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They can't hurt you now [Pv : Ursula/Début Octobre -Abandonné]

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Bloody Mary
Le Chaos en talons hauts
Le Chaos en talons hauts
Métier Gros Bras (spaghettis)
Avatar Julian Devorak/Sackloth and Ashe/Ilja Van Vuuren (irl) - Vava de Nugget/Luci/Icare ♥
Bloody Mary
Bloody Mary
Lun 19 Oct - 18:55
They Can't Hurt You Now « Come on now, try and understand
The way I feel when I'm in your hands
Take my hand, come undercover
They can't hurt you now
Can't hurt you now, can't hurt you now »

( Patti Smith → Because the Night )


TW : dysphorie, alcoolisme et trucs grivois


Bloody Mary avait mal au crâne.
Songeant que sa vie, c'était une vanne.
De mauvais goût, sale, immonde.
Pas plus fun qu'une ronde
De fées, qui une fois finit, se fane.

Et voilà qu'il déprissait, de jour en jour, incapable de faire taire la douleur. Qui hurle. À l'intérieur de sa chair pourrie. Qui lacère ses entrailles. Qui se plaint, se tord, grandit, lui rappelle que c'est juste.

Un putain de freaks.

Bloody Mary était dans un coin, isolé du reste. Sa gigantesque silhouette repliée grossièrement sur elle-même. Appuyé sur le tableau de bord de sa voiture, il songeait à ce qu'il était. Ce qu'il n'était pas.

Ce qu'il ne serait jamais.
Ce qu'il avait été, un monstre laid.
Son père avait eu raison.
Il voulait partir, en chanson.

De ces quatre derniers jours, Terrence ne se souvenait de rien. Quand il tentait de reconstituer ses souvenirs, il trouvait des trous noirs à la place. Il se rappelait du regard de la gargouille, dans l'église. Il se souvenait de la valse, un instant de joie, un sursaut d'innocence, avant le retour des souffrances. De Otter et de sa robe de mousseline, qui se lève, au rythme de la valse. D'Ethan, il ne gardait que le froissement de la robe de satin, entre ses doigts fins. L'amertume dans la bouche, avec ce : Elle avait la même chevelure que toi, les mêmes traits délicats, et de son réveil au matin. De Minnie la Tapineuse, de ses songes dans les bras du roi de Suède.

De Nugget, sa fée clochette.
Du trou dans sa poitrine, qui s'élargit.
De sa dysphorie.
Il voulait vomir.
Rien ne pouvait être pire.

La migraine s'écrasait contre ses tempes, il s'était dit « plus jamais », et la veille, il était reparti boire. Loin des pirates, presque une semaine que l'on ne l'avait pas vu arpenter le coin de ses interminables jambes. Parce que Bloody Mary, il avait le coeur et l'esprit en miette. Les idées noires qui remplissent la tête, sans pouvoir réprimer ses envies de destruction. Arracher cette peau, faire fondre ces os, se débarrassait de ses cheveux roux. Des souvenirs de Dublin, qui remontent, comme des cadavres à la surface. Les squelettes dans les placards finissent toujours par sortir.

Comme un fond sonore,

La dysphorie pleure.
Elle lui dit qu'il a tort,
Qu'il se fait passer pour un leurre.
Qu'il doit choisir, la peau dans laquelle
Il doit supporter, ce réel.

La portière de sa voiture est ouverte, comme son amie la luxure, le Chaos donne le droit d'y entrer. Pour partager, un moment à deux, ou à plusieurs. Pour qu'il puisse oublier, encore et encore. Terrence puait l'alcool et la sueur, son t-shirt à manche longue gris était sali, son pantalon noir troué aux genoux. Il avait des allures de chanteur de rock anglais. Sa main soutenait sa tête, bien trop lourde pour ses mains minces. Il renifla, les yeux perdus dans l'aveu.

Du monstre qu'il renfermait.
De sa laideur.

