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J'emmène au creux de mon ombre. Des poussières de toi • Gaheris

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Arthur
Père d'une grande famille
Père d'une grande famille
Métier Cheffe des chevaliers
Avatar Pharah (overwatch) • Sofia Boutella
Arthur
Arthur
Sam 26 Sep - 12:59

J'emmène au creux de mon ombre.
Des poussières de toi.

31 AOUT

Gaheris, tu ne trouves pas qu’il fait plus sombre ?
Tu ne trouves pas qu’il fait plus froid ?

Gaheris qu’est ce que l’on peut faire de plus ?
Est ce que l’on réussi à les protéger ?
Gaheris, les menaces, elles ont l’air si nombreuses.
Si imprévisibles.
Gaheris, tant de choses que l’on ne peut contrôler.
Renforcer les barrière.
Les rondes.
Les coeurs.
C’est tout ce que l’on peut faire.

George m’en avait parlé tu sais, de ces silhouettes étranges.
J’aurais préféré qu’elle ne restent que des suppositions.
Mais ce n’est plus le cas.
C’est trop tard.
Et certains d’entre nous manque à l’appel.

Partons Gaheris, partons les retrouver.
Pourvu qu’ils ne soient pas blessés.
Ou pire encore.

Tu te tiens à mes côtés comme lorsque nous l’avons cherché ensemble.
Sommes nous condamnés à chercher ceux qui nous sont cher dans la fatigue et la poussière ?
Il semblerait.
Est ce que tu es fatigué Gahe ?
Ils nous faudrait du café.
Ces instants avec toi me manque.
Tes histoires où la vie semble légère bien plus encore.

La vallée des paradox porte si bien son nom.
Nous voila a ses portes.
On dit que l’on si perd si facilement.
Alors j'espère Gaheris, j'espère qu’il se sont simplement perdus.

“ Je n’aime pas beaucoup cet endroit.”

Mais qu’importe.
On range les ressentiments.
Nous avons une mission à accomplir.
Sinon il va se perdre un peu plus dans ses sommeils sans fin, fatigué de compter en vain, sans ne jamais atteindre le nombres juste de cœur battants sous notre toit.

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Sam 26 Sep - 15:11
au creux de nos coeurs
Il y a cette mauvaise mine, cette mauvaise impression, l’impression de réussir de moins en moins à mentir aux autres, à te mentir à toi. Et il y a cette boule que tu sens en chacun, ce mauvais présage, cette sensation de mal-être profond et petit à petit tu te sens te fissurer et cette colle que tu fabriques par ta simple envie de réparer les autres ne te suffit plus. Tu n’es même plus sûr qu’elle suffise aux autres non plus, parce que tu es inquiet, Gaheris, tu es blessé, tu te sens faible, tu te sens inutile. Pendant l’attaque des pirates, qu’as-tu fait pour aider ? Rien. Et pour empêcher les disparitions, qu’as-tu fais ? Rien.

Et pourtant, Arthur elle te garde à ses côtés comme si tu étais utile, comme si tu aidais. Alors qu’il n’en était rien, alors que ton sourire et tes yeux n’avaient que rarement communiqué aussi peu de choses alors qu’ils n’avaient que rarement réchauffé aussi peu les coeurs. Tes mensonges ne suffisent plus, ni à toi, ni aux autres. Tes mensonges n’ont sauvé personne ni même protégé. Ton coeur était serré mais pas seulement le tiens, tu sentais quelque chose en Arthur, quelque chose qui ronge, qui grouille, qui la dévore et ça te bouffe, toi aussi. Ca la bouffe bien plus que tout le reste, tu le sens, tu le sens qu’elle va bien plus mal. Et tu regrettes ces jours où vos soucis étaient bien plus petits, tu regrettes ces jours où vous pouviez vous contenter de sourire face à un café en racontant des anecdotes de la journée.

