[FdR - Libre] Flocons de Papier

Flocons de papier

Plein de monde

Oh, flocons de papier.
Elle s’amuse.
Assistante.

Assise aux côtés du maître des origamis, elle aussi plie et découpe, langue entre les dents et doigts qui tremblotent sur les feuilles. On a dit de faire des flocons, des lotus, des fleurs. Mais elle, elle fait des chats. Que des chats. De pleins de couleur, ces chats. Oh, toujours le même modèle, celui qu’elle a appris quelques semaines plus tôt. Elle s’est améliorée depuis lors, et elle s’occupe bien peu de ce qui se passe autour d’elle.

Elle reste muette.
Et lèvres pincées.
Cheveux qui plongent devant son visage.

Oh, elle s’est enfin faite disputer, timidement et quelques jours auparavant, par son paternel. Pour avoir frappé le Père Noël. Elle a répliqué, il n’avait qu’à pas être si nul les précédentes années. Mais tant pis. Maintenant, elle doit rester tranquille, calme et sage pour cette fin d’année, sinon elle sera punie. Mais qui y croit ? Alors là voilà à l’atelier origami, avec son ami-origami. Et elle plie des chats, encore et encore et encore et toujours des chats. Des noirs - évidemment - des bleus et des jaunes, des roses et des rouges, des verts et des violets.

Elle les pose à côté d’elle.
Reprend une feuille.
Et recommence.

Ils sont deux, juste deux et ça lui convient parfaitement, à Maxime. Jusqu’à ce qu’on les interrompre. Lorsqu’elle voit une ombre les surplomber, elle redresse les yeux, lui lance un regard d’éclair. Ils n’étaient que deux et ils étaient bien - selon elle, encore perdue dans ses chats de papier. Alors elle l’agresse à demi, de son regard si expressif, avant qu’elle ne s’apaise un instant.

Pan.
Pan pan !

Et elle sourit largement en reconnaissant ses traits qu’elle a vu de si nombreuses fois chez les Chevaliers. Avant de lui tendre du bout des doigts l’un de ses nombreux pliages, petit chat tout jaune citron aux yeux dessinés d’un feutre bleu et aux moustaches noires.

Flocons de papier

~Libre~

Trois centimètres !

Voilà ce qu’elle lui signe en lui montrant trois de ses doigts avec une grande fierté, poitrine gonflée et air arrogant sur les traits, large sourire narquois alors que Panpan complimente son petit chat de papier. Ça fait longtemps qu’elle ne l’a pas vu, depuis qu’elle a quitté les Knights en vérité, en début d’année car il venait souvent les voir au château mais depuis qu’elle vit dans les arbres, elle ne le voit plus si souvent.

Alors elle lui sourit.
Trois centimètres !

Et il essaye de faire ses petits papiers, elle retourne dans les siens, à nouveau recommence ses chats. Elle a laissé le petit chat jaune à côté de Panpan, en vérité il peut tout aussi bien l’emmener avec lui s’il le souhaite, ça lui ferait grandement plaisir. Elle tente un peu de changer le modèle de son chat de papier, mais elle reste sur les chats. Qui pourrait lui faire changer l’animal. Elle regarde rapidement ce que fait Panpan avec ses propres morceaux de papier, Hawk lui explique comme il avait expliqué à la fillette quelques temps auparavant.

Elle espère qu’il s’amuse.
Comme elle s’amuse.

Et à nouveau elle lui redonne son chat jaune, se saisit de son ardoise et de son feutre veleda vert.

- Tu peux le garder si tu veux.

Qu’elle lui fait.
Alors que la conversation qui se joue entre les deux grands.
L’intrigue soudainement.

Flocons de papier

Ft. Plein de monde

Oh le mot qu’il signe, Pan Pan, lui est bien inconnu - jamais son père ne lui aurait appris, alors elle fronce les sourcils et lui lance un regard interrogatif avant d’à nouveau se concentrer sur ses feuilles. A ses côtés, son ami-origami commence à l’ignorer, leur invité a le droit à tous les regards et tous les mots, alors ça la vexe, Maxime. Et Maxime, lorsqu’elle est vexée, elle balance des coups de pieds sous les tables et voilà qu’il y a le droit, l’ami-origami. Elle pince les lèvres mais lui lance un large sourire amicale, faux-cul et angélique, alors qu’elle reprend un morceau de papier.

Et la voilà qui recommence.
Cette fois elle suit tes instructions.
Fait le dragon.
Il est moins beau que ses chats.

Et elle suit la conversation, évidemment c’est qu’elle est intriguée par leurs airs de complots et surtout par le fait qu’elle n’est pas censée la suivre, cette fameuse conversation. Elle lit sur vos lèvres, vous rend vos sourire et soudainement elle saisit son ardoise pour y écrire quelques mots avec son feutre vert.

- Vous faîtes quoi le 31 décembre ?

Voilà ce qui y est marqué, et elle lève son ardoise bien haut au-dessus de sa tête, de telle sorte que vous puissiez bien la lire - que tout le monde puisse bien la lire en vérité. Nouveau sourire, elle n’attend pas votre réponse, car immédiatement elle efface ses mots pour en écrire de nouveaux, tout aussi soignés de son écriture enfantine.

- Je peux venir ?

Flocons de Papier

Ft. @Hawk ; @MacGyver

Large sourire sur son visage angélique au possible, l’ardoise au-dessus de la tête. Alors qu’elle voit que ton visage s’assombrit, Pan Pan, elle se demande un court instant si elle n’a pas fait une quelconque bêtise. Mais tant, en tout franchise, elle s’en fiche.

De plus en plus, ça l’intrigue.
De plus en plus, elle veut en être.

Ne lui cacher rien à cette enfant, elle est bien trop curieuse pour son jeune âge. Alors quand tu lui réponds que vous allez faire des maths, un soir froid de décembre alors que le Nouvel An battra son plein, elle peine un poil à te croire. Trop perspicace également, cette enfant. Ne lui cachez rien, elle peut aisément deviné ce qui se passe sous votre esprit d’adolescent, déjà elle se prend pour l’une des vôtres. Parfois, on dit d’elle qu’elle est un peu trop intelligente pour son âge.

Alors tant pis. Elle sourit d’autant plus en continuant à gratter son ardoise de son crayon vert. Les origamis, elle les a à demi oublié désormais.

- J’adore les maths, c’est pas grave.

Elle efface l’ardoise aussi rapidement qu’elle a écrit dessus quelque secondes plus tôt, avant de continuer sans plus vous regarder. L’avantage indéniable de son mutisme et sa surdité lorsque l’on veut communiquer, c’est que si elle ne vous regarde pas, vous ne pouvez pas la couper dans son élan. Et elle le sait, bien trop elle le sait. Elle en profite.

Elle est peste cette enfant.

- Et puis ça m’aidera si je veux devenir inventrice plus tard !

Sourire angélique.
Alors qu’elle referme son piège autour de vous-deux.