Sweetie vole des draps et des médicaments. Il est sur le point de s'échapper de l'hôpital avec mais détourne le regard et croise Bobtail.
282 WORDS
FT. bobtail
Clairement, ça passe inaperçu contrairement à un ancien magasin de vêtements. L'hôpital en regorge. Enfin, non, peut-être pas puisque cet endroit est constamment noir de monde et si le pirate se met à voler, de grandes chances qu’il se fasse prendre existent. Un défi alors ? En quelque sorte. Mais le but de Sweetie est aussi de se faire remarquer pour ses actions pour paraître crédible en tant que pirate. Certes, subtiliser des parures de lit n'est peut-être pas un acte de vandalisme digne du cambriolage du musée d'Histoire naturelle de New York mais c'est assez agaçant pour être reconnu.
Joignant l'utile au théâtral, il s'empare de plusieurs draps, certes assez sales à ses yeux, de quoi lui soutirer quelques grimaces écœurées. À cet effet, il les propulse derrière son dos afin de les écarter de sa vue mais leur odeur ne le trompe pas. Leur position le convainc qu’il jouerait de parfaits baluchons pour transporter les prochaines pièces volées. Et pourquoi pas maintenant, pour tester de leur efficacité ?
Une excellente ruse qui permet au jeune homme de transporter, dans un des sacs de fortune, les médicaments dans cette salle complètement vide.
Une faille béante par laquelle il a pénétré dans l’enceinte. Il compte redescendre par cette même issue. Cela paraît fou mais ses pointes de pied feutrés lui ont permis d’avancer sur les gouttières. Quant à celles escaladées, il n’aurait qu’à glisser en s’y maintenant.
Se tenant fièrement, mains sur les hanches, sa cape drapée fait dos aux innocents. Néanmoins, sa prudence l’oblige à tourner la tête de quarante-cinq degrés. Il n’aurait pas dû. Ou du moins, il le regrette. Il arque un sourcil ondulant d’interrogation vers le nouveau visiteur.
Bobtail
Hodor,... Hodor ?
Policier
Fat Gum, My Hero Academia
Bobtail
Mer 24 Juin - 8:59
Zéro héros
Ce n’est pas nouveau, pour moi, de me rendre à l’hôpital. Avant, je crois que j’y allais moins. Parce que je pouvais manger à ma faim sans ressentir cette douloureuse fatigue, cette implacable incapacité à réaliser mes missions. Depuis ces derniers mois, la douleur est présente, bien plus que juste après la tempête. Comme si mon corps avait puisé des forces jusqu’aux tréfonds de mon être et que celui-ci était désormais à sec. Je n’ai pas perdu de graisse mais je me sens au bout du rouleau. Alors, c’est la troisième fois aujourd’hui que je viens à l’hôpital, pour qu’ils me filent des trucs, je suis prêt à tout avaler, pourvu que je retrouve de l’énergie. Ils m’ont un peu regardé avec pitié. Parce qu’au fond, ils savent comme moi qu’ils ne peuvent pas me guérir. Seuls des repas équilibrés sur le long terme le pourraient. Enfoncé dans ma boulimie avant le cataclysme, c’est le pire moment que la tempête à choisi pour frapper. Malgré tous mes efforts physiques, je ne perds presque rien, je souffre juste. On pourrait penser qu’un gros en période d’apocalypse finit par maigrir, par la force des choses. Ce n’est pas mon cas. Je ne l’explique pas.
Au bout de mes forces, je me traîne jusqu’à l’entrée de l’hôpital. Le réceptionniste me fait patienter. Je m’effondre sur une chaise, dans la salle d’attente. Quelques autres personnes sont là aussi, je ne reconnais pas de visage. Quel étrange lieu où tout semble être oublié. Où chacun vient soigner ses problèmes, oubliant les querelles de clans. L’attente se fait longue. Je bâille.
Je vois comme un flash à travers la baie vitrée brisée de l’entrée. C’est un homme. En costume. Avec une cape. Mon menton se baisse, formant un grand “o” avec ma bouche. J’hallucine ?! Mes jambes se déploient toutes seules, se dirigent vers l’entrée. Le costumé est surélevé par rapport à moi, il plane presque dans les airs. Il est grandiose. Comme si cela ne suffit pas, un éclat de lumière vient frapper sa posture. Est-il réel ? Il est si parfait. C’est un vrai super-héros. Il transpire la bonté. Il est là pour sauver le monde. Je suis ébaubi. Je m’approche encore un peu plus près. Plus je m’avance, plus il ne fait aucun doute que cette stature est réelle. Je me sens transcendé. C’est un message, j’en suis persuadé. Ca ne peut qu’être mon mentor. Si je veux devenir un vrai super-héros, je dois m’inspirer de lui. C’est forcément ça.
Comme pour approuver mes propos, son regard s’abaisse sur moi. C’est une vraie claque qui atteint ma joue et mon coeur. Comment une personne telle que celle-ci a pu échapper à ma vigilance pendant tout ces mois ? Ou bien… il a réussi à transpercer le dôme ?