Et lorsqu’elle parle, tu as l’impression d’entendre bien plus qu’elle n’a réellement dit. Tu as l’impression de comprendre trop de choses. Et ta gorge est soudainement nouée pour quelques secondes. Tu restes figé, le regard qui se plonge dans le sien et tes yeux fatigués n’arrivent plus à cacher cette inquiétude. Tu prends une inspiration un peu plus longue sans jamais quitter ses yeux. « est-ce que ça va ? »

la question était stupide, mal posée, mal venue. bien évidemment que ça n’allait pas. bien évidemment que tout allait mal au vu des événements. mais tu ne savais pas comment poser la question, tu ne savais pas comment mettre des mots sur tes inquiétudes. et tu n’allais certainement pas lui dire:  tu sais arthur, ce qui te ronge, ça me ronge aussi sans que je sache comment, ni pourquoi.


Arthur
Père d'une grande famille
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Avatar Pharah (overwatch) • Sofia Boutella
Arthur
Arthur
Sam 26 Sep - 15:19

J'emmène au creux de mon ombre.
Des poussières de toi.

31 AOUT

Est ce que ça va ?

Prise de court.
Elle se fige. Une seconde.
Est ce que cela se voit tant Gaheris ?
Tu n’as pas l’air trés en forme non plus.
Les sourires sur les visages sont absent.
Depuis combien de temps ?
Elle n’arrive à le dire.

- Et toi ?

Et toi Gahe.
Et toi.

Toi non plus ça ne va pas.
Alors elle ne te laisse pas le temps de répondre.
Pas le temps de prononcer un mensonge.
Que l’on s'épargne cette peine.
Celle ci au moins.

- Les chevaliers ne vont pas bien.
Et ca vaut pour elle et toi.
-Ca fait beaucoup. Comme si la tempête ca n’avait pas suffit.  

Il a fallu qu’on vous attaque.
Que l’on s’en prenne aux plus petit.
Qu’on lui enlève celui qui la soutient.

Et maintenant, maintenant quelque chose d’autre.
Et demain ?
Demain, il arrive, qu’elle ne le visualise plus très bien.

- Je ne sais pas ce qui nous guette Gaheris. Mais je crains que Bones et ses folies excentriques n’aient que peu de valeur à côté de ce qui nous attends.


Elle le sens jusque dans son ventre Arthur, elle sent que les jours vont être durs, et les dangers bien trop grands.

Il faut que l’on assure nos arrières.
Il faut qu’on se soutienne.

Avançant doucement entre les premiers arbres elle sort de sa poche une pelote de laine, en attache un bout solidement au tronc le plus proche.

- D'après l’équipe qui s’occupe de répertorier le surnaturel de cette foutue ville, les chemins ici sont capricieux. On reste ensemble d’accord ?

Qu’on ne se perde pas, nous aussi.
Mais peut être que c’est déjà trop tard Gaheris.
C’est ce que les cernes sous nos yeux disent.


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Sam 26 Sep - 15:27
au creux de nos coeurs
Un simple haussement d’épaules en guise de réponse, rien de plus. Parce que toi non plus, tu ne vas pas bien. Vous n’allez pas bien. Personne ne le pouvait après tout car même les enfants avaient perdu un peu de leur insouciance avec tout ça. Il y a ce petit sourire, ce rire nerveux qui sort alors que ta tête se baisse en écoutant le triste constat, la réalité qui était peut-être bien plus brutale que tu ne voulais réellement l’admettre. Et ça s’agite encore, ça s’agite un peu plus. Tu avais mis le doigt sur une corde sensible, tu le sens, ça te bouffe petit à petit et tu ne sais pas comment faire disparaître. Ca recommence, tu vois quelque chose grouiller en elle et tu refuse qu’elle se fasse dévorer par ça. Tu refuses que ça continue, que ça se propage. Parce qu’après tout, si elle tombe, vous tombez tous. Si elle tombe, tu as peur que tout ne parte en lambeaux.

Tu t’étais muré dans un silence qui ne te ressemblait pas, tu ne cessait d’alterner ton regard entre ses yeux et son coeur pour essayer de comprendre, pour essayer de savoir sans avoir à demander, sans avoir à réellement entendre.

Un simple mouvement de ta tête pour acquiescer et la flamme qui avait depuis toujours illuminé ton regard avait changé de forme, ton regard s’était transformé. Peut-être était-il plus dur, plus déterminé qu’à ton habitude, ton regard il témoignait de ton envie de savoir, de ton refus d’abandonner avant qu’elle ne se soulage du poids qui la ronge, quitte à ce que ça te rende fou de voir cette lueur s’agiter, quitte à ce que ça te rende fou d'alourdir encore un peu plus tes épaules. « Arthur. » courte pause dans tes paroles, tu lui laissais le temps de te faire face, tu te laissais le temps de te préparer, de lui montrer ta détermination.

