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Ca fait comme un éclair dans le brouillard • Twizz [23/12]

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Bones
"mais quel fils de con"
Ca fait comme un éclair dans le brouillard • Twizz [23/12] Ezgif_22
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Bones
Bones
Dim 3 Jan - 8:35

Ca fait comme un éclair dans le brouillard

Tu ne nous trouves pas trop calme, Twizzlers ?
Regarde, maintenant, on nous envoie meme de jolies petites invitations.
Mais tu as compris toi aussi, pas vrai ?
C’est bien pour ça qu’ils l’ont fait ?
On ne nous laisse plus d’occasion de nous amuser.
Ou est passer la rage.
La passion.
Les esprits infatigables.
Ou est passé le mien.

Il est malain. Leur Chef.
Tu sais pense qu'il est fort.
Je pense qu’il est trés fort.
Il n’y a qu'à voir comment il a saisi l’opportunité.

Celle que nous lui avons donné.

Il n’y a que les heros et les raclures qui se hissent lorsque sonnent les drames.
J’ai choisi dans quelle catégorie le ranger.
Lui et ses beaux sourires.
Lui et sa jolie putain de petite invitation.
Ce n’est pas tendre la main au lion.
C’est placer ses pions.

Je connais trop bien la chanson.
Les prévisions.
Choisir avant l’autre toutes les destinations.

Est-ce que tu l’as vu, toi aussi, mener la danse ?
Éteindre nos envies de rébellion ?

On nous fait nous ranger.
On nous demande d'être calme.
Prévoit nos arrivés avec des sourires armés.
Des menaces cachées.

Oh, qu’il a le beau rôle.
Qu’il semble apte à la compréhension.

Et que j’aimerais gerbé sur ses chaussures cirées.

L'ennui est un fléau, toi comme moi nous le savons.
C'est peut être pour cette raison que c’est les portes de la réserve ou tu te trouves, que j’ai voulu pousser.
Twizzlers, rappelle moi comment m’amuser lorsque l’on semble avoir les mains liées.

-On se fait chier sec...Arrête de ranger cinq minutes les merdes qu’on nous ramène.

La porte poussée à l'instant et déjà le corps qui s'échappe sans attendre de réponse de ta part.
Si tu ne le suis pas tu sais, il n’y aura que de la déception.





Twizzlers
Bimbo blond girl
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Twizzlers
Twizzlers
Dim 3 Jan - 23:04
Et toutes les excuses que l'on donnesont comme des baisers que l'on vole. Sous ses mains et dans ses yeux s’enchaînent les choses qu’il regarde à peine avant de les ranger, il y en a tellement, des choses, qui s’accumulent, qu’il range mal et qu’on ne retrouve jamais quand on en a besoin. Il y a dans le silence qui règne que sa respiration qui coupe le reste alors que dans sa tête les idées se bousculent avant d’aller mourir plus loin sur le sentier de ce qu’on ne fait pas, ce qu’on ne dit pas. Il ne s’attend pas à ta visite Bones, il ne te voit d’ailleurs pas tout de suite. C’est ta présence qu’il sent avant d’entendre ta voix, c’est vers toi qu’il se tourne avant que tu ne prononces tes paroles sans te retourner, laissant le vide derrière toi comme un appel d’air qui n’aurait d’autre choix que de l’aspirer. Alors il ne réfléchit même pas tu sais, il jette juste rapidement la pièce qu’il avait dans les mains avant de te suivre, de sentir l’air froid de la nuit de décembre sur ses mains, son visage et son cou, sur sa peau et presque même à l’intérieur de lui.

Et tu sais, lui aussi il a pensé à cette soirée, lui aussi il aime pas trop être invité, parce qu’il aime pas qu’on l’attende et il est pas tellement habitué à ce qu’on le tolère alors du coup il ne sait pas quoi en faire de cette fête, il ne sait pas quoi en penser. Et puis toi aussi, tu l’as senti le mépris qu’on vous donne, c’’est presque comme une faveur qu’on vous fait, qu’on vous jette avant de vous la donner. Il n’y a pas de place pour être différents chez les autres, il n’y a pas de place pour lui et il préfère la forcer plutôt qu’on fasse comme si. Comme si c’était amplement mérité, comme si par là il n’y avait que bonnes intentions et grands sourires sincères mais il ne les aime pas ceux-là, de sourires. Alors tu sais, quand il te suit il entend pas tes pensées et il ne sait pas à quoi tu t’attends, ce que tu veux.

L’étincelle de tes yeux elle brille moins fort et c’est quelque chose qu’on voit que quand on veut vraiment te regarder ou quand on en a l’occasion et lui, il est juste là dans l’air de la nuit parce qu’il t’a suivi et la buée qui s’échappe de son souffle l’empêche pas de te voir, juste un peu et c’est dans ces moments là que la fumée de ses cigarettes lui manque le plus, parce qu’elles t’auraient peut-être masqué pour qu’il ne voit pas à quel point il peut faire froid en toi, parfois.

« Je les range mal de toute manière. » Qu’il te dit alors que ça n’a aucun sens, que ça n’a pas sa place entre vous à ce moment là et qu’il sait très bien que ses talents en rangement n’est pas ce pourquoi tu es venu le voir. « Mais t’es pas la pour ça, pas vrai ? » Et tu vois c’est rare mais parfois, il comprend ce qu’on attend de lui presque sans qu’on ait à lui expliquer et peut être que ce que tu attends de lui, il le sait déjà mais il ne s’en rend pas compte. Ou peut-être que ce soir là il n’y a rien à part la nuit, dans tes yeux comme dans les siens.

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RESUME:
Bones
"mais quel fils de con"
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Bones
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Ven 8 Jan - 11:08

Ca fait comme un éclair dans le brouillard

Est ce qu’on peut vraiment attendre quelque chose de toi Twizzlers ?
Est ce qu’il attend quelque chose, lui ?

Surement.

Il ne sait pas encore quoi.
Il n’est pas sûr de vraiment le savoir un jour.
On ne peut deviner les imprévus.
Et c’est ce que tu es, n’est pas ?

Un sacré programme.
Improvisation totale, parfois échec intégrale.
Il ne se lasse pas. Pas encore.
Quand les choses sont trop droite, trop linéaires, il vient chercher tes déviances, pour retrouver les siennes.
Le monde tourne moins rond, avec toi.

-Ouais, je sais.

Mais t’as raison, il n'est pas venu pour ça. Il ne vient jamais pour ça.

-Si totalement, tu savais pas ? Aujourd’hui c’est la grande inspection des stocks. J’ai eu tellement de plaintes à ton sujet que je viens pour te virer. Ils t’ont pas dit ?

Il continue de marcher devant, les mains sont bien enfouies au fond des poches.

-D’ailleurs là je te raccompagne à la sortie, j’suis un gentleman.

Son ton ne laisse rien paraître d’une blague, il n’y a pas un sourire sous le masque.
Il n’a pas très envie de sourire Bones.

Mais il a encore besoin de toi.
Il a encore besoin de vous.

On ne part pas si facilement d’ici.
Il ne veut plus voir personne partir.
Alors il vous garde, comme il le peut. Quite a vous garder de force.
On pourrait presque penser qu’il vous ménage.
Mais il ne sait toujours occupé que de lui Bones, pas vrai ?
Il s’est fait monstre d'égoïsme, il paraît.

-Mais on peut dire qu’on te garde si tu enlèves discrètement des comptes les cinq bouteilles qu’on vient de prendre au stock.

Viens que l’on s’enfonce dans le néant Twizzlers.
Viens que l’on créer nos propre trou noirs.
Qu’ils soient gigantesques, que l’on aspire tout autour de nous.
Que personne ne s'en relève.
Surtout pas nous.

Les ciels sans lune.
Mon corps sans cœur.

Ce n’est pas de l’affection.
Il en est dépourvu.

Est ce que tu as compris ?
Toi qui marches sur les mêmes sentiers battus ?

As-tu compris qu’il va mal ?
As-tu compris qu’ils ont tort ?
Tu as eut droit a plus que tu n'aurais du voir.

Il te traîne dans ses écarts.
Non.
Il cherche à trouver les tiens.
Depuis quand ne vit-il à travers les autres.
N’est ce pas lui, le maître du jeu ?

Que l’on s’enivre.
Que l’on s'entête.

Ce soir il t’emmène en haut du monde.
Pour se rappeler qu’il est à vous.

Twizzlers
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Sam 9 Jan - 0:18
Et toutes les excuses que l'on donnesont comme des baisers que l'on vole. Dans tes pas tu sais Bones, il est juste derrière toi. Il n’y a pas ses pieds dans les tiens et tu ne laisses pas de traces là où passes, tu emportes tout avec toi si bien que le chemin à suivre n’en est que plus flou et heureusement, heureusement qu’il ne compte pas sur toi pour ça. Il n’y a pas de phare dans sa nuit éternelle, tu n’as pas de lumière en toi, pas assez pour montrer le chemin, tu es la nuit qui les entoure, tu es celui qui rend les choses possibles lorsque tu les caches sous ton manteau d’obscurité brodée.

