inflige.
se laissant pitoyablement retomber sur le matelas, un soupir excédé lui échappe.
il le déteste.

— à quoi sert le respect dans l'monde dans lequel on vit dîtes moi ?
c'est craché avec véhémence, les yeux fixés sur le plafond à défaut de l'incendier, lui, du regard.
parce qu'il ne serait pas ici si toute cette merde n'était pas arrivée en novembre. il n'aurait pas besoin de crapahuter dans les décombres et préférerait définitivement scroll sur son téléphone, au chaud dans son lit, que d'être coincé là.
diamond ne peut s'empêcher de ricaner à la mention de sa morale inexistante.
and that's the apocalypse for you, sir, on en sort un homme nouveau.

— maintenant que j'suis au courant que cet endroit est un shithole sans nom et que je ne trouverai rien qui conviendrait à mes valeurs fondamentales, vous pouvez me détacher ? il agite mollement le bras, serre les dents pour ne pas trop grimacer malgré la douleur qui éclate dans celui-ci. promis, j'me casse et on ne se revoit plus jamais.
laisse le silence s'étirer quelques secondes.

— s'il vous plait.
c'est drôle comme l'insolence fait rapidement place au désespoir et que sa fierté mal placée fait ses valises lorsqu'on est en mauvaise posture.


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Dim 19 Avr - 19:34
hey mister policeman
un soupir qui est lâché, peut-être une pointe d'agacement peut-être mêlé à de la résiliation : il savait bien qu'il ne pouvait pas changer des mentalités en un tour de baguette, surtout pas de ceux qui venaient de ce genre de groupes mais au moins, il essayait et il n'avait pas pour autant l'intention d'arrêter malgré le nombre d'échec qu'on lui faisait manger. le policier était têtu, peut-être un peu trop pour son propre bien mais au moins il était fidèle à lui-même, c'était sa seule et unique défense.

« peut-être à ne pas oublier qu'on est des êtres humains, tiens. mais briser des codes et sa vie c'est plus simple que de maintenir le tout, non ? » »  probablement était-ce plus drôle aussi. mais une fois que les choses auront avancées, pourront-ils toujours en être aussi fiers et s'en contenter ? une fois sortis de là ou une fois quelque chose de stable reconstruits, pourront-ils continuer à tout ignorer pour le simple plaisir d'être libre et d'en avoir rien à faire ? +

le policier s'avance vers le lit, la précieuse clé dans la main. un sourire amusé qui revient lorsqu'il balance un "promis on se revoit plus jamais". la clé dans les menottes, un tour, et le voila libre. après tout, il avait dit le mot magique, non ? « à ta place j'irai pas faire de telle promesse. tu commences à être habitué non ? j'suis persistant. »

d'un geste assez rapide il récupère les menottes et les remets dans sa poche, hors de question de lui laisser ce genre de cadeaux, il était pas mal sûr que cela pouvait très vite se retourner contre lui et que cela en amuserait plus d'un.


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Mar 21 Avr - 18:58
hey mister policeman ▬
gaheris&diamond
il ne bouge pas d'un iota quand le cliquetis de la clé dans les menottes signe sa liberté nouvellement récupérée, continue de fixer le plafond.
briser sa vie, hein ?
elle n'a plus de sens depuis la tempête.
il réside dans un pick-up, traîne avec des enfants un peu trop grands qui piétinent ce qui s'opposent à eux sans considération et régnant en terreurs de bacs à sable avec un peu trop de ressources prédisposées à la destruction pour leur propre bien.
et lui ? il en profite, c'est plus facile de ne penser qu'à sa gueule, quitte à se perdre là-dedans.
alors pourquoi est-ce que son stupide coeur se serre à ces mots ? il regrette sa petite aventure ici et aurait largement préféré rester loin de l'ancien policier et ses paroles un peu trop justes.

diamond l'observe du coin de l'oeil récupérer son bien, toujours aussi immobile.
il finit toutefois par se redresser sur un coude, se massant le poignet d'une main pour atténuer la douleur — déjà en train de se maudire mentalement pour sa tentative stupide d'évasion.

— j'pense que je me débrouillais plutôt bien jusqu'à ce que vous arriviez, donc je pense pouvoir y arriver.
c'est un ton monotone qui remplace son habituelle nonchalance.
il se lève, serre les dents quand ses muscles protestent contre l'effort que ça lui demande, et contourne le cowboy avec plus de distance que nécessaire pour quitter la pièce.
tout est en ordre, les traces de son passage ont été effacées — son regard s'oriente vers la boîte toujours sagement posée au-dessus des armoires, avant qu'il ne roule des yeux, agacé.
personne ne prendrait le temps de faire le ménage dans les décombres, à moins d'avoir un quelconque attachement à l'endroit.
diamond se retourne vers lui, un sourcil haussé et une pointe de culpabilité logée dans les tripes.