« _ Vo-vous… vous… êtes-là pour nous… sau-sauver, h-hein ? Que j’articule avec mal devant ce héros. Mes yeux brillent d’espoir, je transpire d’envie d’être comme lui. J’en oublie que moi-même j’essaye d’être un super-héros, je ne ressemble tellement à rien face à lui. Je souris bêtement, il est tout ce que je désire être. La perfection, la classe, la dévotion et la bonté… Waouh. Je suis soufflé. »
• Bob vient à l’hôpital se fournir en médicament, espérant retrouver de l’énergie. • Alors qu’il attend, il aperçoit Sweetie par la vitre. • C’est la révélation !! QUEL HOMME ! • Il est persuadé que ce super-héros en costume est envoyé pour le former et pour sauver tous les prisonniers d’Arcadia Bay.
Holiday
Agent double dose de Love
infirmier
dick grayson (DC) + finn wittrock
Holiday
Mer 24 Juin - 14:00
SECRETIVE
Sweetie tarde à partir de l'hôpital puisqu'il prend légèrement de son temps pour couvrir et mentir sur son vol. Mais surtout parce qu'il ne peut s'empêcher de se vanter d'être un super-héros. Il ment, en gros.
281 WORDS
FT. bobtail
S’il s’attendait à ça. Bon, en vérité, par une pareille allure, il aurait dû s’y attendre. Au vu de l’exclamation du visiteur, il n’a plus besoin de le décrypter, ce pourquoi il se regarde lui-même, son regard défiant son torse. Son pouce fait de même, venant se placer contre le thorax, plastronné. Fierté vaillante contre vive fuite d’il y a quelques secondes. Le prétendu super-héros doit effectivement jouer son rôle s’il ne veut pas être démasqué. Il ne doit pas l’être ou il ne pourra plus agir au sein de l’hôpital. Ces actes ne doivent qu’être reconnus qu’a posteriori.
Très exactement. Vois-tu, je suis chargé de livrer les médicaments aux invalides.
Décision assez audacieuse de dévoiler sa cargaison plus volée qu’offerte. Mais jusque-là — et s’il s’en sort bien — il peut s’agir d’une ruse bien pensée. Pourtant, il garde les substances baluchonnées. Apporter trop de preuves ne jouerait pas forcément en sa faveur.
Le super-héros aurait pu s’attarder une poignée de secondes et non pas deux minutes de trop mais sa prétention a sans doute pesé dans le décompte. Singeant un vrai réflexe d’homme affairé, il tire sur sa manche, dissimulant une montre. Le cadran brisé mais orienté de telle manière à ce que l’autre homme ne puisse s’en apercevoir, il mimique une mine troublée. Sa commissure gauche se plissant de gêne, Sweetie rassemble ses affaires, posées juste pour prendre une stupide pose, et s’apprête à reprendre son chemin.
Je compte sur toi pour maintenir le secret.
Décidément, cet homme aurait presque tout d’un super-héros. Il ne communique aucune information à ses fans, ni même son alter-ego. Mais au vu de la lenteur qu’il prend pour se volatiliser, il a le défaut de se faire désirer.
Bobtail
Hodor,... Hodor ?
Policier
Fat Gum, My Hero Academia
Bobtail
Jeu 25 Juin - 10:08
Zéros héros
Le super-héros masqué se redresse. Il bombe le torse comme l’aurait fait n’importe qui de sa stature. Sans même m’en rendre compte, je me positionne plus droit, plus digne, pour l’imiter. Je glisse une main dans ma poche et sers tout fort mon masque à moitié déchiré. En suis-je réellement digne par rapport à cet homme ? Il ne bouge pas, alors que je ne cesse de le retarder. Il m’apprend qu’il doit livrer des médicaments aux invalides. Je décroche un nouveau sourire teinté de respect. Heureusement qu’il y a des gens comme lui, sinon, Arcadia Bay serait déjà tombé en ruine depuis bien longtemps. C’est quand même étrange d’avoir choisi un baluchon de drap pour transporter ces médicaments. N’aurait-il pas pu simplement… prendre un sac à dos ? N’est-ce pas plus simple et efficace pour se déplacer rapidement ? Je secoue la tête. Qui suis-je pour remettre en question les choix et les décisions d’un maître super-héros. Je ne sais qu’ajouter. Je n’ai pas envie de le retarder et, pourtant, je désire profondément que ce moment s’éternise. Je me sens irrésistiblement attiré par cet homme, c’est plus fort que moi. C’est un allié, un défenseur de la justice, quelqu’un sur qui l’on peut compter. Et cela, c’est tout ce à quoi j’aspire. Je veux être comme lui.
Soudainement, il tire sa manche, regarde sa montre et me fait comprendre qu’il va être en retard, à cause de moi. Il se racle doucement la gorge. Je panique. Je vais lui faire rater sa mission ou pire, il a peut-être attendu que j’ouvre ma bouche pour que finalement je ne dise rien. Je suis vraiment un boulet ! Il m’interpelle à nouveau, grand et beau dans son costume, il m’intime de garder le silence. Je passe deux doigts sur ma bouche, pour mimer une fermeture éclair et je jette la clé au loin.