Il n’y a rien à attendre de lui Bones, tu le sais si bien et tu le vois si fort, il n’a rien à donner à part des pointillés, en lui il n’y a que ces éclats aussi fugaces que brefs, ils tombent comme la foudre sur le seul arbre encore debout, encore vivant. Et tu sais ce que tu vois en lui alors que sous ton masque se cache un enfant perdu dans des chaussures d’adulte trop grand. Il n’y a pas de mots entre vous assez juste pour trouver sa place dans ce qui se définit à cet instant, parce qu’il n’y a pas d’antécédant dans ce qui est créée dans l’alchimie de ce moment.

Les poussières de tes paroles tombent en pluie d’étoile sur ce qu’il reste de lui, ce n’est pas parce qu’il ne te voit pas qu’il ne te comprend pas, qu’il ne te ressent pas. Et tu ne souris pas derrière le masque, tu n’emportes pas la nuit avec toi devant le reste, il te croit toujours et en cet instant il croit voir ses pieds s’enfoncer dans le sol, si loin que la croûte terrestre le désagrège assez pour faire de lui ce souvenir qui part en fumée. Il n’y a devant lui que la nuit, son souffle gelé et toi. Tes lèvres bougent derrière leur bouclier d’os et de fumée et ton écho lui parvient tandis qu’il étouffe la naissance d’un sourire en coin.

« Oh je vois, du coup je comprends mieux que tu te sois précipité en pleine nuit pour me séparer des merdes qu’on nous ramène manu militari et m’escorter vers la sortie. »

Et sur son visage le sourire de mauvais garçon s’étale assez large pour vous deux, dévoilant ses canines décalées. Il n’y a que des imperfections enchaînées à vos chevilles et pourtant c’est le pas léger qu’il chemine à quelques pas de toi. C’est l’atmosphère qui vous entoure, l’air qui chemine en lui en un rire bas tandis que mains dans les poches et capuche sur les cheveux il te dépasse dans un rire assez contenu pour qu’il pousse un soupir étranglé, devant toi il y a trois pas à reculons et puis son dos.

« Es-tu seulement sûr qu’elles y aient été, sur les registres, ces bouteilles ? »

Derrière vous le chaos, devant vous, le néant. Il ne connaît pas le chemin alors il te laisse le reprendre s’il faut plus chien d’aveugle que soldat fidèle en première ligne d’une bataille imaginaire, parce que la bataille n’est pas là et que lui comme toi vous l’avez compris, la bataille n’est pas maintenant et en toi Bones, il va te falloir trouver la force de croire en lui, même si c’est pour croire en son échec il préfère encore ça que de rester dans son univers où rien ne pousse tellement il y fait sec.

« Mais je veux bien être gardé quand même, surtout que très franchement elle n’est pas par-là, la sortie. »

Et il se tourne vers toi dans une éclipse de demi-lune, ignorant volontairement que le territoire ouvert offre tout horizon comme point final. S’arrêtant presque totalement, le sourire garnement.

« Et puis de toute manière depuis quand t’en viens à virer le simple pion que je suis, tu n’avais qu’à envoyer un lieutenant me manger en diagonale. »

Une seule épaule se lève à l’est alors que de nouveau il n’y a face à toi plus que son dos, il attend tes instructions comme on attend la pluie qui tombe sur un sol aride, parce que tu sais aux échecs ils faut parfois savoir sacrifier pour mieux gagner.

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RESUME NUL POUR MARY:
Bones
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Mar 26 Jan - 2:09

Ca fait comme un éclair dans le brouillard

Les ecrans noir de la nuit tombent si vite ces derniers jours.
Le voile est sombre, presque étouffant.
On ne sait comment le percer.
Et pourtant, on attend toujours la lumière.
Le déclic, l'étincelle.
Il n’y a plus que du noir.
Sur la peau.
Dans le coeur.
Jusqu'au ciel.
Tout est si terne.
Et toi tu es là.
Si pâle.
Si blanc.
Pourtant haut en couleur.
Tu rappelles les nuances d’avant.

Lorsqu’il te traîne ainsi.
T'amène à le suivre sans te laisser le choix.
Lorsqu’il a prévu l’ivresse sans une explication de plus.
Il y a des fantômes aux coins des yeux.
Des sursauts d’avant qui font détourner le regard.
Il y a les mouvements déjà exécutés.
Les tactiques familières.
Les pions.
Ceux qui ne le sont plus lorsqu’on leur attribue un visage.
Mais surtout.
Surtout.
Surtout.
Il y a le vide.
On le remplit comme on le peux.
C'est hésitant.
Désastreux.
Une partie à l’infinie dont on ne sort jamais gagnant.
Peut etre que l’on voit trop les choses en noir et blanc.
C'est peut être pour ça qu’ici, tu sembles le plus étincelant.
A l’opposé.
Pourtant si proche.
Doit- on continuer à chercher à faire chuter l’autre, lorsque l’on est si ressemblant ?

Il oublie parfois tu sais, que vous êtes dans le même camp.

-Je ne voulais pas louper ça, tu comprends.

Les pas s’enfoncent dans le sol, la terre nous enlise.
Elle n’est pas la seule.
Dans quoi est ce qu’il t’emporte Twizzlers.
Pourquoi est-ce que tu le suis encore?
Tu es bien plus libre que lui.
Il est presque sur, que tu pourrais t’envoler.
T’envoler loin.
Plus loin que la réalité.
Tu as toujours eu si peur qu’elle te rattrape.

-Maintenant que tu le dis, c’est sur elles n’y sont pas. C’est sûrement pour ça qu’on m’a dit de te foutre dehors.

Pas de chance Twizzlers, il a toujours eut un faible pour ce qui ne fonctionne pas correctement.
Tout ce qui s'écorche en sortant de la normalité.
Des règles.
Même lorsque c’est par lui qu' elles sont dictées.

C’est vrai, elle n’est pas là, la sortie.
Si il avait voulu la trouver, c’est toi qui te tiendrait devant, montrant le chemin vers la liberté.
Alors quand tu t'arrêtes, même lui doute.
Est ce que c'est vraiment par là ?

Et tu dis, que ca pourrait etre quelqu'un d' autre ici.
Pour ce faux prétexte.
Cela te vient si facilement.
Est ce que l’on rigole encore.
As-Tu vraiment compris ?
On bloque la route que l’on t’a fait emprunter.
On te laisse faire un pas devant l'autre au rythme ou tu le souhaites.
Jusqu'à ce qu’on le retrouve.
Parce qu’on ne laisse que cette possibilité.

-Je mange encore qui je veux.

On se tiens droit, on se tiens fiere quand on cherche a te faire face.
Les yeux dans les yeux.
On sait.
On sait plus que les autres.
Que tu es capable de détruire des murs, juste pour ne pas suivre ce que l’on semble t’indiquer.
Alors, avant que tu ne choisisses un chemin imprévu.
Avant que tu te traces une vois bien a toi.
Avant que tu ne surprennes comme on aime que tu le fasses.

On réduit le champ de possibilité.

Attrape le poignet.

Tu es une piece bien plus forte que l’on ne pense, pour etre ainsi sacrifier.
Il y a encore tant. Tant que tu pourrais faire.
Tant que tu pourrais faire, pour lui.
Lui qui n’est plus rien, sur ce plateau.
Lui qui ne voit plu le monde, qu’en noir et blanc.
Tu es le prisme, la matière première.
Les couloirs que l’on ne se risque plus à emprunter.
Tu es le futur.
Tu es le passé.
Tu es le présent que l’on ne sait exprimer.

Tu es tout ce qui manque.
Les fossés qui se croisent.
Tu es le jour qui se lève alors qu’on le croit perdu.
Tu es la lueur dans son brouillard.

Faire face, et te regarder.
T’observer, et ne pas comprendre.

Ce que l’on cherche vraiment.

Vouloir te faire faire un pas de plus, jusqu’a sois.
Vouloir te voir faire un pas, que l’on n’est pas capable de faire.

S'écarter, enlever ce qu’il y a sur ton chemin dans un regard qui n’indique que les horizons incertains.
C’est la que l’on se dirige.
Dis moi que d’autre fin existes.
Dis moi que je me trompe.
Dis moi que j’ai eu tort.
Dis moi que j’ai le droit.
Dis moi, où sont tes demains.
Dis moi jusqu'à quand se compteront les miens.

Je suis fatigué.

-On a deux possibilités. Sois l’on s'arrête au prochain croisement, et je te laisse sans un mot, pauvre. Pauvre pion.

Il serre.
Engage la marche.

-Sois tu me suis, et ca sera long. Pauvre fou.

Il révèle le masque et c’est un sourire quil te destine.
Il faut mieux en rire.