« il y a plus que ça, n’est-ce pas ? » tu le sais. tu le sens, que y’a un truc qui cloche. « je- je saurais pas t’expliquer mais..je sais qu’il y a quelque chose qui te pèse. ça va au delà de toutes ces histoires, non ?» il y a quelque chose qu’elle veut porter seule, tu le sais gaheris. tu le sens et ça te bouffe de n’être qu’un simple spectateur de tout ça. tu peux nous parler, arthur, à mum, à moi, aux autres. on est là pour toi, on est là pour te soulager.  



Arthur
Père d'une grande famille
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Avatar Pharah (overwatch) • Sofia Boutella
Arthur
Arthur
Mar 29 Sep - 17:41

J'emmène au creux de mon ombre.
Des poussières de toi.

31 AOUT

Gaheris, elle ne voulait pas que ca se passe comme ça.
Elle ne voulait pas se sentir si faible dans cette attaque.
Elle ne voulait pas que tu te retrouves blessé.
Elle ne voulait pas que les enfants aient bien plus peur encore du noir.
Elle ne voulait pas que les greens envahissent la maison de la sorte.

Elle ne voulait pas, et elle n’a rien put faire.

Tu sais Gaheris, elle s’est senti si impuissante.
Elle aurait voulu qu’on lui cris dessus a son retour, elle aurait voulu qu’on lui dise qu’elle etait une cheffe incapable. Que tout était de sa faute.
Elle aurait voulu qu’on la déteste.
Autant qu’elle s’est détestée de le savoir seul.

Sans lui elle n’est plus rien Gaheris, sans lui ce château serait bien plus en ruine.
Sans lui elle n’aurait jamais eut de famille.

Alors lorsqu’il a proposé le marché, lorsqu’il a annoncé les termes du contrats.
Elle a dit oui Arthur.
Et depuis la scène repasse en boucle.

Elle ne voulait pas.
Elle ne voulait pas.
Elle ne voulait pas qu’on lui vole.
Elle ne voulait pas qu’on lui prenne.

Gaheris, tu sais, lorsque les pensées sont trop violentes, qu’elles hantent les rares heures de sommeil qu’elle s’accorde.
Elle sait qu’elle n’aurait pas dû.

Le problème Gaheris.
C’est qu’elle recommencerait, sans la moindre hésitation.

Elle doit porter ça seule, tu comprends, c’est elle la cheffe.
C’est a elle de faire les choix.
D’assumer les mauvais.

C’est ce qu’on attend d’elle.
C’est.
Ce.
Qu’il.
Fallait.
Faire.
Elle veut s’en persuader, mais c’est pas vrai.
Tout ça c’est faux Gahe.
Elle s’en veut, elle s’en veut tellement.
Parce qu’elle n’arrive pas à regretter sa décision.
Mais ça la bouffe.
Mais ça l'étouffe.

C’est de sa faute.
Seule. Seule. Seule.
Seulement sa faute.

C’est le dos qu’elle tourne, la respiration qui s'accélère.
Depuis quand appuies-tu tant sur les points sensible.
Arrete.
Ce sont ses tourments à elle.

Elle ne peut pas.
Elle ne peut plus.
Ca craque.

- Je… j’ai menti a Mum.

Elle est un bien mauvais Roi Gaheris.
Elle a été si égoïste.

-Je ne savais pas quoi faire.

Il fallait qu’il revienne.
Sans lui elle est incapable d’etre celle qu’ils vous faut.
Ce héro.

-Ils l’ont frappé tu sais ? Tu as vu son état quand il est revenu ? Si je n’avais rien fais… Est ce qu’ils nous l’auraient rendu ?

Elle dit nous.
Mais c’est faux, ça aussi.
Si égoïste.
Tu as bien changé Mahalia.

Elle s’enfonce dans la végétation.
Il faut avancer.
Il faut retrouver les autres.
Il ne faut pas penser, il ne faut pas penser à ça.
Il ne faut pas que tu deviennes complice.


