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[13/07] Wendy et les garçons perdus • Sulfur et Lollipop

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Noel
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Noel
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Mar 28 Juil - 14:56
Wendy et les garçons perdus
- T’as vu ? Il fait tout noir là-dedans, fait remarquer un enfant à l’allure vagabonde, habillé d’habits bien trop grands pour lui et son mètre vingt-cinq.

C’est qu’il est drôlement vêtu cet enfant : une chemise blanche aux manches de nombreuses fois retroussées dont la couture des épaules tombe au milieu de ses bras et où le bas a été raccourci grâce à un nœud grossièrement réalisé ; un pantalon également retroussé maintenu difficilement grâce à une ceinture où un trou a été rajouté à l’aide d’un couteau plus tôt dans la journée. Il ne porte pas de chaussures, c’est qu’il n’en aura pas trouvé à sa taille parmi tous ces vêtements étrangement trop grands qu’il gardait dans son garage.

A ses côtés se tient un second enfant, d’environ son âge. Tous-deux regardent l’intérieur en ruine d’un immeuble envahi par l’obscurité. Rencontré quelques minutes plus tôt, il aura rapidement fait ami-ami avec ce garçonnet aux milieu des décombres et des cadavres des quelques bâtiments encore debout. Il se saisit d’une pierre au sol pour la lancer à travers la fenêtre brisée de l’immeuble, laquelle résonne dans l’obscurité. Quelques autres bruits se font alors entendre, des bruits de pattes et des couinements.

- Tu crois que c’est quoi ? demande-t-il en penchant légèrement la tête sur le côté. Des rats ?

Il rehausse sur son nez des lunettes également bien trop grandes et à travers lesquelles il voit partiellement flou. Mais c’est là toujours moins pire que lorsqu’il ne les a pas sur le nez, alors il les garde en espérant ne pas finir avec une migraine en fin de journée. Le soleil est encore haut dans le ciel et déjà il sent ses yeux forcer et brûler.

L’enfant lance un grand sourire amusé, c’est qu’il a toujours été insouciant, bien trop insouciant pour pouvoir assurer sa propre survie. Il pointe par ailleurs le trou étroit qui pourrait leur permettre de s’y infiltrer, eux et leurs petites tailles.

- Chiche ? On y va ? fait-il en laissant s’élargir encore un peu plus son sourire.

Enfant, Leon a toujours su entraîner ses camarades dans des situations parfois - souvent même - dangereuses, sans jamais qu’il n’y ait un quelconque blessé. Coup de chance ou coup de maître, il ne saura jamais vraiment. Mais le fait est qu’il attend docilement l’approbation de son camarade du moment, le doigt pointé vers l’entrée et son large sourire taquin sur les lèvres. Qu’il le suive ou non, Leon ira s’y engouffrer dans tous les cas.


Résumé:
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Ven 31 Juil - 0:15
LA JEUNE FILLE
et les enfants qui perdaient la tête


Calpurnia - Wasting Time

"Ca a l'air super abandonné comme endroit."

Il aime ça, Beryll. C'est de l'aventure à l'état brut qui s'étale là. Le bâtiment à moitié détruit qui bringuebale devant eux a l'air de les appeler, et il brûle d'envie de foncer à l'intérieur.
Il improvise depuis le début de la journée, le gamin. Mais il faut dire que le contexte l'y pousse pas mal, aussi. Il s'est réveillé ce matin dans la décharge d'une ville apocalyptique, avec des vêtements de géant dans son sac et un œil en moins. Aucune trace de ses parents ou de sa sœur, aucune trace de la vie habituelle, et pourtant tout ça semble si familier qu'après quelques heures il semble débarassé de la moindre inquiétude. Alors le voilà, à gambader dans tous les coins, à chercher des conneries à faires dans ce nouveau monde pas si inconnu que ça. Il se promène tranquillement, un sac trop gros sur le dos pour y fourrer des bonbons et une lampe torche, une batte de baseball aussi grande que lui dans la main pour s'amuser à dégomer quelques débrits d'apocalypse sur le chemin. Et puis il rencontre un autre gosse à l'air aussi débraillé et déterminé que lui, alors ils se mettent instinctivement à partager un bout d'aventure ensemble.
Parce que c'est aussi simple que ça de se faire un nouvel ami quand on est gamin.
Et tant mieux si tout s'annule l'espace d'un instant.
Si on décide de pas se poser de question.
On s'amuse, et puis on se reverra peut-être jamais mais on a vécu le meilleur après-midi au parc – ou dans les décombres d'un immeuble – de sa vie.
C'est suffisant.
Alors quand l'autre enfant balance un caillou, qu'on l'entend résonner en canon avec les couinements nuisibles, les pupilles du sale gosse brillent encore un peu plus. Il répond à la question dans un rire carnassier :

"Je sais pas mais j'espère que ça attaque."


