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point & click — gaheris

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Sam 25 Avr - 20:43


Ça trotte dans tes pensées, cette drôle d’idée mal manigancée.
C’est quelque chose qui est venu toquer, t’as réveillé.
Elle est rentrée sans permission, s’est allongée à tes côtés.
Et à part de ce moment-là, t’as contée ce que tu t’imaginais.
Les pensées persistantes, ces persiffleuses, pareilles à des mauvais rêves. Elles vous arrachent de vos draps, vous rient au nez un peu mielleuse. Regardez-le, si obéissant, si prompt à se laisser dévorer. Quelle proie facile tu fais, Tobias.

Ton bras en écharpe, ton t-shirt à tes pieds, tu décides de t’éloigner, t’en aller de ce matelas couinant dans lequel ton sommeil s’est évanoui. Tu divagues sans trop savoir où aller. L’extérieur est frais mais tu sais que ça ira pour le temps que tu comptes y passer.
Et non loin tu repère cette silhouette que tu connais, cette âme charitable que tu t’apprêtes à aller coller.
« Hey Gaheris. »
Et tu prends place à ses côtés, sans cérémonie ni demandes pour l’accaparer. Trop absorbé par toi-même pour avoir la politesse de te questionner.
T’es entouré d’âmes si charitables Tobias.
T’as parfois peur de les écraser avec cet égo mal-placé.

Alors seulement à ce moment ça te frappe.
« Je t’ai pas demandé si je dérangeais. Je connais même pas l’heure en plus. »
De ta poche tu sors cette cigarette trouvée. Au début tu pensais l’offrir à Mum car tu n’as jamais été un habitué, un amant fidèle. Et puis finalement, là tout de suite, elle te rappellerait quelques souvenirs.
Quelques bouffées de nicotine en échange de chaleur.

« Ça va toi ton bras ? »
Première bouffée, première question mal-placée.


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Dim 26 Avr - 13:55
point & click
il y a eu ces longues nuits sans sommeil, les cernes qui s'étaient installées sous ses yeux bien trop éveillés au vu de l'heure n'avaient nullement l'intention de se faire déloger et, gaheris, se tenait dehors. il était là, à savourer l'air frais. à penser sans véritablement réfléchir, il était juste là, à se perdre, la gueule dans les souvenirs, la gueule dans les regrets à ce dire qu'il aurait probablement pu faire plus en perdant moins. en se disant qu'il n'avait pas fait assez. et qu'il était sacrément inutile désormais avec son bras qui refusait d’obéir.

un léger sursaut lorsque son surnom s'est fait entendre, il se tourne et il voit la petite tête blonde qui apparaît. un sourire aux lèvres il se décale même pour lui faire une place un peu plus importante à ses côtés alors qu'il s'installait déjà. répondant avec sa voix chaleureuse habituelle, ayant déjà chassée ses mauvaises pensées de sa tête. « Salut mon grand. »

il rigole lorsqu'il soulève le doute sur l'heure, lorsqu'il se demandait si il dérangeait. il rigole pour chasser le doute potentiel qui planait, pour détendre d'emblée l'atmosphère, c'était son arme à lui. « Ne t'en fais pas, tu n'as rien interrompu. Pour l'heure je peux difficilement t'aider pour le coup et...je t'avouerai que je préfère rester dans le déni de ce détail pour ce soir » visage déformé par une grimace un peu coupable, il prenait cet air de faux gamin qui a été déraisonnable et pris la main dans le sac.

