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ah, her voice, it speaks to me through the radio ⊚ Circé (22/04) (end)

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Mum
Mère d'une grande famille
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Métier sous-chef + nounou.
Avatar corazon ϟ one piece + Heath Ledger.
Mum
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Mer 22 Avr - 16:07




i heard the colors of her voice in the radio

Mum ouvre les yeux—
Il est encore tôt, trop tôt, ça se remarque aux faibles rayons du soleil qui ne parviennent même pas à passer au travers de la vitre cassée, Mum ne devrait pas être réveillé à cette heure-ci. Et même si c’était le cas, il n’aurait pas hésité une seconde pour refermer les paupières et se rendormir aussi vite qu’il s’est réveillé.

Et pourtant—
Pourtant, la musique qui parvient jusqu’à ses oreilles suffit à piquer sa curiosité.
(Il n’est pas rare d’entendre un peu de musique retentir dans le château, ou même les voix seules des enfants qui chantent, ce n’est pas rare mais celle-ci est différente, Mum l’a déjà entendue, Mum la connaît déjà, les paroles vibrent à l’intérieur de lui et, et—)
Et Mum se redresse, la réalisation frappant comme une claque en travers de la figure.


C’est là qu’il la remarque.


Les yeux encore barbouillés de sommeil, Mum pense d’abord que c’est l’un des enfants chevaliers qui est venu le réveiller. Mais il reconnaît rapidement ce petit visage souriant.


Comment aurait-il pu l’oublier ?


Assise à l’autre bout du matelas, les jambes qui se balancent d’une manière impatiente, les pieds qui effleurent à peine le sol, le cartable d’école sur le dos comme si elle était prête à partir, la petite montre rose Hello Kitty offerte à son dernier anniversaire, les ongles vernis de paillettes, le collier en perles multicolores qu’elle avait fait elle-même, ses cheveux blonds coiffées en deux tresses, ses barrettes préférées qui retient les mèches rebelles, quelques tâches de rousseur qui se voient à peine.
Et les yeux de sa mère—
Darell sait parfaitement où il a déjà entendu cette musique. Elle jouait à la radio quand il la conduisait à l’école, chantant à tue-tête sur des paroles approximatives.

Il entend encore sa voix, la petite moue qu’elle fait et quand elle croise les bras en lui reprochant « allez, dépêche-toi, on va être en retard ! ». Aujourd’hui, c’est sûr, ils vont être en retard.

Et Darell s’est figé.
Le médaillon autour de son cou semble peser une tonne. Elle est là, juste là, au pied de son lit, et non sous les morceaux du toit qui s’est effondré, souriante et gloussant alors qu’elle chante les paroles en se trompant sur les mots. On va être en retard, il faut te lever.  
Il faut se lever.


Darell tend la main vers elle—
Et le silence écrase ses épaules.
En un battement de cil, elle n’est plus là.


(N’était-ce qu’un rêve ?
Dort-il tant qu’il commence à ne plus réussir à discerner la réalité du rêve ?)

Sa gorge se serre.
Le silence ne dure pas longtemps. Bientôt, ce n’est plus une musique qui parvient à ses oreilles, mais des pleurs. Les enfants. Mum ne comprend pas ce qu’il vient de se passer. Il ne comprend pas, est-ce qu’il perd la boule, enfin ? Les enfants ont besoin de lui. Est-ce que quelqu’un a empoisonné l’eau ? Est-ce qu’il est encore au beau milieu d’un rêve ? Va voir les enfants.

Trop choqué pour en pleurer.
Trop perturbé pour se rendormir.

Il enfile quelques habits avant de se faufiler hors de sa chambre. Le château est agité, tout le monde court partout, l’air respire la confusion et son corps fonctionne en automatique. La chambre des enfants est tout près de la sienne et heureusement car Mum n’est pas sûr de pouvoir tenir debout longtemps, ses jambes tremblent et il a besoin d’air.
Ils sont tous réveillés, certains sourient, certains pleurent, tous n’ont pas l’air de comprendre. Mum commence à sécher les larmes, à distribuer des câlins, à tenter de conforter en essayant de comprendre ce qu’il s’est passé. Les mots saccadés par les pleurs n’aident pas.

Il remarque Ariel avec les plus jeunes. Il ne l’avait pas vu entrer, ni entendu, trop occupé à tenter de comprendre.
Mais il n’y a probablement rien à comprendre—

Un gamin dans les bras, il se rapproche d’elle. « Je crois que je deviens fou. »

Et si c’était vraiment le cas ?
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Ven 24 Avr - 0:05
The sight of you leaves me weak
there are no words left to speak

Pour Circé, les nuits au château sont généralement d'un calme absolu. Elles filent comme de brèves ellipses — vide imperceptible au creux d'un clignement de paupières, interrompues seulement par les pleurs occasionnels d'enfants dont elle s'en va chasser les mauvais rêves par quelques caresses, quand leurs autres anges gardiens ne l'ont pas devancée à leur chevet. Mais Circé, elle, n'a jamais si bien dormi qu'à Blackwell. Cela fait quelques mois qu'elle ne laisse plus ses idées la suivre au lit pour l'empêcher d'y fermer l'oeil, ou la balloter dans son sommeil. C'est une nouveauté à laquelle elle a pris goût, comme tant d'autres depuis la tempête.

