lance (voltron, par asterein / dee-woo (art), séraphin, anakin uwwwu)
Luciérnaga
Lun 28 Sep - 22:17
ignore all those big warning signs
il pleut il y a un vieux poème sur ça dans une autre langue, dans un autre pays, presque dans un autre temps et il y a d'autres mots d'or sur des fleurs des enfers les fleur du mal (la pluie et les fleurs étaient amants) (juste un peu, juste ce qu'il fallait pour engendrer le plus grand chaos de leurs vies) mais moi je ne connais les pétales que dans la joie c'était papá qui les ramenait quelques fois par mois, oh elles étaient toujours belles et elle trônaient juste à l'entrée comme pour s'assurer que tout le monde allait bien que tout tournait rond je crois que je n'aime plus les fleurs je n'ai jamais aimé la pluie moi je suis un garçon-soleil et quand il disparaît j'ai juste l'impression que c'est une stupide lumière jaune inutile et difficile et abandonnant tous ses enfants. ah. un troisième père disparu. je n'aime plus le soleil, me dis-je, injustement, dans sa plus grande absence, sans écouter ses excuses. je n'aime plus les fleurs, affirme-je, mais elles sont là et alors --alors je me dois de le leur dire. de les maudire. je m'avance hors de mon abris ; juste un peu, pas beaucoup, pour voir pourquoi un jour j'ai aimé leur pétales et leurs senteurs et leurs couleurs. ça me brise le cœur.
résumé:
luci n'aime pas la pluie parce qu'il ne voit plus le soleil. il est franchement affecté par cette météo. il remarque les fleurs et ça lui rappelle son père qui en ramenait souvent à sa mère. comme il est déjà de base de mauvaise humeur (batou + la pluie), il est 200% égoïste / enfantin et décide qu'il n'aime plus les fleurs (ça durera cinq minutes mais il en a besoin ok). du coup il s'avance pour, théoriquement, aller en arracher une au hasard. il est pas encore certain de vouloir le faire mais voilà.
note : c'est un solo, donc à vous cher.e pnj
November
j'suis tout nu j'ai pas de rang !
Gardien du phare
overcast • len-yan (dA)
November
Mar 29 Sep - 0:03
INTERVENTION
Si elle avait pu te voir, que penses-tu qu'elle t'aurait dit, Luci ? Si elle avait pu te sentir, te regarder et t'apprécier comme tu le fais avec elle, que penses-tu qu'il se serait passé ? Si seulement tu entendais la pluie tomber, si seulement tu voyait les bourrasques de vent s'engouffrer jusqu'à toi, t'envelopper pour mieux te repousser.
Si seulement tu étais aussi sensible qu'elle, elle qui a l'impression de se déraciner à la moindre brise qui l'effleure. Si seulement tu ne la haïssais pas tant pour n'être qu'elle même, pour ne faire qu'exister. Et alors que tu t'approches, qu'elle ne peut te sentir, qu'elle ne peut te voir, qu'elle ne peut rien te dire le vent se lève, caprice d'un monde que tu regardes avec des yeux d'enfant, et il fait tomber les barrières, il soulève les espoirs et camoufle les rêves. Parce qu'au delà de toi, il y a elle, il y a lui, au delà de tout il y a toi, il y a la fleur et il y a le vent.
Pour toi, Luci il n'y en a qu'une, aux feuilles audacieuses et aux pétales en étoile, d'un jaune profond, solide, présent.
Et plus tu sembles t'en approcher, plus l'air semble te manquer. Pourtant de l'air il y en a, tout autour de toi, il souffle si fort que tu ne t'entends plus respirer. Autour de toi, une vraie bourrasque semble se former.
• Dans mon post, tu retrouves un petit descriptif de ta fleur. • Il y a aussi un petit phénomène qui se trame quand tu t'en approches. • Libre à toi de réagir et d'intégrer mon intervention, je reste dispo si tu as la moindre question. Je risque de repasser, on verra héhé.
Luciérnaga
no glasses who dis
ferrailleur
lance (voltron, par asterein / dee-woo (art), séraphin, anakin uwwwu)
Luciérnaga
Mar 29 Sep - 21:16
tw : dépression et pensées suicidaires (je ne sais pas si je dois mettre en spoiler ??)
