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Plonger et disparaître • Gaheris

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Sam 13 Fév - 10:28
Plonger et disparaître
Il paraît que l’on peut entendre les arbres murmurer ici bas, dans cette forêt où l’on ne semble jamais être totalement seul. En soi, c’est à demi-rassurant et à demi-inquiétant, d’être ici par cette nuit sans lune. Le faisceau de la lampe-torche balaie les arbres gris, le vent souffle et souffle dans les branches et les feuillages. Parfois, on croit entendre des mots mais on préfère penser que ce n’est que l’imagination à vif des uns et des autres.

C’est ce qu’il préfère penser, Almace.
A marcher sur ces branches qui craquent,
sur sa jambe qui casse,
sur sa canne qui claque,
sur ses semelles qui crissent,
dans cette forêt qui crève.

Il a abandonné son compère à l’orée de la forêt, le but était de l’explorer demain en journée, lorsque le soleil serait haut et clair dans le ciel. Il se dit que c’est par fierté, c’est qu’il a comme toujours dû insister pour venir patrouiller ici - jamais seul désormais. Mais au fond, il a cette insouciance de celui qui ne craint plus la mort désormais - elle viendra un jour ou l’autre, le plus tôt serait le mieux. Il sait qu’il est venu ici pour une raison.

Y plonger et disparaître.

Le froid se fait plus mordant à mesure qu’avance le mois de février, et sa jambe se fait plus raide également. Il trébuche quelques pas, sur une racine qui poussait là ou sur une pierre mal placée qu’il n’avait pas vu dans l’obscurité de la nuit. Il marmonne et jure, exècre ce corps qui doucement l’abandonne jusqu’au jour où totalement il le lâchera. Alors peut-être est-ce pour cette raison qu’il a insisté pour venir. Prouver qu’il est encore capable de tenir.

Il paraît que l’on peut entendre les arbres murmurer ici bas, des souffles et des mots que l’on reconnaît pas. Et voilà qu’il les entend ces mots, Almace, sans pour autant qu’il ne parvienne à les comprendre. Alors il se stoppe et s’immobilise, il l’attend l’Ombre qui voudrait venir le bouffer dans la nuit, il l’attend depuis des semaines et des mois. Ce ne sont pas les sourires tristes de Mum ou les remontrances de Cursed qui le feront changer d’avis.

(Putain, ça fait mal.)

- Qui est là ? demande-t-il à la nuit. Allez viens me chercher... De toute façon...

Je suis déjà mort.

Alors il entend finalement, le branches qui craquent, les jambes qui cassent, les semelles qui crissent et la forêt qui crève. Quelques secondes encore tendues, suspendues. Avant qu’entre les arbres et dans la lueur de la lampe n’apparaisse

un fantôme.


Résumé:
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Lun 15 Fév - 22:20
almace & gaheris
breathing
février 2021
le trou noir complet. la dernière image en tête était floue, pas claire, il se souvient d'arthur, il se souvient d'une discussion importante, il l'a perdue de vue, il faisait tout noir, il se souvient avoir eu peur puis soudainement plus rien. plus aucune crainte, plus aucune peur. il ne se souvient pas du lieu, il a du mal à reconnaître, il observe de longues secondes avant de finalement comprendre où il était, où il s'était perdu.

(où on l'avait perdu.)

arthur. arthur ! il avait envie de prononcer ton nom, il avait envie de se faire entendre, que tu le retrouves, après tout vous étiez venus ensemble. mais rien ne sortait correctement. à peine une syllabe, juste un simple bruit étouffé et douloureux. oh a cet instant, gaheris était troublé, gaheris avait peur, peur de ne pas comprendre ce qui lui arrivait, peur qu'il soit arrivé quelque chose à arthur. il ignorait tout, gaheris, il ne réalisait pas l'état de ses vêtement qui étaient délabrés, il ne réalisait pas que le temps s'était écoulé sans lui.

les jambes frêles qui ne semblaient plus pouvoir le porter malgré toute la volonté qu'il y mettait, l'énergie était absente et il avait l'impression de ne plus savoir comment faire. il avait l'impression d'ignorer comment marcher, comment se lever, comment parler. la panique, l'angoisse, l'inquiétude montaient dans la gorge et pendant un instant gaheris avait peur de ne plus être, pendant un instant il se sentait complètement impuissant.