Alors quand l'adolescente se retourne à demi-consciente dans son lit, la sensation de son cognitif déjà sollicité, comme retenu dans la distance, a quelque chose de vaguement désagréable. Ses sourcils se froncent sur les paupières qui se serrent, refusant le réveil, tandis qu'elle cherche à retrouver le silence de sa léthargie habituelle. En vain. La mélodie étouffée, qui doit venir de la chambre voisine, s'immisce et s'impose. Elle la fredonne déjà à demi-mots en suivant machinalement l'autre voix, plus proche, plus claire, et si familière. Elle capitule en s'étirant, et se résout à ouvrir les yeux malgré l'impression d'y avoir été contrainte trop tôt. L'image encore un peu floue de la longue chevelure blonde s'agite tranquillement devant son tas de vêtements, et Gabriel grommelle en lui demandant ce qu'elle cherche.

« Le gilet que je t'ai prêté l'autre soir. » répond-elle en arrêtant de chanter, sans s'inquiéter de l'avoir réveillé.

« Et ça pouvait pas attendre...
— Je t'ai déjà laissé quatre mois, tu trouves pas que t'abuses un peu ? »

Elle l'interrompt, sans se détourner des habits qu'elle écarte, de sa voix toujours cajôleuse. Et pourtant, les mots le laissent interdit. Ou interdite. L'engourdissement fuit dans l'instant, chassé par une confusion piquante de lucidité.

Ce n'est pas Gabriel qui se trouve dans la chambre, mais Circé. Circé métamorphose, Circé renaissance. Mais si Circé est bien là, dans le château des chevaliers, pourquoi Ariel se trouve-t-elle face à elle ? Comment est-ce possible ? Ca semble trop beau pour être vrai, dit-elle sans un mot, les lèvres tremblantes. Et comme toujours, submergée par les flots violents de sa détresse, Circé se tourne vers elle, elle la fixe, incapable de la quitter des yeux, tend la main, cherche à l'atteindre, l'effleurer, l'aggripper—

« Je ne t'ai pas trop manqué ? »

Le mouvement se fige. Les larmes en train de monter, le souffle, le coeur, le sang — tout se suspend dans un silence glaçant.

Ariel se retourne, et s'approche. La douceux de sa voix. La douceur de son regard, de son sourire. Les doigts délicats qui s'élève vers sa joue pour y essuyer une larme. Cette douceur qui lui manquait tant, songe Circé, alors pourquoi se sent-elle soudain si faible face à elle, au point de ne plus pouvoir prononcer le moindre mot ?

Pourquoi est-elle terrifiée ?

« Ca va aller, Gab, je suis rentrée... Je vais tout remettre à sa place. »

Comme une bête acculée, Circé ouvre la gueule. Mais la radio dans la chambre voisine s'étrangle sur une note finale, et Ariel disparaît. Ne restent qu'une Circé suffoquée et le silence de son cri intérieur.

Puis les pleurs.

De gémissements en hurlements, façon sirène d'alarme, si caractéristiques.

« Les enfants...! »

Rappelée au devoir, à la réalité mordante du quotidien qui la rassure un peu, Circé s'habille en hâte et s'enfuit de la chambre qui a perdu sa chaleur. Pour Circé, les nuits au château sont généralement d'un calme absolu. Celle-ci l'a simplement été un peu moins que les autres. C'est ça. Juste un rêve. Et certainement que cette angoisse dans sa poitrine n'est que la douleur de savoir qu'il ne peut pas se réaliser. Après tout, elle donnerait tout pour revoir Ariel. N'est-ce pas...?


Elle se faufile dans la chambre des bambins, inquiète de l'agitation qui règne dans la pièce. Ils sont plusieurs en sanglots, et elle sait à quel point la tension est communicative. Mum est déjà là, et s'approche d'elle en la remarquant. L'adolescente retient tout juste un mouvement de recul involontaire.

« Je crois que je deviens fou. » lui confie-t-il, et un instant, ces mots résonnent en elle. Mais la présence de l'homme, et des enfants qui l'entourent, l'ancrent définitivement dans le réel. Circé se ressaisit d'un sourire généreux, elle pose une main sur son bras, et l'autre sur celle du gamin qu'il tient dans les bras.