— vous n'êtes pas ici par hasard, n'est-ce pas?
c'est tellement plus facile quand les propriétaires n'ont pas de visages.


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Mar 21 Avr - 19:34
hey mister policeman
« non ? enfin si ? je- » il avait tenté de mentir. seulement tenté. le chevalier était mauvais à ça et c'en était ridicule. maintenant il se sentait con à regarder le plus jeune dans les yeux comme si les choses allaient avancer ainsi. comme si le silence n'était pas
en train de l'enfoncer plus bas que terre dans sa connerie. alors gaheris il se râcle la gorge, il a l'air un peu gêné de s'être fait avoir par son honnêteté et il à les yeux qui brillent avec une pointe de mélancolie mélangée de à de l'amusement. parce que gaheris sait, il se souvient, il veut se souvenir à jamais de qui vivait ici. à qui appartenait ces chemises de bonne qualité qui cachaient un amour fou pour les chemises hawaïenne une fois les beaux jours installés. et il se souvenait que celle qui devait les supporter au quotidien aurait bien voulu les voir brûler.

« un ami vivait ici. » profonde inspiration, il poursuit. « il avait sa petite famille. et maintenant -»  et maintenant plus rien. plus rien du tout. lui n'était plus là, elle non plus, le petit non plus. plus rien, plus personne. et gaheris se sentait con d'être là, peut-être aussi un peu coupable d'être là mais pas eux. il hausse des épaules finalement, cherchant à chasser ces vilaines pensées de sa tête. « enfin, tu sais le maintenant, je suppose. » comme tout le monde.

il se racle finalement la gorge, vient avec une main un peu brusque lui ébouriffer les cheveux. « c'est bien, maintenant je suis devenu déprimant, merci hein.»  et il rigole du moins, il camoufle une gêne immense en forçant un rire à sortir. comme toujours, gaheris il avait sa porte de sortie. finalement il se reprend et, se grattant la barbe il semble chercher où dévier le tout pour ne pas s'enfoncer d'avantage. « tu devrais éviter de trainer tout seul là, je parle pas des rencontres, je parle plutôt de...l'environnement. » tout était bancal ici, tout pouvait se casser la gueule d'une minute à l'autre après tout. même si l'univers entier semblait s'être déjà cassé la gueule autour d'eux.


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Mar 21 Avr - 22:11
hey mister policeman ▬
gaheris&diamond
y'a pas une once de malice dans son regard à le voir bafouiller, il n'y a pas matière à rire, cette fois.
diamond ne rate pas les yeux brillants du plus vieux, s'efforce de conserver son masque d'indifférence pour ne pas trahir le trouble qui l'habite.
il n'a pas l'habitude de se sentir coupable de ses méfaits, transgresser les règles de bienséance est devenu une seconde nature dans le quotidien éclaté qui est maintenant le sien, et ça ne lui avait absolument pas manqué.
et il voit bien que le chevalier est nostalgique, triste même, lorsqu'il parle avec tant d'affection de l'ancien locataire de l'appartement.
une famille.

— je suis désolé.
d'être ici.
d'avoir troublé la paix.
d'avoir sali la mémoire de votre ami.

il s'excuse sans trop savoir pourquoi, ça lui échappe dans un murmure qui résonne à travers la pièce figée dans le temps.
et quand il prend la peine de l'observer avec plus d'attention, il remarque les détails qui lui ont échappés ; les cadres encore accrochés aux murs, les manteaux désormais bouffés par les mites toujours dans le garde-robe à moitié entrouvert, les dessins au papier jaunis par le temps et l'humidité encore maintenus au frigo par un aimant fort persistant.
c'était ça, une famille ? l'élan de jalousie mal placée le consume, le fait grimacer et agripper le dossier de la chaise qu'il avait précédemment utilisée avec de tant de force que ça fait blanchir ses jointures.
c'est viscéral, cette envie de tout détruire pour éviter d'y penser une seule seconde de plus.

tu devrais éviter de trainer tout seul là.
diamond lève la tête, sourire sans joie aux lèvres quand il jette un coup d'oeil au-dessus de son épaule pour le regarder.
il connaît l'état des lieux, il sait très bien qu'il ne suffit que d'un pas au mauvais endroit pour que le sol cède sous son poids et l'entraîne dans une chute qui pourrait très bien s'avérer mortelle.
mais, à cet instant précis, ça lui est bien égal.