question sur le bras.
question un peu délicate, il fallait se l'avouer.
le chevalier tapote son bras infirme comme pour appuyer ses propos, espérant une soudaine réaction de la part de ses nerfs. mais rien. alors il se rend à l'évidence, il hausse son épaule face à l'évidence. « j'ai pas de douleurs, c'est déjà ça. mais toujours rien. toujours incapable de le bouger. p'tet que je m'y prends mal, je garde espoir cela dit ! » c'était faux, tout était faux. gaheris il n'avait plus espoir de voir son bras bouger un jour, il avait encore des douleurs qui le lançaient par moment et ça, ça lui ferait trop mal de l'admettre. alors gaheris, il ment un peu aux autres pour mieux se mentir à lui-même. « et toi alors ? c'est en bonne voie ? » premièrement un air concerné et soudainement, comme pour essayer de détourner un peu la conversation, il  revient avec cet air qui se positionnait entre la malice et l'inquiétude malgré tout. « jt'avais jamais vu avec une cigarette à la bouche. recommandation du médecin ? ou quelque chose qui te tracasse ? » 


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Sam 2 Mai - 21:45


Interlude improvisé.
La question sur le bras a été posée, elle a quittée tes lèvres curieuses sans réellement anticiper. Se préoccuper de l’expression qui viendrait voiler son visage ou du soucis que tu pourrais causer. Manque de sensibilité sur les sujets fâcheux. À tes yeux vous voilà dans la vingt-quatrième heure, celle où plus rien ne compte.
Un trou dans l’espace temps, un instant.
Histoire de vous y complaire dedans.
Tu aimes bien sa présence, la manière dont il te salue, toujours égal à lui-même. C’est rassurant dans cet univers oppressant, cette stabilité surannée.

Si tu es impatient, tu sais que tu pourras prochainement remuer de nouveau tes articulations, faire comme si rien de tout ça ne s’était passé. Tout le monde n’est pas si chanceux, Gaheris en est la preuve.
Tu y penses souvent.
C’est pas de la pitié, au contraire. Tu es davantage à être inquiet, à ne pas oser demander. Encore moins devant les autres, tu aurais l’impression d’aggraver l’existant, de venir gratter les plaies. Et quand bien même tu es maladroit, il y a des limites, même à ta propre bêtise.
Tu l’écoutes, tous deux dans le doute.
T’aimerais dire qu’avec un vrai médecin, ça pourrait changer. Que si parmi vous, quelqu’un décidait de chercher, on trouverait forcément.
T’as envie d’y croire Tobias et de porter tes croyances idéalisées. Mais ta pudeur t’empêche de parler.

« Je suis sûr que ça finira par s’arranger. » Trop optimiste pour être vrai. Tu grimacerais presque à tes propres paroles. Et si tu pouvais te regarder dans le blanc des yeux pour te gronder, tu le ferais.
Alimenter le mensonge, altérer la réalité avec des paroles édulcorées.
« Ou en tout cas tu finiras par avoir une réponse et ça sera toujours mieux que d’attendre éternellement. »
Les lèvres plissées, la maladresse en ivresse, tu fronces les sourcils à tes propres mots. Toute cette douceur dont est capable Gaheris, cette empathie. Toi tu as beau vouloir la saisir, elle te glisse toujours entre les doigts, finit sa course à tes pieds. Alors tu décides de faire l’impasse sur sa question, de prendre un joker.
Comme si ça ne valait pas le coup de parler de toi.
« Ça se passe. J’ai pas à me plaindre. »

En fait si, t’as tellement de choses capricieuses à dire. Ça te démange sans arrêt, tu es constamment dans la crainte d’empirer ton cas dans ton impatience. Tu regrettes d’être infirme dès que que tu vois quelqu’un faire quoique soit d’utile. Aider à porter, organiser, avec un unique bras, tout reviens à une slow motion qui te rend fou.
Et alors que tu allumes finalement la cigarette, c’est dans une toux hilare que tu recraches la fumée à ses paroles. Tu reprends rapidement tes esprits, le sourire scotché aux lèvres.
« Si seulement il pouvait conseiller des choses pareilles, ça m’éviterait de culpabiliser. » Autre inspiration, le goût métallique vient polluer ta langue asséchée.
« Ça me rappel juste des bons moments. Du coup faut croire que j’en ai besoin. » Les soirées impromptues, les rares fois où l’on te tendait un paquet dans lequel tu te servais. Où tu finissais par écraser le mégot, te rincer la bouche grâce au fond d’une bouteille. Une autre époque.

