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Saying meanwhile can't we look the other way ? [Fin Septembre ft. Scarf/Terminé]

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Scarf
scaraffe d'eau (pour boire)
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Scarf
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Mar 13 Oct - 17:49
TW, Scarf est un peu dans une mentalité dépassée et assez méchant.
Plus Scarf parlait à la tour humaine, plus il lui apparaissait qu'elle n'écoutait rien. Ce qui était en somme une justice, tant lui était hermétique à ses propos de toute manière. De l'insolent qui n'écoute pas le maître, et du maître qui ne sait que ce qu'il veut savoir, qui donc est en faute? Scarf ne parle pas à la culture des humains, l'illusion ne tient de toute manière que très peu en place quand les instincts se rappellent à ceux qui les voilent. Et le rouge, une couleur noble? Allons bon! Si telle était la culture de Mary, Tavish aurait enfin pu être convaincu que toutes les cultures ne se valent pas. Le rouge était pour lui la couleur de trop des maux de ce monde. La discussion semblait cependant glisser sur une pente plus amicale et moins accusatrice, aussi il se préparait à développer. Il laissait calmement les louboutins ambulantes déblatérer le reste de leurs opinions, et quand bien même la menace le fit rougir de plus belle, on ne saura pourquoi, elle n'était pas assez pour l'effrayer et l'écarter de la voie du professeur, ou même la voix de ce dernier. Le rictus prêt à se distordre de Mary était des plus désagréables à remarquer, et le libraire réhaussait son écharpe bien au dessus de sa lèvre supérieur, comme pour la protéger d'un assaut à venir.

"Toi qui veux un nom alors, connaîtra celui de Diogène. Ce n'est pas le mien, bien sûr, ni celui de mon penseur favori, mais il étant tant versé dans l'insulte violente et sans haine que je me l'approprierais aujourd'hui et face à toi. Peut-être d'autres me connaîtront à l'avenir sous ce nom-là. Comprends-bien que mon vrai nom ne sera connu que des miens, car avec lui vient qui j'étais, et vous autres ne méritez de ne connaître que le moi du présent."

Quand bien même on avait insulté ses capacités à s'intemporaliser par les écrits, il n'était pas bien blessé. Déjà parce qu'il était si froid qu'il ne pouvait être atteint par des insultes qui se savaient comme telles, mais aussi de par le fait qu'on riait de ses accomplissements à venir. Quel fou pouvait prétendre voir l'avenir sans mentir? Qui donc pouvait déclarer à un instant donné que lui ou l'autre transcenderait les âges de par sa pensée, sans même pouvoir vivre assez longtemps pour voir ses prédictions infondées se vérifier?

"Tu penses avoir connus des gens comme moi -les miens, donc-, et tu m'annonce que tous ont failli. Tu te méprends à bien des égards. Je ne suis pas de ceux qui s'attendent à être glorieux, je veux l'être et devrait me faire au résultat de mes efforts; que je devienne la risée ou le prophète des autres m'apparaissent comme deux possibilités dont je ne peux être certain d'aucune. Et cela n'a très certainement rien à voir avec ma capacité supposée à "baiser correctement", là est un art que je ne veux pas apprendre, et encore moins de vous."

Il prenait le temps de porter à nouveau sa flasque à sa bouche, rabaissant l'écharpe qui suivait avec exactitudes les allées et retours d'un ascenseur en somme, avant de constater pour la deuxième fois en quelque minutes qu'elle était vide. La démence de la boisson lui fit oublier de remonter le tissu saint, quelle erreur!

"Parlons du rouge alors, avant que je ne devienne condescendant. Ta culture n'est rien, elle ne saurait se fonder que sur des illusions contre nature, la même est l'essence de la culture. La bête en nous voit dans le rouge un danger, et ce contre ou avec notre raison. Que tu aie endormi tes instincts jusqu'à ne plus en ressentir les cris, là est un problème qui n'est que tien, et peut-être même expliquerait moults de tes maux. Ceci étant dit, partons même dans tes constats culturels -Dieu veuille que ce mot ne râpe plus ma langue quand je veux le prononcer. Ceux qui savent plus que la mode, savent au moins que le rouge est la couleur du sang et des éclats de colère. Les révolutions portent du rouge, madame la marquise, et elles ne sont jamais "nobles". La colère est le sentiment des bas-peuples, la noblesse ne connaît que la jalousie et l'insipidité. Toi qui te plaignait de ta pauvreté, comment n'en vois-tu pas le sens? Et navré pour tes petits spectacles, mais les plaisirs de la chair ne sont et ne resteront à jamais qu'illusoires et faux, car ils ne sont pas constructifs. Rien de bon ne peut découler de la fornication à outrance, et c'est même en déposséder le but de procréation, qui est bien plus "noble", pour citer un mot qui t'es cher, que l'acte. Aussi, ne te permets pas de citer Hugo dans ses poésies, celles-là sont vides de sens. Son combat politique, malgré ses échecs à répétition, est bien plus pertinent.