Et il fait tinter sa batte métallique contre l'encadrement de la fenêtre pour effrayer un peu plus les bestioles galopantes. Avec un peu de chances, elles se jetteront tout droit vers l'ennemi et ça donnera une occasion de se taper contre quelque chose, qu'il se dit. Mais rapidement, les bruits se tassent et disparaissent. La voix de son camarade de jeu les remplace sur un ton de défi, lui proposant de s'engouffrer à l'intérieur.
Et son sourire grandit, et celui de Beryll le suit, jusqu'à lui dévorer les joues.
D'un geste vif, il grimpe sur la fenêtre, s'y écorche un genou sans vraiment y prêter attention et jette un regard taquin à son compagnon d'aventure.

"Le dernier arrivé au caillou devra lécher le sol !"

C'est lancé sur un ton mitigé, entre le jeu et le sérieux, pour se donner des airs farceurs. Et puis, l'air de rien, il s'engouffre dans la pénombre sans demander son reste.
Une chance que l'enfance anihile toutes les peurs, car dans quelques années il tremblera à la simple idée de l'obsucrité sans fond.
L'immeuble est profond, le caillou est allé loin.
Alors il court sur le sol jonché de débris. Il y voit pas grand chose, il esquive de justesse plusieurs débris, puis il finit par s'étaler de tout son long en trébuchant sur un obstacle un peu trop gros. Il crie de surprise, râle de douleur, peste de mécontentement, se redresse pour chercher sa lampe torche et découvre finalement l'intérieur du bâtiment dans une déception sans faille ; l'endroit semble regorger de secrets à percer mais est en si mauvais état que le caillou lancé par son camarade s'est trop vite perdu entre les carcasses d'objets et les morceaux de murs.
Impossible de le retrouver.
Personne lèchera le sol aujourd'hui.

"Pffff... Trop nul, c'est tout en miette ici ! Il a disparu, ton caillou."


Mais son esprit dérive rapidement sur autre chose. C'est un trait qu'il ne perdra pas, le sale gosse, mais il faut dire que l'époque de l'enfance le rend encore plus évasif et hyperactif que ce qu'il pourra se permettre d'être en grandissant. Alors son regard dérive en suivant le faisceau de sa lampe, des tags approximatifs sur les murs aux nids douillés des animaux cachés dans les décombres.

"C'était peut-être des rats fantômes, que t'as entendu."

Il sourit d'un air narquois, presque moqueur, mais il les a entendu tout pareil et c'est le premier déçu de leur absence.
Son exploration visuel au gré du faisceau lumineux continue.

"Ou alors des rats... Volants ? Viens voir !"

Et il se rue vers sa découverte, comme soudainement surexcité. Il lui faut s'approcher quelques mètres de plus avant d'être sûr de lui, mais une fois face à la trouvaille, plus aucun doute.

"Un trou secret dans le sol, trop bien !"

Le trou en question doit faire un mètre cinquante de diamètre, tout au plus, et on peut voir un semblant de sous-sol désafecté se dresser en dessous.
Des éclats de ciment s'étalent sur l'intégralité du sol, en bas.

"Qu'est-ce qui a fait ça ? C'est un carnage."

Et alors qu'il prononce son dernier mot, la visage de Beryll s'illumine de nouveau dans un autre sourire carnassier.

"Pour combien tu sautes ?"
résumé:
› SULFUR
› 70's
› WENDY
› LEON
› 8
› SOONER
› LOLLIPOP
› 10
› LATER


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Ven 31 Juil - 14:34
Cela fait plusieurs jours qu'elle documente les règles et interdits de ce nouvel univers. Encore une fois, les gens paraissent savoir des choses qui lui font défaut. Le monde est à nouveau divisé, comme au lycée, en différents groupes qui parfois s'ignorent, parfois coopèrent, ou d'autres fois qui se font ouvertement la guerre.