« Ca va aller, je sais pas ce qui s'est passé mais rien que des câlins ne peuvent pas calmer. »

Ses yeux humides sont déjà secs, et la jeune fille se refugie derrière le rôle qui la protège. S'occuper des autres, à défaut de savoir comment s'occuper d'elle. Elle survole la pièce du regard, pas de casse, pas de blessures ou de dangers apparents. Probablement un simple effet de chaîne, parti d'un petit incident hasardeux. Et ce déroutant timing, une bénine coïncidence, se raisonne-t-elle avec application. Elle s'accroupit devant une petite qui titube en hoquetant, et lui poutoute gentiment les joues.

« Eh beh qu'est-ce qui s'est passé, c'est un gros chagrin ça. Tu t'es fait mal quelque part ? » Elle prend sa voix toute gonflée d'air qui couvre chaleureusement les émois. « Là ? » dit elle en chatouillant la main. « Ou là ? » Et les côtes. Doucement, la petite se déride, et finit par glousser. Du rire aux larmes, d'un hoquet à l'autre. « Non ? Ben tout va bien alors. Qui d'autre veut vérifier s'il a des bobos ? »
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Ven 24 Avr - 18:10




i heard the colors of her voice in the radio

Est-ce juste lui qui est fou ou bien est-ce la ville toute entière ?
Mum ramasse les morceaux, il tente de les recoller, il tente de s’y retrouver et de dresser la part des choses mais tout cela ne rime à rien. Ariel lui offre un sourire rassurant mais il a le même effet qu’un vulgaire placebo, et au fond il sait qu’elle doit être aussi paumé qu’il l’est. Que tout le monde l’est.
Il tente de recoucher certains enfants déjà trop fatigué par les larmes et il embrasse le front des autres, avec des mots auxquels il ne croit même pas, des questions laissées pour la plupart sans réponse, certains s’enfuient mais Mum est trop occupé pour les rattraper. Il espère qu’un chevalier les interceptera avant qu’ils ne quittent le château…
Des mots, par-ci, par-là. Mon père, ma grande sœur, mon grand-père—. Des visages familiers apparus dans les faibles rayons du soleil avant de disparaître brutalement, ne laissant que le silence derrière eux, écrasant, intenable, inaudible.

Ça n’a aucun sens.

« Ça n’a aucun sens, » un chuchotement qui se perd, sans réel destinataire, juste un fait.

Mais qu’est-ce qui a de sens dans une ville où les baleines nagent dans le ciel et où les morts reviennent à la vie le temps d’une musique ?
(Mum a juste envie de vomir.)

Il entend des chevaliers courir dans les couloirs, certains jettent des coups d’œil à l’intérieur, Mum songe à aller avoir Arthur mais Ariel ne peut pas s’occuper des enfants toute seule, les pleurs ont du mal à se calmer malgré les mots rassurants et les câlins chaleureux.

Qui est-ce qui a fait ça ?
Est-ce seulement l’œuvre d’une personne ?

Mum sait très bien que ces questions là resteront sans réponse.

Le cœur fébrile et les mains qui tremblent, il s’assied finalement sur l’un des lits, il ne veut pas repenser à ce qu’il vient de se passer, il doit se concentrer sur les enfants mais—
Mais a-t-il le droit de l’ignorer ? A-t-il le droit de l’oublier ? Si seulement elle était restée plus longtemps, il aurait pu la prendre dans ses bras, une toute dernière fois, lui dire au revoir convenablement, lui promettre qu’il a tout fait pour la sauver, lui promettre qu’il a été avec elle jusqu’au bout. Mais il a raté une occasion de plus, comme d’habitude, tout se passe bien trop vite sous ses yeux, tout défile à une trop grande vitesse et Mum n’a pas eu le temps d’attraper cette petite main. Il aurait tout donné pour la revoir et maintenant que c’est arrivé, il réussit à gâcher ce moment.
Est-ce surprenant ?
Peut-être pas.

Des petits bras qui l’entourent le ramène sur terre. Oui, les enfants, il faut se concentrer maintenant, les yeux toujours aussi lourds de sommeil et les pensées embrumées. Mum sèche les larmes du petit garçon avec le sourire et des mots doux, tandis que son regard se pose sur Ariel.
(Qu’est-ce qu’il donnerait pour retourner dans son lit et faire semblant que rien n’est arrivé…)

« Ça va aller ? » Mum ne peut pas savoir comment elle le vit, si ce n’est que c’est loin d’être agréable. Tout comme lui, elle fait la forte pour garder la face devant les enfants. Ce n’est pas le moment de craquer. « Si tu veux, tu… peux aller te reposer, je vais prendre le relai. »