Se rappelant de la menace proférée plus tôt, et constatant avec indifférence qu'il s'était encore montré condescendant, et qu'importe puisque là est le droit des sages, il prenait ses précautions. Alors il annonçait, en augure funèbre: "Si tu venais à m'embrasser, attends-toi à ce qu'elles te rendent la pareille." Pour faire comprendre de qui il pouvait bien parler, il faisait craquer dans la nuit quatre de ses phalanges, le bruit du choc résonnant pour se perdre dans les ombres.
Mon douzième texte sur ce fofo :
Codage par Libella sur Graphiorum je laisse la pub parce que c'est des gentils gens.
Bloody Mary
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Bloody Mary
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Mar 13 Oct - 18:14
Saying meanwhile can't we look the other way ? « Hey wait
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Sensitive to faith, not denial
But hey whose on trial?
It took a life span with no cellmate
The long way back
Sandy, why can't we look the other way? »

( Interpol → Evil )

Bloody Mary eut une pensée : si cette discussion avait eu lieu sur Twitter, il était fort probable que fatiguée, elle aurait fini par le bloquer. Elle avait des choses à lui dire, mais la fatigue rendait son cerveau mou. Au final, le résultat que Scarf lui donna n'était pas terrible ; il rougissait encore à ses avances, et voilà que sa condescendance ne tarderait pas à faire venir la punition. Elle finit par soupirer encore la fumée :

« Tu n'as pas compris, en fait, c'est marrant, on dirait que plutôt d'écouter, tu te fais une idée de ce que je vais raconter. Mais tu n'écoutes pas. »

Bloody Mary fit rouler ses deux yeux
Scarf était-il seulement pieu ?
La belle n'y croyait pas, mais voilà que d'un pieux
Il lui donnait envie de le planter, qu'importe dieu.

Bloody Mary frissonna encore, le froid humide s'infiltrait sous ses vêtements, et l'alcool finissait digéré dans son estomac. Elle n'avait pas assez bu pour fuir le froid, et n'en restait au creux de son coeur, qu'une langueur spéculatrice. Elle reprit :

« Tu critiques ma culture, parce que tu crois que je parle de mes expériences à l'école. Quand je parle de culture, du rouge, par exemple, ce n'est pas de la culture personnelle. Mais de la manière dont l'Irlande, et le Royaume-Uni perçoivent le rouge : oui, comme une couleur noble, puisque la garde de Buckingham la prend en modèle. De la même manière que le blanc en Europe, notamment à cause du christianisme, est vu comme un symbole de virginité... Alors qu'au Japon, cette couleur sera lié à la mort. »

Elle croisa les bras, et ses yeux se perdirent dans le vague, un instant.

« Et je ne parlais pas de sexe, les Drag Queen ce ne sont pas des prostituées, mais nous sommes des artistes, des chanteuses et des danseuses. Nous sommes des comédiennes, c'est toi qui veux absolument me rapporter à ma sexualité. Tu fais une fixation dessus. Pourquoi ? »

Ce « pourquoi » était spontané, quoique l'agacement apparaissait dans sa voix. Bloody Mary se releva - encore -, sans doute pour exposer ses idées, plutôt que d'admettre qu'elle combattait le froid. Elle coince la cigarette entre ses lèvres, et lentement, elle releva la robe, au moins jusqu'à sa taille. Elle portait un jeans en dessous, rien de vulgaire - Scarf y verrait-il encore une marque de débauche ? Sa taille était étroite, ses épaules n'étaient pas plus larges. Un phasme géant, voilà ce qu'elle était.

Pas même une taille de guêpe.
Fine, trop fine, filiforme.
Pour un corps aussi haut et sans forme.
Bien des mains y avaient apposé leurs paumes.

Et la sienne, d'ailleurs, tenta de se faufiler dans l'une de ses poches. Trop grande, trop longue, elle n'arriva pas à y faire passer les premières phalanges. Bloody Mary désigna du menton les cuisses de l'Écharpe Rouge, du moins, les poches de son pantalon.