Puis lorsque Bloody Mary cligna des yeux, ce fut pour voir une ombre, un grincement dans sa voiture. Des cheveux roses, délavés, une voix pleine de chaleur. Il grogna d'une voix groggy :

« Ursula... »

Le ton ressemble à celui d'un animal blessé. Son coude rapa, et Bloody Mary se cogna, la tête fourrée dans ses deux bras, il ajouta :

« Je crois... que j'ai baisé le frère de Bellamy, j'm'en souviens pu... »

Il se redresse, parce qu'il ne veut pas qu'Ursula constate sa tristesse, mais c'est amer, qu'il crache :

« Tout ça parce que je lui rappelais son ex. »



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Spoiler:
Ursula
octogouine
octogouine
Métier mécanicienne.
Avatar Mystery Girl [Steven Universe] - Barbie Ferreira [IRL]
Ursula
Ursula
Ven 30 Oct - 15:58



L’odeur de la lessive a finit par céder sa place au parfum si particulier de la salade de Satan et de l’huile de moteur. La chemise abandonnée au milieu de cette chambre immense et vide, entre les pattes d’un animal craintif aux yeux d’azur. Prison dorée au milieu des félins enragés, tu n’avais pas eu d’autres choix que d’accepter la fatalité et te perdre dans ses iris sans fins, jusqu’à ce que la réalité te rappelle à l’ordre. Car tu ne te laisses plus berner par les mêmes artifices, la fausse naïveté, l’innocence qui perle au bord des paupières comme des larmes qui menacent d’envahir ses joues. Si tu avais eu plus de temps, tu aurais gratté cette couche de porcelaine, brisé le masque de poupée pour découvrir la bête. ((Quel dommage.))

Ta matinée est trouée de recherches molles de pièces de ferrailles et de sales tours joués aux vagabonds en compagnie de Iago, le tout saupoudré de pause fumette à l’arrière d’une carcasse d’un bus scolaire. Les journées étaient faussement paisibles, l’ambiance inquiétante provoquée par les rumeurs macabres de ces dernières semaines pesaient sur vos épaules. Et toi, en bonne inconsciente, tu passais au dessus, tu trompais l’angoisse environnante avec le détachement des impulsifs.

Le bruit des rouages qui s’emboîtent résonne dans la le capot du système. L'hélice est endommagée mais elle devrait tenir le choc. Petite session de test, tu tires sur la languette avec force. Une fois. Deux fois. Trois fois. Le moteur finit par ronronner, tousser, tu restes les yeux pendus à l’amas de batteries rapiécées. Et finalement, c’est le drame. L’huile dégouline, les canaux toussent et l’hélice se craque sous la pression pour tomber en morceau. Encore un échec. Mais c’est pas grave, t’as l’habitude maintenant.

Iago s’est envolé, pause goûter, t’as préféré fouiller un peu les environs histoire de trouver des pièces à chaparder pour avancer dans ton projet secret. Comment ça, Ursula ? Toi, avoir un projet ? C’est insensé, c’est inédit. On ne pourrait pas le croire si tu ne l’affirmais pas toi-même, en silence, seules pensées que tu caches fièrement sous ta langue. L’ambition de construire un bateau, de remettre celui de ton père retrouvé en morceau, le rêve de partir loin, de prendre le large et ne jamais te retourner. Mais bon, les rêves, c’est fait pour colorer les nuits sombres, pas pour se réaliser.

Une bagnole familière se dessine dans le décor, une silhouette fantomatique inonde la vue étroite du pare-brise arrière. Ca faisait plusieurs jours que Bloody Mary n’était pas apparu en face de tes yeux. Les plus naïfs pourraient penser qu’iel se sentait responsable d’avoir égaré tes affaires aux mains d’une étrangère au visage candide. La vérité était probablement que l’entité aux cheveux de sang n’en avait même pas gardé des miettes de souvenirs. Qui étais-tu pour lui en vouloir ? La tempête avait ravagé autant les terres que les esprits, après tout.

Tu prends place confortablement à ses côtés, ton soupir brise le silence alors que ton ricanement grave se balade malicieusement dans l’air. « Alors comme ça, on refile mes fringues à une plante verte ? ». Jolie fleur au milieu de la pelouse. « A la limite, les paumés du quartier, ok. Mais une Green ? T’abuses. ». Tu t’enfonces dans le siège en gloussant, pas vraiment énervée, pas vraiment sérieuse. Les vêtements, ça se perd, ça se retrouve, ça se déchire, ça se recoud. Puis au moins, t’as chopé une petite compensation. ((Le parfum.))