« Est-ce que c’est vraiment ma place de me plaindre à un infirme ? Je t’avoue que j’ai pas envie d’avoir ce rôle Gaheris. »

Et entre quelques bouffées, il se pourrait qu’entre tes lèvres se fassent entendre, je suis déjà si insignifiant, je flirte avec le néant.

« Moi je sais toujours pas ce que tu fais là. »


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Mar 5 Mai - 20:24
point & click
Au fond, Gaheris il savait qu'il n'y avait rien à faire et que tout le monde le savait, Tobias ne faisait pas exception mais il était sûrement trop poli pour le dire. Trop poli pour l'admettre en face du plus âgé. Ou peut-être était-ce simplement de la pitié. Et Gaheris, ça le frustrait au fond, de pas être capable d'aller réellement de l'avant sans s'arrêter sur ces "détails". Il était là, ils étaient là, ça devrait suffire. Mais non, ça ne suffisait pas. Il finira par avoir une réponse. Quelle réponse ? Une confirmation de son infirmité définitive, de son inévitable inutilité au sein du groupe malgré toutes les bonnes volontés qu'il pouvait vouloir y mettre ? Oh ça, le chevalier n'en avait aucun doute.  

Sourcils froncés alors qu'il semble vouloir esquiver la question, insatisfait de ne pas être capable de savoir le fond de sa pensée, son état d'esprit. Comment il se sentait réellement. Gaheris, il avait envie de gratter un peu plus pour libérer le plus jeune mais finalement, l'idée n'était peut-être pas si bonne. Alors il se contenta de se taire, de l'observer avec ce regard inquiet habituel. Celui qu'on lui reproche souvent d'avoir pour les autres et pas assez pour lui-même.

Gaheris il lâche un petit rire en même temps que Tobias sourit et en un sens, le voir sourire ça lui réchauffe le coeur, rien qu'un petit peu. Ca lui prouve juste qu'il en était encore capable et c'était bon signe pour lui. « J'pense on a tous un peu besoin de ça en ce moment. Mais fais gaffe à pas tomber trop accro quand même. » Dans un élan de bienveillance mêlée à de la maladresse, le chevalier poursuit, il rajoute quelque chose, quelques mots, probablement ceux de trop. probablement des mots qui peuvent blesser, toucher ou aider. Il n'en savait trop rien, il lâchait ce qu'il avait sur le coeur sans vraiment réflechir aux conséquences, Gaheris, sans vraiment penser aux points sensibles des gens. « Ca prendrait la place des bonnes choses à venir. » Parce qu'il savait qu'il y en aurait. Après tout, ils s'étaient tous regroupés pour ça, tous les autres groupes aussi, probablement. Chacun était là pour reconstruire à son image une vie qu'on a vu partir en vrille.

« Tu as le droit de te plaindre autant que tu veux à n'importe qui Tobias. Si t'as envie de râler, si t'as envie de te plaindre, fais-le. C'est pas moi qui viendrai te le reprocher. On est pas là pour faire un concours. »  

Un petit temps de silence avant qu'il ne veuille réellement répondre à cette dernière question. Sourire légèrement amer qui s'étire sur son visage tiré par la fatigue.
Une profonde inspiration.
Expiration prolongée.
L'air se faisait un peu plus lourd dans ses poumons.

« Je me suis dis que être ici c'était toujours mieux que de fixer mon plafond pendant des heures. En plus j'ai récupéré de la compagnie au passage. J'suis plutôt gagnant je trouve. »

Et même si il souriait, il avait le regard inquiet, Gaheris. Inquiet pour Tobias, inquiet pour lui-même, inquiet pour tout mais il cachera la moitié des raisons, la moitié des détails. Parce qu'il a toujours été moins important que les autres, Gaheris.