-Mais au moins, nous aurons de l’alcool.

Le chemin est long.
Les souvenirs sont lourds.
La proximité comme une barrière que l’on ne saurait pas sauter.

-Tu n’habitais pas la, je me trompe ?

Il le sais, il a vu, les départs.

Tu as de la chance, regarde donc, ce terrain de jeu infini qui t’a été offert ? Plus de règle, plus de limites.

Alors pourquoi?
Pourquoi est-ce que l’on ne s’amuse plus vraiment.

Pourquoi tout dans cette ville semble si differents.
Cela aurait put etre parfait.
Nous aurions put devenir tout ce que l’on voulait.

Pourtant, pourtant, il y a cette sensation de n'être plus l’ombre que celui d’avant.


Twizzlers
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Twizzlers
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Sam 30 Jan - 1:04
Et toutes les excuses que l'on donnesont comme des baisers que l'on vole. Dans l’encre du ciel, sous le torrent noir qui vous avale et sous vos paupières qui se ferment, quand il ne reste plus rien que ces simples choses tu sais ce n’est pas parce qu’elle n’est pas en toi qu’elle ne te tombe pas dessus, Bones. Il y a si peu de choses qu’il sait, si peu de choses dont il est certain, il n’y a en lui pas de grands principes et rien à quoi se raccrocher lorsqu’on recherche l’altruisme, en lui il n’y a que des aspérités et des côtes escarpées. Et lui il n’est pas très doué pour se sauver mais toi, toi il est doué pour la voir tomber sur toi, la lumière. Au-dessus de vos têtes dans la nuit qui semble s’étendre pour ne jamais s’arrêter, il y a les étoiles qui te couronnent et qui ne font que se refléter temporairement dans ses yeux comme un soleil au zénith.

Et il le sent si fort le vide en toi et sous ses pieds, il suffoque quand il le regarde dans les yeux tellement il est grand, tellement il t’avale et tellement il le fait vaciller. Parce que ce vide tu sais Bones, il se tient au bord, ça fait longtemps qu’il marche au bord, qu’il côtoie le précipice sans jamais tomber dedans mais sans réellement se soustraire à sa gravité. Il n’y a que le grand vertige qui le fait tanguer et si tu savais au fond ce qu’il a voulu tomber, ce qu’il aurait eu envie d’y plonger et pourtant il continue d’y résister parce que sur sa peau il n’y a rien de mieux que les frissons. Alors tu sais il accompagne le vide en toi comme on donne la main, il se tient là et en face, il y a toi. Vous n’êtes à présent plus que ça, deux êtres vides qui respirent le même air et qui finissent par se faire face à l’opposé de l’un de l’autre et pourtant reflet parfait dans son contraire.

« Voyons, tu te doutes bien que je ne serais pas parti sans dire au revoir quand-même ? » Tu vois, tu n’aurais jamais loupé ça, et il a beau dire ça dans son ciel il n’y a pas de départ et il n’y a pas de fuite, dans son prisme il n’y a pas de place pour ça, alors sous ses yeux il n’y a pas d’autre choix, rien d’autre que toi.

Le sourire s’étend un peu plus à l’ouest, chassant le jour toujours plus loin lorsqu’il jette un regard aux bouteilles, il n’aurait pas été vraiment déçu de valoir ça parce qu’au fond de lui l’obscurité règne et aucune valeur n’est bonne à tirer du simple astre sans lueur qu’il est. Alors il en lève une à hauteur de visage d’un air de garnement qui s’apprête à faire une bêtise. Il n’y a pas que tes règles qu’il enfreint tu sais, mais ce sont sûrement les tiennes dont il a le plus conscience et qu’il franchit avec le plus de lumière dans les yeux. « J’espère aux moins qu’elles sont bonnes. Parce que le cas échéant je serai déçu, vraiment. »

Et comme une lune sur sa route, comme un doute sous ses yeux, comme une évidence devant lui tu te dresses, il n’y a plus que toi et plus rien d’autre. C’est sûrement toi qui n’a pas compris Bones, qu’aussi libre qu’il semble il n’est que le satellite qui tourne autour de toi. Tu as raison toutefois, il aurait pu partir et se détourner, se laisser aspirer par la nuit noire vers d’autres galaxies à explorer. Et son souffle se bloque dans un rire bas qui ne s’entend pas, il se penche un peu vers toi.

« Oh vraiment ? » Et il se demande au final si comme un trou noir tu seras prêt à le faire disparaître d’un seul coup de dent ou si malgré l’absence d’échiquier en toi ça ne résonnerait-il encore pas ?

Parfois il se noie en toi, quand il te trouve dans tes yeux, quand tu le regardes comme ça alors il ne bouge presque pas devant toi, il ne ressent que l’explosion de tes doigts sur son poignet qu’il ne dégage pas et qu’il t’offre comme une évidence. Parce que tu ne t’en doutes pas mais entre le vide, la liberté et toi il n’y a rien, parce que lui tu sais, il sait choisir les trois. Parce que c’est toi qui ne comprends pas, qu’au-delà des choix et des chemins la route qu’il trace ne s’éloigne pas, ne s’éloigne jamais. C’est toi qui ne voit pas que derrière chaque mur qu’il abat il y a ta présence. Ce n’est pas qu’il te suit, ce n’est pas que tu es l’abri de ce qu’il fuit, il n’y a rien de plus libre en lui lorsqu’au contraire tu restreints ses possibles parce que c’est toi qui n’a pas compris que le choix était fait depuis longtemps déjà.

Alors sous ses pas et dans ses veines coulent des éclairs et sur son chemin il n’a rien à t’autoriser et rien à te donner vraiment, il n’y a que lui dans tes pas, derrière toi, parfois devant et toujours à côté. Dans son horizon tu n’es pas seulement le soleil qui se couche mais tu es aussi la nuit qui se lèvre, au loin il n’y a que le masque qui se lèvre et le sourire qui se dévoile.

« Si c’est long on ferait mieux de se remettre en route, non ? »

Alors est-ce qu’il a besoin de te dire le croisement qu’il prend, est-ce que tu vois enfin la lumière tomber sur toi qui n’est plus un astre solitaire, est-ce que tu sens enfin au fond de toi le fantôme dans tes pas ? Celui là même qui te partage le monde dans ses yeux qui ont presque viré à la glace, celle qui fleurit chaque hiver là d’où il vient, parce tu sais en lui aussi il y a des pétales noirs. Sous ses doigts persiste encore le velours de ton souvenir qui s’imbrique en lui jusqu’à trouver sa place.

« Tu connais déjà la réponse à cette question, je me trompe ? » Il hausse les épaules, il ne sait pas les souvenirs à lui qui habitent en toi, il ne connaît que les tiens en lui et alors il te les échangent dans un air d’enfant terrible. « Et toi, la famille, ça va ? » Parce que tu sais Bones, ton satellite peut toujours te percuter dans sa vanité.

Et il regarde tu vois, autour de lui, autour de toi, aussi loin qu’il le peut. Il n’y a aussi loin qu’il ne voit, que ton terrain de jeu à toi.

« J'ai jamais vraiment fait attention aux limites de toute manière, tu le sais mieux que personne. »

Et pourtant il n’y a dans ses horizons que des certitudes, qu’on perde ou qu’on gagne il n’y a rien de plus grand que l’espace immense devant vous et à l’intérieur, l’immense néant qui à deux, ne paraît plus si grand.

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Bones
Bones
Lun 8 Fév - 23:20

Ca fait comme un éclair dans le brouillard

If you decide some day to stop this little game that you are a-playing
I'm gonna tell you all the things my heart's been a-dying to be saying
Just like a ghost you've been a-haunting my dreams
But now I know you're not what you seem
Love is kind of crazy with a spooky little boy like you
Spooky


Il y a dans vos gestes comme une danse.
Un pas de coté pour te laisser passer.
La main qui attrape ton poignet et les pas qui s’avancent en suivant ceux de l’autre.
C’est une danse et de jolies paroles pour vous faire tournoyer un peu plus, définir la gravité.
Un mouvement sur un plateau n’est il pas similaire au pas que l’on fait sur une piste.
Tout se répond.
Et regarde comme nous jouons.
Revenir sur ses gardes et  regarder l’action.
Provoquer l’autre, s’avancer jusque dans sa zone.
Etre pres a tout, pour être celui qui mange l’autre.
Pourtant il y a cet espace, un peu étroit lorsque vous êtes ainsi lui et toi.
Cette limite invisible,
Celle que l’on laisse juste pour toi.

Il n’aurait pas la prétention de dire qu’il te connait Twizzlers.
Mais tu sais dernièrement, il t’a beaucoup observé.
A chaque fois comme un éclair dans le décor.
En fond ou de prés.
A rigolé de tes gestes.
S’amuser.
Vivre un peu, à travers toi.
Il lui a semblé comprendre, un peu plus, ta manière de fonctionner.