Et Trish ? Désormais on la désigne par Sulfur.
Et elle fait bande à part.

Les premiers jours qui ont suivi son réveil, elle s'est terrée. Ne sortant que la nuit, l'inquiétude au front, pour chercher à fuir la ville. Impossible. Elle avait ainsi pu délimiter ces nouvelles frontières qui flirtaient avec l'impossible. Elle est en train d'achever de dessiner le cercle invisible qui les enferme tous à Arcadia quand la mine de son crayon se brise.

Elle souffle distraitement sur les éclats de carbone qui maculent la page du carnet à la couverture à l'effigie de la Pat'Patrouille, retrouvé par hasard dans les décombres qui rythmaient sa course folle. Objet précieux, objet rare, de ce qu'elle a compris le papier manque. Elle lâche un soupir, jette un coup d'œil circulaire autour d'elle avant de balancer négligemment le carnet et le crayon qui lui répondent d'un bruit sec en atterrissant sur le béton à nu.

Trish cherche encore un endroit où s'installer sur plus ou moins long terme, parce qu'elle en a assez de dormir entre deux morceaux de murs, sursautant au moindre mouvement, incapable de transporter plus que ce que son sac à dos passablement déchiré peut contenir.

Mais ça ne sera définitivement pas ici.

Elle a choisi cette immeuble au hasard, pour y passer la dernière nuit, parce qu'il y fait frais et que les nuits déjà se réchauffent à Arcadia. La chaleur n'est pas insupportable, mais a quelque chose d'écœurant, de collant, et si Sulfur s'en accommode sans problème, elle cherche à réduire son besoin en eau puisque ses réserves sont plus que minces, et à éviter le moindre accélérateur de déshydratation.

Elle n'avait toutefois pas prévu qu'elle se sentirait si fatiguée. Si frêle au réveil.

Alors elle s'était contentée de consigner ses dernières trouvailles dans le ridicule carnet, se sentant flotter étrangement dans sa veste de cuir où les accrocs se font de plus en plus nombreux à mesure qu'elle avance dans sa quête d'un lieu où s'installer.

Alors qu'elle se demande si elle peut raisonnablement sauter un énième repas, voire même faire une sieste, des grattements inquiets lui parviennent.

Ce sont les rats qui lui indiquent qu'elle n'est plus seule.
Sulfur éteint immédiatement sa lampe de poche qu'elle avait accrochée à un crochet salutaire grâce à son cordon.

D'instinct, elle se saisit de la barre de fer, débris providentiel, rapportée à son campement temporaire, qui lui paraît étrangement plus lourde que la veille. Sulfur essaie d'ignorer la trouille qui s'insinue dans ses veines, et raffermie sa prise sur l'arme de fortune.

Elle regrette d'avoir caché son Benelli.

Doucement, silencieusement, elle avance dans l'obscurité presque complète, le morceau de métal brandi comme une batte de baseball au dessus de sa tête, une partie de son visage dissimulée dans le creux de son coude.

Des bruits de cavalcades, des voix humaines, un bruit sourd, elle se mord l'intérieur des joues.

À ce moment exact, se passent plusieurs choses simultanément : tout d'abord, elle tombe sur une paire de gosses, visiblement les responsables de la panique chez les rats. Puis, elle constate dans un éclat d'une lampe de poche de l'un des gamins, que ses mains autour de la barre de fer sont plus vieilles qu'elles ne devraient l'être. Finalement, elle croise stupidement son reflet dans des bris de verre, à leurs pieds.

Ses cheveux courts sont désormais intégralement blanc. D'un joli blanc même, neigeux. Ses yeux verts sont soulignés de pattes d'oie et ses rides du lion se sont accentuées autour de sa bouche, actuellement ouverte en un O comique.

– Putain de merde.

Elle est si choquée que sa phrase ne sonne même pas comme une exclamation, mais presque comme une question. Et finalement la stupéfaction passe, s'estompe, se retire comme une vague, tandis qu'elle abaisse le morceau de métal.

Finalement, elle est toujours elle.

Ses yeux verts se plissent et son regard se lève pour observer les deux garçons qui doivent avoir, grand maximum, une dizaine d'année. Puis elle se détend, la barre le long du bras au repos, sa main libre en visière, et ordonne, de sa voix râpeuse de si peu parler :

– Baisse ta lampe.