« Mh... tu vois ? La superficialité est politique. À ton avis, pourquoi les poches de mon jeans sont moins profondes que les tiennes ? Est-ce que tes livres ont dévoilé un truc à ce sujet ? Et au fait : Victor Hugo comme Flaubert étaient un con. »

Bloody Mary avança d'un pas, elle arracha à sa bouche sa cigarette, et narquoise, elle désigna la poche où elle avait rangée sa main. Elle garda entre l'index et le pouce un bout de sa robe, afin de l'empêcher de retomber sur ses cuisses.

« Tu veux essayer ? De la faire rentrer. Ta main dans ma poche. »

Et elle leva la sienne, en étirant ses longs doigts. Comme ses jambes, interminables ; Bloody Mary était tout en démesure.


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Résumé:
Scarf
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Mer 14 Oct - 19:00
TW, Scarf est un peu dans une mentalité dépassée et assez méchant.
Une satisfaction qu'il pouvait finalement tirer de cette soirée sans honte, était celle d'avoir évité un baiser volé. Une victoire certes peu noble et aux implications ridicules, mais il n'est aucune de celles-là que l'on ne puisse célébrer. Les festivités viendraient naturellement plus tard, car pour le moment on lui reprochait de ne pas écouter. Quel affront! Lui pensait déjà avoir bien trop écouté de ces fadaises. Il avait même fait attention à toujours répondre pertinemment, sans trop se perdre dans ses récits interminables qui dérivaient bien trop d'un sujet pour qu'on se rappelle qu'ils en parlaient à l'origine. Celui des couleurs l'intéressait cependant, tant il aimait embrasser le plaisir pervers de corriger les autres pour se sentir supérieur.

"Le rouge fut un temps couleur de noblesse certes, mais il faut vivre à son époque. Toi qui me prends probablement pour un vieillard aigri et renfermé, il est presque drôle que tu préfères y voir la symbolique d'un âge pourtant dépassé depuis des siècles. Pour ce qui est du blanc, comme tous les jeunes tu confonds tout. Le blanc est symbole de pureté à l'origine, et l'est encore même d'ailleurs, bien qu'on y mêle la paix et la liberté. Que les églises catholiques et orthodoxes choisissent d'y voir la virginité ne tient que pour elles, et la légitimité ridicule que nous leur reconnaissons rend leur parole inaudible."

N'ayant rien à dire au sujet de la fluctuation des symboliques selon la région, il sautait je sujet. Celui-là ne l'intéressait pas de toute manière, peut-être parce qu'il aurait été forcé de reconnaître que Mary avait raison au moins sur ce point là.

"M'accuser d'avoir une fixation sur ta vie sexuelle est certainement l'injonction la plus stupide que j'ai entendue. Tu tentais il y a peine quelques minutes d'emmener dans tes quartiers un homme que tu ne connaissais probablement que de ce soir. Et navré de rappeler le réel à tes fantaisies, mais les danses et les chants, qu'est-ce sinon de la séduction? Des rites nuptiaux, en somme, et quand bien même ils ne se concluraient pas par l'acte, les codes sont déjà présents. C'est bien plus vrai pour la danse, je l'entend."

Une théorie intéressante aurait pu hypothétiser que la taille des poches perçue était inversement proportionnelle à la taille des gens qui veulent y fourrer des choses, mais c'était certainement faux. Il repoussait bien sûr l'invitation en rangeant ses sales mains dans les poches peut-être plus sales de son manteau lourd.

"Tu me demandes pourquoi tes poches sont moins profondes, j'y trouverai deux réponses complémentaires. Premièrement, parce qu'elles l'étaient à l'origine et je me fiche bien de savoir pourquoi, et deuxièmement parce que tu n'as rien fait pour palier à ce problème. S'il eut été question de grandes thèses purement théoriques et profondes, il aurait été légitime de tenter de remonter à la cause la problématique pour la comprendre, mais dans le cas de tes poches tu peux trouver une solution bien rapidement. Si mes poches sont trop étroites, il me suffit d'apprendre à les agrandir et de le faire, et si je n'en trouve pas le temps, je n'ai qu'à payer quelqu'un qui saurait le faire. Pourquoi ne le fais-tu pas? Te plaindre du problème et de ses racines le résoudra-t-il seulement? Attends-tu alors des autres qu'ils règlent ce problème pour toi et par charité? Le monde n'est pas fait ainsi, pauvre chose... Et n'insulte pas Hugo, tu ne saurait pour l'instant pas te hausser ne serait-ce qu'au talon de sa grandeur."