-Oui, ne tardons pas.
Sourire satisfait et main qui se fait plus tendre.
Le tempo est plus lent maintenant que l’on sait que tu acceptes de t’y accorder.

Il est loin d’etre idiot tu sais ?
On planifie toujours les départs.
Pour chercher à les retarder.

Plus les limites sont fortes et plus tu t’éloignes.
Marchons ensemble au rythme que tu auras décidé.
Pour que tu ne t'éloigne pas trop.
Pour que tu ne partes pas.
Toi aussi.

Et meme dans nos chants il n’y a que des piques que l’on se destine.
Parce qu’il sait déja, et c’est bien la raison de sa question.
Et si l’audace lui avait permis de l’oublier, ta réponse lance des échos bien agressifs malgré le timbre de ta voix.
Il s’en amuse.

-Impeccable, mais merci de t’en soucier.

Parce que l’on sait que tout est faux
Parce qu’il est peut-être le seul à réaliser que c’est pour ça qu’il ne lacherait pas ta main en cette instant.
Pour rien au monde.

Vous avez encore de la route à faire.
Mais n’est ce pas là, que le début d’une bien plus grande aventure ?

-Ah oui ? J’ai pourtant eu l’impression que c'était toi qui les connaissait le mieux parmis nous.”

Tu les as déjà tant frôlé.
Tu les as déjà tant détruites.
N’es-tu pas celui qui te ris le plus d'elles
N'es- tu pas devenu leur némésis?
Et ne sait t-on pas, toi et moi, que l’on cherche toujours à tout connaître de celui qui nous fait face ?  

Pour mieux danser peu-etre.
Pour mieux jouer.
Pour mieux se préparer.

-Tu viens avec moi.
Ce n’est pas un ordre.
Au plus une constatation.
Heureuse.
Ce n’est qu’un gamin qui veut qu’on le suive.
Ce n’est qu’un gamin qui a peur de ses chemins ou l’on se sépare.


Et cette fois ce n’est pas ton poignet qu’il attrape mais bien ta main.
Parce que soudain la nuit s’annonce semble bien plus clair.
Parce qu’il y a son sourire que tu ne peux voir qu'à moitié.
Mais qui s’étant si large sous les limites du masque.
Tu n’es plus n’importe qui.
Il a pourtant peur, encore.

Il t'emmène dans les vestige d’avant.
Il t'emmène dans ce qui semble, encore aujourd’hui être l’endroit le plus heureux qu'il ait connu.
Ce n’est pas celui-là.
On pourrait penser qu’ainsi tu fais partie de la bande.
On pourrait penser qu'ainsi rien ne se serait déroulé de cette manière.
On pourrait penser que l’on est encore le roi du monde.
Ou presque.
Il sait que ce n’est plus lui.

Il pousse la porte.
Il ne sait pas encore, si le voyage pour toi vaudra le coup.
Mais quand le bois fait grincer la mémoire, quand s’affiche les emplacement habituel.
C’est comme une lueur de réconfort.
Un moment que l’on veut simplement partager avec toi.
Tu n’es plus les autres Twizzlers.
C’est peut être à lui, de faire demi tour.

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Lun 15 Fév - 2:42
Et toutes les excuses que l'on donnesont comme des baisers que l'on vole. Sur la piste tu sais Bones il y a toi et il y a lui, et parfois dos à dos dans un duel qui ne vaut même pas vos egos. Au fond il n’y a que vos pas qui se confondent, et dans tes traces ne reste que lui qui te talonne, ne reste que vous au centre d’un plateau où il ne sait pas comment se déplacer sans toi.

Il ne sait pas où tu vas, où tu danses mais tu peux quand même sentir sa chaleur de soleil juste derrière toi, sa lumière de lune qui t’éclaire en se rendant compte depuis toujours que de vous deux c’est toi qui lui montre le chemin. Il n’y a pas d’éclipse dans ses yeux à cet instant, il n’y a que l’ombre infinie qui vous avale, que l’obscurité qui vous révèle et dont il se laisse envelopper à peine éclairé par les étoiles qui tombent à vos pieds. Parce que de vos jeux d’enfants tombent des comètes aussi grosses que vos poings, que vos mains qui s’emmêlent pour ne former plus qu’une.

Il ne te répond pas parce que tu sais déjà, tu sais qu’il ne s’arrêtera que quand tes pas s’arrêteront aussi, parce que dans sa décision il ne s’est tourné que vers toi et qu’il n’y a plus que toi qui peut décider de où il va jusqu’à la prochaine aube il n’y a plus rien que toi au centre de son monde, alors dans la nuit qui s’éternise autour de vous ne subsiste que vos souffles et que vos pas qui ne s’éloignent pas. Parce que tu sais qu’il n’y a pas de limites à lui donner, de barrières à lui opposer, parce que tu as compris qu’au-delà de la fuite que ça aurait provoqué tu n’avais vraiment pas besoin de ça, pas avec lui en tout cas.

Alors son sourire se fait plein et creuse des fossettes qui ressemblent aux cratères sur les planètes, parce que tu as dans ta voix cet air-là, celui-là même qu’il a eu pour te répondre, pour danser avec toi dans la provocation que vous vous jetez à la figure sans faire même semblant de vous cacher, sans prendre même le temps de bien vous apprivoiser.

Comme toi tu sais Bones, de toi il ignore beaucoup de choses et pourtant il n’arrive pas à te dire qu’il ne te connaît pas. Parce qu’il a de toi beaucoup qui résonne en lui parfois, alors il serre tes doigts presque pour te faire comprendre que toi non plus tu ne t’échapperas pas, pas tant qu’il est là. Son rire tombe juste, tombe bas, tombe sur toi.

« Je les connais, assez pour justement ne pas m’en soucier. »

Même les tiennes Bones, surtout les tiennes. Parce que tes règles et tes limites, ne les as-tu pas posées pour qu’on les franchisse, pour qu’on ose les piétiner ? Et il te lance ce regard en coin, celui qui t’accules aussi bien qu’il recule. Il te regarde assez pour te voir, assez pour que tu le voies et que tu comprennes qu’il n’y a pas grand-chose qu’il ne ferait pas si tu le lui demandais, mais qu’il faudra toujours que ça vienne de toi et que tes barrières il n’y aura entre lui et elles toujours qu’un pas.

Alors sous ton masque se lève un sourire assez grand pour tout illuminer alors que lui il ne le voit qu’à moitié et tu vois, cette moitié lui suffit déjà parce qu’elle résonne en toi assez fort pour qu’il la sente dans tes doigts qu’il ne lâche pas.

« Je viens avec toi. » Ce n’est pas simplement qu’il répète tes paroles, c’est une affirmation qu’il t’offre. « Où tu veux. » Qu’il te donne comme s’il te donnait un droit, parce que c’est presque ça tu sais Bones, parce qu’à partir de là, il pourrait aller là ou tu iras si tant est que tu le lui demanderas.

Sous ses pieds craquent le bois et dans ses poumons s’infiltre l’air chargé de particules de lumière éventée, il ose à peine entrer et poser le pied parce qu’il a l’impression de fouler une terre sacrée où il n’est qu’un invité. Parce que tu vois Bones lui, il est habitué à ce qu’on lui dise qu’il n’appartient pas à un endroit, qu’il n’a rien à faire là alors il ne sait pas comment se comporter lorsqu’on lui donne le droit. Alors ses pas se métamorphosent en caresses et ses yeux frôlent les lieux, on ne dirait pas mais il s’imprègne du lieu, il respire l’endroit qui était à toi.

Et dans son souffle qui se soulève alors que l'aube semble se faire complice pour retarder vos instants il se retourne vers toi d’une blancheur morte dans la nuit encore noire. « Je m’attendais à une visite guidée, tu ne devrais pas me présenter l'endroit ? » Et au bout de ses doigts tu sais il y a toujours toi. Et il t’attend parce que tu vois jusqu’au bout, tu es le roi.

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Lun 15 Fév - 23:49

Ca fait comme un éclair dans le brouillard

Bien sûr que les limites, tu ne t’en souci pas.
Bien sûr que les siennes, tu les piétines.

Et bien sûr Twizzlers.
Que c’est la raison pour laquelle on trace les fantômes laissés par ta silhouette avec une telle importance.
C’est pourquoi lorsqu’il y a cette valse entre vous.
Ce rythme qui s’accorde.
Il se fait égoïste.
Vole tout ce qu'il peut prendre.
C’est bien comme ça que tout fonctionne.
Prendre.
Prendre.
Prendre.


Il voudrait tout posséder. Tout posséder de toi.
Surtout tout ce que l’on arrive même plus à frôler du doigts.

Les astres se sont sûrement mal alignés.
Le funeste comme une fatalité dans les présages qui lui sont accordés.
Il a entrevu ces futurs dans ces nombreux coup qu’il n’ose plus jouer.