Un instant elle observe ses propres chaussures qui lui paraissent finalement bien lourdes, bascule la majorité de son poids sur une jambe, avant de reporter son attention sur les garçons.

– Qu'est-ce que vous faites ?

Sa voix la surprend, parce qu'elle est plus douce. Sulfur garde les sourcils froncés, comme étonnée elle-même de leur demander gentiment et de ne pas leur sommer de se carapater.
Noel
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Noel
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Mar 4 Aoû - 17:39
Wendy et les enfants perdus
Il rehausse sur ses épaules un lourd sac à dos, celui qu’il traîne en permanence avec lui, celui empli de ses trésors d’enfant et d’adulte. Il y a son appareil photo éternel et intemporel, jamais il ne s’en irait de son garage sans alors il l’a placé dans son sac non sans se questionner sur l’impressionnante taille de l’un de ses objectifs. Est-il réellement capable de le porter du haut de ses huit années ? S’y sont rajoutés quelques trouvailles de cette journée : dans la poche avant des cailloux qu’il trouvait jolis ou un escargot trouvé dans les décombres et placé dans une boite afin de lui trouver une meilleure maison plus tard.

- Eh mais attends ! s’exclame-t-il en voyant l’autre enfant passer devant lui sans un regard en arrière. Je veux pas lécher le sol, moi...

C’est un air dégoûté qui prend place dans sa voix alors qu’il s’élance derrière son compagnon. Il peine bien plus que ce dernier à grimper sur le bord de la fenêtre, c’est qu’il est plus petit que lui en cette journée et de toute façon, Leon n’a jamais été très grand. Il s’écorche les mains et les genoux sur le béton de l’immeuble en ruine avant d’enfin réussir à passer l’obstacle et de se retrouver les fesses à même le sol, à l’intérieur du bâtiment.

L’autre est déjà parti en avant alors qu’il se relève et époussette son pantalon désormais troué au niveau des genoux. Le bruit d’une chute attire son attention, il se précipite vers l’origine du bruit pour découvrir son camarade tombé au sol à son tour. Un rire moqueur s’échappe d’entre ses lèvres à la plainte émise.

- Pff, j’ai passé l’âge de croire aux fantômes de toute façon, annonce-t-il dans une apparente tranquillité et en un sursaut de conscience soudain alors qu’il observe autour de lui les ruines et carcasses de placoplâtre qui jonchent le sol, éclairés par le faisceau de la lampe de son ami du jour. Il shoote dans une canette en métal qui s’en va résonner au loin, avalé par l’obscurité du bâtiment. C’est cool, hein ?

Les yeux rivés au plus profond de l’immeuble en ruine, il entend à peine son camarade appeler à la découvert extraordinaire et pourtant il le suit les pas traînants, déçu de ne pas aller vers là où il aurait voulu.

- Il est pas du tout secret, ton trou, fait-il remarquer avec cet air d’enfant orgueilleux, où perce néanmoins un accent de surprise et d’excitation. Il est énooorme !

Il lâche un sourire carnassier à l’annonce du défi, Leon, et il ne lui faut pas plus d’une seconde de réflexion pour qu’il soit déjà en train de poser son sac empli de trésors au sol et qu’il retrousse une nouvelle fois les pattes de son pantalon trop grand. Il retrousse également les manches de sa chemise - le blanc a depuis bien longtemps viré au gris poussière, empli de tâches d’herbe et de gadoue - avant de gonfler exagérément le torse.

- Pour ta batte de baseball, répond-il en dandinant son arrière-train comme un chat en train de calculer la distance entre la table basse et le canapé. Voilà déjà un moment qu’il lorgnait sur cette batte métallique de ses yeux ambrés, bien qu’il n’y voit là qu’un simple objet décoratif. Il est bien trop pacifiste pour pouvoir y apercevoir une arme, Leon.

La lèvre inférieure bouffée par la concentration et la langue pincée entre ses dents, il est sur le point de sauter à pieds joints dans le trou lorsqu’il se trouve être interrompu par un juron soudain, lancé par une voix jusqu’alors inconnue. Il se retourne en sursaut pour voir une vieille aux cheveux blancs, armée de ce qui ressemble à une barre à mine. Il hausse un sourcil suite à son injonction et à sa question.

- Ça te regarde pas, qu’il s’insurge en la pointant du doigt. Le respect envers ses aînés a toujours été quelque chose de flou chez-lui, pourquoi devrait-il montrer du respect à des gens qu’il ne connaît ni d’Eve ni d’Adam ? Pis t’es qui, d’abord ?