Il s’apprête à partir. Suis-je un héros ou un zéro ? Je ne peux pas le laisser filer. C’est l’opportunité de ma vie. Je dégaine mon propre masque, presque en lambeau et fait d’un seul carré de tissus noir. Je l’attache autour de mes yeux et bondis avec la force du désespoir vers l’homme masqué.
« _ Attendez ! J’ai à peine fait quelques pas que je suis déjà essoufflé. Maudit corps. J...j-e ne prétends pas être un super-héros tel que vous mais… mais… di-disons que. Qu-que j’aspire à le devenir. Je me redresse de toute ma hauteur. Il est moins impressionnant maintenant. J’essaye de garder contenance pour ne pas me faire pipi dessus. Il est bien trop intimidant. Je ne sais pas ce que je fais là. Je vais pleurer ou crier, je ne sais pas encore. J-je vais vous aider. OH NON MAIS QUEL BOULET. On ne s’impose pas à un super-héros comme ça. En-enfin… j-je… je veux bien vous aider ? Seu...seulement, si vous le voulez, hein. Je comprendrais si vous ne voulez pas vous encombrer d’un boul…. NON NON NON. Pas encore. Ce n’est pas le jour pour se laisser marcher dessus. Raaah, je suis trop nul. Je redresse vaillamment ma tête dans sa direction. Apprenez-moi. Je veux être fort, bon et charismatique comme vous. Je me mords la lèvre. Est-ce trop en demander ? »
• Bob est vraiment en admiration devant ce super-héros qui aide les plus démunis. Il a peur de le mettre en retard, surtout qu’il dit rien, il est juste buggé. • Au moment où Sweetie s’apprête à partir, Bob bondit à sa suite et lui dit qu’il veut aussi être un super-héros. • Bob lui propose son aide pour distribuer les médicaments ( ) et lui avoue qu’il veut être tout comme lui ( )
Holiday
Agent double dose de Love
infirmier
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Holiday
Ven 26 Juin - 11:01
SCORNFUL
Peu enchanté par la proposition de Bobtail, Sweetie refuse assez catégoriquement. Il le suspecte d'être un chevalier et le juge clairement (même sur son physique). Il essaye de l'envoyer paître tout en essayant de savoir si il est un chevalier ou non.
367 WORDS
FT. bobtail
Dans quel pétrin vient-il de se glisser ? Alors que le blond approche, Sweetie n’a désormais, plus une issue de secours. Du moins, métaphoriquement parlant puisque les lippes gênées et le regard fuyant, le prétendu héros échappe un dernier regard vers le trou béant ; qui pourtant se rapetisse au fur et à mesure que l’ombre imposante du garçon se fond sur lui.
Sa stature aurait de quoi l’intimider mais le charabia en guise de demande réduit tout ce pouvoir à néant. À cet effet, Lukas n’hésite certainement à répondre très sèchement à cet enthousiasme débonnaire.
Écoute, euh, non.
Longue pause.
Je bosse en solo. Trouve quelqu’un d’autre.
Ça n’étonnerait pas l’anglais, que ce type d’avère être un chevalier. Probablement raté, certes, mais toute la gaminerie et le ridicule de ce groupe sont véhiculés par une médiocre pièce de tissu découpée de telle sorte à tenter de représenter un masque. Il grince des dents, et s’empêche de rire. Joue le gamin, c’est comme ça que font les chevaliers, de toute façon. Et c’est ainsi qu’il se met à se chamailler avec celui qui veut devenir son camarade.
Et c’est complètement stupide, tu vas cramer ma couverture si tu m’accompagnes.
Pourtant, Sweetie omet un détail fortement important dans sa réponse, bien qu’il le pense bien trop haut. Après tout, son interlocuteur était à deux doigts de l’admettre lui aussi. Et en tout honnêteté, n’importe quel protagoniste de comics refuserait de faire équipe avec une telle personne. C’est ce que se dit Lukas. Mais c’était justement parce qu’il n’osait avouer porter un jugement sur l’apparence corpulente de ce personnage.
Retourne voir les malades, tiens.
Va voir ailleurs si j’y suis. Juste plus poli. Sweetie tentait de se volatiliser, justement en tentant de chasser l’autre. Bien trop couard pour admettre la vérité, mais il tente, justement, de la percer chez l’autre.
C’est pas ce que font les chevaliers, d’habitude ?
Une question rhétorique visant à être répondue pour obtenir confirmation sur l’origine de cet homme. Il se gratte la tempe, la tête penchée comme pour chercher la réponse. Néanmoins, elle était posée de manière si peu audacieuse que ce ne serait pas étonnant de ne pas avoir de retour là-dessus.
Bobtail
Hodor,... Hodor ?