Parfois, elle fait si mature que Mum en oublie que, malgré tout, elle reste une enfant.
(Mais qu’est-ce que ça veut dire, être enfant, dans un tel monde ?
Probablement rien.)
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Ven 8 Mai - 1:01
As the world falls apart around us
All we can do is hold on, hold on


Les paroles désordonnées des enfants ont le poids d'un douloureux écho qu'on lui renvoie, et petit à petit, l'adolescente recolle les morceaux. Ce n'était peut-être pas qu'un rêve, finit-elle par s'avouer. Après tout, ce nouveau monde qui est le leur ne relève pas vraiment du domaine de l'explicable, et l'on finit simplement par l'accepter. Par remettre en doute ce que l'on pensait, en arrêtant de questionner l'impensable. Si cette réalité en est une, l'idée d'une sorte d'hallucination collective ne semble pas si folle. Moins folle, même, que beaucoup d'autres auxquels ils se sont déjà résolus.

L'idée que sa vision ne soit pas le pur fruit de son subconscient est à la fois rassurante, et terrible, de par toutes les possibilités qu'elle laisse entrevoir. Quelle part de son mirage venait véritablement d'elle ? A quel moment le fol espoir qu'Ariel puisse revenir un jour s'est-il transformé en menace ? C'est une grimace difficile à cacher qui crispe le coin de son sourire, alors qu'elle s'affaire comme Mum à apaiser les petits anges qui l'entourent. Elle ne sait pas à quel point elle donne le change. L'adulte se concentre sur les enfants, et Circé aimerait se dire que ses paroles ont eu un peu d'impact sur lui, mais le malaise reste palpable.

Quand il se fait fort et doux pour elle, elle a le coeur qui se serre. Il semble si fatigué, assis là, parmi tous les petits coeurs auxquels il distribue son amour sans compter.

« Pas de souci, répond-elle sans hésitation. C'est plus facile à deux, non ? »

Elle ne pourrait pas se rendormir, de toute façon, laisse-t-elle sous silence. Elle aurait trop peur de se retrouver seule avec elle-même. Seule avec cette image d'elle, plus vive que jamais depuis qu'on les avait retrouvées dans la maison toute cassée. (Toutes cassées.)

Elle recouche l'une des plus petites dans le lit d'en face (certainement pas le bon, mais est-ce bien important), ramasse une peluche qu'elle lui cale entre les bras.

« Pourquoi Papa était là ? » demande-t-elle avec une innocence qui chagrine.
« Parce qu'il pense fort à toi. » répond doucement son aînée, faute de savoir lui expliquer.

L'absence de ceux qui ont toujours été là fait partie de ces choses qui ne s'acceptent peut-être jamais tout à fait.

Elle glisse elle aussi un regard à Mum, demande, un peu plus timidement.

« Et toi ? C'était plutôt surprenant, comme réveil... »

Elle se demande s'il a vu quelque chose, lui aussi. Quelqu'un. Si le vague dans ses yeux ressemble à celui qu'elle a dans les siens. Mais elle n'ose pas y mettre les mots.

Ils sont beaux, à faire les forts à deux, pour protéger ce qui ne s'est pas encore complètement effondré.
The walker
Maître du jeu
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Métier Maltraiter les membres (rip)
Avatar IRL Chuck Norris
The walker
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Ven 8 Mai - 1:38
INTERVENTION POUVOIR MUM
Ils ne sont pas tous là. Un coup d’oeil face à l'incompréhension générale suffit à faire deviner que les lits vides aujourd'hui, le sont pour une bonne raison. Il y a les mots de Circé, ceux qui rassurent et qui pourtant apaisent qu'à moitié. Il y a l'inquiétude de les savoir dehors, peut être en larme, on ne sait où, avec on ne sait quel phénomène étrange encore. Ca grandit dans le ventre du père. Gonfle dans les côtes les peurs de voir la famille se briser un peu plus. De ne pas être capable d’attraper les petits doigts, de ramener tout le monde.
Et c’est un petit être qui fait son apparition. Sorti de nul part. Un deuxième. Puis un troisième. Les mains qui frottent les yeux de larmes encore vives.

Ils sont de retour.
Ils sont revenus.
A la maison.
Aussi bancale soit elle.
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Mum
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Sam 9 Mai - 2:52




i heard the colors of her voice in the radio

Mais en est-il seulement capable ?
De prendre le relais ? Ou va-t-il rejoindre les enfants dans leurs tourments, ombre d’un père incapable de s’occuper d’eux, trop faible pour supporter la dure réalité ?
(La réponse ne vient pas et elle ne viendra jamais. Mum ne veut pas savoir. Il ne veut pas savoir et c’est mieux ainsi, c’est mieux d’ignorer, c’est mieux de fuir. C’est plus simple. Et en même temps si dur.)

Trop de bruit dans sa tête.
Trop de pensées qui se bousculent.
Trop de pleurs. Mais il en manque certains. Il n’y en a pas assez. C’est ça, le pire.