water up to my knees
il pleut il pleuvait mais le crachin les nuages noirs l'ambiance maussade oh au final c'est du pareil au même si elle avait pu me voir elle aurait été dépitée de cette déchéance de ces choses faibles pour lesquelles on ne mérite même plus d'essayer ce n'est pas comme ça pas comme ça qu'elle m'a élevée si elle avait pu me voir elle aurait été dégoûtée de cette haine des excuses qu'on fabrique sur des papiers d'origamis trop trempés pour servir à quoi que ce soit, même plus fichu d'allumer la moindre lumière si elle avait pu me voir peut-être aurait-elle vu plus loin et peut-être aurait-elle sentit que moi aussi le vent balaie toutes mes racines. elle est jaune comme le soleil qui me manque. je crois que c'est pour ça que je la déteste elle est devenue moi quand j'ai lâchée mon auréole elle m'a remplacée plus vite qu'il n'en faut pour respirer et alors peut-être qu'il faudrait arrêter ne pas inspirer expirer regarde ! même le ciel me le dit est-ce que c'est Lui ? enfin décidé à m'avouer à quel point je suis ah inutile ingrat incapable détestable ignorant idiot infect damné répugnant odieux médiocre insignifiant insuffisant piètre remplaçable atroce affreux néfaste pernicieux, malheureux. les yeux dans les yeux les yeux dans le vide le vide dans les poumons les poumons dans le vent le vent, doucement, passe sous l'épiderme il vient enlever tout ce qu'il y a de trop et si je continue, peut-être peut-être ne restera-t-il plus que mes os.
résumé:
luci "enrage" de cet acte de résistance, mais y voit aussi un signe, aka qu'il est temps d'en finir. il signe et s'avance.
November
j'suis tout nu j'ai pas de rang !
Gardien du phare
overcast • len-yan (dA)
November
Mar 29 Sep - 23:49
INTERVENTION
Dans le ciel il y a le soleil, que tu ne vois pas, que tu ne vois plus. La pluie a disparu, elle laisse derrière elle l’odeur de mousse, l’odeur de lichen et celle de la forêt, elle est boisée, elle est fleurie. Et sur Terre il y a les flaques, il y a les hommes, il y a les fleurs et il y a toi. Et entre vous ne reste que le vent qui tourne, qui semble s’enrouler autour de toi, qui te prend dans ses bras puissants, il souffle dans tes cheveux et assèche tes vêtements.
Il rugit pourtant, il bouscule tout le reste, tu peux entendre les tissus gronder et plier sous son souffle, les restes oubliés s’animer sous son regard brutal. Il ne te blesse pas, il ne t’évite pas pourtant, il ne laisse indemne dans ton entourage que toi, que toi et ta fleur. Celle que tu haïs tant, celle qui pourtant est là pour toi. Elle a poussé pour toi, tu sais, elle se montre à tes yeux sous ses traits délicats, elle se dévoile à ta colère, à ton ressentiment, à ta rancune et à ta tristesse.
Elle ne se défile pas, ses pétales bruissent doucement sous le vent qui l’englobe autant qu’il la protège, aussi bien qu’il le fait avec toi, et malgré tout, plus tu l’approches et plus il gronde, plus il tremble, plus c’est difficile de respirer, d’exister. L’air est froid, il se fait mordant, presque pour apaiser la tempête en toi, pour sécher des larmes qui ne tombent pas, et tu as beau être seul, ils sont là avec toi, la fleur, le vent et toi.
• Luci ton rp il me met au sol jtm ok. • nkjqdnqks je suis ultra consciente que c'est un peu flou donc si tu comprends pas tu me sonnes !!
Luciérnaga
no glasses who dis
ferrailleur
lance (voltron, par asterein / dee-woo (art), séraphin, anakin uwwwu)
Luciérnaga
Mer 30 Sep - 21:32
tw : dépression et pensées suicidaires
i dare you to close your eyes
qu'est-ce que t'attends ? pourquoi ça met si longtemps ? je te jure je sens les secondes elles arrêtent de couler pour essayer de s'imprimer de m'imploser elles se pressent contre moi et j'essaie j'essaie j'essaie de les absorber mais je n'arrive pas à aller dans le futur je ne vois que le passé et un mur qui s'écroule un casier qui se ferme une batte qui tombe une voix qui meurt est-ce que ça y est ? les cercles de l'enfer ? comme dante les a décrit, les neufs à répéter tous les péchés pour se torturer et moi dans la glace d'un air qui s'échappe aux côtés de caïn je sais. j'ai trahi et j'attends de voir judas dévoré sous mes yeux montre-moi ou peut-être que je n'en vaux pas la peine -que je verrai bien un jour, ailleurs, plus tard lorsque le froid aura creusé ma faim et mes espoirs je sais que la rédemption n'est plus pour moi. j'ai trop douté. mes genoux touchent le sol la nuque dégagée prêt pour les bourreaux qui s'amènent j'attends s'il te plaît vas-y décide pour moi parce que je --- j'en suis incapable et je le sais ça résonne dans ma tête c'est vraiment pas compliqué mais je ne veux juste pas d'attention je ne veux pas qu'on s'inquiète qu'on me demande et qu'on gâche du temps c'est pas grave tout le monde un jour s'est senti comme ça et ça ira et puis ce n'est pas si grave ce n'est que moi (et alors je ne le dis pas, jamais parce que ça fait peur tant c'est vrai parce que ça laisse mon coeur de pierre parce que ça devrait embraser la terre entière parce que je je n'ai plus vraiment envie de vivre mais j'ai trop peur de mourir.)
résumé:
luci tombe à genoux, prend tout comme une agression, abandonne, attend la fin.