Quand bien même elle avait prétendu la savoir, Scarf avait du mal à croire que les diaboliques louboutins aient une quelconque compréhension saine des rapports humains naturels, et de l'hostilité absolue qui les régit secrètement. Il ne comprenait certes pas comment on pouvait après l'enfance croire que les étrangers à notre fratrie puissent vouloir notre bien, de manière désintéressée et sympathique. Une naïveté que Tavish saurait voir comme touchante si elle n'était pas pathétique à ses yeux.
Mon treizième texte sur ce fofo :D:
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Mer 14 Oct - 22:31
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TW : pensées suicidaires et dysphorie de genre.


Bloody Mary laissa échapper un petit rire,
Rien ne peut être pire,
De façon, que le sentiment de dysphorie
Qui commence à lui porter souci.

Elle provoquait l'Écharpe Rouge, en connaissant sur le bout des doigts ce qu'il va répondre. Malgré le vin, elle note les hésitations, sa façon d'admettre la défaite, en refusant de le dévoiler. Elle savait que ce genre d'animal, ce n'était pas facile de leur faire changer d'avis. Elle reprit :

« Tu vois encore selon ton point de vue, mais il y a un problème pratique à ces poches. Toi, ton pantalon, c'est un pantalon genré pour les hommes. Moi... c'est un pantalon pour femme, acheté en soldes. »

Bloody Mary se retient de lancer,
Que ça lui fait un joli cul, à quoi bon ?
Scarf finira par l'insulter.
Mais c'était tentant de se moquer.

Elle plissa la poche, puis elle cacha son nez dans le col de sa robe pull. Sans la ceinture, ça lui donnait des allures de bateau à voile. Parce que la fille - ou le garçon - fait peine à voir, dans ces vêtements trop grands pour ellui. Iel était aussi large d'épaules que ses hanches, une personne tout en longueur et langueur.

« Et Victor Hugo était un bâtard, je le maintiens. Me sort pas qu'il faut séparer l'oeuvre de l'artiste, quand un con pareil te fait de grands discours sur l'importance d'ouvrir des écoles, et de fermer des prisons,  alors qu'il était horrible avec les femmes. Bref. »

Bloody Mary expire la fumée, toujours lascive.
Elle sait qu'elle ne lui fera jamais changer d'avis.
S'il avait été son fils, est-ce que Scarf l'aurait brûlé à vive ?
Bloody Mary pense que oui.

« Tu as décidé que tu allais me détester, et ce type, il savait à quoi s'en tenir. Tu es du genre à reprocher aux femmes de multiplier aux aventures, sans jamais reprocher ça à tes comparses masculins ? T'as un souci avec le cul, mon vieux. En quoi c'est mal de baiser, sans lendemain ? Si tous les deux, on sait très bien que ça n'engage rien ? Tu es affreusement romantique, et chiant. Mais revenons aux poches, pourquoi mon jeans genré femme, taille 36, n'a pas des poches plus profondes que les tiennes ? La réponse, je viens te la donner : parce que c'est genré pour les femmes. »

Bloody Mary n'avait pas abandonné le sujet des couleurs, elle savait juste que le pseudo-sophiste-nihiliste-professeur en nigologie rejetterait tous ses arguments. Quand il les admettait - enfin ! - il se terrait dans son silence réconfortant.

« Pourquoi les poches des pantalons des femmes sont moins profondes que celles des hommes ? Alors que paradoxalement, on va toujours sous-entendre que les femmes emmagasinent plus que les hommes. Donc, on devrait logiquement avoir des poches plus profondes que les hommes. Et ce n'est pas une question de taille de main, les miennes sont plus grandes que les tiennes. »

Bloody Mary dressa devant Scarf sa main gauche. Ses doigts étaient très longs, en vérité, ils étaient proportionnels à ses jambes. Bloody Mary était juste une anomalie particulièrement grande.

« Mes poches sont plus petites parce qu'on va considérer qu'une femme aura toujours un sac, c'est du marketing. Et ne t'en fais pas pour Hugo, j'ai rien à tirer d'un type mort et con. »

Sourire particulièrement angélique, le Diable en louboutin s'habillait de tous les apparats. Elle soupira, la fumée rentra dans ses poumons, et elle fixa Scarf. Elle sait ce qu'elle veut demander, elle sait que le mal qui lui sera fait... elle ne s'en remettra pas de suite.

Bloody Mary, Chantalle comme Terry,
Qu'importe le nom qu'on prête à elle et lui,
Qu'importe le genre auquel on les définit,
Iel pense qu'iel se remettra toujours, des souffrances
Mais à cet instant, l'ange bafoué de cette existence
Ne sait pas à quel point, ils seront démunis.
Parce que ce qu'on ne voit pas, à l'oeil nu, c'est la dysphorie.
Elle est là, au fond d'ellui, à pousser des cris.

