C'est pas Jojo
Ecstasy, tu devrais savoir, tu devrais connaître, ce monde.
Ces illusions.
Ces faux semblants.
Tu es le mieux placé n’est ce pas ? Pour savoir.
Le piège s’est pourtant refermé, encore une fois.
Tu es tombé si facilement, dans ses bras.
A se demander si tout cela ne t'avait pas manqué.
Si le malsain ne t'étais pas prédestiné.
Un regard et tu ne réponds plus, et tu attends.
Tu attends que la distance se réduise.
Mais ce n’est pas le scénario prévu, petite pilule.
Non, ca ne se passera pas comme ça.
Et pourtant.
Pourtant tu l’aimes.
Tu l’aimes plus que jamais personne ne l’a jamais aimé.
Tu crois qu’il ne le remarque pas ?
Il s’en nourrit.
Il en a besoin.
C’est le problème ecstasy, le plus gros du problème. Il est si gros que même toi, tu ne sais où poser les doigts.
Il voit très bien ce que tu as à offrir.
Il voit très bien comme tu le regardes.
Mais quand dans tes yeux se dessinent les larmes, quand dans ton cœur il y a ces appels à l’aide.
Quand en toi, réside l'espoir.
Il sait que tout cela, n’est que fabulations d’un monde que tu t’es inventé.
Un héros que tu as dessiné.
Tu aurais dû aller du côté des costumés, tu aurais été moins déçu.
Elle fait tant d'efforts.
Elle aurait mérité tout ce respect.
Mais tu supplies, tu appelles à l'aide.
Tu te trompes de personnesEt il n’a rien à te donner.
Ce n’est qu’un égoïste
Il n’a jamais rien su faire que prendre.
Mais c’est fini ecstasy, promis, promis, c’est la dernière fois.
Il a beau paraître insensible.
Il t’a écouté.
Il a vu tes doutes, sans même que tu n’es eu à en parler.
Quand tu exprimais tes inquiétudes. Quand tu voulais partir.
Quand dans ce monde que tu avais rejoins, tu ne te sentais plus a ta place.
Quand tu regardais ailleurs.
Quand il a haussé le ton pour te faire changer d’avis, parce que c'était tout ce qu’il lui restait.
Parce que sans te l’avoir dit, tu étais une certitudes. Un pilier.
Et tes aveux ont été un doutes en plus, qu’il n’a pas su assumer.
Il a trop de fierté petite pilule.
Bien trop pour avouer que tu comptes, bien trop pour changer.
C’est tout ce qu’il connaît.
Et ta souffrance, il l’a vu.
Il n’en a jamais rien fait.
Ce n’est qu’un jeu, tout le monde le sait.
Alors pourquoi pleurer.
Tout va bien se passer Ecstasy , il va te libérer.
Enfin, tu pourras faire tout ce qu’il te plait.
Enfin, tu seras vrai.
Pardon, pardon d’avoir tant voulu te garder.
Pardon d’avoir été si égoïste.
C’est fini.
C’est vraiment fini.
Tu n’as plus à crier.
Tu n’as plus à souffrir.
Il t’a entendu, ça y est.
Les corps retrouvent le propriétaire et le visage est grave derrière ce masque qu’il le définit.
Il a entendu ta proposition Bambi.
Il a vu les crocs, la colère.
Il a senti les ressentiments pour sa personne à travers vos gestes, vos mots.
Est ce que c’est ce qu’il voulait, soudain, il n’est plus sûr.
Et quand tout revient à la normale.
Pour vous.
Le temps semble s'arrêter , une seconde.
Comme un décalage que l'on doit encaisser.
L'orage provoqué rend l'air si lourd.
Cela en deviendrait presque dur de respirer.
Et lui.
Il ne regarde aucun d’entre vous.
Il s’en moque.
Il est là.
Ca y est.
Vous pouvez faire tout ce que vous voulez.
Il est de retour.
Vengez vous.
Venge toi.
Parce que son regard n'est posé que sur une personne.
C’est fini ecstasy, range tes larmes.
C’est fini Ecstasy.
Tu peux partir.
Il ne te retiendra plus.
Tu as le droit.
Il t’en donne, le droit.
Mais avant, il doit te montrer.
Regarde.
Regarde ce qu’il est.
On a tant attendu ce moment où le masque tomberait.
Ce n’est pas pour les autres qu’il le fait.
C’est seulement pour toi.
Pour que tu vois.
Pour que tu comprennes.
Il l'espère. La fatigue qui l'habite.
Le compte à rebours déjà bien avancé.