Policier
Fat Gum, My Hero Academia
Bobtail
Lun 29 Juin - 17:22
Zéros héros
C'est un stop. Direct et absolu. Le non rebondit plusieurs fois dans mes oreilles. Il me fait mal au fond de moi. Je me sens vaciller. Je sens mon corps transpirant abandonner. Je sens tout mon courage me quitter. Mes genoux s'égratignent au sol. Il m'a achevé. Moi qui avait perçu en lui quelqu'un qui pourrait m'apprendre des astuces de super-héros, me voici à nouveau à terre, terrassé par une personne inconnue qui me rejete. Est-ce cela, être adulte ? Dans ce cas, je préfère rester enfant, encore un peu. Les souvenirs de mon père affluent. Le petit Hulk qui j'étais bouillonne en vert. Je sens les larmes affluer. Mon papa n'aurait pas aimé me voir dans cet état, il n'aurait pas non plus supporté que je me fasse rejeter ainsi. C'est trop tard, les larmes dévalent le long de mes joues. Je renifle alors qu'il me parle de couverture, mais je ne suis pas bien certain de comprendre l'étendue de sa révélation. Parle-t-il d’une mission en incognito ou bien que je pourrais véritablement faire brûler les draps qu'il transporte ?
Mon cerveau est en roue libre et les propos qu'il m'assène me mettent plus bas que terre, comme si ce n'était jamais arrivé. Il ouvre à nouveau sa bouche pour me piquer. Pas que je n'apprécie pas les chevaliers, au contraire, ils sont nos alliés à présent. Mais il vient à nouveau de m'insulter. Et le Hulk, certes pitoyable, que je suis est en train de se réveiller.
D'un coup d'un seul je me projette sur mes pieds, les yeux exorbités par la colère. Je me jette sur lui de toute ma hauteur et de tout mon poids. Je brûle de rage comme cela ne m'est jamais arrivé. J'ai déjà eu la haine face aux Pirates qui me harcèlent mais là, celui-ci est allé trop loin.
« _ Je ne suis pas un chevalier. Je suis un Green. Fier de l'être ! Mais toi… toi… tu n'es qu'un usurpateur ! Tu n'es pas un super-héros, tu mens. À moi, aux autres et à toi même. Un super-héros, ça ne refuse pas d'aide quand la situation est catastrophique. Tu mens ! Menteur ! T'es qu'un menteur ! Je m'en fous, je vais le dire à tout le monde et plus personne ne prendra au sérieux ton costume de pacotille. Je te déteste ! Tu n'as pas le droit d'être comme ça, de rabaisser le statut de super-héros ! Tu n'es qu'un super vilain et tu es ma première cible. »
Sur ces mots, je tente une balayette maladroite pour essayer de le faire trébucher.
• Sweetie vient de réveiller le Hulk qui sommeil en Bobby à force de balancer ses petites piques. Bob est colère, il se jette sur Sweetie. À toi de voir ce qu'il se passe. Bob est pas méga adroit donc il peut très bien l'avoir raté. Le statut de super-héros est entaché par Sweetie et Bob compte bien faire régner sa justice d'enfant. Il le traite de menteur t de pas-gentil.
Holiday
Agent double dose de Love
infirmier
dick grayson (DC) + finn wittrock
Holiday
Mar 30 Juin - 14:19
PEACABLE
Après s'être mangé le croche-pied de Bobtail, Sweetie finit à terre. Avant de subit un autre coup, il prend beaucoup de recul et tente d'être diplomate pour mieux fuir. Il a encore du mal à croire que Bobtail soit un Green mais préfère s'en éloigner, aussi pour cette raison.
387 WORDS
FT. bobtail
De rebondissements en rebondissements. Très sincèrement, Sweetie ne pensait pas que sa demi-honnêteté puisse avoir un pareil impact sur le jeune homme. Il s’attendait à une légère moue en guise de déception mais il est maintenant face à des sanglots et des cris qu’il ne saurait maîtrisé. Encore une preuve que Lukas ne sait définitivement pas appréhender les relations humaines.
Consterné par de telles larmes de crocodile, il se demande si cet homme n’est justement pas le plus costumé, pour paraître vraiment enfantin. N’ayant pas le temps de corriger le tir, la preuve qu’il s’agit bien d’une personne ayant au moins atteint la majorité lui éclate assez vite au visage. De tout son poids, le jeune adulte déstabilise déjà Sweetie mais la balayette prise dans ses chevilles applique le coup de grâce. Lamentablement, le britannique tombe à terre.
Toutefois, c’est peut-être ce qui lui permet de révéler ses talents de gymnaste. Une fois à terre, le danseur se reprend vite et fait glisser ses pieds de telle sorte à se retrouver, cette fois, en une belle performance artistique, vers son oppresseur. En guise de revanche, il pourrait lui assener un coup mais, très sincèrement, bien qu’il le juge pour son embonpoint, Sweetie pense qu’il doit posséder une certaine résistance au coup. Mais surtout, cette personne avoue être un Green. Quelque chose qu’il n’aurait imaginé mais qui le désarme. Vraiment, il en a tout sauf l’air. De ce fait, plus pour impressionner que par l’habitude, le pacifiste réalise une roue suivie d’un salto sauté arrière, afin de prendre un maximum de recul face à cette bombe qui pourrait encore exploser. Il prend ses gardes, en portant sa main en guise de barrage.
