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Atroce contradiction de la colère qui née de l'amour et qui tue l'amour • Prisoner

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Mer 10 Juin - 1:34

But, I don’t wanna be a monster but I’ve been here for days. Drinking too much now I want you

Prisoner, le clochard le plus bg d'Arcadia Bay

Atroce contradiction de la colère qui née de l'amour et qui tue l'amour • Prisoner VXkHxVj

         Il restait tellement de colère en elle depuis l’incident de la veille. Il était resté en travers de ta gorge et refusait de passer. Ça s’était glissé sous ta peau et ça ne faisait que te dévorer à petit feu. Tu n’arrivais pas à te le retirer de la tête, tu entendais sa voix, encore et encore. Tu voulais lutter contre ces sentiments qui s’entrechoquaient et qui te serraient le coeur au point que tu craignes qu’il éclate dans ta poitrine.
Mais tu n’avais pas la force.
Tu étais si lasse. Fatiguée.
Tu en avais mal dormi parce que tu refusais qu’à ton réveil il soit encore là, pas comme hier matin. L’impression de devenir folle et ça te bouffait. Inconsciemment tu te réveillais dès que tu sentais ta conscience partir. Les yeux fixés sur le plafond, des heures durant et tu n’arrivais pas à t’en détacher.  C’était bien trop dur. Tiraillée entre toutes ces émotions.
Tu voulais fuir. Loin d’ici. Loin de ça.
Tout au mieux tu n’arrivais qu’à dépersonnaliser. Quelle plaie.

Tu étais allée chez lui sans vraiment réfléchir, tu courais en suivant ce que ta tête te disait. Bêtement tu courrais. A bout de souffle. La voix encore cassée à avoir hurlé, à t’être époumonée. “Ouvre Pri ! Je sais que t’es là.” Tu frappais à sa porte si violemment. Silence. Tu frappais une nouvelle fois dans la porte de tes deux poings. Tu ressentais la douleur qui remontait de tes paumes aux bout de tes doigts. “Ouvre moi Pri !” Tu le savais qu’il était là, comme à chaque fois.
Comme à chaque fois tu n’avais pas la patience d’attendre.
Tu ne savais pas prendre ton mal en patience.
Et encore moins aujourd’hui. Pas après avoir revu un fantôme du passé et qu’il te hantait encore aujourd’hui. Tu entendais le bruit de ses pas derrière la porte, la poignée qui s’o
Et toi t’étais là, au cadrant de sa porte. Dans un pitoyable état, totalement débraillée parce que t’étais pas capable de faire au mieux et être functional. Pas maintenant. Tu avais l’air si petite face à lui, si petite maintenant qu’il avait ouvert la porte. Si petite et pourtant tu débordais de colère. Ça bouillait en toi et ça te faisais si mal.
Il n’avait rien fait. Et pourtant c’était lui qui devait subir ton temper tantrum.
Il n’avait jamais rien demandé mais il s’y était habitué avec le temps.
Ton expression parlait bien plus que ce que tu aurais pu dire avec des mots, les traits défigurés par l’irritation. Mais t’attends bien sagement qu’il t’invite avant de rentrer, t’attends qu’il te laisse fouler le pas de sa porte pour crier. Mais rien ne sort parce que tu t’en étais brisé la voix la veille.

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Sam 13 Juin - 14:07

When you get older, plainer, saner ★ Will you remember all the danger we came from?
(Noctae)

Une mélodie du cœur.
Enserrant les âmes vagabondent.
Qui se sont tut.
Affligé par le chagrin.


C'est une nuit sans sommeil. Des yeux clos qui ne peuvent voir que le noir. Cherchant à fuir le visage. Ce qu'ils pensent avoir vu hier. Qui ne pouvait être réel. C'est une nuit sans sommeil, Ban. Qui laisse des séquelles. D'un homme ivre de silence. Allongé sur un canapé décrépi. Attendant que les heures sombres s'écoulent. Et emporte avec elles, ce qui n'est jamais arrivé. Parce que ce n'est jamais arrivé. Ce n'est jamais arrivé. Elle n'était pas ici. Ces yeux que tu ne peuvent plus voir. Non. Elle n'était pas ici. « Maman... » un murmure. La fatigue latente d'un homme blasé. Incapable de savoir ce qui doit être fait à présent. Qui préfère simplement fuir alors. Parce qu'après tout... ce n'était qu'un mirage. Une hallucination. Une image du passé. C'est ce dont tu tentes de te convaincre. Affalé sur ton canapé comme une larve. Des heures sont déjà passées. Des heures incroyablement longues et solitaires. Depuis quand tu n'as plus bougé de là. Probablement depuis qu'elle a disparu de cette pièce. Aussi vite qu'elle est apparue.
Sans un mot.
Elle semblait si réelle. Tu as cru sentir la chaleur. Voir la vie au fond de ses ambres. Tu as cru suffoquer, Ban. Et cette sensation désagréable ne cesse de te tirailler. Tu ne sais plus quoi faire. Parce que tu l'aimes autant que tu renies son existence. C'est amusant. De le comprendre. De le réaliser pleinement. Que rien n'a changé depuis dix ans. Que tu es toujours ce même enfant en colère. Qui ne peut gérer sa vie comme un grand. Toujours affaibli. Toujours heurté par ce qui fut. Ce qui n'est plus à présent. Il ne reste que le silence. Le silence infini qui se fracasse subitement. La porte tremble. Elle vibre dans sa voix. Dans sa détresse. Tempest.