« Ursula ... ». La voix de Bloody Mary a dégringolé d’entre ses lèvres, semblable à un filet de sang qui retrace la douleur interne du corp. Tu l’as regardé, sans trop comprendre, tes yeux de jade se sont accroché à sa silhouette recroquevillée. « Je crois... que j'ai baisé le frère de Bellamy, j'm'en souviens pu... ». L’explication ne tarde pas à suivre mais elle ne t’éclaire pas pour autant. Tu hausses un sourcil, presque moqueuse, presque inquiète même, mais pas vraiment non plus. « C’est un problème, oui. ». Tes doigts accompagnent le mouvement ondulatoire de tes mèches décolorées, iel daigne enfin te regarder. « Tout ça parce que je lui rappelais son ex. ». Cette fois, tu pouffes de rire. « C’est un mec, Honey. Ça t’étonne ? ». Y’a qu’les ordures pour avoir d’la crasse dans les yeux. « S’tu veux, on peut aller lui poser la question, au frangin de Bellamy. Ou alors ... ». Tu extirpes ton briquet de ta poche pour enclencher le mécanisme, la lueur de la flamme brille dans tes yeux. « ... On peut aller s’marrer un peu. T’en dis quoi ? ».





Recap:
Bloody Mary
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Bloody Mary
Bloody Mary
Ven 30 Oct - 17:54
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( Patti Smith → Because the Night )


TW : dysphorie, alcoolisme et trucs grivois

Ursula c'est un sacré bout de femme.
De celles qui font rêver, par leur force
De celles qui rassurent, féroces
Ursula, c'est un sacré bout de femme.

Bloody Mary haussa les épaules, désabusé dans son malheur. Admettre qu'il va mal, c'est bien trop dur pour lui. Il reste coincé dans sa léthargie, son crâne le fait atrocement souffrir. Il empeste l'alcool, avec tant de puissance que ça lui rappelle, papa et maman. L'odeur est telle qu'on dirait que le vin transpire depuis tous les pores de sa peau, s'évapore dans l'air. Au moins, Ursula le rassure dans ses rancoeurs. Ethan n'a pas mérité le temps qu'il lui a donné.

Quand bien même, Bloody Mary a oublié,
Les échanges, les caresses un peu honteuses
Qu'il ne fait jamais en pleine se sobriété.
Les soupirs qu'il leur arrache, sa bouche aventureuse,
Offre bien plus qu'il ne prend.

Et qui ne dit mot consent, bien souvent ; Bloody Mary battit ses paupières. Il se redressa, la chemise en vrac, les cheveux emmêlés. Il soupira, avant de replonger la tête dans ses bras, à cet instant, il sait qu'il a besoin d'une présence. Quelque chose pour le maintenir dans cette existence, quelque chose pour ne pas le faire flancher. Alors quand Ursula allume son briquet, Bloody Mary lâcha un « humpf », entre le hoquet et le gémissement.

« Il mérite pas ton temps, Lulula. »

Bloody Mary haussa les épaules, il tourna la tête vers Ursula. Les surnoms qu'il prend d'autrui sont une forme d'affection sincère. Dissimulé sous la couche de superficialité, et de sensualité ; ils le savent tous les deux.

«... Elle est bonne, hein. »

Lâcha le pirate, avec un rire mauvais, lorsqu'il se rappelle du regard d'Otter. Ses airs de jouvencelles sages, la danse échangée dans la froideur moite de l'église. Malgré tout, être proche de Bloody Mary, ça ne signifiait pas avoir droit à ses excuses ; il use jusqu'à la moelle, vide les autres de leur énergie, de leur sang. Marie la Sanglante, Marie la véhémente, qui se vante d'un passé enjolivé.

Bloody Mary se redressa, un coude sur l'appui de fenêtre, il fixa Ursula comme s'il la voyait pour la première fois. Il avisa son allure, ses cheveux, et il gronda :

« Faut vraiment que tu fasses un truc pour tes cheveux, Lulula, on dirait que t'es passé à la machine à laver, et que t'as décoloré de partout. »

La franchise un peu blessante,
Bloody Mary n'était pas une personne avenante,
Ursula n'était pas une femme qui épargne,
Mais à deux, ils peuvent construire des châteaux en Espagne.

Bloody Mary se passa la main sur le visage, il essaya de coiffer grossièrement ses cheveux roux, avant de reposer son attention sur son amie.

« T'as déjà couché avec une fille parce que tu lui rappelais son ex ? Demanda-t-il, alors que cette idée tournait en boucle. Quel crétin, continua-t-il en roulant les épaules. Tu veux faire quoi, ma Lulula, tu veux défoncer quoi ? »



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