Il a peut-être trop anticipé.
Et toi pas assez.

Les collisions étaient inévitables, il aurait tant voulu les calculer.
Mais alors tout aurait perdu de son charme.
Raconter que le soleil n’est rien qu’une grosse bulle de fumée.

On perdrait tout le mystère passionnant que tu es.
Alors qu’importe les chiffres.
Les trajectoires.

Il n’en moque bien quand tu lui offre des parcelles d’infinie qui n’attendent que vous pour être foulés.

Ou tu veux.
Jusqu'où s'arrête Twizzlers ton imagination ?
Il a si hâte, tu sais, de ce monde qui semble briller parfois dans tes pupilles.
Cette même étincelle qu’il possédait avant.

Avant tu sais, il n’avait peur de rien ni personne.
Avant il se moquait bien de la mort.

Et puis il y a eut tout ce temps.
Tout ce temps à devoir l’accepter pour d’autres.
Rayer les noms de la liste trop courte.
Présente comme un murmure.
Devenant petit à petit une évidence impossible à accepter.
Alors on a cherché tous les signes.
Tout ceux pour réussir à l‘anéantir du monde.
De son monde.

Jusqu’a ne pas vouloir accepter son sort.
Refuser tous les contrats avec le malin.
Le voir pourtant revenir, tous les jours.

La seule solution.
La seule leurre qu’il a trouvé Twizzlers, tu sais, c'était toi.
L'échappatoire.

Un lever du jour, comme on en voit rarement.
De ceux qui vous bouleversent.
Du ceux qui vous font comprendre qu’il y a encore des choses pour donner envie de se réveiller.
Tucker avait déja tout compris. Il n’y a rien de plus beau que le jour qui se lève.

Il ne serait dire si tu es présent, dans cet espace, pour combler ses regrets.
Il n’y pense pas.
Il ne voit pas.
Il ne voit plus que toi.
Il ne voit que le manque.
Que ces absences pesantes.
Et lui qui recompose, encore, toujours.
Pour colmater les trous noirs absorbants tout ce qui semble lui être cher.

Il ne veux pas etre seul.
Il ne veux plus voir les étoiles s'éteindre.

Alors il espère, il espere si fort, que tu brilleras assez, pour tout rallumer.

Regarde, ce lieu n’a plus d’allure.
Les vitres brisées.
Les meubles renversés.
Vous auriez pu passer par la fenêtre, cela ne se serait pas remarqué.

- Je peux te faire visiter, si tu y tien tant.
Mais il n'y a plus grand chose a voir.

Et alors qu’il reprend possession du lieu, c'est la moindre de ses actions qu'il commente.

Replace un fauteuil.
Puis deux.
Puis trois.
Jusqu' à les redresser tous.

- Tu es ici un peu à la maison.

L’endroit aurait parru bien moins ostile si il n’avait pas été ravégé.

Replace le canapé.

- Une d'entre elle. Je venais souvent, avant.

Tire sur les manivelles du baby foot en derive.

- L'avantage quand on est plus grand, c’est qu’on peut avoir plus d’une base secrete.

Ce que l’on y revait pourtant, n’etait pas si differents.
Nous voulions tant, etre grand.
Sans comprendre ce que cela voulait réelement dire.

Nous l’avons comprit trop tard.

- Tu sais jouer ?

Il regarde l’état de ce qu’il te propose.

- Correction, tu sais jouer sur une moitier de babyfoot ?

Lui a déjà l'habitude de composer avec des équipes qui ne sont pas au complet.

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Mer 17 Fév - 2:56
Et toutes les excuses que l'on donnesont comme des baisers que l'on vole. Il n’y a pas de limites assez hautes, pas de barrières assez grandes pour qu’il ne les franchisse, tu le sais sûrement déjà Bones mais il n’y a pas de barbelé et pas de muraille assez épaisse pour le retenir quand il a décidé de partir. Mais tu n’as peut-être pas encore bien compris, encore bien saisi que s’il était impossible de le garder contre son gré il était aussi impossible de ne pas le laisser entrer, parce que tu sais une fois qu’on l’y a autorisé il n’y a plus de manière de l’en déloger. Il est comme un oiseau fragile tu vois, un de ceux qui se brisent quand on serre trop fort mais un de ceux qui fait son nid où on veut bien de lui. Alors tu vois de lui il n’y a rien à prendre, et pourtant tu pourrais tout piller qu’il ne verrait rien à y opposer, parce que la lumière en lui est morte depuis longtemps et qu’il fonctionne sur une vieille batterie qu’il faut alimenter de frissons et de brises, le frôlement de vos doigts embrasent la machine.

Il n’y a pas d’osmose et pas de rêve parfait, il n’y a rien de plus que vos deux astres et leurs ombres qui se traînent l’une après l’autre dans une danse qui se veut lente et pourtant si impatiente. Au fond il n’y a pas que vous sur l’échiquier mais dans la périphérie de sa vision brouillée par trop de souvenirs il n’y a que toi qu’il voit. Parce que tu es celui qui se lève à l’Est, tu es celui qui se couche à l’Ouest, tu es celui qui ouvre la voie alors qu’en toi ne subsiste qu’une étincelle si légère que son souffle pourrait la balayer. Mais sais-tu, sais-tu Bones qu’autour de son être seule ta respiration compte et insuffle assez d’oxygène pour que sa lumière vive ?

Tu sais il se fiche des planètes et de leur alignement parce qu’elles pourraient toutes tomber à vos pieds qu’il ne verrait que toi, dans cette pièce, dans cet endroit.

Il a vu en toi la lumière diminuer presque jusqu’à s’éteindre et il t’a laissé éteindre le feu qui avait autrefois brillé s’étouffer, parce que pour ce qui a été il faut que tu saches qu’il ne peut rien. Dans un autre monde, une autre vie il aurait probablement été là tout près de toi, sûrement pendant des années, mais cette fois, cette fois il n’y a rien qu’il puisse faire pour lutter contre ce qu’il n’est pas. Il s’imprègne des fantômes de l’endroit, il s’imbibe des présences de l’envers et t’aide à planter le décor de ce qui a été. Il relève avec toi les meubles et il te regarde dans ton environnement naturel qui lui parait pourtant si irréel. Parce que tu n’es plus là, et pourtant il y a tellement de toi dans cet endroit.

Il te frôle des yeux alors qu’il a lâché ta main parce que tu n’as pas besoin de lui en cet instant, tu as besoin de toi, de celui que tu as été et même s’il ne peut pas prendre ce fardeau pour toi tu sais, en toi il les voit tellement, les lumières qui luisent si fort, qui résonnent avec l’infini avec laquelle tu traites pour les confier, ces souvenirs du passé qui te hantent à n’en plus savoir comment briller.

Et tu as raison dans ton regard, l’éphémère en lui s’ancre parce que comme toi avant, il n’y a pas la peur de l’instant, en lui depuis bien trop longtemps s’enflamment les braises de l’inconscient. Ce n’est pas qu’il n’a pas peur, c’est qu’il l’attend à chaque instant, la mort qui est toujours au tournant. Il n’a jamais compté, jamais voulu et de lui ce n’est jamais ce qu’on a attendu. Il y a des étoiles perdues dans son ciel, de celles qui disparaissent, de celles qui manquent pour être complet. Ce n’est pas qu’il y tient, c’est qu’il en a besoin, assez pour te suivre où tu iras. Et de ses doigts il caresse chaque morceau de bois, chaque chaise et chaque fauteuil, d’une discrétion qu’on attendait pas.

« Je tiens plus à l’honneur et à la fierté de me faire guider par le propriétaire qu’autre chose tu sais. » Il t’adresse à peine un regard en coin qui te donne mille promesses et mille retenues. Il continue d’évoluer dans ce lieu que tu as foulé, ce lieu qui t’a marqué et qu’il découvre pour la première fois. Il prend le temps de tout enregistrer sans toucher vraiment, voulant presque laisser le lieu inchangé dans un sentiment de non appartenance.

Et tes paroles tombent et le figent parce que tu sais forcément, tu as vu à quel point il a laissé sa maison lion derrière lui, à quel point il n’y a plus un endroit qu’il appelle comme ça. Alors il se fige et son souffle se coupe dans sa poitrine, compressent son souffle qui coule comme un ruisseau qui se tarit. Parce que pour lui il n’y a pas de maison, et l’endroit ravagé n’enlève rien au paysage dévasté de ses souvenirs, de ceux qui existaient avant et de ceux qui ont existé après, qui ont disparu aussi bien l’un que l’autre. Alors devant toi il n’y a plus qu’un enfant qui ne sait même pas où s’asseoir de peur de gêner, devant toi il n’y a plus que cet enfant qu’il n’est plus depuis longtemps.