Écoute, mec, je cherche absolument pas à me battre avec toi. Je pense que t’es un type cool. Fous pas tout en l’air. Si tu veux faire le bien, toi aussi, fais le à ta manière. J’aimerais pas être remarqué donc calme toi.
Par le dialogue, le faux Pirate tente d’apaiser les tensions. Il ne voudrait absolument pas être poursuivi par un Green. Pourtant, il tente d’aller récupérer le sac qu’il a déposé tout à l’heure, près d’un lit bancal, à pas de loups. Il garde, de plus une oreille attentive en direction de la porte de la pièce, ouverte par l’entrée remarquable de ce personnage.
Bobtail
Hodor,... Hodor ?
Policier
Fat Gum, My Hero Academia
Bobtail
Mer 1 Juil - 11:07
Zéros héros
Je m’effondre contre l’usurpateur. Il est déséquilibré. J’en profite pour le projeter à terre d’un drôlement habile coup de patoune. Il est en dessous de moi, il est faible. Je vais l’écraser. Plus question de laisser partir un traître pareil. Pourtant, sous mon regard ébahi, je le vois se lever avec une agilité étonnante. Sans compter qu’il enchaîne une roue et un salto arrière pour s’éloigner de moi. Je ne peux m’empêcher d’être souffler, de l’envier et de l’admirer, un peu. Il fait peut-être mal les choses, mais… il ne porte pas ce costume pour rien. Ca m’énerve d’autant plus. Je suis déjà au bout de mes forces avec ce sprint et cette balayette mais lui semble pouvoir me filer à tout moment entre les doigts. J’en suis d’autant plus exaspéré. Surtout qu’il cherche des excuses. Il ne répond pas à ma provocation retentissante mais semble plutôt vouloir aller vers le pacifisme. Je réfléchis un instant en fronçant les sourcils. Il est vraiment louche, ce gars. Je suis persuadé qu’il pourrait m’humilier en quelques secondes en me projetant à terre. Pourquoi ne le fait-il pas ? Je reste songeur sur ma manière d’aborder les choses.
J’ai frappé le premier sous la colère. Est-ce digne d’un super-héros que d’en empêcher un autre d’effectuer sa mission ? Même si celui-ci est un méchant à mes yeux mais que je n’en suis pas si sûr ? Ma balance sur bien et du mal semble complètement pété. Je n’ai aucun moyen de savoir à quel camp il appartient, s’il est bien celui qu’il prétend être. Tout ce que je sais, c’est qu’il se surestime largement, qu’il refuse l’aide des autres et qu’il préfère se la jouer solo. Sont-ce des accusations assez fortes pour en déduire qu’il est un super-vilain ? J’en doute. Mon père n’aurait pas été d’accord. A cette pensée, je me détends. Je n’ai pas à attiser plus le feu maintenant qu’il est calme et que moi aussi.
Je l’observe se déplacer dans la pièce pour aller récupérer son baluchon, toujours les sourcils froncés. C’est drôle, depuis mon coup de colère, j’ai l’impression qu’il me respecte un peu plus. Qu’il me prend même un peu au sérieux. Cette impression me rend fier. Alors je me tiens droit, je ne bouge pas mais le suis du regard d’un air supérieur et impérieux. Comme si j’étais en mesure de l’arrêter dans le moindre de ses mouvements. Ce qui est… impossible, clairement. Mais bon, on prend la puissance là où on la trouve.
« _ M’okay. On a p’t’être pas la même façon de procéder. Je te laisse le bénéfice du doute. Pour cette fois. Si j’vois que t’es en affaire avec les Pirates, ça marchera pas deux fois avec moi. Pis, si je remarque que tes louches, je te poursuivrai. Jusqu’à t’anéantir. Je ne laisserai pas Arcadia Bay entre les mains des vilains. Pas d’alliance, pas de guerre, pour le moment. Je te laisse partir mais uniquement parce que je le veux bien, okay ?! J’essaye de faire une grosse voix qui en impose. J’ai du mal à me rendre compte si ça marche ou pas. Je puise dans mes réserves d’acteur et dans mes souvenirs de séries pour faire comme eux et me donner l’air d’un vrai super-héros. »
• Bobby est plutôt étonné que sa stratégie fonctionne. • Il pense qu’il a réussi à être pris au sérieux et entre à fond dans son rôle de super-héros. Il est fier et on ne l’arrête plus. • Il fait genre il est supérieur en laissant Sweetie récupérer son sac. • Il s’inspire des discours de super-héros des films pour former une genre de menace pas trop crédible mais il y croit à fond.