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Dim 17 Mai - 19:24


Conversation à double portant, vous voilà converser, à tenter de trouver du sens. Aussi détendu que crispé, dans un entre deux maladroit à te balancer, te voilà à souffler. Il y a de la chaleur malgré la nuit prononcée et celle-ci ne provient pas du feu allumé.
Petit astre humble, Gaheris est celui qui aimante.
Sa silhouette décolorée au coin de l’incandescent, il est celui vers lequel tu te tournes sous le firmament. Il te demande ne pas être accroc. Et tu ries de nouveau, fumant de par tes naseaux.
« Ça risque pas. » L’arrière goût métallique, âcre, il t’arrache des expressions alambiquées. Des sourcils froncés, un sourire en demi-lune, une grimace atrophiée.

Les mots sont caressants, rassurants. Il te dit que tu as tous les droits, ceux de venir, sans vouloir concourir à la peine la plus profonde. Et tu as beau savoir que c’est vrai Tobias, au fond de toi, une once de fierté refuse de s’y abandonner. Éducation ou conscience en ébullition, qu’importe. C’est contre toi, tout ce que tu es.
« Et être la chialeuse du groupe ? Ça va aller. Mais je comprend ce que tu me dis et… merci. Parce que même si je l’appliquerai probablement pas tes paroles, elles font quand même plaisir à entendre. »
Un instant.
Une nouvelle fumée qui enfume les silhouettes courbées.

« Et toi, en tant que Grand Sage, c’est quand que tu te plains ? Et que tu montres que tout ça, comme n’importe quel humain, ça t’emmerde ? »

Mouvement de tête en direction du bras, tes mots si honnêtes s’entremêlent dans une douceur toute nouvelle. Il y a un léger sourire, de ceux qui comprennent, alarment avec tendresse sur les risques encourus. Car ni l’admiration, ni le respect ne te rendent aveugles.

Et puis, c’est surtout que t’es revenu à la réalité. Celle que t’étais bien venu ici pour lui faire deviner quelque chose, peut-être quelques doutes. Mais que face à la réalité, plutôt qu’à la scène idéalisée, tu as finis par baisser les bras. Te dire que tu pouvais encore faire semblant de valoir mieux que ça.

« Je pense que ce soir, aucunes de nos insomnies sont anodines. Mais la tienne m’intéresse. »


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Jeu 21 Mai - 21:34
point & click
Il y a ce rire qui vient gratter ta gorge alors qu'il t'appelle "Grand Sage" alors qu'il se demande, alors qu'il te demande ce que t'en penses, quand est-ce que tu comptais finalement râler, t'en plaindre. Ton rire il était là pour évacuer ta culpabilité. Ton rire, il était sorti comme pour essayer de le duper, comme pour essayer de dire que cela ne te gênait pas. Mais au fond, tu savais à quel point tu ne pouvais duper personne. Tu savais à quel point les gens lisaient la douleur sur ton visage peu importe le nombre de fois où tu essayes d'envoyer des éclats de rire pour leur en mettre plein les yeux, peu importe à quel point tu essayes d'épaissir le mensonge autour de ton inquiétude pour autrui. Tout le monde savait que ton bras, c'était un fardeau, tout le monde savait que sans lui, t'étais frustré parce que tu te sentais inutile, parce que tu te sentais faible et que tu ne voulais pas de ces regards. « Je l'ai déjà fait, t'en fais pas pour moi. » Oui, tu l'avais fais, oui il y avait bien quelqu'un qui t'avais vu au plus bas de toute cette histoire mais est-ce que ça avait été suffisant ? Non. Absolument pas. Parce que tu avais gardé toute ta frustration au fond de toi, parce que tu ne voulais pas inquiéter autrui. Tu veux jouer le rôle de l'inquiet, du protecteur et parfois tu en oublies d'être humain, d'être égoïste et de penser à toi ne serait-ce que quelques instants.

Tu as ce sourire toujours fixé sur la face, le regard bienveillant qui ne quittait pas Tobias. Tu restes silencieux quelques instants lorsque finalement il vient mettre les deux pieds dans le plat. Tu réfléchis à un mensonge, tu réfléchis à quelle forme tes paillettes pourrons prendre cette fois-ci. Et tu ne trouves pas.