il inspire,
puis expire.


un doigt qui bouge,
puis un second.
maintenant c'est le poignet,
puis le bras en entier.

soupir de soulagement, au moins il n'avait pas perdu la motricité dans le second et il sentait petit à petit ses jambes bouger. la main accrochée contre l'écorce de l'arbre le plus proche, se redresser sur ses deux jambes relevait d'un effort frustrant pour le chevalier. et il sentait le besoin de rester accroché à cette écorce au risque de retomber. il sentait ses jambes trembler, il sentait son corps réclamer des forces qu'il n'avait pas, sans savoir pourquoi. il continue à essayer de faire sortir sa voix, il a mal, sa gorge le serre mais il sent le contrôle revenir petit à petit.

le pas qui traine, la poussière qui roule sous ses vieilles chaussures et les branches mortes qui cassent sous son poids alors qu'il tente d'avancer lentement. et soudain il y avait quelqu'un, une voix.
par reflex il se fige un peu, gaheris, et puis il semble reconnaître sans véritablement visualiser la personne. mais il sait qu'il connaît. il sait que la voix ne lui ai pas inconnue.

les yeux qui s'écarquillent et le coeur qui se desserre dans un élan de soulagement lorsqu'il visualise finalement le visage si familier d'un ami. oh etham, qu'il était content de te voir, qu'il était content de voir qu'il n'était pas tout seul ici et qu'il n'allait pas finir perdu, qu'il n'allait pas finir par errer des heures, des jours durant dans la forêt sans jamais pouvoir vous retrouver. il était heureux de te voir, parce qu'il ignorait encore qu'à tes yeux c'était qu'un spectre. « etham ! »

il s'arrête alors qu'il veut te rejoindre, parce qu'il sait qu'il allait juste finir par s'étaler au sol, alors il se contente de reposer son épaule contre l'arbre, regardant autour de lui, autour de toi pour voir si une autre figure familière allait pointer le bout de son nez. « est-ce que arthur est avec toi ? je l'ai perdue de vue. » il ignorait encore, que ses paroles ne faisaient aucun sens, virgile. il ignorait que arthur était partie depuis de longs mois de la forêt, il ignorait tout. même ton regard, il ne le comprenait pas.

résumé:
   
The guardians
Negmow gespu'tuatl.
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Métier préserver le monde de la dévastation.
The guardians
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Mar 16 Fév - 17:15
INTERVENTION
Il fait si noir.
Mais la forêt n’a pas besoin de ses yeux pour voir.

Elle n’a pas besoin de ses yeux pour reconnaître ta silhouette. Tu n’as pas l’air en pleine forme. Tu n’as pas froid, avec tes habits dans un tel état ? La forêt est patiente, alors elle t’a laissé te relever à ton propre rythme, un œil inquiet sur toi.
(Plusieurs yeux, même ?)

Bientôt, tu te lèves. Tu sembles toujours sur le point de tomber.
Ta main sur les écorces froides.

Est-ce toi qui se tient aux arbres ?
Ou bien est-ce les arbres qui te retiennent ?

L’as-tu remarqué, les mouvements de la forêt ? Ceux te guidant jusqu’à l’autre moitié ? L’as-tu remarqué, l’écorce qui glisse sous tes mains, les branches qui t’ouvrent un chemin, les racines qui t’incitent à aller dans cette direction ?
L’as-tu remarqué, dis ?
Ou bien n’était-ce que ton instinct ?

Et alors qu’enfin vous vous retrouvez, les oiseaux, posés dans un bruissement d’ailes dans les branches si hautes dans le ciel noir, chantent vos retrouvailles.

(je ne sais pas encore si je repasse en fonction des tours jpp je vous tiendrai au courant !!)
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Sam 20 Fév - 10:37
Plonger et disparaître
Des pas. Traînants dans les bois, traînants sur le sol jonché de ses feuilles mortes et de sa fine couche de givre. Des pas et des mots qui résonnent dans la nuit, la silhouette enfin apparaît devant le faisceau lumineux de la lampe-torche. Un fantôme, voilà bien ce qu’il pense, Almace, lorsqu’il te voit te traîner jusqu’à lui, des paroles incohérentes entre les lèvres. Et il te fixe, un long moment sans répondre, sans savoir quoi dire, la voix envolée elle-aussi - comme toi quelques mois plus tôt.