Souvent, Bloody Mary, iel aimerait que tout se termine. Presser la détente sur sa tempe, attendre que le coup parte. Ce qui la maintient en vie ? Elle ne sait pas trop ; elle l'a oublié.

« Maintenant, je vais te poser une question, Scarf... on va voir, si... »

Si tu seras encore blessant
Décevant,
Comme tous.
Il ne lui promettra jamais la lune.

Elle fait un petit geste, et elle reprend, elle sent déjà ses yeux le brûler.

« Bref... pourquoi tu tiens ce genre de discours ? Tu ne m'as même pas demandé comment je m'appelais, je suppose que tu t'en fous... Mais bon... je me demande, si j'avais fait un mètre soixante, si j'avais... si... »

Bloody Mary se retient d'écraser la cigarette entre ses doigts.

« Pourquoi tu tiens tant à me détester ? À juger une personne que tu ne connais pas ? À te façonner un petit monde rigide, où tu crois que rien ne changerait ? Est-ce que tu aurais tenu ce genre de choses, face à une femme que tu aurais perçue comme telle, que la société entière aurait assigné femme dès sa naissance ? »

Bloody Mary soupira, elle ferma les yeux.
C'est dommage, de se dire adieu
J'ai coupé, moi-même, le chemin vers les cieux.
Quand la première fois, tu m'as dit que j'étais odieux.
Que de tous, j'étais un monstre qu'on ne voudrait pas, que Dieu
Condamnera, ce comportement pernicieux.

Bloody Mary pense : j'aurais dû laisser, le laisser, me tuer. Au moins, rien de tout ça, j'aurais enduré.



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Ven 16 Oct - 22:10
TW, Scarf est un peu dans une mentalité dépassée et assez méchant.
Voilà alors qu'on lui reprochait de voir de son point de vue! Scarf s'en félicitait presque, il était bienheureux de voir les choses d'un point de vue n'étant pas étranger au sien, étant donné cependant qu'il ne fut pas omniscient. Il ne voyait de toute manière pas bien l'intérêt de voir dans les yeux d'un autre ce qu'il pouvait déjà voir des siens, les prismes qui orientent le jugement ne sont jamais objectifs, et en préférer un pour des raisons arbitraires est une folie sans nom.

Et en plus des reproches, on tentait de l'éduquer. Il était en ce monde bien peu de choses qu'il détestait plus que ceux qui pensaient lui apprendre le fonctionnement des rapports sociaux, tel est le lourd fardeau de ceux qui pensent tout savoir. Ce qui l'enrageait au moins autant cependant, était qu'on insulte Hugo de la sorte. Quelle disgrâce! C'était tant vil de cracher sur un mort aussi glorieux! Si le reste aurait plus ou moins pu le laisser de marbre, il se faisait gardien pour protéger une personne devenue idée.

Alors il se grandissait, à la manière des primates qui intimident leurs semblables, sans les grands renforts de cri et de grimaces cependant. Il parvint à résister à la pulsion devenue naturelle d'empoigner le rédempteur poignard, quand bien même l'offense fut choquante, elle ne méritait certes pas une sentence aussi dure. Serrant les poings, fronçant des sourcils qui étaient déjà bien assez bas, il se tenait près à défendre au prix de sa santé l'un de ceux qu'il pensait supérieur à lui-même.

"Hugo peut bien être mort, son image est immortelle et projetée, nous survolant encore. Quand tu mourras, toi, que restera-t-il seulement? Penses-tu devenir assez signifiant pour qu'on puisse seulement te penser "con"? Les grands hommes le sont pour une raison, et cela dépasse leur taille physique, l'amie. Maintenant, ne traites donc personne de bâtard, toi qui ne sut pas même te faire reconnaître par ton propre père."

Se retenant d'appuyer ses propos par quelque spectacle morbide de violence crue et brutale, il expirait bruyamment pour mettre fin au débat. Lui qui ne voulait dévoiler à personne aucun de ses points faibles, n'était pas compétent en ce domaine. Pour en venir à ce qui était des accusations à l'encontre de sa personne, et le sienne seule, elle lui passait bien au dessus de sa tête, aussi grosse puisse-t-elle être. Il les avait déjà vu venir de toute manière, et s'était déjà imaginé y répondre plusieurs fois, et ce tant et tant qu'il déblatérait un texte comme une imprimante cracherait du papier brûlant.