Le lien est brisé.
Lui aussi.
Ca a toujours été son problème, percevoir les limites.
Si il n’avait pas tant de fierté, tu sais, il s'excusait, de t'avoir tant poussé.
Il se serait excusé, de t'avoir fait tomber.
Tu as eu de l'importance petite pilule.
Bien plus que tu ne l’aurais jamais espéré.
Est ce que tu le comprends maintenant? Quand devant les autres se baisse le masque.
Est ce que tu comprends qu’il ne se montre tel qu’il est, seulement pour que toi tu le vois ?
Parce qu’il a comprit bien avant vous, ce que voulait dire cette marque.
Parce qu’il redoute les jours à venir.
Parce qu’il ne doit pas être faible.
Mais tu dois partir. Il est l’heure.
Et plus rien ne compte.
Seulement toi.
Il n’y a rien a admiré, regarde.
Pars sans te retourner.
Pars sans regrets.
Pars.
Pars.
Pars.
Et demain, commençons à oublier.
Il est là, ça y est. Les mystères enfin dissipés.
Les visages consumés.
surtout le sienIl n’a plus grand chose d’humain.
Il n’a pas attendu cette marque pour ne plus l’être.
Alors ne retourne pas Ecstasy quand tu partiras.
Il n’y a rien à regretter.
Si tu te retournes assez vite, si tu fuis avant de capter l'étincelle de ces pupilles.
Peut-être ne croiseras tu pas la mort.
Il est prés, à sa sentence.
Il aurait voulu tu sais, que cela soit beau.
Et puis.
Et puis.
Et puis.
C’est sûrement le destin.
Dans le talky walky de Mandrille, il n’y a qu’un chiffre, une lettre.
Pour vous, ca ne veut surement pas dire grand chose.
Mais alors que la voix n’annonce rien d’autre, c'est son regard qui cherche à l’horizon.
Inquiet de comprendre le mouvement à venir.
Il va perdre sa tour, c’est ce qu'on lui annonce.
Il est si reconnaissable, le chef des greens.
Pour certains, sa venue sonne comme une libération.
Pour lui c'est une condamnation.
Phaner, si sur de lui, et Bones l'enfant puni.
Et alors qu'il si concentré, qu'il se prépare, cherche à riposter quand le coup sera lancé, il ne voit pas ce qu’il laisse tomber de son dos.
Tu as tant travailler pissenlir, ca y est , elle est a ta porté, rend la a celle qu’il l’attend.
Et puis dans les mains de Phaner, entre ses doigts, le destin.
Vous ne le voyez pas, mais Bones lui, il ne voit que ça, il y a ce fil.
Fierté dans le regard du chef des greens, si fière de vous libérer de ce monstre.
Oh oui, il va vous protéger. Oui. Il va détruire la menace.
Soyez en sur.
Vous l'aviez tant attendu.
Un lettre un chiffre.
Pas de menace.
Pas de rire.
Pas de commentaire sur l'apparence du chaos.
Il n'a rien besoin de dire Phaner.
Peut-être qu’il ne veut pas comprendre.
Il a compris.Ce geste rapide, mouvement est fugace, peut être ignoré de certains d’entre vous.
Ciseaux.Pourtant il y a ce fil, qu’il coupe sans scrupule.
Parce que ce tour, il l’a gagné. Sans rien faire.
Et le sourire discret se fait victorieux, malgré tout
Il a perdu un pion , Bones.
C’est fini Ecstasy, il n’y a plus rien entre vous.
Plus rien, plus jamais.
Tu ne te souviendras même plus de lui.
Le fil est rompu.
Et alors qu’il en attrape un autre, il se fait miséreux Bones.
Il a compris, il a compris qu’il n'était pas en position de force.
Que le replis était stratégique.
Qu’il n’avait pas le choix.
Que l’obstination aujourd'hui, ne serait pas une qualité.
Qu’il serait seul à pleurer ce qu'il a déjà perdu.
Le fil entre les doigts de Phaner a l’air bien trop important pour qu’il ne prenne le risque de se laisser dominer de nouveau.
Alors adieu.
Tu voulais partir, n’est ce pas, alors peut être que sans s’en rendre compte, il a rendu la chose bien moins difficile pour toi.
Oublie le.
Comme s' il n’avait jamais existé.
Et si les mots lui manquent, merci de brûlent le bords des lèvres.
Merci d'avoir tant cru en lui.
Merci d'avoir cru en lui comme jamais il ne le se serait permis.
Le masque est remit bien en place.
Il y a encore des choses qu'il veut cacher en cet instant.