- Virgile...?

Tu réponds par son prénom - oh prénom qu’il ne porte plus désormais, Etham s’est envolé avec la tempête bien que parfois, il refait surface sans savoir comment ni pourquoi. Et tu parles d’Arthur, mais tu sais, Arthur n’est pas là, elle est loin à l’autre bout de la ville, au château probablement en train de dormir - il espère, peut-être est-elle comme lui, toujours éveillée malgré la nuit qui est tombée depuis bien longtemps maintenant.

Et il te regarde, de bas en haut, sous le faisceau de la lampe et tes fringues déchirées, abîmées. Tu n’as pas froid vêtu ainsi ? On dirait que tu portes encore des vêtements de la mi-saison, lorsque seulement l’automne venait frapper à la porte de la ville en ruine.

- Arthur ? voix rauque, emplie d’incompréhension. Arthur, elle est au château, elle... Dort ? Peut-être ?

Voilà bien ce qu’il parvient à répondre.
La vérité simple et dure, Arthur n’est pas là ce soir.

Encore un moment d’incompréhension et de méfiance - qui es-tu après tout ? pourquoi avoir disparu des jours, des mois durant pour seulement réapparaître ici et maintenant ? qu’as-tu fais tout ce temps, depuis le jours où Arthur est revenue sans toi des ces chemins ? est-ce tu étais tout ce temps juste ici ? Tu sembles tellement perdu, tu sais. Même toi, on dirait que tu n’as pas la moindre idée de ce qui arrive maintenant.

- Virgile ? Il commence, il ne sait pas, il ne sait plus mais il tente, il essaye de comprendre. Pourquoi tu es là à nouveau. Virgile, on est quel jour ?


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Sam 20 Fév - 11:27
almace & gaheris
breathing
février 2021
gaheris il sentait ses sens revenir petit à petit, il récupérait tout, petit à petit alors qu'il n'était pas tombé, par un miracle qui lui échappait alors qu'il y avait comme cette présence, cette intention rassurante qui embaumait les alentours. ou peut-être était-ce son imagination qui lui jouait des tours.

il le comprends à ton regard, tu sais, qu'il y a quelque chose qui ne va pas. mais ça lui échappe, il ne comprends pas. il mets du temps avant même de voir ton accoutrement, il mets du temps avant de sentir le froid venir chatouiller sa peau, gaheris il est perdu, il a une mauvaise impression et il ne sait pas pourquoi. il sent dans son corps qu'il ne pourrait pas tenir tout seul alors il reste encore un peu contre le tronc de l'arbre tout en alternant son regard entre toi et les environs. la peur de comprendre ce qu'il se passait montait petit à petit dans sa gorge, pour venir s'y nicher sans jamais réellement partir.

arthur elle dort.
elle est pas là.
elle est partie.
pourquoi est-ce qu'elle serait partie sans lui ?
est-ce que tu peux lui dire, etham ?
est-ce que tu peux le rassurer, le soulager ? car gaheris commence à avoir peur, parce qu'il comprend, petit à petit il réalise que les choses ont changées, que les choses ont bougées sans lui. les arbres ne sont plus pareils, ta tenue le prouve. et la chair de poule qui ressortait de sa peau était un autre signe. il reste muet quelques instants, son regard dirigé vers le sol comme pour fuir le tiens, comme pour ne pas te laisser le voir peu à peu céder à la panique.

ta question n'avait rien d'anodin. il le savait, il s'en doutait déjà, qu'il y avait quelque chose qui n'allait pas, qui ne tournait pas rond. mais ta question était probablement la touche qui venait briser tout ce qui, dans son esprit, semblait refuser de croire à la possibilité de ne pas avoir été la pendant quelques temps.
trop longtemps, à en juger par ton accoutrement.
gaheris il se répète les choses dans son esprit, il se focalise sur ton écharpe, sur ton manteau, il sent encore une fois sa peau frissonner et il ne semble pas réagir plus que ça alors qu'au fond il était frigorifié mais trop perturbé pour le relever réellement.