"Vois-tu, il était inévitable que tu m'accuses d'être misogyne ou coupable de tenir quelque préjugé pour vrai. Alors tu ne saurais pas même entendre ce que j'ai à dire, te braquant comme un quelconque mammifère de Pavlov contre ce stimuli-ci. Mais la vérité est bien loin des aprioris que me portes envers ma triste personne. Je ne te juge pas en ta nature d'adolescent ou même en fonction de ton genre, perçu ou donné par la société. Je me fiche de cela, le regard que le miroir te renvoie et celui des autres n'ont aucune influence sur le mien, et ces paramètres-là n'intéressent que vous, aussi je m'en détache tant ils sont impertinents. Si tu peux te rappeler mes reproches -je ne le puis moi-même, pardonnez mon ivresse-, comprends qu'ils te sont adressés selon la situation dans laquelle tu évolue, et à l'aune des actions et pensées que tu en tires pour t'adapter. Je formulerai ces accusations envers n'importe qui ferait ce que tu fais déjà, indépendamment de qui il ou elle est."

L'orage étant passé, il se rapetissait en se renfermant dans son manteau. Il était certes surprenant qu'un vêtement puisse faire paraître aussi robuste un homme qui ne l'était pas à ce point-là, mais cela ne valait que quand il bombait le torse, aussi il redevenait une sorte de figure quelconque et commune. Se demandant enfin s'il était bien noble de torturer autant un presque enfant qui n'était manifestement pas versé dans l'art de la sophistique et du logos, il laissait l'hostilité se perdre ailleurs.

"J'avoue ne pas même savoir pourquoi je te haïssais. Je n'ai pas une très bonne mémoire pour ces choses-là malheureusement, je ne sais me rappeler que des visages et des degrés variables de colère que je leur porte. Puisque tu sembles ne pas comprendre, tu dois avoir oublié également, alors repartons d'un bon pied. Je m'efforce d'être sociable, alors voici: Je te présente des excuses aussi sincères que l'ivresse me le permet. Je ne sais plus pourquoi je te voulais du mal, et ne t'en voudrait plus si tu avait la politesse de retirer ces détestables injures portées à un grand auteur de la triste nation française."
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Sam 17 Oct - 2:58
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( Interpol → Evil )

« Attends... tu devrais arrêter de boire et de lire en même temps, je suis reconnu officiellement par mon père... tu sais ? »

Bloody Mary haussa ses deux sourcils, ça formait deux beaux accents circonflexes sur son visage blanc. Un roulement des yeux plus tard, elle pense là, qu'elle n'en dira pas plus. Son passé était son passé ; Scarf ne dévoilerait rien du sien. Et à défaut de se rappeler une enfance heureuse, elle préférait mentir. Oh... certes, l'Écharpe Rouge irait à redire, mais qu'importe. Elle mentait pour elle-même, comme Minnie la Tapineuse, elle se lovait dans un rêve de mieux.

« Soit... si tu le dis, tu ne sais juste pas... voir les choses sous un angle différent. Les choses sont plus insidieuses, comme je te l'ai démontré avec les poches. Lorsque tu né pas dans le moule, tu en vois facilement les mécanismes. Le jour où tu tomberas sur une personne moins douce que moi, tu auras mal.  »

Bloody Mary ramena les bras contre son torse, le froid se lovait contre ses longues jambes ; un chat taquin et glacé, la faisant frémir. Roulement d'épaule, croisement des jambes, l'alcool avait redescendu, comme autant de charmes révolus. Le show doit continuer, songeait-elle, alors qu'elle se souvenait du maquillage qu'on enlève, après une nuit de danse et de chant. Les vêtements que l'on dégrafe, les chaussures dont on se défait. Douleurs dans les membres, reins en miettes.

Ce n'était pas si terrible.
La beauté est en soi risible.
Fredda et ses amies,
Qui demandent à Terry
Un dernier shot pour finir la nuit.

Elle ferma les yeux, un instant, alors que le silence se fait dans son crâne. Elle n'offre qu'un souffle profond, et long, la main tremblante sur sa cigarette. Quand Scarf lance une dernière tirade, Bloody Mary sursauta, et elle cligna des yeux. Elle lâcha un ‘hum ?’, avant de tourner la tête en direction de l'homme. Son sourire se logea au coin de ses lèvres, insondable, presque doux et tendre ; difficile à dire quelle expression était vraie avec Terry. Peut-être qu'elle était plus sincère qu'elle le croyait.

Un soupir, une bouffée de cigarette.
Le sous-rire persiste sur sa jolie tête.
Mais la belle reste d'humeur taquine.

Elle attend, elle observe, le moindre froncement de sourcil, le moindre reniflement, le froid qui mord la peau. Elle est surprise, mais pas tant en réalité. Au fond, ça fait mal. Toujours. Elle se sent ridicule dans ces vêtements, confortables, mais qui ne protégeaient pas du froid. Elle sourit, aussi lupine qu'une fée de Dublin. Alors qu'au fond, Chantalle se meurt.