Il souffle brusquement par les naseaux en la fixant droit dans les yeux, une lueur de défi dans le fond de ses prunelles et les lèvres pincées en une expression arrogante.


Résumé:
The walker
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The walker
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Jeu 13 Aoû - 17:28
INTERVENTION
Alors que les paris se laissent interrompre par l'arrivé d'une mamie Sulfur, c'est quelqu'un d'autre qui répond à sa place.

" JE SUIS LE CROQUE MITAINE ET  VOUS ETES DANS MA DEMEURE. PARTEZ TOUTE SUITE OU JE MANGERAIS VOS VILAINS DOIGTS, ET MÊME CEUX DES PIEDS. "
Les menaces essayent de se faire d'une voix grave, c'est quelque peu loupé...

Il y a un rire discret dans un coin de l'immeuble, pourtant la voix ne venez pas de ce coin là. Et puis l'instant d’après, c'est tout à l'opposé de la pièce qu'un nouveau rire  se situe, cela recommence comme ça plusieurs fois, à différents endroits, vous ne savez pas combien ils sont, et bien qu'ils aient l'air jeune dans leurs manière de ricaner, ils semblent nombreux, tapis dans l'ombre comme prés à une étrange parti de cache-cache.  

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Mar 25 Aoû - 0:01
LA JEUNE FILLE
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Calpurnia - Wasting Time

Il sourit quand il entend la réponse de son ami, Berryl. C'est dans un rire sarcastique qu'il répond "T'es fou, ma batte, même si tu sautes trois fois, je te la passe pas!" avant d'être interrompu par l'arrivée soudaine d'un personnage encore inconnu.
Une vieille.
Dans un endroit pareil.
C'est loufoque, qu'il se dit, le sale gosse. Il fronce les sourcils, abaisse sa lampe mais pointe en échange sa batte de baseball vers la dame dans un air de défi.

"Bien dit Leon, on était là d'abord et il est à nous ce trou! Toi t'es qui et tu fais quoi ?"

C'est que la scène est d'un burlesque dérisoire ; la batte de baseball du gamin fait sa taille, la barre de fer de la mamie pèse plus lourd qu'elle, et pourtant l'arrogance des trois compères est plus grosse que leur bon sens. Puis quand le silence casse finalement, c'est pour ajouter un peu plus d'absurdité au tableau.
Et tout à coup, on oublie qui on a en face, comme si un ennemi commun venait de surgir de l'ombre.
La batte s'abaisse, les yeux s'illuminent, le sourire s'étire.

"Pssst."

Il jette un regard enthousiaste à ses deux interlocuteurs.

"Vous croyez que c'est... Des fantômes ?!"

Il sautille presque sur place, Berryl. Lui qui chasse les fantômes depuis toujours sans avoir réussi à en trouver un seul, voilà sa chance.

"Ils sont plusieurs en plus, et on dirait qu'ils ont nôtre âge... Qu'est-ce qu'on fait ?"

Ses yeux sautillent d'un coin sombre à l'autre de l'immense pièce tandis qu'il serre sa batte en ses petites mains, à l'affût du moindre mouvement suspect, jusqu'à qu'un bruit étrange et familier se mette à résonner autour d'eux. Et puis, avant que quiconque ne puisse réagir, on se retrouve envahis de rats.
Il en sort de partout.
Le sol noircit.
Mais ils ignorent la présence humaine, et se ruent vers la sortie. Comme s'ils fuyaient quelque chose.
Ou quelqu'un ?
Ça dure quelques secondes à peine, et Berryl est trop abasourdi pour espérer bouger. Il laisse les bestioles lui courir sur les pieds puis disparaître dans le monde extérieur.
Prends quelques secondes pour revenir à la réalité.
Et alors, il éclate de rire. Parce que c'est certain, maintenant. Comment en douter après avoir vu ça ?
Il se tourne vers ses compagnons d'aventure.

"Ils ont eu peur des fantômes ! C'est sûr, c'est hanté ici ! Venez on trouve les esprits... Graouuuuhuuuu"

Et il fait mine d'imiter un esprit frappeur dans son enthousiasme grandissant. Impossible qu'il laisse passer sa chance de latter le crâne intangible d'un fantôme.
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