la réponse se fait attendre.
il te fixe et il y a ce rire qui finalement s'échappe, ce rire qui vient essayer de soulager ses pensées qui se bousculaient et qui n'avaient trouver aucune autre issue que ce rire jaune, avant que ses jambes ne le lâche et qu'il se laisse glisser contre le tronc jusqu'au sol sans réellement chercher à se retenir. « 31 aoüt. » la voix cassée, un peu faible, sans conviction mais pourtant il ne mentait pas. pour lui on était le trente-et-un. mais tu savais tout autant que lui, que c'était faux, n'est-ce pas. « mais on sait tout les deux que c'est faux, hein ? » oh il était misérable, le chevalier de pacotille, avec la tête posée contre le tronc et cet air battu alors qu'il osait à peine regarder dans ta direction. il voulait te demander ce qu'il s'était passé, ce qui lui était arrivé. mais à la vue de ta tête, de ta réaction, gaheris n'était même pas sûr que tu puisse lui fournir ces réponses qu'il ne pouvait te donner non plus. « alors...on est quel jour ? réellement. » sa voix n'était en rien celle à la quelle il vous avait habitué, cassée, affaiblie, défaitiste. il regardait dans ta direction sans te fixer directement avec ce sourire qui n'avait rien de chaleureux.

tu sais, etham, il est désolé, son regard il hurle ça, il hurle des excuses sans même savoir pourquoi. son coeur se fait ronger par une culpabilité qu'il ne saurait expliquer et ça le bouffe. il y a tout qui s'agite dans sa tête, dans ton coeur, il le sent, que tu n'es pas à l'aise. et il le sent, qu'il en est l'origine, il le sait, pas besoin de sixième sens, de pouvoir à la con pour ça.
   


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Mar 23 Fév - 16:21
Plonger et disparaître
Le trente-et-un août.
Tu sais, Virgile ? Le trente-et-un août, c’est le soir où arthur est revenue sans toi, c’est le soir où tu as disparu. Mais oui, on sait tous les deux que ce n’est pas vrai. Tu le dis toi-même, Virgile, alors que tu glisses le long de ce tronc d’arbre. Il voudrait bien venir t’aider, mais tu es un peu loin pour lui, désolé. Il ne peut plus se précipiter pour t’empêcher de chuter, mais on voit rapidement ce mouvement vers l’avant, et il finit par se rapprocher lentement, précautionneusement avec la canne qui tape sur le sol empli de feuilles mortes.

Il s’accroupit à tes côtés.
Et d’un geste fraternel, il prend ta température.
Voir si tu ne délires pas.

- On est le treize février, Virgile.

Il lâche la bombe.
Le treize février.

Voilà des mois que tu as disparu, Virgile. Sans nouvelle, sans explication. Tu étais parti et maintenant, voilà que tu reviens par ici, dans cette forêt. C’est étrange, tu sais ? Almace, il ne comprend rien à ce qu’il se passe ici, il ne comprend pas cette ville, il comprends pas les phénomènes qui s’y passe. Il fait comme tout un chacun, il les subit et voilà tout. Il essaye de vivre - de survivre - avec.

- Tu te souviens de quoi, Virgile ?

Tu n’as pas froid, Virgile ? Tes vêtements déchirés et la température de février qui descend et descend encore. Sur ton crâne, il enfonce son propre bonnet, au moins ce sera déjà ça de réchauffé. Puis il te saisit le bras et le passe derrière son cou, il faut se relever, tu ne peux pas rester là dans ce froid et dans cette tenue.

- Aller, il faut qu’on essaye de rentrer, annonce-t-il d’un air déterminé. Le château est loin, loin à l’autre bout de la ville, c’est désespérant d’y songer mais il évite de te le dire. Il y a quelqu’un qui attend à l’orée de la forêt, on va déjà aller là-bas.