« Rien ne vaut la première, elle a un air d’interdit. » Il se souvient tu sais de ce coin improvisé sous des tribunes mal finies d’un skate-park du quartier où s’étaient entassés ses rêves et ses espoirs brisés avant d’être abandonné au profit de rien. Et il ne doute pas que pour toi il y en aura toujours une qui comptera plus, qui restera là, au fond de toi. « Et plus il y en a, moins tu y vas, non ? » Parce que tu sais lui malgré tout c’est l’homme d’un endroit, d’une attache qu’on ne lâche pas et il sait tu sais, il sait que ce n’est pas la plus intelligente méthode à appliquer, pas la plus brillante, pas la plus belle. Parce que lui c’est juste un oiseau qui fait toujours son nid au même endroit.

Alors il colle presque son épaule à la tienne, il te partage sa chaleur dans cet endroit qui te glace, il te colle dans ce moment où tu te sens seul et dans son ciel, des dizaines brillent de leur absence sans qu’il n’en fasse l’inventaire, parce qu’à ses pieds la mort est là demain, et à ses côtés tu es là maintenant. Et sur sa moitié de babyfoot il s’emparer des manivelles d’un air de défi féroce.

« C’est pas mon domaine de prédilection mais je parie que je te tiens tête, même sur une moitié pour que tu ne cèdes. »

Et il est prêt à parier ce que tu veux, Bones, parce qu’au fond et depuis longtemps, il n’y a plus que toi et tes cases noires, plus que toi hors des cases blanches.

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Mer 17 Fév - 15:33

Ca fait comme un éclair dans le brouillard

Tout retrouve sa place.
Une version en a peu près.
Il manque encore tant, pour faire semblant.

On fera avec pour ce soir, cela sera suffisant.
Parce qu’il n’a pas été des plus honnêtes avec toi Twizzlers.
Le souci, c’est qu’il ne l’ai pas vraiment avec lui.
Alors les discours se tapissent de mensonges par omission.

Ce n'était pas ici, la maison.
La première, dont tu parles.
La dernière, dont on fait semblant d’avoir oublié l’adresse.

Est ce que tu t’es senti chez toi, quelque fois ?
Au milieu de ce tas d'ordures, sous ses toitures mobiles.
Dans ce repère de fortune dont on critique le moindre occupant.

Lui qui cherche encore la sienne.
Lui qui multiplie les refuges.

Toi qui a fuis.

As-tu trouvé un point de chute ?
Et lui, en a-il trouvé un.

La manière dont tu te tend ramène aux images volées.
Et soudain l’espace semble trop grand pour toi.
Est-ce pour cette raison Twizzlers, que tu es venu te loger si près de lui.
Les peurs comme un instant accordé.
N’est ce pas toi, un peu aussi, que tu cherches à réchauffer ?
Il a envie de t’attraper, de te fondre en lui.
Te dire qu’il sait ce que ca fait.
Te dire qu’il trouvera l'endroit idéal pour toi.
Mais tu t’envole trop vite et sa main retombe avant d’avoir essayé de te saisir.

Plus il y en a, plus on a d'excuses pour s'éparpiller.
Tu sais, il a tant voulu le protéger de tout ça.
On a essayé de s'éloigner.
On a essayé de ne pas y retourner.
Mais tous ces lieux d’exil n'étaient que des copies imparfaite de ce qu’il recherchait.

Finalement, il avait peut-être tort sur toute la ligne.
Sûrement qu’il aurait dû rester.
Rester auprès de lui pour le protéger comme il fallait.
Car le vrai danger, il n’avait pas pu le voir venir.
Personne n’avait pu.

Il ne fera pas deux fois la même erreur.
Il s'écarte un peu alors que tu prends place, proclame que tu ne te laisseras pas faire.
Il n’en a jamais douté.
Sors de son sac a dos les bouteilles dont on a nié l’existence.
Une pour toi.
Une pour lui.
En ces jours, on ne s'encombre pas des verres.
Passant de ton coté, c’est a tes pieds qu’il dépose l’offrande avant que ses bras ne passent autour de ta personne.
Se fixe sur les poignets pour te retenir, un instant.
Encore un peu.
Son torse contre ton dos, c’est ton cou ou sa tête vient se loger.
Doucement.
Sans un mouvement de trop.

-Ne m’en veux pas, mais je préfère jouer les rouges.

Une habitude.
Et puis à en regarder le terrain, le manque de joueurs qu’ils s’infligent.
Il trouve que cela lui va plutôt bien.

-Si je gagne, tu me dois une surprise. Je ne veux pas savoir quoi. Mais je compte sur toi pour que cela soit grandiose.

Illumine mon ciel, Twizzlers, comme toi seul sait le faire.

-Si je perds, alors ça sera à moi de t’en offrir une. Promis, mon imagination est encore fertile, et je saurais répondre à ce que tu ne demandes pas encore.

On ne peut pas jouer, en étant du même côté, ou seulement si l’on ne se fait ennemi de l’autre.
Il se détache Bones.
Attrape la pouvoir qu’il t’avait apporter pour en subtiliser quelques gorgé.

-Tu m’excuseras, je tape un peu dans tes points de vie. Ah oui, je n’ai pas précisé. Si tu te prends un but, tu bois, ça vaut aussi pour moi. Bon, vu l’état du terrain, si la balle fait une sortie de jeu, ce qui me semble assez probable, on boit tous les deux.

Il est l’heure de s'éloigner.
Tu sais, il n’a pas perdu souvent.
Mais il attend encore, celui contre qui il n’a jamais gagné.
Pas qu’il n’existe pas, seulement qu’il est sur le banc de touche, pour le moment.
Et en attendant son retour, on s’attache, pour ne pas chuter.




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Mer 17 Fév - 23:16
Et toutes les excuses que l'on donnesont comme des baisers que l'on vole.Tu sais lui il le sait, il les voit les brumes qui te cachent, celles qui te masquent aux yeux du monde, celles qui te voilent la face parfois. Il ne sait pas où bifurque ta réalité et il ne saurait dire où débutent tes mensonges par omission, qui s’enfoncent dans l’oubli mais tu sais Bones, il en porte tellement en lui des mensonges qu’il peut prendre les tiens, il peut les avaler et les supporter en lui tout le temps qu’il te faudra pour les accepter de nouveau en toi. Et tu vois, il sait que tu ne t’en rends pas compte toi-même des fois, de ce que tu donnes aux autres sans t’en apercevoir parce qu’il n’a plus vraiment besoin de maison quand tu l’emmènes dans ces endroits-là, quand tu te tiens juste là. Alors il ne réfléchit pas vraiment à la question, ne se la pose plus depuis longtemps parce qu’il a compris aussi qu’il ne servait plus à rien de regretter un temps perdu, un temps qui n’existe plus.

Il n’y a plus que des ruines de ce qu’il a laissé, plus que des souvenirs volés de ce qu’on avait pensé abandonner et qui finit toujours par revenir le hanter. Il n’y avait pas de bons souvenirs là-bas ou trop peu pour qu’on puisse s’y accrocher, et puis il y a eu les lieux où il y en a peut-être trop eu pour qu’on ait pas peur d’y rester. Et de toi il retrace la silhouette de ses yeux alors que tu te penches, alors que tu évolues dans un monde qu’il découvre comme pour la première fois, où que tu ailles il a ses yeux sur toi et il le sait que pour toi la maison n’est là que où il y a ceux qui comptent et il se demande encore combien de fantômes te hantent dans ta nuit. Toi qui a si facilement compris qu’entre vous deux, c’était peut-être lui qui avait cherché ta chaleur et pas l’inverse, toi qui sait si peu à quel point tout parait si grand quand tu es là.

Dans l’air il y a toi, dans ses yeux il y a toi presque encore encrés entre ses doigts il y a toi. A ses pieds tu déposes ton fardeau, sur le sol la bouteille trouve son but et il sourit de l’avoir totalement oubliée, totalement occultée, peut-être. Il sourit parce qu’il n’a pas besoin de te voir pour savoir, pour se douter de ce que tu prévois et la demi lune de l’astre nocturne qui le compose ne répond qu’au soleil qui brille en toi si fort qu’il se demande encore comment tu fais pour ne pas le voir, ne pas te voir mieux que ça.

Dans l’air il y a toi et sous ses yeux il y a toi, sur sa peau à présent il y a toi et les dizaines, les centaines de frissons que tu y déposes sans le savoir, qui naissent à la base de ses vertèbres et qui descendent le long de sa colonne vertébrale dans de multiples vagues. Et le moment s’étend et se perd dans tous ceux qui lui appartiennent et qui pourtant semblent faits pour toi, il n’y a rien de superflu en toi et son sourire s’étire quand tu annonces la couleur, tandis que ton souffle le frôle et que sa nuque se penche imperceptiblement d’un mouvement qui te laisse un champ aussi libre qu’une nuit sans étoiles.