— il vous reste quelqu'un, à vous ?


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Mar 21 Avr - 22:58
hey mister policeman
à ses excuses il a encore son sourire réconfortant qui bondit.il se dit qu'en un sens, ses excuses c'est comme une petite victoire pour lui. au moins il avance un peu. même si c'était sur des mots qu'il aurait préféré ne jamais sortir en face de quelqu'un.

petit temps d'arrêt lorsque diamond pose la question. gaheris il veut jouer la carte de l'optimiste , pas celui du déprimant. cette facette, ça ne lui va pas. il ne la veut pas. parce qu'il sait que cela peut affecter autrui. alors si il peut influencer dans le bon sens, dans le sens qui va de l'avant, il le fera.  sa main passe sur le meuble lentement, comme si il essayait de tracer les défauts apparus avec le temps, avec la tempête, ceux qui étaient déjà là avant même.  « pas que je sache. du moins, ici. » peut-être que dehors ils étaient tranquillement en train de se faire des grillades. gaheris, il aimait bien songer à ça. ça le faisait rire d'imaginer ça. « mais maintenant j'ai les chevaliers. » son visage il s'illumine de nouveau, gaheris, il a pas le visage d'un enfant. cette fois-ci il ressemblait plus à un adulte fier, satisfait de ce qu'il avait. parce que c'était ça. gaheris, il était fier de cette famille recomposée au milieu de ce bordel sans nom. peu importe ce que l'on disait sur eux, peu importe à quel point ils pouvaient galérer, gaheris il ne cessera d'aimer chacunes des bouilles qu'il a pu croiser au cours de ses journées passées au chateau et même en dehors. gaheris, il aime toujours autant prendre des nouvelles, il aime toujours apprendre à les connaître d'avantage et en parler calmement avec arthur, ça mets du baume au coeur.
« c'est une grande famille, c'est un peu le bazar mais on est soudés. » et pour lui, c'était important comme idée. pour lui, avoir des personnes sur qui se reposer, des personnes qui peuvent se reposer sur lui, c'était le plus important. c'était ce qui faisait en sorte que gaheris se sentait vivant.   « et toi alors ? »


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Mar 21 Avr - 23:31
hey mister policeman ▬
gaheris&diamond
ses doigts se serrent,
(son coeur aussi)
ses ongles grattent contre le bois,
(et il saigne)
et il tente si fort de ne pas la jeter au bout de ses bras.
gaheris définit les chevaliers comme une famille où il a su trouver réconfort dans tout ce bordel, où il a a pu retrouver un semblant de normalité.
il se demande, juste un instant, s'il aurait eu à jouer un rôle, si on l'aurait accepté tel qu'il était-
et toi, alors ?

il se retourne, fixe le sol pour éviter de l'observer lui — c'est plus facile de se cacher derrière les mèches de cheveux qui lui sont retombées sur le visage dans son mouvement brusque.
diamond n'est pas seul, il a son cousin, il a des amis et pourtant, la solitude n'a jamais été aussi écrasante. à parader sous un masque pour jouer l'idiot bienheureux qui ne semble pas spécialement affecté par la catastrophe, il a érigé un mur entre lui et les autres.
y'a ses épaules qui s'affaissent quand il renifle avec ce qu'il espère être perçu comme du dédain.

— j'ai retrouvé quelqu'un, oui.
mais il n'a rien à dire des pirates, ne s'étale pas en louages qui pourraient les présenter sous un jour nouveau, dépeindre un tableau plus clément de l'image qu'on a d'eux.
ils ne sont pas de vaillants petits chevaliers prêts à sauver la veuve et l'orphelin, la camaraderie s'arrête là où leurs intérêts divergent et ça le rend nauséeux d'être jaloux du lien qui unit les knights entre eux, puis le fait sourire, grimace grotesque qui lui fend le visage en deux, lorsqu'il relève enfin la tête.

— vous êtes vraiment les bons samaritains trop gentils pour votre bien, hein ? la petite famille parfaite. sa voix est enrouée par un mélange infect de condescendance, de méchanceté et s'amertume. ça en devient franchement écoeurant, vous savez ?
c'est tellement plus aisé d'être mesquin quand on souffre.