Le sourire s'amincit et tu avais envie d'être égoïste le temps de quelques paroles. Profonde inspiration prise, l'odeur de la cigarette de ton compagnon d'insomnie venant te titiller les narines sans que tu ne soit gêné.« La tempête qui me hante encore un peu, je suppose. » Et tu ne t'en remettra probablement jamais. Qui le pourrait ? « Et je me dis juste que j'aurais pu-» Tu t'interromps, le poing serré et le regard parti ailleurs. « j'aurais du en faire plus. » Et si tu en avais fais plus, ton bras serait toujours là.
Tes amis seraient toujours là, leur famille aussi.
Si tu avais fais plus, tu serais probablement pas là à te poser mille questions en te sentant inutile.
Si tu avais fais plus, tu ne serais pas rongé par une culpabilité qui n'était en rien dépendante de ta volonté.
« Pardon, c'est stupide. »
Le poing qui se desserre, laissant alors quelques traces de demi-lunes imparfaites dans le creux de ta main, témoignant de l'étât déplorable de tes ongles. Et, tes lèvres tentent de s'étirer dans un énième sourire alors que la lueur qui animait tes yeux ne pouvait que difficilement mentir.


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Mer 24 Juin - 18:48




oh now, let's just forget it,
boys don't want to admit it


À deux doigts.
De l’entendre s’ouvrir, d’avoir des confessions au bout des lèvres. Et toi tu y étais pendu, tu les attendais, naïvement. Sans possibilité de connaître la suite, tu ne désires pas attendre la saison suivante pour comprendre les tenants et aboutissants de ce que vous avez installé intimement au coin du feu.
Le filtre serré entre tes doigts crispés, tu tentes de te contenir. Éviter d’agresser par impatience, par envie de bien faire. Mais ça sort, naturellement.
« C’est pas stupide. En tout cas ça l’est pas assez pour te laisser dormir. »
Haussement d’épaules, œillade de côté. Car tu te sens tout à fait enfantin à ces côtés, face à ce qu’il est.
Entremêlant tes doigts entre eux, cigarette au coin des lèvres, tu rassembles tes appréhensions. Et tout comme le mégot, les balance au feu.

« C’est quoi plus ? » Les mots sortent, se dilapident comme la fumée d’entre tes dents et tu grimaces. Le goût âcre et métallique viennent te rappeler ton dégoût. Et tu tousses alors, rajoutant entre deux inspirations, « Ou plutôt c’est qui ? ».

Te reprenant, les sourcils relevés, tu en profites pour choper une brindille se trouvant au sol.
De quoi occuper tes mains sujettes à la gêne que tu as toi-même installé. Alors tu joues avec, fais brûler le bout de celle-ci.
« Mais je comprend, j’aurais aimé aussi. »
Léger silence, à trop vouloir comprendre, communiquer, tu t’es enlisé dans ces petites discussions, celles que tu ne sais pas faire évoluer. Ces bribes, que tu tentes de faire décoller.

« Tu dirais que t’es entre de bonnes mains ici ? Avec les Chevaliers je veux dire. » Et derrière tes mèches ton regard se fait curieux. Sous-entendu proclamé, tu tentes maladroitement de le cacher.
Comme si ça allait changer quelque chose.
Trop concentré à tenter d’entrevoir la moindre réaction, tu en as oublié la brindille dont la flamme s’est rapidement rapprochée, grignotant la brindille pratiquement de bout en bout.
Tu la lâches soudainement, la peur de se brûler.

« T’es pas frustré ? »

C’est moche ce que tu fais. Tu lui demandes des choses que toi tu te poses, pas ce qui l’importe. Tu jongles entre les deux, car tu veux vraiment savoir quelque part.
De l’autre, tu sais que si personne ne te répond, ne te dis ce que tu aimerais entendre, tu reproduiras le passé.
Des vieilles habitudes qui viendront te ronger.

HRP:




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