Parce que ça gratte, parce que ça ronge.
À l'intérieur.
Parce que voici, la fin du songe.

Ca démange, ça brûle, à l'intérieur de ses entrailles. Ça tord, ça danse, ça crie, mais tout cela, elle le camoufle d'un sourire. Et elle reprend :

« Je te laisse le choix, Scarf, tu me laisses cracher sur Hugo si j'en ai envie, ou tu me laisses t'embrasser. Après, l'on fera la paix. »

Parce que ça brûle, ça gonfle, dans sa gorge. Ses artères sont bouchées, la souffrance est là, de plus en plus imposante. Ça lui crie que tout son être était un mensonge. Ça brûle dans ses veines, ça dissout les derniers soupirs de son assurance. Parce que voilà que vient la dysphorie, le dégoût de soi. Parce que ces habits sont autant de mensonges que l'amour qu'on lui porte. Et elle fredonne, un air à la française, qui sonne comme : ça s'rait dommage de s'dire adieu, Sur une valse les yeux dans les yeux Au bal musette qu'on n'trouve qu'à Paris Où nos gambettes s'emmêlent sans un pli...


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Résumé:
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Dim 18 Oct - 14:00
TW, Scarf est un peu dans une mentalité dépassée et assez méchant.
Il ne voulait pas voir les choses sous un autre angle. Jamais. Et se gardait bien de prendre le sien comme juste. Lui qui tentait de se défaire de ses biais naturels était excédé par le fait qu'on lui demande de considérer ceux des autres. Quelle folie était-ca là? Devait-il devenir l'autre et ressentir sa souffrance pour la constater? Quel intérêt sinon constater encore qu'il fallait en conséquence agir? Scarf détestait les moralisateurs-malgré-eux et leurs phrases préfaites infondées ou insensées. Son agacement commençait peut-être à se montrer, alors qu'il se mettait à frapper lentement de la pointe d'une botte le sol. On l'avait en sous texte à maintes fois traité de vieux con, et il commençait presque à y voir un compliment, tant il se mettait à abhorrer la jeunesse dans l'instant.

Son interlocuteur pouvait certes être d'une taille colossale, le froid semblait violemment le frapper. Se rattachant à sa cigarette comme à une bouée, la silhouette n'était plus tant impressionnante. Elle parvenait cependant à trouver l'énergie de sourire, un de ces rictus suffit à mettre Tavish mal à l'aise. Les sourires sont pervers et mensongers, toujours, du moins quand ils quittent le cadre familial, et des réflexes de méfiance raidissaient déjà la colonne du saint porteur de l'écharpe sacrée. Et voilà que le funeste augure facial voyait sa prédiction le suivre de près! Un chantage, honteux et injuste, imposé avec vice à celui qui avait mis un genou à terre pour tendre la main. Quelle cruauté, Ô quelle malice, un tel sadisme aurait fait trembler les esprits les plus sombres de nos ancêtres. Tavish maudissait les dés du destin, qui lui imposaient en épreuve un dilemme, qu'un drôle de sire aurait même pu qualifier de cornélien pour que la dramaturgie soit frappante. On le prenait pour un bouffon! Un pleutre, on se riait de ses efforts menés vers l'obtention d'une paix qui se révélait impossible. Une rage indignée embrasait son être, son index se faisait inquisiteur.

"Je ne marchanderai pas avec des succubes et des enfants. Celui qui a laissé sa fierté de côté pour proposer la paix avec des intentions saines, voilà que tu veux tirer de cet homme un tribut! Je n'ai pas à me sacrifier pour défendre Hugo, et si la paix doit venir avec l'humiliation, là alors je le la laisserai pas venir! Aussi penses-toi chanceux que je soit assez fatigué et ivre pour ne pas vouloir te faire ravaler cette insulte dans la minute. J'oublierai encore pourquoi je te hais demain, mais je ne pardonnerai rien. Rentre et dors seul, monstre de fierté. Vivre dans la luxure et la décadence t'auras fait croire que tous peuvent se faire à ce système, j'espère que la solitude et le froid te rappelleront au monde réel, ne serait-ce qu'un instant, que tu maudiras et tenteras d'effacer à jamais."

Fulminant d'énergies négatives, il lui tournait le dos sans même s'éloigner pour respirer un air qu'il n'aurait pas à partager. Il était estomaqué par l'audace et le culot de Mary. Lui qui pensait Hugo bien plus grand que son propre être, n'allait tout de même pas se rabaisser en son nom. Hugo lui aurait pardonné, il s'en convainquait.