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Lun 29 Mar - 22:24
almace & gaheris
breathing
février 2021
le couperet tombe.
c'est brutal, violent. trop amer à son goût.
gaheris il essaye d'avaler la nouvelle, il pensait s'y être préparé avec les quelques secondes que tu lui avais donné. le silence est lourd mais il parle bien plus qu'il ne le faudrait. il ne sait plus quoi dire le pauvre égaré.
profonde inspiration, il retient quelques secondes avant de relâcher le plus lentement possible son souffle. il réfléchit à ce dont il se souvient réellement. le temps étant sur arrêt pendant quelques secondes de plus.

tu sais almace, il ne se souvient pas de grand chose maintenant qu'il y pense. « j'étais avec arthur, on parlait.» il arrête, ça revient, ça se rembobine et ça passe en boucle, on dirait qu'il revoit tout en accéléré mais non, tout est allé si vite. « on a entendu un cri, on a cru voir quelque chose puis plus rien. c'était le noir complet. » il y a cet air un peu défaitiste qui ne lui va pas sur le visage. gaheris il culpabilise si fort face à son incapacité à avoir fait quelque chose. face à l'abandon de plusieurs mois qu'il vous a imposé.

ton bonnet sur la tête était la chaleur incarnée, son corps était peut-être encore glacé mais il se sentait un peu mieux. c'était étrange, il se sentait comme un enfant et il n'arrivait pas à se défaire de cette frêle image. il voulait repousser ton aide, tu sais, almace. il voulait pas te laisser l'aider ainsi, il voulait pas te laisser l'iader à se soulever. mais au fond, il savait qu'il n'était nullement en position de faire un tel caprice, alors sa fierté il l'a ravalée, il ne l'a pas laissée se réveiller. il a acquiescer en silence à tes paroles.

« est-ce qu'il y en a eu d'autres ? » il inspire alors que ses jambes semblent de moins en moins réticentes. oh il ne se sentait pas capable de courir, il ne se sentait pas capable de marcher une longue distance sans un minimum de soutien ou quelques pauses, ça c'était une autre certitude qu'il aurait beaucoup de mal à admettre. « des disparus, des personnes qui sont réapparues ? »

oh il aimerait tant que tu lui dises que tout était revenu à la normale, que les disparus n'étaient plus et qu'il était le dernier des fantômes à réapparaitre. il aimerait savoir que tout est redevenu normal, que Blackwell se porte bien, que tout le monde se porte au mieux, que les sourires sont là et plus nombreux que jamais. il aimerait bien savoir ça, gaheris. mais au fond, il savait bien que tu ne serais pas capable de lui dire tout ça. « est-ce que tout va mieux à blackwell ? » est-ce que tout va mieux chez nous ? la voix elle tremblait et il ne saurait dire si c'était le froid qui lui jouait des tours, sa fatigue ou bien son état d'esprit.
probablement un peu de tout.
   


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Mar 30 Mar - 17:29
INTERVENTION
La forêt se lamente de ses deux chevaliers dans le froid, dans la nuit, perdus au milieu de nulle part.
Entre ses branches qui tentent de s’écarter pour offrir un peu de lumière et ses oiseaux qui chantent tristement en vous voyant blessés, dans le corps, dans les âmes.

Elle le remarque, elle.
La forêt. Elle remarque vos jambes, tremblantes, qui peinent à tenir vos propres poids.

Tu le dis toi-même.
Il faut qu’on essaie de rentrer. Mais comment rentrer, dis ? Elle réfléchit.
Elle veut vous aider. Tellement. Elle qui se cache dans les ombres.

Alors finalement, entre vos voix, un nouveau bruit vient s’ajouter.
Des pas. Lents. Lourds. Rien d'humain. Les branches s’écartent doucement à son passage, caressent le poil blanc immaculé, propre comme s’il venait tout juste d’apparaître. Il est si bruyant et discret à la fois, dans cette forêt.

S’approche de vous, ce grand lion blanc.
Qui baisse la gueule une fois près de vous, comme un salut. Comme on retrouve un vieil ami. Tu le reconnais, dis, Gaheris ?

Il se couche, doucement à vos pieds.
Et vous invite à monter.

On rentre.

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Mer 31 Mar - 22:04
Plonger et disparaître
On parlait avec Arthur.
Le noir.
Plus rien.