Ça commence à angoisser un petit peu.

C’est plus facile à deux. Ça empêche de s’effriter en petits morceaux. Ça empêche les fondations de casser. Ça aide à garder la face et le sourire alors qu’on souhaite tout le contraire. Alors, Mum sourit doucement à Ariel, un « merci » sur le bout des lèvres, jamais prononcé, mais bien là.
Il le lui rendra, dès qu’il le pourra. Souvent, c’est double ration de dessert, parce que c’est tout ce qu’il a à offrir. Parce que c’est tout ce qu’il peut donner.

Ça commence à angoisser un peu.

Mum se lève, pince gentiment les joues des enfants pour les faire sourire, murmure des mots doux et les borde dans leurs lits toujours défaits. Ramasse quelques jouets, quelques peluches tombés par terre. Promet que leurs parents n’ont jamais fait exprès de les abandonner. Promet qu’ils vont bien. Se tue lui-même dans ses mensonges.
Lance des regards aux lits vides.
(Manque de sursauter lorsque Ariel prend la parole.)

Il lui lance un regard, un sourire, un haussement d’épaule. « Ça ira, » ça n’ira jamais. Tout le monde le sait. Mais on fait semblant quand même. À force de mentir, à force de s’en convaincre, à force de le répéter, le mensonge se transforme doucement en vérité.

Ça commence à angoisser vraiment.

Ils sont trop nombreux à être partis.
Ils ont probablement tous pris des directions différentes. Ils sont probablement tous déjà bien loin. Ils sont probablement disséminés au quatre coins de la ville. Ce n’est plus une petite fugue de Maisie à laquelle il faut faire face. C’est pire. On ne sait même pas combien d’entre eux sont partis. On pourrait faire l’appel, les compter, compter les lits vides. Mais Mum a peur du chiffre.

Il ferme les yeux.
Il prend une inspiration.
Ne pas craquer, ne pas craquer, ne pas craquer—

Il rouvre les yeux. Et ils sont là.
Ils sont là. Quoi ?
Ils sont là. Mais leurs lits étaient vides.
Ils sont là. Mais ils n’étaient pas là, la seconde d’avant.
Ils sont là.
Ils sont là.

Un hoquet de surprise. Mum se tourne vers Ariel, incrédule, la surprise et le soulagement qui se mélangent, la fixant comme pour lui demander tu as bien vu la même chose que moi ?, les mots qui s’entrechoquent et qui ne sortent pas.
Il rêve, c’est sûr. Même si la douleur dans son dos, lorsqu’il prend la petite fille qui vient juste d’apparaître en face de lui dans ses bras et qu’il la soulève du sol, lui dit le contraire. Un frisson le parcourt lorsqu’elle lui dit qu’une seconde plus tôt, elle était dehors, dans le jardin devant le château.

Il s’assied.
Il regarde Ariel.

« Ariel. Je deviens vraiment fou. Ce n’est pas possible. »

Il n’essaie même plus de cacher le tremblement de sa voix.
C’est trop, d’un coup.

« Ils sont… je… ils n’étaient pas là. Il y a une seconde. »

Mum les aurait vu s’ils étaient rentrés d’eux-même.
Il les aurait entendu.
Il sait qu’il devrait être soulagé qu’ils soient revenus. Mais c’est plutôt le contraire, actuellement.
C’est terrible.
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Lun 6 Juil - 1:27
Take my hand and bring me back
Telling me it's not my time and don't give up


Le sourire qui s'étire et chavire, symbole étiolé qui ne console qu'à moitié. On ment, encore, et encore, aux autres, mais surtout à soi-même. Et ça réconforte plus que ça ne blesse, dans ce monde en miettes. Un peu de faux qu'on voudrait vrai.

Qu'on voudrait vraiment, tellement fort, comme le coeur qui se serre, comme les poings, les paupières, comme une pieuse prière.

Comme les douceurs que Circé fait couler sur sa langue quand elle n'a pourtant que du gris dans l'âme. Comme les sourires dans lesquels elle réécrit sa vie, les semblants dans lesquels elle s'oublie.

Tellement fort, comme le coeur qui se serre, comme les points, les paupières, comme une pieuse prière.

Comme les histoires qu'elle déroule aux enfants, inlassablement, en les berçant d'illusions. Comme ce sentiment d'abnégation qu'elle s'invente à demi-mot pour panser son égo. Comme ce courage qu'elle rugit comme s'il était sien — comme la culpabilité grisante de cette nouvelle vie d'emprunt.

Tellement fort, comme le coeur qui se serre, comme les poings, les paupières—

Comme Circé fait semblant—
Comme Mum fait semblant—

parce qu'au moins, il reste toujours les enfants.