Alors il partait, d'un pas décidé et certes peu droit, prêt à se retourner vivement pour se défendre contre un assaut de quelque nature. Il n'était pas bien plus accompagné ni réchauffé que ce qu'il avait souhaité à l'autre, mais c'était la vie qu'il avait choisie. Jamais il n'aurait du tenter même de rentrer en contact avec cette société de parasites qui s'enroulent dans des beaux tissus et arborent des montagnes de poudres pour se prétendre beaux, la même qui plaçait le beau comme la vertu maîtresse dans les relations humaines. Ah! Qu'il haïssait ses compères dans leurs vices.
Mon quinzième texte sur ce fofo :D:
Codage par Libella sur Graphiorum je laisse la pub parce que c'est des gentils gens.
Bloody Mary
Le Chaos en talons hauts
Le Chaos en talons hauts
Métier Gros Bras (spaghettis)
Avatar Julian Devorak/Sackloth and Ashe/Ilja Van Vuuren (irl) - Vava de Nugget/Luci/Icare ♥
Bloody Mary
Bloody Mary
Dim 18 Oct - 15:03
Saying meanwhile can't we look the other way ? « Hey wait
Great smile
Sensitive to faith, not denial
But hey whose on trial?
It took a life span with no cellmate
The long way back
Sandy, why can't we look the other way? »

( Interpol → Evil )

Et les remontrances de Scarf ne se firent pas attendre.
Bloody Mary haussa un sourcil, se pinça la lèvre.
C'est qu'il n'avait pas la verve tendre.
Comme depuis le début, Scarf fait un travail d'orfèvre.

Loin de se démonter, la belle fit grincer ses dents. Bien entendu, ce genre de paroles, elle les avait assumés bien avant que Scarf ne se démonte. Ce n'était pas tant sa virulence que l'habillage dont il englobait sa tirade, qui lui tira un autre haussement de sourcil. C'était l'effort qu'il mettait pour la qualifier par divers sobriquets, plus ou moins ingénieux, plus ou moins insultants. Bloody Mary battit des cils, puis lorsque le vieux eu fini de s'époumoner, aussi énergique qu'il était ivre, la belle soupira.

Mais ce soupir s'évanouit dans un rire.
Sincère, cette fois-ci, mutin comme une lyre.
Bloody Mary sentit même le rouge lui monter aux joues.
Tandis que son rire s'écrase dans la nuit, tel celui du grand méchant loup.

Un rire d'enfant, spontané, de ceux que l'on garde le plus silencieux possible, avant de craquer. De ceux qui donnent des larmes au coin de l'oeil, et qui lui fait tordre sa gigantesque silhouette en deux. Lorsqu'elle le voit s'enfuir, profiter de cet instant d'innocence pour prendre la poudre d'escampette, elle se relève sur ses interminables gambettes. Bloody Mary alla rejoindre Scarf, cigarette entre les doigts, son rire perdure.

Un peu dur.
Un peu moite.

Elle finit par calmer cet instant d'euphorie, qui durant un instant, aura balayé la douleur au coeur. Elle le regarda avec un mélange de tendresse et de défi, avant de lui dire :

« Eh bien... si je m'attendais à rencontrer de nouveau quelqu'un comme ça par ici... Succube, franchement ? Je suis flattée. »

Autant jouer de sa suavité, des compliments que sans le vouloir, Scarf lui avait donnés. Iel se pencha et souffla tout bas :

« Parce que si tu me trouves détestable, tu me trouves aussi attirante. »

Elle se redressa, elle fuma encore, et elle fit rouler ses hanches, ses épaules, marchant à ses côtés.

Juste pour le faire chier. Elle plissa sa robe, elle tira sur le bout, afin de la descendre un peu. Elle ramena une mèche rousse derrière son oreille, elle gloussa encore un peu, et elle dévoila :

« Et attention, à t'entendre, j'aurais presque pu croire que tu voulais m'emmener dans ton lit. »

Bloody Mary expira la fumée par les narines, et à côté de Scarf, elle fait une drôle de voisine. Elle songeait que si ses louboutins, elle aurait porté, le vieux lui serait même pas arrivé à la poitrine. Bloody Mary se mouilla les lèvres, elle baisa de nouveau la cigarette, dans un soupir rauque. Le rire transpirait encore dans sa voix, un peu cassée, un peu chaude. Elle fixa alors Scarf, et se contenta de conclure avec suavité :

« Le Diable fut un Ange au commencement. »

Et dans un dernier battement de cil, elle se détourna.



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