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Mar 21 Avr - 23:57
hey mister policeman
et il entends un reniflement. peut-être que le garçon n'était pas aussi fier de sa condition, peut-être que gaheris, avec ses grands sabots, il y était allé un peu trop fort. il était prêt à s'excuser d'avoir touché un point sensible mais il avait relevé la tête avec un air qui n'avait rien d'offensant aux yeux du chevalier.

au contraire, ça lui fendait le coeur. parce que le chevalier, il avait l'impression de savoir ce qu'il avait en face de lui. un gamin blessé, un gamin trop fier pour l'assumer. alors ça montre les crocs pour se défendre, pour gonfler le pelage et masquer les faiblesses en attaquant les autres. et pourtant, le plus âgé il reste là, il attends la fin de la tempête avant de parler. et il avait envie de prendre le gamin dans les bras, mais il ne le fait pas. trop brusque, trop soudain peut-être. alors il se retient et il maintient juste ce sourire rempli de chaleur. « peut-être. peut-être que tout le monde n'y trouvera pas sa place, peut-être que cela en dégouttera certains. » comme ça l'avait déjà fait avec certains qui étaient partis. il pensait notamment à anakin. mais il y en avait d'autre. « mais les portes sont ouvertes dans les deux sens.» il laisse une légère pause dans ses paroles avant de finalement conclure. « il faut juste savoir dans quel sens tu veux les pousser. »


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Mer 22 Avr - 0:35
hey mister policeman ▬
gaheris&diamond
ne pas trouver sa place, hein ?
ça lui tire un rire sec, qui ébrèche sa gorge trop serrée quand il s'extirpe de celle-ci.
vraiment, il le remercierait bien de lui remettre ses plus grandes insécurités à la figure s'il n'était pas en train de se débattre avec lui-même et son envie de saccager l'ancienne résidence de son ami.
la culpabilité qui lui tordait les tripes remplacée par une colère sourde qui menace d'exploser à chacune des paroles du chevalier.
il faut juste savoir dans quel sens tu veux les pousser.

et c'est qu'il voit rouge, diamond.
à vivre ses émotions trop pleinement, on a plus l'habitude de les freiner et en bon gamin qui n'a plus de limites dans ce monde sans règles, il se laisser porter par celles-ci.
lâchant la chaise, il se redresse, carre les épaules alors qu'il relève le menton avec un mépris palpable et qu'il s'approche du chevalier.
il n'a jamais autant détesté sa taille plus que modeste que lorsqu'il est forcé de lever la tête pour le fixer dans les yeux, le visage contorsionné sous le coup de l'animosité qui l'agite.

— gardez vos bons sentiments pour vous, j'en ai rien à foutre de vous ou de votre groupe de parfait petits soldats !
c'est drôle, s'il en avait réellement rien à cirer, il ne serait pas en train de fuir comme un lâche.
diamond se détourne du plus vieux, attrape le sac qu'il avait lancé hasardeusement à son arrivée et décampe plus qu'il ne marche hors de l'appartement.
il le déteste, abhorre ses mots, exècre la morale qu'il tente de lui enfoncer au fond de la gorge à coup de sourires et de gentillesse.
la prudence est jetée par la fenêtre alors qu'il dévale les escaliers en insultant la terre entière, ouvrant la porte d'un coup de pied rageur pour entamer le voyage de retour qui le ramènerait chez lui.
et, malgré tout ça, il ne peut s'empêcher de se demander ce que ce serait, de dormir dans un lit et pas à l'arrière d'une voiture.


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Dim 26 Avr - 17:56
hey mister policeman
peut-être avait-il trop gratté. sûrement même. alors gaheris il avait décidé de ne rien rajouter. de le laisser partir sans ajouter un seul mot. c'était mieux ainsi. énerver d'avantage le garçon n'aiderait personne alors il était juste resté planté là comme un idiot à l'observer partir entendant les pas se faire violents sur le sol et la porte claquée qui avait résonné jusqu'en haut.

gaheris, il s'était de nouveau assis sur le matelas. il observait le néant en prononçant parfois quelques question à voix haute. comme si il attendait des réponses qui ne viendraient jamais. comme si il s'encourageait à trouver ces réponses. il avait laissé les minutes s'écouler, laissant le garçon rentrer tranquillement sans qu'il ai à le croiser de nouveau pour éviter de jeter de l'huile sur le feu. finalement, gaheris s'était relevé et s'était mis à ranger les affaires pour faire comme si rien ne s'était passé. comme si personne n'était venu saccager le tout ici. en riant un peu de l'ironie de la situation. car il savait très bien qu'au fond, tout aura disparu de nouveau dans quelques jours. si ça n'était pas déjà de nouveau saccagé d'ici son retour à blackwell castle.



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