Ça fait mal à entendre. On n’a pas su te sauver, on n’a pas su empêcher tout ça, toutes ces disparitions. On n’a rien su faire, si ce n’est subir et espérer qu’un jour tout s’arrêtera. Mais rien, rien ne s’arrête, tu n’as pas été le premier à disparaître, tu n’as pas été le dernier non plus. Mais tu es bien le premier à revenir d’entre les disparus. On voudrait bien y répondre, à ta question. Il voudrait durant un instant seulement te mentir. Te dire que tout va pour le mieux. Que tout le monde est rentré. Que personne n’est mort.

Mais il n’y arrive pas.
Le mensonge reste coincé dans sa gorge.

Parce que la vérité est ailleurs. La vérité, c’est que les disparus se multiplient, qu’on ne les explique toujours pas, que les noms qui manquent à l’appel ne cessent de s’allonger. Des enfants, des adultes - il était jusque là le dernier à la tale ronde - tout le monde. L’Ombre n’épargne personne, n’a pas de cible. Elle s’attaque à tous. Qu’importe ce que l’on en pense.

- Tu es le seul qui soit revenu.

Le silence pèse.
Quelques instants seulement.

- Allez, on s’en va.

Il te prend par le bras, te relève sur tes jambes branlantes et te maintient par l’épaule. Il faut rentrer avant toute chose, les questions et les réponses viendront plus tard, après. Il sera là pour te les annoncer mais à l’heure actuelle, il faut que tu parviennes à te lever et à marcher. Et alors qu’il commence à faire quelques pas lents - putain ça tire sur sa jambe, vont-ils seulement réussir à tenir cinq mètres durant ? - d’autres bruits se font doucement entendre. Pas lourds, pas lents de l’animal qui approche et enfin apparaît devant vous la fourrure immaculé de ce lion dont peut-être il a déjà entendu parler.

Mais pour l’instant, ces histoires sont lointaines.
Un lion sous son regard.

- Oh putain !

Réaction des plus logiques, normales, innocentes. Il s’imagine bien le lion évadé du zoo une année plus tôt, parti vivre dans la forêt tout ce temps maintenant. Et qui désormais a trouver son repas du soir. Car qu’est-ce qu’ils pourraient bien faire, un handicapé et un estropié face à un lion de cette taille ? Rien, c’est bien là ce qui lui traverse l’esprit.

Et pourtant.
Et pourtant rien ne se passe.

L’animal se couche sous votre regard, vous invite à monter. Almace le regarde, d’yeux écarquillés, sans pourtant bouger, à te tenir à bout de bras sur vos jambes éclatées. Putain, est-ce que vous allez vraiment faire ça ?


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Mer 14 Avr - 22:50
almace & gaheris
breathing
février 2021
il se fait silencieux pendant quelques secondes le chevalier, il avale la nouvelle qu'il s'était pourtant déjà préparé à entendre et malgré les quelques minutes passées à trainer le pas tous les deux dans la forêt, la tête perdue dans ses pensées, c'est ton exclamation dans une langue familière qui le sort de ses pensées trop noires pour lui ressembler.

il reste un instant à ne rien pouvoir dire, le chevalier avant de finalement exploser de rire face à la tension qui venait soudainement de retomber rien qu'en voyant la majestueuse bête se coucher. oh, il la reconnaissait bien, cette bête, elle lui était déjà venue en aide il y a pas si longtemps de cela, pour lui en tout cas. « Pardon je. C'est- » il s'interrompt, il souffle, l'air soulagé et tends sa seule main valide vers lui, sans aucune peur il la passe au travers de ses poils immaculés. « On peut dire que c'est un ami. » il n'y a rien à craindre, après tout, il l'avait déjà aidé par le passé alors qu'il avait le corps en lambeaux. « tu as vraiment le don pour me dénicher quand il faut, hein.»avait-il prononcé à voix basse à l'intention de l'animal. il avait l'impression que c'était un ange gardien, ce majestueux lion et il ne s'en plaindrait pas. il lui était déjà redevable lors de l'attaque de blackwell et maintenant ça. le pas tremblant il finit par se positionner sur son dos, l'air soulagé et les épaules bien plus légères qu'il y a quelques secondes, oubliant peut-être pendant quelques instants les tristes nouvelles qu'on lui avait apporté. et finalement, il te fait signe de le rejoindre, almace, de faire confiance à son ami, son protecteur dont il ne savait rien.
   