Holiday
Agent double dose de Love
infirmier
dick grayson (DC) + finn wittrock
Holiday
Mer 1 Juil - 14:24
CAREFREE
Le voleur n'apprécie pas d'être vu comme une proie facile par Bobtail. Ironiquement, il se moque de lui mais sous son ordre, en profite pour prendre la fuite, de manière insouciante, mais surtout pour ne pas éveiller les soupçons. En effet, de la drogue s'est échappée du baluchon et il a tenté de la cacher, péniblement. PS : Fais toi plaisir, il peut l'avoir capté direct, 7 secondes plus tard ou pas du tout.
338 WORDS
FT. bobtail
Fort heureusement, son adversaire finit par se calmer par ses mots, pour une fois, bien choisis. Par conséquent, Lukas se permet un souffle de répit, lorsqu’il saisit sa marchandise. Toutefois, il ne peut s’empêcher de dévisager avec beaucoup de lassitude, paupières aussi baissées que blasées, l’attitude que veut adopter menaçante que veut imposer l’intrus. Sweetie veut, certes, bien lui accorder que son physique a de quoi intimider et empêcher les plus lâches, de le défier, mais tout le reste le rend effroyablement risible. Et encore, sa prétention lui fait dire qu’il pourrait finalement le mettre au tapis assez facilement, sans que lui, n’ait recours à la surprise ; parce que sa propre chute, c’était simplement ça : Un coup bas de la part du Green.
Je savais que t’étais une bonne personne.
Toute l’ironie du monde transcende sa phrase mais il le dit avec un sourire si rayonnant qu’on peut éventuellement le croire. Toutefois, la drogue qui s’est malencontreusement échappé de son sac est bien plus difficile à masquer. D’un revers du pied, l’acrobate tente de dissimuler la poudre déballée sous une table de chevet en piteux état.
Bon du coup, à la prochaine.
Il est peu probable qu’il ne l’ait pas remarqué, ceci dit. Dans le meilleur des cas, il a su dissimuler le produit volatile sous sa chaussure et seul le mouvement est paru étrange. Et c’est sous cette vision plutôt optimiste que Sweetie préfère miser puisqu’il part, le pas rapide, de la pièce. Il emprunte, néanmoins, une issue différente de l’entrée puisque la sortie que le héros a prévu d’emprunter est bouchée par la présence colossale du faux Chevalier. Au vu du problème qu’il tente d’épousseter, tant bien que mal, il est plus sage de ne pas passer directement par l’extérieur mais plutôt, par les couloirs.
Il ne peut s’empêcher d’être très moqueur, cela dit, en échangeant un signe de salut, après avoir franchi la porte, à moitié visible maintenant. De toute manière, s’enfuir à toute allure de la chambre ne ferait qu’éveiller les soupçons.
Bobtail
Hodor,... Hodor ?
Policier
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Bobtail
Lun 6 Juil - 10:44
Zéros héros
Je l’observe, il fait sa vie sous mon regard que je pense inquisiteur. Je ne me rends pas compte qu’il se manque intérieurement de moi, naïf que je suis. J’ai cette folle impression d’avoir l’ascendant psychologique sur cet homme, comme si je pouvais l’arrêter à tout moment, comme si sa vie tenait entre mes deux mains. Je croise les bras et attend qu’il déguerpisse. Je lui fait un signe du menton doublé d’un franc sourire quand il me dit que je suis une bonne personne. Évidemment, je suis un super-héros, je ne peux qu’être bon. Mais, toi, toi, je te surveille. Parce que tu as beau dire, j’ai pas totalement confiance en ce que tu pourrais faire ou quel coup tordu tu pourrais encore tendre. Évidemment, ça, je ne lui dit pas. Il ne faudrait pas qu’il se méfie.
Je le fixe toujours d’un regard soupçonneux, ayant l’air de parfaitement saisir la situation. Mais non, jeune et innocent que je suis, je ne parviens pas à comprendre pourquoi il s’évertue à essayer de cacher la poudre blanche qui s’échappe de son baluchon. Pourquoi vouloir planquer de la farine ? Ou alors est-ce de la fécule de pomme de terre ? Ou même du bicarbonate ? Tous ces produits sont certes devenus rares, mais, de là à vouloir les cacher de ma vue, cela me semble un peu exagéré.
L'acrobatie aussi improbable que parfaite me fait détourner le regard de l’étrange substance. Il me dit au revoir. Mon coeur se pince, je n’arrive pas à classer cet homme. Il m’a d’abord paru parfait, puis vilain, puis… neutre ? Et maintenant, je ne sais plus comment arranger ses informations pour être certain de ne rien manquer. Il ne me ferait pas tourner en bourrique, hein ? Il a été si prévenant avec moi, il n’est pas de ce genre-là, si ? J’hésite. Je vacille. Ma pensée s’exprime toute seule.
« _ Attends ! »
Attends quoi ? De quoi ? Pourquoi ? Je reste figé un instant. Puis, je m’approche de la table de nuit fracassée pour vérifier son contenu. Un sachet transparent est resté là. Je fronce les sourcils, a-t-il fait exprès d’abandonner sa farine ici ? Soupçonneux, je me retourne vers l’homme costumé.