November
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Gardien du phare
overcast • len-yan (dA)
November
Ven 2 Oct - 16:10
INTERVENTION
On peut les voir pourtant tu sais, les secondes et les minutes, les heures s’échapper de toi, on peut la voir, l’éternité que tu n’engloutis pas. Tu es beau quand tu trembles, quand tu attends quelqu’un qui ne viendra pas, tu es beau quand tu crois qu’il ne te regarde pas. Mais il te voit, il tourne autour de toi et quand sa douceur ne marche pas, quand tu ne sais plus voir toi-même qu’il est là pour toi, alors il devient plus vif et plus sec, il te pousse un peu plus durement, de ses bourrasques vives mais pas brutales, jamais brutales. Il te pousse vers elle, il reste dans tes jambes, dans ta tête, dans tes poumons.
Il souffle sur toi, s’enroule autour de toi, pour ne pas te lâcher, ne pas te laisser tomber, pour te dire qu’il sera toujours là pour toi, même si toi, toi tu ne le vois pas. Autour de toi se forme lentement un tourbillon, une osmose de vents contraires qui ne t’emprisonnent pas, qui te protègent plus, qui t’offrent cet écrin à toi, cet endroit où tu peux être toi, ou tu peux dire ce que tu voudras sans que personne ne t’entende. Il te prive de l’extérieur mais il te laisse avec elle, avec ta fleur.
Elle aussi elle brille pour toi, elle non plus, elle n’a pas flanché sous le poids du vent, sous le regard de celui la même qui vous réunit tous les deux à l’intérieur. Elle a quelque chose à t’offrir, mais toi, toi non plus tu ne la regardes pas alors qu’elle, elle serait prête à sécher ses racines et faner ses pétales pour toi. Parce qu’elle est née pour toi et rien que pour toi. Et au final vous n’êtes toujours que trois, la fleur, le vent et toi.
• Le vent te presse un peu plus, il reste tout autour de toi et te colle. • Il te pousse vers la fleur et t'enferme dans un cocon d'air tourbillonnant, tu est enfermé dedans avec la fleur *wink*
Luciérnaga
no glasses who dis
ferrailleur
lance (voltron, par asterein / dee-woo (art), séraphin, anakin uwwwu)
Luciérnaga
Dim 4 Oct - 21:48
tw : dépression et pensées suicidaires
i dare you to close your eyes
c'est si long si long tellement long je n'entends plus le vent qui siffle je ne sens plus les alizées sur mes joues je ne comprends pas les khamsins pourtant c'est bien eux qui devraient chevaucher mes lèvres desséchées qu'importe les dômes, les cabanes, les igloo ce n'est pas chez moi ça ne le sera (plus) jamais tout est parti à cause de toi c'est toi le vent c'est de ta faute, la tempête qu'est-ce que tu veux que je fasse ? que je t'écoute ? que je t'obéisse ? n'est-ce pas un peu injuste ? tu as pris tout ce que tu voulais dans ta colère et dans ta douceur tu refuses nos propres choix laisse-moi là moi et cette fleur on est mieux sans toi dis-je en m'affalant ; mes côtes embrassent brusquement le sol et ma tempe touche la terre et mon bras se tend va aller toucher ces pétales couleur du soleil de l'or dont j'aimerais me peindre les paupières, couler dans mes poumons y faire fleurir des vies nouvelles (autolyse)
résumé:
luci est en colère contre le vent (oui) qu'il associe à la tempête, attend toujours, se laisse tomber sur le côté, tend la main pour toucher la fleur
November
j'suis tout nu j'ai pas de rang !
Gardien du phare
overcast • len-yan (dA)
November
Ven 9 Oct - 22:25
INTERVENTION
Il a mal, tu sais, quand il te regarde Luci. Il a mal quand tu ne le comprends pas, quand tu l’ignores. Il a mal parce que tu ne le vois pas, parce que tu ne le comprends pas, parce que tu luttes, tu luttes si fort contre lui. Et pourtant, pourtant lui il souhaite tellement te protéger, de tout, de toi.