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Sam 17 Avr - 21:11
INTERVENTION
Il est vrai que parfois, on oublie ses apparences effrayantes.
Heureusement que l’un de vous deux l’a déjà vu. Heureusement que tu le reconnais, ce lion. Il aurait été bien bête, sinon, à vous faire fuir.
Mais il est bien heureux de vous avoir trouvé, ce lion.
De vous aider, encore.
Vous protéger. Il le faut.

C’est cette main qui ne bouge plus qu’il lèche en guise de réponse.
Il se couche le plus possible, ce lion, pour vous aider à grimper sur son dos. Tu as l’air assez réticent, toi avec ta canne, peut-être est-ce simplement son apparence qui te surprend, qui t’effraie.
Il est vrai qu’il n’a pas toujours été gentil, ce lion.
Vous pourtant, il n’oserait vous blesser.

Une fois tous les deux montés, il vous fait confiance pour vous accrocher fermement parce qu’il— n’attend pas plus longtemps pour se redresser et s’enfuir à toute vitesse d’ici.
Il frôle, les branches, les arbres, presque comme si un chemin était tout tracé.
Comme si la forêt lui avait offert la place pour passer.
Mais la forêt n’est bientôt plus qu’un souvenir.
Le lion ne s’arrête pas une fois sorti de ses arbres et ses murmures, il continue sa course, loin si loin.

Il sait où vous vivez.
Il sait où s’arrêter.

C’est plus compliqué pour lui, de courir dans les gravats qui remplacent l’herbe de la forêt, mais pourtant, voilà que finalement se dessine la silhouette du château dans la nuit noire.

• Du coup j'ai assumé qu'Almace est monté sur le lion à la suite de Gaheris, dis-moi si jamais ça ne te va pas !!!
• Je l'ai pas arrêté au château jpp mais vous pouvez assumer dans votre prochaine rep qu'il vous dépose au château, merci de laisser 5 étoiles et une bonne review sur Uber.

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Dim 18 Avr - 17:45
Plonger et disparaître
Qu’est-ce qu’il est en train de faire ?
C’est tout de même une grande question.

A monter à cheval sur ce lion géant, à galérer à cause de sa jambe en vrac, bien trop tendue et douloureuse depuis ces quelques jours qui passent, d’autant plus qu’il a crapahuté dans la forêt plus tôt. Putain, mais quelle idée, quelle idée et c’est d’ailleurs ce qu’il marmonne dans sa barbe, alors qu’il parvient enfin à se caler sur le félin, sa canne tenue fermement dans sa main.

- Mais putain, qu’est-ce que je suis en train de foutre...?

Et il n’a pas le temps de plus en dire que voilà que l’animal démarre et file, loin et vite à travers les arbres et les branches. Et il tient, bien difficilement, sa canne du bout des doigts, le corps qui se ballote sur le dos de l’animal. Oh, il risque de tomber, plusieurs fois il est vrai. Qu’est-ce qu’il est en train de foutre, c’est tout de même la grande question qui traîne depuis quelques minutes dans sa tête.

Putain Virgile.
Même si tu es revenu.
Tu as intérêt à avoir une bonne explication.
Pour ce lion de malheur.

Et alors qu’il voit l’orée de la forêt s’éloigner derrière eux, le voilà Almace, qui se souvient soudainement de celui qu’il a abandonné non loin des bois. Ils étaient censés l’explorer demain. Peut-être. Merde.

- Merde attends ! Putain de lion, attends !

Mais le lion, il s’en fout.
Il ne le comprend pas.
Ou il ne l’écoute pas.

- J’ai un mate pas loin ! Et... bon merde.

Et on l’oublie. C’est bien ça ?
Ça semble en tout cas.

Alors il roule des yeux et laisse couler, tant pis l’autre paniquera au réveil encore plus lorsqu’il se rendra compte qu’Almace n’est pas revenu. Oh non, il l’imagine déjà revenir au château en panique. Et d’ailleurs, où ils vous amènent ce lion ? Le château enfin apparaît dans l’obscurité de la nuit. Oh, il finit bien par descendre, avec autant de grâce qu’à la montée, gauche et malhabile et surtout grandement soulagé. Il souffle, enfin c’est terminé.

Putain, Virgile.
Il va te tuer.


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