Que reste-t-il de vous, Ban.

Sa voix se brise. Derrière le bois, elle fait écho à ton âme. Dans une vibration insidieuse. Elle te heurte si bruyamment. Avec tant de force. Comment pourrais-tu l'ignorer. Te levant déjà pour venir lui ouvrir. Rencontrer ses yeux. Découvrir ce que tu soupçonnais avant même de pouvoir la voir. Elle a besoin d'être ici. Pour balayer ce qui obscurcit son regard. « Rentre, tu vas finir par réveiller tout le monde. » et si tu te voudrais calme, Ban, tu trembles. Légèrement. Au bout des doigts. Ce n'est pas votre jour. Si vous pensiez unir vos faiblesses, vos souffrances pour les surmonter, vous vous êtes trompés. Tu le sens. L'entrechoquement de vos douleurs. Reconnaissant chacun de ses gestes. De ses regards. De ses tremblements même infimes. De ses traits détériorés. De la sonorité de sa voix abîmée. Comme un écho assourdissant aux tiens.
Elle a vu.
Ce qui ne devrait être perçu.
Quelque chose que vous ne devriez pas endurer.
Et debout devant cette table, si tu fuis son regard pour commencer, tu finis par inspirer. Longuement. Observant par la petite fenêtre au-dessus de la cuisine. Cherchant à t'échapper rien qu'un instant. Reprenant la maturité qu'un adulte doit avoir. Pour lui faire face, confrontant vos blessures alors... « Je t'écoute. Qu'est-ce qui se passe ? » il n'y a pas besoin de plus. Il n'y a jamais besoin de plus, Ban. Si ce n'est de lui signifier qu'elle peut. Qu'elle peut déverser sa colère. Tu l'encaisseras.
Comme tu le fais à chaque fois.
« Dis-moi, Tempest. »
Je suis là.
Frappe-moi si cela peut te faire du bien.
Car aujourd'hui, j'ai besoin de goûter le sang.
Pour retrouver la paix, pour retrouver la voie.


Résumé:



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Jeu 18 Juin - 17:07

But, I don’t wanna be a monster but I’ve been here for days. Drinking too much now I want you

Prisoner, le clochard le plus bg d'Arcadia Bay

Atroce contradiction de la colère qui née de l'amour et qui tue l'amour • Prisoner VXkHxVj

         T’avais cet air pathétique quand il avait ouvert la porte, lorsque tu croisais son regard, tu comprenais qu’il l’avait vu lui aussi. Ce fantôme qui vous hantait et qui refusait de vous laisser depuis qu’il était apparu sous vos yeux. Tu comprenais très bien quand tu sentais l’atmosphère si lourde, si pesante, emplie de tristesse, de colère, peut-être un soupçon de regret quelque part mais tu ne pouvais en être sûre.
Tu passais le pas de la porte.
C’est là que tu te décidais à te taire.
Le silence était bien trop dur pour toi, tu refusais qu’il exprime tout bas ce que tu pouvais dire tout fort.
Pourtant tu n’arrivais pas à crier, à t’époumoner comme tu avais pu le faire hier. C’était bien trop dur aujourd’hui. Tu restais là, bêtement dans son entrée. A ressentir de poids de tout ce qui se passait. C’est lourd, n’est ce pas ? Lui aussi il avait mal au cœur, et tu l’entendais dans sa voix, tu le sentais dans ses gestes, dans sa fatigue bien trop visible.
Tu savais très bien ce qu’il avait enduré aussi.
Ce qui n’aurait pas dû être ici.
Ce qui n’était plus là.
Et pourtant.

La respiration tremblante. Tu vacillais à sa question, tu le regardais de ta hauteur. Le regard bouillonnant et pleins de tout ce qui grondait. “Tu me demandes ce qui se passe ?” Ta voix déraillais, tout comme toi. Tes émotions n’étaient qu’un ouragan en toi, elles ne voulaient pas s’arrêter. C’était toujours la même rengaine. Cette musique tu la connaissais par cœur. Le refrain qui rentre trop facilement en tête et qui ne voulait pas partir.
Le doux son de ta misère.
La mélodie de tes peurs.
Tu te rapprochais bien trop dangereusement de lui. “Tu demande ce qui se passe ? Je suis sûre que tu sais ce qui se passe !” - Parce que tu l'avais ressenti - Ça restait bloqué dans ta gorge, une boule qui restait juste là, la peine qui refusait de sortir. Mais il était temps de le laisser exploser, laisser le chaos s’exprimer. Il était temps de te laisser porter.
“J’ai vu mon père hier mais j’aurais pas dû le voir.” Tu passais nerveusement les mains sur ton visage avant de les glisser dans tes cheveux, les tirant au passage. Tes doigts se resserraient dans ta crinière blonde, mauvaises habitudes, tu les tirais pour essayer de faire passer le trop pleins que tu avais. Mais pas des plus efficace. “Il aurait pas dû être là !” Il n’était plus ici. Il ne devait plus être ici.” Qu'Arcadia Bay aille au diable, tu la détestais cette ville. Ton poing se refermait si fort, marquant au sang ta paume. Et tu l’envoyais de toutes tes forces dans sa mâchoire. “Il était sous les décombres. Mais cette ville a décidé de jouer avec mes nerfs !” Ta voix s’élevait d’un coup, comme si tu avais finalement décidé de déclencher la bombe en toi, de la laisser éclater.
Pardon Prisoner.
C’était plus fort que toi.
Comme à chaque fois.

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