« Pourquoi ça ne m’étonne pas ? » Et un regard lui indique clairement son avantage mais aussi le demi-but à atteindre que tu lui offres. « Ce n’est pas une couleur qui changera le résultat, je prends les bleus. » Son rire résonne fort dans sa poitrine et roule dans sa gorge, ironique et un brin provocateur.

« Je ne sais pas faire autrement que grandiose, on ne te l’a pas dit au moment de m’embaucher ? »

Et tu sais, il y a tant de surprises à te promettre, tant de possibilités qui lui donnent le vertige mais qu’il entrevoit déjà comme un réseau de possibilités et il en frémit s’impatience, de tout ce qu’il pourrait faire sans avoir l’impression de prouver. Tu sais il se fiche de perdre ou de gagner, il se fiche de qui surprendra l’autre en premier, de qui saura s’affirmer parce qu’il n’en a jamais douté, il sait au plus profond de lui que tu es plus capable que quiconque de l’atteindre, de le surprendre et de l’amuser. Et il hausse un sourcil en réprimant le frisson de froid, cette fois, que tu laisses derrière toi. Il te regarde boire et il tend à peine sa main pour récupérer la bouteille en écoutant tes explications, le coin d’un sourire de mauvais garçon s’allongeant déjà en travers de son visage.

Il hoche la tête d’approbation, la malice dans les yeux, la provocation dans le regard. « J’espère que tu tiens bien parce que je te préviens vu l’état du terrain on aurait le temps de deux allers-retours en enfer avant d’avoir fini cette partie. » Et en un sens vos vies décousues et recousues, en pointillés et jalonnées de mauvaises décision bercées par l’alcool et d’autres vous seront d’un avantage non négligeable, l’un comme l’autre.

Il se penche imperceptiblement pour tâtonner l’espace sous les buts et trouve par miracle une balle épargnée, qui repose là comme si elle vous attendait et il te la lance en reposant la bouteille dans sa main après avoir pris une gorgée.

« Honneur aux rouges, donc ? »

La balle est au centre tandis que son univers ne se concentre plus que sur toi.

Et tu sais, Bones, dans la victoire ou la défaite tu n’auras jamais à te retourner parce qu’il sera toujours derrière toi, pour que tu ne chutes pas.

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Jeu 4 Mar - 1:28

Ca fait comme un éclair dans le brouillard

Dans cet espace il n’y a plus que le son de ta voix qui se répercute sur les murs cassés.
Les echo comme des murmures à ses oreilles alors que les mains qu’il avait posées au abord de ton corps doivent s’en aller sans s'agripper à tout ce que tu es.
Tu peux dire ce que tu veux Twix, le provoquer en proclamant le battre.
Être celui qui rendra les jours grandiose.
Parce qu’il ne peut être autrement.
Cela ne le décourage pas, au contraire.
Il ne demande qu'à voir.
Il ne demande que la preuve.
La signature en bas du contrat.

- On ne me l’a pas dit, je l’ai vu.

ll n’a jamais eu besoin des autres.
Il en est si sur.

-Ça ne me dérange pas. Prenons donc un ticket chacun.

C’est à toi de l’emporter ou tu veux.
Il n’a pas peur des chemins tortueux.
Nous sommes les péripéties sur le chemin.
Et lorsque vous vous tenez ainsi face à l'autre, il imagine les chef d’oeuvre que pourrait créer une si belle collision.

-La logique veut que la balle soit au centre, vous savez bien, mon cher, qu’il est important d’accorder les mêmes chances à chacun.

Et avant que sa phrase ne se termine. C’est le corps qui se penche, vol un baisé alors qu’en fond, gronde le son de la première manche.
La main qui a attrapé ta nuque ne laisse apparaître lorsqu’elle s’arrache à toi, qu’un visage satisfait.
Et on replace le corps, remet le temps en route.
Aligne les joueurs comme on pourrait aligner les points d’un plateau.
Le regard s’est écarté une seconde de toi.
Juste assez pour que s'arrête la première action.
Les doigts glissent sur le compteur pour afficher l'avance qu'il vient de prendre, puis revient vers tes yeux pour savourer ce qu’il vient de se passer.
Le babyfoot entre lui et toi
Et pourtant c’est à ton oreille que l’on murmure les mots.

-Tu risques de perdre, mon petit Twizz.

Tu t’es engagé dans un jeu ou l’on a redéfinie les règles selon un schéma bien à lui.
Tu aurais dû vérifier, les petites lignes, celles qu’habituellement on ne lit pas.



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Ven 5 Mar - 22:30
Et toutes les excuses que l'on donnesont comme des baisers que l'on vole.Autour il y a toutes ces choses qui comptent ou qui ont compté, il y a celles auxquelles il a fait si attention en entrant, presque de peur de risquer de briser encore un peu plus ce qui avait été, d’avoir l’impression de mettre les pieds sur du cristal figé dans le temps auquel il n’a jamais appartenu et pourtant à présent tout ça n’existe plus.

Il n’y a plus qu’un objet cassé au centre, auquel il s’accroche un peu plus pour que ça ne soit pas à toi qu’il s’agrippe, au centre de vous et qui vous voit vous affronter aux antipodes en soulignant nettement votre polychromie, chacun à un bout du spectre que vous tenez du bout des doigts.  Le rouge remplace le noir et le bleu se noie dans le blanc, sous ses yeux rien ne change il ne reste toujours que toi et aux bouts de tes doigts les possibles qui se dessinent selon ta volonté, parfois droite et parfois en pointillés.

Alors pour la première fois depuis le début de cette soirée ses yeux te quittent pour regarder attentivement le plateau de ce qui est désormais votre jeu, éventré probablement comme à votre image. Et ses yeux baissés masquent mal son sourire qui s’étirent en coin dans un rictus insolent de désinvolture alors que pour étouffer son rire ses dents se mordent, un gloussement lui échappant pourtant. De ce que tu sais il y a tant, de ce que tu ignores aussi, il y a tant. Et il te coule un regard par le dessous de ses cils sans relever la tête, presque provocateur tant il est garnement.

« Je voyage toujours sans ticket, j’aime pas tellement être invité. »

Et au vu des derniers évènements il n’aime pas trop être attendu non plus, surtout que les derniers passagers lui ont quelque peu passé l’envie de voyager trop loin, trop longtemps. Et même s’il ne te dit rien de tout ça il y a un air presque entendu qu’il te partage, un de ceux où tu peux plonger et puiser tout ce que tu peux sans même qu’il n’ait besoin de te le dire, les émotions brutes qui y passent, quel que soit l’endroit, quel que soit le temps.

Et tandis que tu rappelles les règles de base dont il n’a aucun doute que vous ne partez absolument pas d’égal à égal mais qui fait fi de s’en moquer il partage la moquerie et il propage le jeu, et il t’aurait répondu tu sais s’il en avait eu le temps. Mais le temps file et le souffle lui manque alors que le jeu qui vous sépare toujours te voit te pencher juste assez pour le toucher, pour l’embrasser, juste trop pour le déconcentrer et pas assez pour le rassasier.

En lui tu sais, tu viens de voler toutes les paroles qu’il avait préparées pour toi, il n’y a plus que le souffle qui se débloque alors que ta main se décroche et qu’il n’ait le temps de faire le moindre geste, seul son regard est encore assez vif pour suivre le mouvement de tes mains qui savent en expertes faire rouler les bonnes manettes dans les bons gestes, et alors qu’enfin il inspire l’air si recherché la balle est déjà profondément et directement dans ses buts.

Le point d’avance que tu n’hésites pas à enfoncer d’un jeton largement poussé fait écho à tes paroles à ses oreilles alors qu’avant juste que tu aies le temps de retourner à ta place il profite de ton mouvement de recul pour glisser son nez le long de ta mâchoire, te lançant le même regard, tu le sais aussi bien que lui Bones, quelle que soit l’éventualité il aime tricher, et tu viens tout droit d’ouvrir les hostilités.

« Alors ça, c’est ce qu’on va voir Bones. »

Il lève à peine le nez, quittant sa place à regrets tandis que d’un regard entendu il s’éloigne et redresse ses manches, te laissant à toi, le temps de comprendre ce qu’il t’attend et préférant prendre son temps plutôt que de te prendre de vitesse. « Ah j’avais presque déjà oublié. » Il se saisit de sa bouteille avant d’y boire largement à l’image de ta victoire volée mais néanmoins belle à laquelle il trinque presque autant qu’il aurait envie de recommencer.

Et tu sais il se penche presque trop pour récupérer la balle dans ses buts, te frôlant d’un air innocent avant de la poser au centre. Et dans un battement de cils concentré sur son jeu lui aussi donne l’impression de se concentrer sur ses mains, mais tu sais Bones, on oublie souvent qu’au contraire du foot, pour ce jeu là on a pas besoin de ses pieds, et soudain c’est un des siens que tu sens contre ton mollet tandis que d’un geste adroit coordonné la balle vient se loger dans les buts qui, cette fois, t’appartiennent.