Et au bout du compte, si ça signifie qu’il doit être l’ennemi alors il l’accepte, parce que tu ne le verras pas, jamais autrement, parce qu’il aurait aimé t’offrir plus de choses qu’il ne t’en a enlevé. Il la sent, Luci, ta détresse et ta colère, il ne la comprend pas, il n’est pas fait comme ça. Alors il souffle sur toi, doucement. Il chante dans tes oreilles, des berceuses qui ne t’apaisent pas. Il ne te combat pas, il te laisse libre de tes mouvements, il reste t’accompagner, être toujours là, avec toi, même si toi, tu n’en veux pas.
Oh tu sais il se fera si petit et il se fera si discret, si invisible que tu penseras qu’il a disparu. Mais il sera là, avec toi, comme il l’est maintenant. Et même si tu le combats, même si tu le hais et même si tu le regardes avec ces yeux là, il glisse sur ton visage, sur tes mains, sur ta peau qui se glace de frissons sous son souffle vif. Pas assez pour t’empêcher de l’atteindre, de la toucher presque comme une caresse.
• Bouge pas mon petit chaton, j'ai pas fini, j'arrive dans quelques secondes héhéhéhé.
The walker
Maître du jeu
Maltraiter les membres (rip)
IRL Chuck Norris
The walker
Sam 10 Oct - 15:51
INTERVENTION
Tu la sens sous la pulpe de tes doigts, délicate et fragile. Forte pourtant, elle n'a pas d'odeur, elle ne t'enveloppe pas dans des parfums enivrants, elle existe et c'est déjà bien.
Tu la sens contre les murs de ton âme, la brume s'élever doucement, la vision s'ouvre sur autre chose. Tu es toujours là où tu étais, tu es toujours à genoux dans la terre, dans la boue et le vet rugit toujours autour de toi. Mais toi, toi tu n'es plus là, dans ta tête il n'y a plus rien que ce qu'elle t'offre.
Tu la sens devant tes yeux, la vision d'un passé qui t'appartient et qui s'imprime jusque dans tes sens. Il remonte du fond de toi, c'est ce qu'elle t'offre et qu'elle t'impose, à présent. Par capillarité de ta peau à ses pétales, elle te transmet ce moment unique.
• Lorsque tu touches/cueilles la fleur, celle ci te fait te repasser un souvenir de façon très précise. Mais toute fois de ton point de vue et non celui des autres personnes présentes si il y en a lors de la scène. Tu es le seul qui en a conscience.
• Le souvenir en question doit être un souvenir dans le thème qui t'a été attribué lorsque tu as tiré les dés.
• Cela peut être un souvenir récent comme ancien. Oublié de ton personnage ou bien très vif pour lui.
• La fleur est considérée comme un artefact, à chaque fois que tu la toucheras, ou que quelqu'un d'autre le fera, il revivra ce souvenir comme lorsque tu l'as vécu. ( Emotion/point de vue)
• Si la fleur est détruite, le souvenir disparaîtra par contre de ta mémoire, à toi de voir ce que tu en fais.
• Il t'est donc demandé de poster à la suite le souvenir en question, vécu par ton personnage. Histoire de ne pas toute suite spoiler aux autres membres l'intérêt des fleurs, merci d'utiliser les balises [hide] pour le passage en question. Elles seront enlevées quand l'évent sera clôturé.
• Tu peux être aussi précis que tu le souhaites, ce texte servira pour le recensements des fleurs qui arrivera bientôt, et sera donc la référence si quelqu'un d'autre que toi doit le vivre.
• Merci beaucoup d'avoir participé Vous êtes les plus doux.
Luciérnaga
no glasses who dis
ferrailleur
lance (voltron, par asterein / dee-woo (art), séraphin, anakin uwwwu)
Luciérnaga
Mar 27 Oct - 21:47
grands cormorans
avant tout, il y a l'odeur un mélange de sel et d'eau et puis il y a le son les grand fracas qui ne semblent gronder que pour le bonheur de chanter et il y a la vue le reflet du soleil des couleurs de fin de jour et il y a le toucher du bout des pieds, le sable qui vient tout envelopper et il y a le goût de hautes montagnes de sucre luci est assis, les pieds dans l'eau un soupir de lima dans la main son frère juste à ses côtés le soleil pour les saluer il ne sait plus de quoi ils parlent -probablement de rien et surtout de tout quand il mange du bout de sa cuillère, il croque leurs sourires comme la plus parfaite des meringues papa et mama sont là aussi un petit peu plus loin, juste un peu là où les vagues ne les atteignent pas là où ils n'entendent pas les secrets qui font rire entre frères.
(avant tout il y a l'odeur ce mélange de sel et d'eau le long de ses joues il arrive à inspirer laissez-le juste un peu il arrivera à se relever.)
résumé:
uwwwwu luci a tiré "gaieté" et se retrouve à la mer, une soirée d'été, avec son frère et sa famille et un dessert péruvien et son sentiment d'être complet que tout va bien