« _ Tu as piégé ce sachet, n’est-ce pas ? »
La poudre fluide s’échappe par intermittence de son récipient. Elle dégouline un peu sur ma main et j’en approche mon nez. Ca ne sent pas la farine. Trop tard, des particules sont entrées dans mon nez. C’était un piège ! Je resserre ma mâchoire et jette, en désespoir de cause, le sachet sur le mec. Si c’est une bombe, il explosera avant moi. Je me couvre le visage de mon coude, attend quelques secondes. Mais, non, rien ne se passe.
• Bon. • Naïf et innocent qu’est Bobby, il ne voit pas DU TOUT le trafic de Sweetie. • Il pense même que c’est de la farine. Oui, ben, on fait ce qu’on peut, CHUT. • Néanmoins, il est persuadé que Sweetie magouille alors il vérifie la cachette où Sweetie a récupéré la drogue. • Il trouve un dernier sachet. • Mais sa réflexion est complètement erronée : il est persuadé que c’est une bombe ( ) • Il jette le sachet au visage de Sweetie, s’attendant à une explosion. • Mais rien. • Tu as le droit de te moquer de Bob, c’est bon
Holiday
Agent double dose de Love
infirmier
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Holiday
Mar 7 Juil - 1:08
CONJURER
J'avais absolument pas prévu ça ptdr... Bon du coup, Sweetie se mange la poudre et en a clairement marre donc décide cette fois-ci, de se venger. Plutôt qu'avoir recours à la force, il fait preuve d'une ruse machiavélique et accuse Bobtail d'être un gosse qui joue avec des vivres. Il tente d'alerter les environs pour porter Bobtail comme coupable de tout : Même du vol puisque le sac est désormais à ses pieds. (Et je suis vraiment désolé omg)
390 WORDS
FT. bobtail
Autant Sweetie n’écartait pas la possibilité, maigre selon lui, que son adversaire le poursuive mais il pensait définitivement pouvoir s’en sortir à cette course-poursuite. Sauf qu’il ne s’agira pas d’une course entre lui et l’autre individu. Avant même qu’il ne la démarre, son ancien opposant l’interpelle mais d’un ton étrangement différent au précédent employé : Moins aigri mais pas pour autant aussi enthousiaste. Cette nouvelle intonation a de quoi surprendre Sweetie qui, machinalement, fait volte-face.
Grossière erreur. Ses yeux interloqués, alors qu’il devait s’y attendre, découvrent le sachet entre les doigts du Green. Il ne le menace plus avec des cris mais ne cesse de le suspecter. Peut-être parce qu’il en a assez que le voleur lui mente, il finit par lui éclater la vérité en pleine face. La course entre Sweetie et le projectile a démarré. Or, le dernier est vite déclaré vainqueur. L’explosion blanchâtre maquille son visage de culpabilité. Ce n’est plus un visage d’ange. S’il a essayé de se montrer doux pour calmer les ardeurs de cet enfant, il revête désormais un faciès crispé par la lassitude.
Mec, t’es sérieux. Réfléchis un peu à ce que tu fais.
À ce propos, Lukas pense qu’il a justement plus d’intelligence que ce garnement et estime que cela ne peut pas être mauvais de se sortir de ce guêpier en usant de manipulation. Lourdement, il envoie valser le sac aux pieds du Green. La poudre change de terrain et maquille l’adversaire de Sweetie en faux criminel.
Jouer avec les médicaments comme ça alors qu’on est clairement dans la merde. Des gens souffrent et tu trouves que ça de bon à faire ?
D’un doigt accusateur, le super héros se permet de faire la morale à celui qui se prenait, précédemment, pour l’autorité. Il n’a pas peur de s’avancer. Extrêmement sérieux, il a haussé le ton pour donner à sa parole le rôle de sermon mais aussi pour alerter les personnes des autres couloirs et assister au spectacle. Il pense désormais avoir un avantage considérable en créant une arène autour de sa pauvre victime. D’une pierre deux coups, Sweetie déguise et calcule tout.
Il n’essuie pas la poudre qui couvre son visage sinon cela réduirait tout le jeu à néant. Plus de preuves et tout le monde verrait la vérité : Un énorme sourire diabolique sur la manigance qu’il vient de concocter.
Bobtail
Hodor,... Hodor ?
Policier
Fat Gum, My Hero Academia
Bobtail
Lun 20 Juil - 10:47
Zéros héros
Comme dans un film, je vois le sachet de poudre blanche effectuer le trajet entre moi et le costumé. En un battement de cil, le sachet s’écrase sur le visage masqué. Rien ne se produit. Je suis à la fois déstabilisé et contrit. Je retire mon coude de mon visage. Que sont véritablement ces sachets ? La vérité m’éclate au visage, comme le sachet quelques secondes auparavant. La remontrance arrive. Je ne suis plus le petit Hulk, je ne suis qu’un enfant. Je viens de gâcher des médicaments. C’est trop tard, tout est éparpillé. Certes, à la base, c’est la faute de l’autre gars qui a oublié un sachet. Mais… mais… voilà, je n’aurais pas dû réagir ainsi, j’aurais dû penser à cette éventualité. J’étais tellement persuadé que cet homme était du mauvais côté que j’ai juste… merdé. J’ai gaspillé. C’est la pire chose qu’il puisse advenir dans cette situation catastrophique.