« Tu disais ? »

Et c’est sa tête qu’il penche vers toi, les pieds de nouveau en place comme si de rien était. Sur son visage, la frimousse de celui qui a rendu la pareille, dans ses yeux la malice de celui qui y a pris un immense pied, et c’est bien le cas de le dire.

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RESUME NUL TOUT COURT:
Bones
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Ca fait comme un éclair dans le brouillard • Twizz [23/12] Ezgif_22
Métier Chef des pirates
Avatar Outsider • Dishonored
Bones
Bones
Lun 8 Mar - 22:17

Ca fait comme un éclair dans le brouillard

Il savait Bones, lorsqu'il a fait rouler la balle.
Lorsqu’il a capturé tes lèvres.
Que tout cela n'était que l’annonce d’un jeu bien plus truqué encore.
Parce que ce n’est pas assez.
Parce qu’il faut plus.
Vous n'êtes pas de ceux que l’on rassasie rapidement.
L’infinie lui-même ne pourrait rien pour vous.

C’est pourtant ce que vous êtes entrain de créer.
Le temps n’a plus grand importance lorsque tu le frôles ainsi.
Il s’attend à tout de ta part, a conscience de la porte qu’il vient de t’ouvrir.
Il a hâte de la passer avec toi.
Se satisfait de chacune de tes réactions.
De chacune de tes expressions.
Chacun de tes mots.
Chaque partie de ton corps.
Il aimerait deja tant attraper ses bras que tu viens de lui dévoiler.
Enlever ce qu’il reste.
Mais on joue.
On joue comme nous savons bien le faire.

Nous n’avons qu'à redéfinir les règles à notre image.
Quand tu contre attaque, on avait beau essayer te voir venir, le geste arrache un frison parcourant toute la colonne vertébrale.
Il essaie de se concentrer Bones.
De ne pas s'être vanter pour rien.
Mais alors que les yeux sont posés sur les joueurs.
Tout ses esprits n’est concentré que sur tes actions a toi.
Il perd le fil des siennes.
Et voilà que tu marques.
C’est presque l’ego qui en prendrait un coup.
Cela devient, plus dur, d'être concentré.
Il y a ton visage, dans le coin de sa vision.
Il y a tes lèvres qui s’agitent pour le provoquer.

Il y a tout son corps qui réclame le tien.
Sa bouteille qu’il attrape pour attester de ta victoire, qu’il pose au milieu même de ce pauvre babyfoot.
Est ce que c’est ta victoire qui le pousse autant dans ses retranchements ?
Viens jouer sur sa frustration.
Laquelle, déjà ?

Alors il sert plus fort, les manettes, comme si elles pouvaient retenir l’envie de te serrer lui.
Seulement, dans les échanges de cette balles remises en jeu, il n’y a plus que toi.
Et si l’envie de te battre est grande, il y en a une qui grandit, devient plus forte que tout le reste.

L’échange est long.
Trop long.
Résonne le son de la balle pénétrant son but.
Presque comme une délivrance.
C’est pourtant toi, qui a gagné.

Une gorgée de plus.
Une gorgée de trop.

Et puis, d’autres.
Parce que les autres aussi, il veut bien te les accorder.

Il n’est pas ivre pourtant.
S’appose lourdement la bouteille lorsque cette fois il la met au sol.

Il accepte sa victoire Twizzlers.
Il n’y a pas à continuer.
Non.
On peut s'arrêter là.
Il n’a plus la tête à ça.

Tu.
As.
Gagné.

C’est même lui qui met les compteurs à jour, en un mouvement.
Si court.
On manque de temps, dans cette pause infinie.
On manque de temps lorsque l’on doit te retrouver, au plus proche de sois.
On manque de temps lorsque l’on en veut encore.
Attraper tout de ton visage, y apposer ses levres pour que se dévoile la suite de ce qu’il a entrevu.
Que le souffle vous manque.
Il n’en a que faire lorsque se mêle à ses doigts les pointes de tes cheveux.

-J’ai perdu.

Totalement.
Il abandonne.
Il s’abandonne.
Comme les mains qui s'agrippent à toi comme si elles avaient voulu le faire depuis une éternité.
Tout ce que tu as osé faire entrevoir, on s’en saisit.
Ta mâchoire de sa bouche.
Tes bras de ses mains qui cherchent déjà plus de ta peau.
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Bimbo blond girl
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Ven 12 Mar - 19:21
Et toutes les excuses que l'on donnesont comme des baisers que l'on vole.Au bout de ces cils il y a toi, au coin de ses lèvres il y a tes mouvements concentrés. Il te regarde tu sais, il voit les veines sur tes bras qui se contractent sans comprendre que c’est pour lui, qui se serrent d’attente alors que l’adrénaline dans ton sang grimpe en flèche. C’est dans ton cœur qu’elle est plantée et qu’il te regarde d’une lueur qui t’invite à jouer, il n’y a plus rien que vous et les joueurs qu’il agite ne donnent pas le change. Dans tes yeux il y a du brouillard qui le noie d’une tempête qu’il comprend à peine, qu’il le noie dans ses torpeurs et il ne tient debout que part ta présence à l’autre pôle. Il y a toi et il y a vos buts que tu ignores, il y a ta présence qui irradie la pièce et qui l’éclaire d’une lumière si crue et si brute. Tu es beau tu sais, dans la lumière et dans ce qu’il te revient, et c’est si long.

La balle tangue entre toi et lui et vos gestes sont si droits et si justes, il n’y a aucune lacune, il n’y a que vos impatiences et tu ne le vois probablement pas mais ses doigts serrent aussi les manettes à sen faire pâlir l’épiderme, à s’en faire blanchir la peau. Il n’y a rien sous ses mains que le plastique du babyfoot froid, que de la bouteille seule. Il n’y a rien que toi et lui, lui qui te regarde et qui te voit relancer la balle alors qu’en lui tout implose. Tu sais Bones, lorsqu’elles meurent les étoiles brûlent et et pourtant c’est lui qui a l’impression de se consumer rien qu’avec un seul de tes contacts. Vous êtes là pourtant à jouer et ça lui semble si long, il te regarde et tu as l’air si concentré et lui il ne veut rien que toi et le minutes se font longues, se font siècles.

Tu sais Bones, sous ses yeux ton visage alors même qu’il le devine plus qu’il ne l’aperçoit vaut les galaxies autour et il inspire d’une respiration de trou noir, ce qu’il reste d’air entre vous deux, dans le creux de l’oreille. Il voit à peine ton abandon dans son impatience qui tire ses traits, il n’a pas le visage du vainqueur et tu n’as pas celui du perdant, il te dit, pourtant.

« J’avais pourtant déjà prévu une surprise pour toi, tu la voudras quand même ? »

Et il te frôle exprès, il te respire, il veut tout de toi-même sur l’instant, même si ça veut dire ne plus jamais te sentir, il te veut tant qu’il trépignerai presque sur place quand enfin la mascarade s’arrête, le jeu étant toujours d’actualité pourtant, et il admire le jeu de jambes des joueurs autant que le jeu de paroles, il n’y a en toi et devant toi plus que lui. Et tu sais tu es beau quand tu marches, tu es beau quand tu contournes votre ennemi commun et il ne sait pas si tu as aussi mal vécu que lui la séparation mais ton contact ressemble pour lui à une pluie sur un sol aride. Il en ferme les yeux si fort comme si ça pouvait l’aider à mieux te sentir, comme si c’était même possible de plus te sentir alors que toutes ses terminaisons nerveuses sont pointées vers toi.

Il est si proche de toi et pourtant comme si ça ne suffisait toujours pas ses mains répondent aux tiennes crochetées sur sa nuque, elles attrapent ta taille, vite pour ne pas te laisser même l’opportunité de t’échapper si tu l’avais voulu. Il y a sur la pulpe de ses lèvres le goût de toi qui ne suffit pas, il y a l’alcool qui se mélange à toi, il y a toi, tant que ça et que tu ne lui donnes pas, qu’il ne te réclamera pas.

Tu as perdu Bones, tu as laissé les armes devant lui qui cède tout et face à toi l’air de mauvais garçon, en face de toi il n’y a plus que lui. Et tu sais ce n’est pas grave, tu sais personne ne le voit jamais venir et de ses lèvres s’échappe le soupir de celui qui a enfin ce qu’il veut, pour la toute première fois depuis que vous êtes là. Entre vous l’électricité tangue sa bouche cherche la tienne. Sur tes points s’avancent ses doigts, sur sa victoire son sourire tombe tandis qu’il remonte tes bras presque à l’aveugle tellement il est concentré sur toi, qu’il s’aventure sur ta mâchoire qu’il se souvient avoir respiré et c’est presque là qu’il s’arrête, qu’il se sépare de toi, parce que sous ses doigts il n’y a plus que ce qui le sépare de toi et tu sais Bones, il n’iras pas plus loin, pas sans toi.

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