Comme le coeur qui se serre, comme les poings, les prières—

Miraculés, les petits disparus. Elle ne comprend pas par quelle magie. Le temps d'un clignement de paupières, et les enfants perdus ne l'étaient plus. Elle ne sait pas quoi dire, ne sait pas comment réagir. Elle ne sait pas comment c'est seulement possible. Un instant, elle craint de les avoir inventés, eux aussi. Elle guette la svelte silhouette et la chevelure d'or, elle ne sait plus qui lui joue des tours : son esprit, son passé, les monstres de l'envie... Mais elle se rappelle qu'elle n'est pas seule, et soutient enfin le regard perdu de son bienfaiteur. Tout ce qui l'ancre encore dans un vague goût de réalité, c'est l'enfant, bien réelle, qu'il prend dans ses bras avant de se laisser choir.

« Ariel. Je deviens vraiment fou. Ce n’est pas possible. »

Elle sent son coeur sombrer dans sa poitrine. Du prénom usurpé qu'il prononce sans questions, ou de la détresse qui le fait ployer, elle ne sait ce qui fait le plus mal. Vers lui elle se tend, mais s'arrête dans son élan. Terrifiée par son avidité. Parce que l'espace d'un instant, c'est de la satisfaction qu'elle ressent. De le voir trembler, se livrer, face à la petite protégée. De se sentir son égale, de le surplomber, lui, tombé, et elle, toujours debout. Jusqu'où ira-t-elle, Circé, pour se sentir exister ?

Elle se corrige, s'accroupit devant lui, les petits doigts qui se serrent en posant sa main et ses prunelles sur les siennes. Elle l'implore sans suppliques, tellement fort, de toute sa tendresse, de ne pas flancher. Pas après tout ce qu'il a déjà enduré.

« Je comprends rien. Je comprends rien à cette matinée, et moi aussi ça m'inquiète, mais... Mais ils sont là, n'est-ce pas ? Ils sont là, sains et saufs, avec toi, et c'est tout ce qui compte. »

Elle aimerait tenter d'expliquer, mais elle ne le peut pas. Plus rien ne fait sens, dans ce monde étrange. Mais si les baleines volent, qu'est-ce qui empêche les enfants en fuite de surgir sans prévenir, comme par magie. Grâce à un coeur qui serre, un poing, une paupière, une pieuse prière...

Elle ne le lâche pas du regard, déterminée à lui transmettre toute sa force par ce mystique échange. Elle ponctue de ces quelques mots appuyés, écho entendu à ceux qu'il avait plus tôt prononcés.

« Ça ira, n'est-ce pas ? »

Dis-le-lui, encore une fois, autant de fois qu'il le faudra. Comme une incantation. Jusqu'à y croire, encore, avec elle. Jusqu'à faire des miracles.

Parce que tu sais, Mum, elle ferait tout pour toi. Peut-être même qu'un jour, quand elle sera prête, c'est elle qui tremblera devant toi, sur le ton des confidences et des vérités. Pour changer.


tldr
  • blabla introspection (circé est une usurpatrice et n'est pas exactement en paix avec sa conscience)
  • circé, un peu perdue elle aussi mais déterminée, essaie de soutenir mum
Mum
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Dim 12 Juil - 17:50




i heard the colors of her voice in the radio

Il observe chaque millimètre du petit corps. Palpe les bras, tente de trouver le moindre petit détail troublant. La moindre petite chose qui nécessiterait de s’y pencher, un traumatisme, une blessure, n’importe quoi d’inquiétant. Mais il n’y a rien. Rien. Rien du tout.
Tout va bien. Tout va trop bien.
Il tente de comprendre ce qu’il vient de se passer. Mais s’arrête face à toutes ses questions sans réponse, s’arrête face à la simple idée de devoir réfléchir, s’arrête en comprenant bien vite que c’est inutile. Ça l’est tellement, tellement inutile, il n’y a jamais rien eu à comprendre, ici.

Alors, continuons de ne pas comprendre.
Peut-être que c’est mieux ainsi.
Peut-être que ça l’a toujours été.

Tout ce qu’il reste à faire, c’est réparer tout ce qui s’est encore brisé au sol. Ramasser tous les morceaux. Les recoller. Et recommencer la prochaine fois que ça arrive. Et puis, plus tard, lorsque qu’il se sera assuré que tous les autres vont bien, se ramasser lui-même. Avant que la porcelaine ne se brise.
Et maintenant il faut rester fort.
Rester.
Là.
Rester.
Présent. Et ne pas fuir. Ne pas fuir.

Ne.
Pas.
Fuir.

Ce sont ses doigts qui se resserrent automatiquement autour de ceux d’Ariel, recherche d’une présence réconfortante, recherche d’une ancre pour rester dans la réalité encore un peu plus longtemps. Ne pas fuir, d’accord ? On ne fuira pas. Il peut te le promettre, si tu veux. Il ne fuira pas devant toi. Devant eux. Devant nous.
Tout va bien—
Tout va bien, pas vrai ?