Je m’accroupis précipitamment. La moquette sale m’empêche de vraiment pouvoir récupérer la précieuse poudre. Je me sens dépassé par les évènements. J’ai l’impression de tout faire à l’envers, de ne pas avoir le bon instinct, d’un un héros de pacotille. A nouveau, je me sens terriblement nul. Cela sera de ma faute si plus de gens meurt. J’ai le gorge nouée. Je sens les larmes dégouliner sur mon visage. Non, non, ça ne doit pas arriver. Alors, je m’applique à ramasser les minuscule grain, à le remettre dans le sachet explosé. Je ne cesse de murmurer :
« _ Non …. non… pitié…. non… c’est pas possible… non… non… j’ai pas fait ça… »
Le tout entrecoupé de reniflement et autre piteux gémissements.
Au bout de quelques minutes, j’inspecte le contenu du sachet que j’ai tenté de reformer. La poudre n’est plus blanche, il y a des saletés à l’intérieur. Et le paquet est définitivement à moitié vide. De la morve coule de mon nez et dégouline jusqu’à mon menton. Je tends le sachet vainement reconstitué dans une main pleine de morve à l’homme. Je baisse le regard. Il faut que je le laisse faire son métier. Il est meilleur que moi, je ne cesse de lui mettre des bâtons dans les roues. Je ne ferai plus de vagues aujourd’hui.
« _ … Pa-pardon, monsieur. »
Et je reste là. Avachis. Triste. Inutile. L’histoire se répète inlassablement.
AHEM. Excuse moi pour le retard, je suis vraiment désolée… >< • Bob comprend qu’il s’est trompé… mais, c’est trop tard. • Il se mange de plein fouet la remontrance de Sweetie. • Il tente - vainement - de rassembler la poudre au sol pour la remettre dans le sachet troué, pour essayer de se racheter. • Il donne à Sweetie ce qu’il a rassemblé (spoiler : pas grand chose) • Il se sent nul et triste. #Bobby
Je pense que l’on peut conclure ainsi ? Sauf si tu as d’autres idées pour continuer ! N’hésite pas :D
Holiday
Agent double dose de Love
infirmier
dick grayson (DC) + finn wittrock
Holiday
Lun 20 Juil - 15:13
VICTORIOUS
Tandis que Bobtail ramasse la poudre, Sweetie ne peut s'empêcher de le dévisager, incroyablement fier. ll attend sagement qu'elle lui soit rendue, même si la majorité se trouve encore sur son visage qu'il n'a même pas essuyé. Il le remercie pour avoir satisfait sa vanité, surtout et prend la poudre d'escampette avec le reste de ses médicaments. (this is the end.)
307 WORDS
FT. bobtail
Semble-t-il que l’humiliation a fait son effet pour que le plus jeune s’exécute à la corvée plutôt que de connaître une pire punition. Presque déboussolé, ses doigts tentent désespérément de récolter des particules imaginaires. Sweetie ne parvient même pas à les déceler à l’œil nu. Il dévisage simplement ce grand garçon qui, à présent, se retrouve beaucoup moins impressionnant, une fois ses genoux repliés. C’est à présent l’ombre conquérante et malsaine de Lukas qui surplombe le pourtant, vrai justicier. Or, les ténèbres empêchent le jeune homme de se révéler. Comme un charognard, l’usurpateur dévore les espoirs, finis en poussière et en larmes. Et il n’a même pas une foutue pitié. Bras croisés, il reste l’homme si oisif qu’il a toujours été. Le masque ne peut pas cacher, en revanche, son opportunisme suceur d’ego.
Même pas il ne récolterait les pots cassés, il attend sagement que les débris soient rassemblés, non pas pour les recoller mais pour directement les jeter. Le jeune Green ne fait qu’accomplir de gros efforts pour parvenir à ses rêves. Le Pirate s’en fiche. Il se fiche de cette drogue. Il se fiche de l’argent, maintenant. Il préfère qu’un type pareil redore son blason, c’est beaucoup plus gratifiant.
Merci.
C’est peut-être la seule chose, un peu sincère, que lui dessert aujourd’hui l’espion. En revanche, son manque de sourire, pour une fois, se révèle être un mensonge. Il grince des dents pour retenir ses ricanements machiavéliques. Force est de constater que ce n’est pas le remède le plus efficace à ses convulsions hilares. Brutalement, il fait donc volte-face et reste sur cette victoire. Il prend la fuite, récompenses toujours dans le drap en guise de baluchon.
Mais il ne peut s’empêcher de se dire que ce n’est qu’une bataille, seulement, de remporter. C’est peut-être pour cela, d’ailleurs, qu’il s’est enfuit plutôt que profiter du triomphe.