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Mar 29 Sep - 18:10
au creux de nos coeurs
tu avais mis le doigt dessus, gaheris, en plein dedans. t'avais appuyé et ça n'avait rien soulagé du tout. trop de non-dits, trop de poids  du côté du Roi et tu le sens, tu le sais que ça la ronge. après tout, c'était en train de s'agiter, t'avais cette sale impression, cette sensation que ça te bouffait, ça te faisait mal et tu n'osais pas imaginer à quel point elle devait en souffrir bien plus que toi.

tu trouvais ça injuste, gaheris, qu'elle soit seule à porter ça alors que vous êtes là, que tu es là, que vous l'avez toujours été. alors elle n'a pas le droit de porter tout ça toute seule, tu voulais lui interdire.

elle n'a pas le droit d'être seule dans ça.
parce qu'elle n'a pas le droit de lâcher, parce qu'elle n'a pas le droit de tomber.
c'était idiot, cruel et terriblement égoïste mais t'avais fais de ton devoir que personne ne soit mis en Echec. et encore moins le Roi.
après tout ce que vous avez traversé, après avoir été autant fragilisé tu savais que le château ne tiendrai pas sans arthur.  

la main crispée, serrée contre ta propre chair ton regard n'avait pas quitté un seul instant la silhouette de Arthur. tu ne comprenais pas ce qu'il se passait, tu ne savais pas ce qu'ils avaient vécu là-bas mais tu savais que t'avais laissé faire ça. tu savais que t'avais été inutile, que t'avais été incapable de protéger qui que ce soit, ni eux, ni les enfants, personne. t'avais juste aidé les asaillants à ne pas se faire blesser. voila, la seule chose que t'avais reussi à faire, aider ceux qui vous ont blessé.

ce que tu avais pu être con, gaheris.
mais ça, c'était fini, non ?
tu te l'es promis, de ne plus laisser ça passer, non ?
alors, il était hors de question de laisser les choses couler ainsi, c'est ça ?
tu ne voulais pas laisser arthur s'en tirer sans rien dire, non ?


tu n'avais pourtant rien dit depuis qu'elle avait repris la parole, tu l'avais laissée faire, t'avais essayé de comprendre. tu ne comprenais pas et cela t'énervais. oh, tu n 'étais pas en colère contre elle, gaheris, tu étais en colère contre toi, contre ton incompétence. et cela se sentait dans ta voix que tu étais en colère, que tu étais sur le point de craquer. ton masque si souriant, il était tout craquelé, gaheris, et tes yeux fatigués, tes traits tiraillés par le poids de ta propre incompétence ils n'étaient plus si bien camouflés.

« arthur.» ton timbre était si dur, presque froid, méconnaissable et tu ne t'en rendais même pas compte. ta main s'était avancée pour attraper son bras, ta poigne était ferme et ton regard était déterminé. tu refusais de le détourner, de fuir, de l'abandonner. « qu'est-ce qu'il s'est passé, là-bas ? » qu'as-tu fais ? qu'est-ce qu'il te pèse ? tu avais l'impression qu'elle en avait déjà dis de trop mais ce trop, il avait un goût de trop peu, qu'elle n'avait effleuré que la surface de ce qui la rongeait. « t'as pas à porter ça seule. je te l'ai déjà dit avant, je te le redis aujourd'hui. peu importe ce que c'est. »

mais tu le sais, gaheris, que même en étant dans cette situation elle ne dira rien. tu sais qu'elle cherchera à s'échapper, à contourner. « tu sais, arthur, tu peux pas me mentir, tu peux pas me le cacher. » oh t'avais sauté les deux pieds dedans, gaheris, tu t'étais embourbé jusqu'au cou dans ce merdier que t'avais toi-même crée et voila que tu voulais y emmener arthur, pour l'aider, pour t'aider. par pur égoïsme, par pur frustration de ne pas savoir, de ne pas pouvoir être capable de sauver le monde avec ta fausse dégaine de héro foireux. « je sais pour ton pouvoir. » non, tu ne savais pas exactement, c'était faux, mais elle, elle ignorait ça, non ? tu t'en voulais terriblement d'en venir à là, mais avais-tu le choix ? t'étais-tu seulement laisser une autre issue ?



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