Il hoche la tête. Respire. Lance un regard à la petite fille qui a entouré ses bras autour de son cou. Avant de regarder à nouveau Ariel. « Oui, tu as raison. C’est tout ce qui compte. »

C’est tout ce qui compte.
Tout.
Ce qui.
Compte. Même si tout le monde n’est pas encore rentré. Même s’ils ne peuvent l’expliquer. Il ne faut pas s’arrêter sur ça, il ne faut pas réfléchir. Il faut juste se réjouir qu’ils vont tous bien, qu’ils sont là, et que c’est déjà moins d’enfants à aller chercher dehors.

Il soutient son regard. Peu assuré mais lorsqu’elle prononce ses mots, ses propres mots, il tente tout de même de s’en convaincre. Combien de fois a-t-il déjà essayé, depuis ce soir de novembre, combien de fois a-t-il essayé de se convaincre que ça ira ?
Combien de fois a-t-il su que c’était un mensonge ?
Combien de fois y a-t-il quand même cru, pas pour lui, mais pour les autres ?
Combien de fois va-t-il recommencer ?
(Autant de fois qu’il le faut. Toujours, toujours, toujours. Même s’ils sont vides de sens, il n’hésitera pas, si ça permet d’effacer un peu la douleur dans les cœurs. Toujours.)

« Oui, ça ira, » force un sourire qui se veut rassurant. Se récupère finalement, il ne doit pas oublier qu’il doit tous les porter. Ce n’est pas le moment de flancher. « Ça ira. »

(Il pourrait te le répéter autant de fois que tu le veux. Y mettre plus d’entrain. Y croire un peu plus.)

Alors, si c’est vrai, si ça ira, il peut très bien faire cet effort. Soutenir une dernière fois le regard d’Ariel. Se relever, coucher l’enfant dans le lit, la border, lui demander de se rendormir. Répéter le même geste avec ceux encore debout. Toujours la même douceur, toujours les mêmes sourires, toujours les mêmes promesses. Et puis, affronter la vérité. Affronter les lits vides.
Ils ne sont pas tous rentrés à la maison.
Certains manquent encore.
Mais ça ira.
Ça ira.
Ça ira.

La voix qui se fait un peu plus faible, adressée uniquement à Ariel, le même ton qu’on utilise quand il faut parler entre grands. « Il faut qu’on s’organise, » pour une fois il faut qu’on s’organise, « pour chercher après ceux qui manquent. » Mum s’approche de la fenêtre, regarde au travers, essaie de distinguer des silhouettes qui ne seraient pas parties au-delà des clôtures du château. Puis, il a un geste vers les enfants présents dans la chambre. « On ne peut pas les laisser seuls. »

Il faut qu’on les surveille.
Mais en même temps, il y a besoin de monde pour aller chercher ceux qui sont partis.

Il faut réfléchir.
Et Mum n’aime pas réfléchir.

« Les nounous sont réveillés ? » il quitte la fenêtre pour jeter un coup d’œil dans le couloir. Ils sont peut-être déjà occupés dans les autres chambres. « Nous allons avoir besoin de nombreux chevaliers. Pour couvrir une plus grande zone. »

(Mais à quel point la zone doit-elle être grande ?
Jusque où devons-nous aller ?)

Il va sûrement falloir réunir les chevaliers de la table ronde, devoir discuter, présenter les idées et choisir celle qui semble la meilleure. Mais il n’y a pas le temps pour ça. Il n’y a pas de temps du tout. Il faut agir vite et même si Mum n’apprécie pas prendre des décisions, il faut.
Parfois, il faut.
Les enfants sont plus importants.

Alors, il se concentre, un instant. Réfléchir. Il faut réfléchir. Rassurer. Accompagner dans le sommeil ceux qui ont du mal. Se pencher au-dessus des lits avec les grands sourires et les paroles rassurantes.

Il se tourne vers Ariel. « Ça va aller ? » il lui a déjà demandé. Il le sait. Mais il veut s’en assurer, que ça va aller, il veut en être sûr.

Il ne peut pas quitter le château sans être certain que tout va bien.


Résumé:
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Dim 30 Aoû - 20:09
Don't worry, it's safe right here in my arms


Toujours, son attention va aux autres. Circé ne saurait dire si c'est sa nature profonde, son rôle de père, ou sa façon de s'oublier parmi eux. Circé n'est pas là pour juger. Circé devine le pire, mais voit le plus beau. Circé est persuadée que les autres nous changent profondément. Circé s'inspire, des autres, et surtout de Mum. De sa force et de son dévouement sincère. Circé a l'oubli de soi facile. Surtout depuis la tempête.

Il se ressaisit. Sur sa petite poigne, sur le lit qui grince. Et sa force la soulage. C'est dans ces moments, alors même qu'un élan gracieux lui fait tendre la main pour l'épauler, qu'elle réalise qu'elle ne fait que s'appuyer. Elle a besoin qu'il soit fort, pour puiser dans cette force et penser la faire sienne. S'il tombe, c'est peut-être Blackwell qui s'effondre avec lui. Mais, surtout, Circé elle-même, sous le poids de ses péchés.

Alors quand vient la réponse salvatrice, Circé sourit de soulagement. Egoïste, mais reconnaissante. Elle hoche la tête d'un geste entendu. Se relève à sa suite, l'imite une fois de plus, l'aide à faire le tour de la pièce pour recoucher les petits. Elle l'écoute compter les absents et réfléchir, attentive, acquiesce au fur et à mesure. Il faut aller chercher les autres, il faut trouver de l'aide. Il faut aussi rester là, veiller sur les enfants retrouvés, accueillir les suivants. Il a besoin qu'elle reste — il a besoin d'elle, et elle ne doit pas décevoir. Cet ultime « ça va aller ? », pour elle, ce n'est plus de la protection, mais un précieux gage de confiance. Auquel elle répond sans hésiter, invigorée par la responsabilité.

« Oui. Va chercher les autres, je reste ici avec eux. Tout va bien se passer » ajoute-t-elle aussitôt, tant pour elle que pour lui, en se permettant même un petit pouce levé. « Mum et ses Chevaliers à la rescousse ! »

Définitivement tirée de ce mystérieux état de songe, le fantôme d'Ariel s'est dissipé dans son esprit. La journée appartient aux rescapés. Il n'y reviendra pas avant la nuit tombée.


tldr
  • circé est soulagée de voir mum se ressaisir
  • elle l'aide à recoucher les petiots, et le rassure pour lui permettre d'aller organiser les recherches, tandis qu'elle reste dans la chambre avec les enfants restés là
Mum
Mère d'une grande famille
Mère d'une grande famille
Métier sous-chef + nounou.
Avatar corazon ϟ one piece + Heath Ledger.
Mum
Mum
Mar 8 Sep - 20:44




i heard the colors of her voice in the radio

On commence déjà à compter.
À recompter lorsqu’on perd le compte.
Compter les têtes présentes ou bien les âmes absentes.

Calculer la différence.

La différence.
La différence.
La différence.

Si c’est au-dessus de zéro, c’est déjà trop.
(Il y en a cependant trois de moins à chercher.
Mum ne veut déjà plus y penser.
)

Déjà, il a commencé à noter sur une feuille qui traînait au pied des lits, au dos d’un dessin qui représente le château et certains de ses chevaliers, les prénoms des absents. Ils sont si nombreux, les enfants, pourtant Mum connaît chacun de leur prénom, de leur surnom, sur les bouts des doigts. Il pourrait les réciter sans jamais se tromper, sans en oublier aucun, peut-être même en dormant.
Alors il repère bien trop facilement ceux qui ne sont pas là.
Trop trop trop trop facilement.
La liste s’allonge bien trop rapidement— et il n’a pas encore fait les autres chambres.

Ça va prendre. Toute la journée.
Peut-être déborder dans la soirée.
Dans la nuit et son obscurité.
(Mum est déjà. Fatigué. Épuisé. Mais il faut tenir bon, il faut être digne de ceux qui portent ce nom de chevaliers.)

Pourtant, tu vois, c’est un nouveau sourire qu’il t’adresse, Ariel.
Tout va bien se passer.
Tout va bien se passer.
Tout va bien se passer.
Il veut y croire, tu sais, il veut tant y croire, il veut tant que ce soit réel.
(Mais que va-t-il rester, quand on aura fait l’appel… ?)

« D’accord. Je te fais confiance, » il s’approche et dans un de ses gestes bien trop paternels, il t’ébouriffe les cheveux. Puis c’est devant la porte qu’il s’arrête. « Fais attention à eux. Et à toi, aussi. » qui sait ce que cette journée peut encore nous réserver ?

C’est sans un mot de plus que Mum a quitté la pièce.
Noté les absents des autres chambres et prononcé d’autres promesses.
Passé par la table ronde, récupéré les talkies et les papiers. Confié les tâches, les missions, les conseils et des mots rassurants à ceux qui le voulaient.

Et malgré tout, devant Arthur, il s’est présenté la tête haute et les épaules droites.

Avant de s’aventurer dans la fraîcheur du matin d’Arcadia à la recherche de ses enfants qui se sont perdus une nouvelle fois dans cet air moite.


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ah, her voice, it speaks to me through the radio ⊚ Circé (22/04) (end)
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